1. Durée du combat

  1. Catégorie ouverte
    1. Dans les compétitions sanctionnées de catégorie Élite et Jeunesse, les combats consistent en trois (3) rondes de trois (3) minutes avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    2. Dans les compétitions sanctionnées de catégorie Junior C (hommes et femmes), les combats consistent en trois (3) rondes de deux (2) minutes avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    3. Dans les compétitions sanctionnées de catégorie Junior B (hommes et femmes), les combats consistent en trois (3) rondes d’une minute et demie (1 min 30 s) avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    4. Dans les compétitions sanctionnées de catégorie Junior A et Funbox (hommes et femmes), les combats consistent en trois (3) rondes d’une (1) minute avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    5. Durant les intervalles de repos entre les rondes, les boxeur(-euse)s doivent faire face au centre du ring.
  2. Novice
    1. Dans la catégorie Novice Élite (hommes et femmes – 19–40 ans), les combats consistent en trois (3) rondes de deux (2) minutes avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    2. Dans la catégorie Novice Jeunesse (hommes et femmes – 17–18 ans), les combats consistent en trois (3) rondes de deux (2) minutes avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    3. Dans la catégorie Novice Junior C (hommes et femmes – 15–16 ans), les combats consistent en trois (3) rondes de deux (2) minutes avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    4. Dans la catégorie Novice Junior B (hommes et femmes – 13–14 ans), les combats consistent en trois (3) rondes d’une minute et demie (1 min 30 s) avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    5. Dans la catégorie Novice Junior A (hommes et femmes – 11–12 ans), les combats consistent en trois (3) rondes d’une (1) minute avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
  3. Maître
    1. Pour les 41 à 45 ans, les combats consistent en trois (3) rondes de deux (2) minutes avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    2. Pour 46 à 55 ans, les combats consistent en trois (3) rondes d’une minute et demie (1 min 30 s) avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.
    3. Pour les 55 ans et plus, les combats consistent en trois (3) rondes d’une (1) minute avec une (1) minute de repos entre chaque ronde.

2. Méthode de pointage

  1. Système de pointage
    1. Un système de pointage approuvé par la World Boxing et géré par l’opérateur(-trice) du système de pointage approuvé est utilisé dans tous les combats.
    2. Le système de pointage approuvé est basé sur le système « Ten Point Must ».
  2. Critères de pointage
    1. Il y a trois (3) critères de pointage :
      1. Le nombre de coups de qualité sur la zone cible.
      2. La domination du combat par la supériorité technique et tactique.
      3. La compétitivité.
    2. La quantité et la qualité de ces coups constituent les facteurs déterminants.
    3. Lorsque la quantité des coups est presque égale, la qualité de ceux-ci peut permettre d’élire le (la) gagnant(e) de la ronde.
  3. Attribution du pointage
    1. 10-9 : ronde serrée
      1. Les deux boxeur(-euse)s sont à égalité dans la plupart des critères.
      2. Une ronde serrée peut avoir lieu même avec un compte de huit debout ou un envoi au tapis.
    2. 10-8 : victoire incontestée
      1. La victoire est nette en raison de la grande différence dans le nombre de coups de qualité marqués.
      2. ictoire est nette malgré une différence plus faible dans le nombre de coups de qualité marqués. Peut également inclure un compte de huit debout ou un envoi au tapis.
    3. 10-7 : domination totale
      1. Un(e) boxeur(-euse) domine nettement l’autre dans tous les critères.
      2. La victoire est nette avec une grande différence dans le nombre de coups de qualité marqués. Peut également inclure un compte de huit debout ou un envoi au tapis.
  4. Fin de chaque ronde
    1. Conformément au système « Ten Point Must », chaque juge évalue indépendamment la performance des deux (2) boxeur(-euse)s. Chaque juge désigne le (la) gagnant(e) de cette ronde en lui attribuant dix (10) points et le (la) perdant(e) en lui accordant neuf (9) points ou moins.
    2. Le pointage accordé au (à la) perdant(e) de la ronde dépend de son degré de défaite. Le pointage minimal est de sept (7).
    3. Un(e) gagnant(e) doit être déclaré(e) pour chaque ronde.
    4. Un pointage de 10-10 n’est pas autorisé.

3. Techniques de pointage autorisées

  1. Un coup de qualité sur la zone cible répond aux critères suivants :
    1. Le coup est porté dans la zone appropriée.
    2. Le coup est porté avec le poids du corps ou de l’épaule.
    3. Le coup est porté avec la surface de la jointure du gant.
    4. Le coup est porté sans enfreindre aucune règle.
    5. Le coup est porté de façon nette.
    6. Le (la) juge a une vision claire du coup.
  2. Le (la) boxeur(-euse) qui domine le combat par supériorité technique et tactique démontre certaines des caractéristiques suivantes :
    1. Contrôle le combat par une combinaison d’attaques et de défenses.
    2. Est un(e) « agresseur(-euse) efficace » (remarque : un[e] boxeur[-euse] qui attaque continuellement en avançant n’est pas nécessairement un[e] « agresseur[-euse] efficace »).
    3. Contrôle le combat avec une combinaison d’attaques et de défenses, et marque des points de façon nette tout en se défendant des contre-attaques.
    4. Force l’action et dicte le tempo du combat.
    5. Fait rater la cible à son adversaire et le (la) rend vulnérable aux contre-attaques.
    6. Lance des contre-attaques efficaces et repousse son adversaire.
    7. Impose les positions dans le ring et dicte le rythme de l’action (ex. : mouvement latéral).
    8. Neutralise le style ou le profil de son adversaire (ex. : cogneur contre boxeur, gaucher contre droitier, coupe le ring, accule l’adversaire dans un coin, etc.).
    9. Évite les coups nets de son adversaire en bloquant, en glissant, en se faufilant, en parant et en utilisant un bon jeu de jambes.
  3. La compétitivité est déterminée par une prise d’initiatives continue ainsi qu’un désir profond de rivaliser et de gagner.

4. Objectifs de pointage autorisés

  1. La zone cible est constituée de l’avant et des côtés de la tête et du corps au-dessus de la ceinture. La ceinture est définie comme la ligne qui relie une hanche à l’autre en passant par le nombril.

5. Techniques de pointage interdites

  1. Voir Fautes et pénalités

6. Cibles de pointage interdites

  1. Voir Fautes et pénalités

7. Fautes et pénalités

  1. Fautes
    1. Frapper en dessous de la ceinture (coup bas).
    2. Frapper avec la tête.
    3. Frapper avec l’épaule.
    4. Frapper avec l’avant-bras ou le coude.
    5. Frapper avec un gant ouvert.
    6. Frapper avec l’intérieur du gant.
    7. Frapper avec le poignet ou le côté de la main.
    8. Asséner un coup dans le dos, en particulier sur la nuque ou l’arrière de la tête.
    9. Asséner un coup aux reins.
    10. Asséner un coup en pivotant ou un coup du revers de la main.
    11. Retenir l’adversaire.
    12. Retenir et frapper l’adversaire.
    13. Bloquer le bras ou la tête de l’adversaire, ou passer un bras sous celui de l’adversaire.
    14. Faire un croche-pied.
    15. Donner un coup de pied.
    16. Donner un coup de tête.
    17. Étrangler.
    18. Tirer.
    19. Mordre.
    20. Cracher sur l’adversaire ou l’arbitre.
    21. Simuler.
    22. Pousser
    23. Pousser le visage de l’adversaire avec le bras ou le coude.
    24. Pousser la tête de l’adversaire vers l’arrière.
    25. Attaquer en tenant les cordes ou utiliser les cordes de façon déloyale.
    26. S’allonger, lutter et se projeter dans le corps-à-corps.
    27. Attaquer un adversaire qui est au sol ou qui est en train de se relever.
    28. Se baisser sous la ceinture de l’adversaire.
    29. Adopter une défense entièrement passive au moyen d’une double couverture et d’une chute, d’une course ou d’un retournement intentionnel pour éviter un coup.
    30. Parler sans l’autorisation de l’arbitre.
    31. Ne pas reculer lorsque l’ordre est donné de se séparer.
    32. Tenter de frapper l’adversaire immédiatement après que l’arbitre ait ordonné de se séparer et avant de reculer d’un pas.
    33. Frapper l’arbitre ou adopter un comportement agressif envers l’arbitre, à tout moment.
    34. Garder la main avancée droite pour obstruer la vision de l’adversaire.
  2. Avertissement et disqualification
    1. L’arbitre peut, à sa discrétion, avertir ou disqualifier le (la) boxeur(-euse) qui n’obéit pas aux instructions, qui contrevient aux règles, qui se bat d’une manière non sportive ou qui commet des fautes.
    2. Le (la) boxeur(-euse) qui reçoit un troisième avertissement dans un même combat est automatiquement disqualifié(e) par l’arbitre.
    3. L’arbitre qui s’apprête à donner un avertissement à un(e) boxeur(-euse) dit « Stop ». Il (elle) montre d’abord l’infraction au (à la) boxeur(-euse) en question, puis au (à la) délégué(e) technique adjoint(e).
    4. Si l’arbitre donne un avertissement à un(e) boxeur(-euse), le (la) délégué(e) technique adjoint(e) enregistre l’avertissement et en informe l’opérateur(-trice) du système de pointage qui, à son tour, enregistre l’avertissement dans le système de pointage. Chaque avertissement réduit le pointage total du (de la) boxeur(-euse) fautif(-ive) d’un (1) point par juge.
    5. L’arbitre donne un avertissement au (à la) boxeur(-euse) fautif(-ive) si son adversaire reçoit un coup de tête ou tout autre coup grave et interdit qui ne cause ni blessure ni coupure
    6. L’arbitre peut disqualifier le (la) boxeur(-euse) fautif(-ive) si l’adversaire reçoit un coup de tête ou tout autre coup grave et interdit jugé suffisamment grave pour justifier sa disqualification.
    7. L’arbitre disqualifie le (la) boxeur(-euse) fautif(-ive) si l’adversaire reçoit un coup de tête ou tout autre coup interdit qui cause une blessure ou une coupure.
    8. L’arbitre qui a des raisons de croire qu’une faute a été commise sans qu’il (elle) l’ait vue peut consulter les juges du ring.
    9. Si, après le combat, l’arbitre constate une irrégularité dans les bandages d’un(e) boxeur(-euse) et juge que cette irrégularité lui a donné un avantage, il (elle) le (la) disqualifie immédiatement.

8. Déclarations des résultats

  1. Victoire par points (WP)
    1. À la fin d’un combat, chaque juge désigne un(e) gagnant(e) en fonction du total des points obtenus par les boxeur(-euse)s. Le (la) gagnant(e) est déterminé(e) par le système de pointage approuvé, par décision unanime ou partagée.
    2. Une décision unanime par points est déclarée lorsque les cinq (5) juges désignent le (la) même gagnant(e).
    3. Une décision partagée par points est déclarée dans l’une ou l’autre des situations suivantes :
      1. Wlorsque trois (3) juges désignent un(e) (1) boxeur(-euse) comme gagnant(e) et que les deux (2) autres juges soit désignent l’autre boxeur(-euse) comme gagnant(e) soit marquent le combat comme nul.
      2. Lorsque quatre (4) juges désignent un(e) (1) boxeur(-euse) comme gagnant(e) et l’autre juge soit désigne l’autre boxeur(-euse) comme gagnant(e) soit marque le combat comme nul.
    4. Si, à la fin du combat, les deux boxeur(-euse)s ont obtenu le même nombre de points de chaque juge (y compris les déductions), le (la) ou les juges ayant attribué le même pointage doivent briser l’égalité et désigner le (la) boxeur(-euse) qui, à leur avis, a remporté le combat dans les cas suivants :
      1. Un (1) juge a des pointages égaux et les pointages totaux des quatre (4) autres juges sont répartis de façon égale.
      2. Deux (2) juges ont des pointages égaux et les trois (3) autres juges ne sont pas unanimes.
      3. Trois (3) juges ou plus ont des pointages égaux.
    5. Les juges accordent des points pour la ronde à chaque boxeur(-euse) jusqu’à l’arrêt du combat. Le (la) boxeur(-euse) qui a obtenu le plus de points remporte une victoire par points pour la ronde. La ronde pendant laquelle le combat est arrêté est comptabilisée, même s’il s’agit d’une ronde partielle.
    6. La décision de la victoire par points (WP) s’applique en cas d’arrêt du combat par l’arbitre pour blessure résultant d’une faute involontaire pendant une ronde.
    7. La décision de la victoire par points (WP) s’applique en cas d’arrêt du combat par l’arbitre parce que les deux boxeur(-euse)s ont subi une blessure en même temps.
    8. La décision de la victoire par points (WP) s’applique en cas d’arrêt du combat par l’arbitre en raison d’une situation hors du contrôle des boxeur(-euse)s ou de l’arbitre, comme le bris d’un élément du ring, un problème d’éclairage, un phénomène naturel ou d’autres circonstances imprévues similaires, à condition que cette situation se produise après la fin de la première ronde.
    9. La décision de la victoire par points (WP) s’applique en cas de double mise hors combat lors d’un combat final d’une compétition.
    10. Si un combat est interrompu pour cause de force majeure après la première ronde, il est considéré comme terminé et le pointage est définitif.
  2. Arrêt de l’arbitre (RSC)
    1. L’arbitre qui estime qu’un(e) boxeur(-euse) est surclassé(e) ou reçoit un traitement excessif ou des coups violents arrête le combat et déclare l’adversaire gagnant(e) par arrêt de l’arbitre (RSC).
    2. Si un(e) boxeur(-euse) est debout, mais n’est pas en état de continuer le combat et/ou ne reprend pas le combat après un compte de huit, son adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par arrêt de l’arbitre (RSC).
    3. Si un(e) boxeur(-euse) ne reprend pas le combat immédiatement après la période de repos entre les rondes, son adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par arrêt de l’arbitre (RSC).
    4. Si un(e) boxeur(-euse) qui est tombé(e) hors du ring après avoir reçu un coup autorisé ne remonte pas dans le ring après trente (30) secondes, son adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par arrêt de l’arbitre (RSC).
    5. Le (la) médecin peut conseiller à l’arbitre d’interrompre un combat s’il (si elle) estime qu’un(e) boxeur(-euse) reçoit un traitement excessif. L’adversaire est alors déclaré(e) gagnant(e) par arrêt de l’arbitre (RSC).
  3. Arrêt de l’arbitre pour blessure (RSC-I)
    1. L’arbitre qui estime qu’un(e) boxeur(-euse) n’est pas en état de continuer le combat en raison d’une blessure subie ou aggravée par des coups autorisés arrête le combat et déclare l’adversaire gagnant(e) par arrêt de l’arbitre pour blessure (RSC-I).
    2. L’arbitre qui estime qu’un(e) boxeur(-euse) n’est pas en état de continuer le combat en raison d’une blessure qui n’est pas reliée à des coups arrête le combat et déclare l’adversaire gagnant(e) par arrêt de l’arbitre pour blessure (RSC-I).
    3. Si un(e) boxeur(-euse) reçoit un coup bas et ne récupère pas à l’intérieur d’une minute et demie (1 min 30 s), son adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par arrêt de l’arbitre pour blessure (RSC-I).
  4. Abandon (ABD)
    1. Si un(e) boxeur(-euse) se retire volontairement ou si le (la) soigneur(-euse) du (de la) boxeur(-euse) monte sur le tablier et lance la serviette sur le ring (sauf pendant que l’arbitre effectue un décompte), l’adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par abandon (ABD).
    2. Si un(e) boxeur(-euse) perd un verre de contact pendant une ronde ou un combat et refuse de continuer sans celui-ci, l’arbitre met fin au combat et déclare l’adversaire gagnant(e) par abandon (ABD).
  5. Victoire par disqualification (DSQ)
    1. Si un(e) boxeur(-euse) est disqualifié(e) pour quelque raison que ce soit, l’adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par disqualification (DSQ).
    2. Si l’arbitre estime qu’un(e) boxeur(-euse) a subi une blessure en raison d’une faute intentionnelle et que cette blessure l’empêche de continuer le combat, le (la) boxeur(-euse) fautif(-ive) est disqualifié(e) et le (la) boxeur(-euse) blessé(e) est déclaré(e) gagnant(e) par disqualification (DSQ).
    3. Le (la) boxeur(-euse) qui reçoit un troisième avertissement dans un même combat est automatiquement disqualifié(e) par l’arbitre et son adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par disqualification (DSQ).
    4. Si les deux boxeur(-euse)s sont disqualifié(e)s, y compris les matchs perdus par défaut, ils (elles) perdent tou(te)s deux par double disqualification (BDSQ).
    5. Si les deux boxeur(-euse)s sont disqualifié(e)s à n’importe quelle étape de la compétition avant une demi-finale, leur adversaire du tour suivant remporte le combat par défaut.
  6. Disqualification pour comportement antisportif (DQB)
    1. Si un(e) boxeur(-euse) est disqualifié(e) pour comportement antisportif (ex. : frapper un[e] arbitre, un[e] juge, un[e] délégué[e] technique, un[e] responsable d’équipe, un[e] adversaire ou autre, ou avoir un comportement agressif envers une de ces personnes), son adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par disqualification pour comportement antisportif (DQB) et le (la) boxeur(-euse) disqualifié(e) fera l’objet de sanctions déterminées par la World Boxing.
    2. L’arbitre déclare la victoire par disqualification (DSQ) et seul(e) le (la) délégué(e) technique a le pouvoir d’ajuster le résultat en disqualification pour comportement antisportif (DQB) s’il y a lieu.
    3. Si les deux boxeur(-euse)s sont disqualifié(e)s pour comportement antisportif, aucun(e) d’eux (elles) ne reçoit de médaille.
  7. Victoire par mise hors combat (K.-O.)
    1. Si un(e) boxeur(-euse) est mis(e) hors combat (K.-O.) et n’arrive pas à se relever et à reprendre le combat avant la fin du compte de dix (10), son adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par mise hors combat (K.-O.)
    2. En cas d’urgence et si l’arbitre suspend le compte et/ou convoque le (la) médecin sur le ring avant la fin du compte de dix (10), l’adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par mise hors combat (K.-O.)
    3. Dès que l’arbitre a dit « dix » (10), le combat se termine et une victoire pour mise hors combat (K.-O.) est déclarée. L’arbitre qui estime que le (la) boxeur(-euse) a besoin d’une assistance médicale immédiate peut arrêter le compte à tout moment. Il en résulte une victoire pour mise hors combat (K.-O.).
    4. Dans le cas d’une double mise hors combat (DK.-O.), les deux boxeur(-euse)s perdent par (DK.-O.)
    5. Si une victoire par mise hors combat (DK.-O.) se produit au cours d’une finale, la décision de victoire par points (WP) s’applique.
  8. Victoire par défaut (WO)
    1. Si un(e) boxeur(-euse) est sur le ring en tenue complète et prêt(e) au combat, que son adversaire ne monte pas sur le ring après l’annonce et qu’une période maximale d’une (1) minute s’est écoulée après le son de la cloche, l’arbitre déclare le (la) boxeur(-euse) présent(e) gagnant(e) par défaut (WO).
    2. Si un(e) boxeur(-euse) échoue l’examen médical ou la pesée quotidienne, son adversaire gagne par défaut (WO). Les boxeur(-euse)s concerné(e)s ne seront pas appelé(e)s à monter sur le ring et le résultat du combat sera officiellement annoncé.
    3. Si un(e) boxeur(-euse) qui a gagné par disqualification (DSQ) est déclaré(e) inapte à prendre part au tour suivant de la même compétition, son adversaire est déclaré(e) gagnant(e) par défaut (WO).
    4. Si un combat ne peut pas avoir lieu parce que les deux boxeur(-euse)s ne peuvent pas compétitionner ((BDSQ) ou (DK.-O.)) à n’importe quelle étape de la compétition avant la demi-finale, l’adversaire du prochain tour gagne par défaut (WO).

9. Tenue et équipement de l'athlète

  1. Gants
    1. Les boxeur(-euse)s doivent porter des gants rouges ou bleus en fonction de leur coin respectif.
    2. Dans toutes les compétitions, les gants sont fournis par le comité organisateur et approuvés par les superviseur(e)s. Les boxeur(-euse)s ne sont pas autorisé(e)s à porter leurs propres gants.
  2. Spécifications
    1. Pour toutes les compétitions AOB pour les divisions Élite et Jeunesse (homme) :
      1. Des gants de dix onces (10 oz) sont utilisés, de la catégorie Mouche (49 kg) à celle de Super-léger (64 kg)
      2. Des gants de douze onces (12 oz) sont utilisés de la catégorie Moyen (69 kg) à celle de Lourd (91 kg).
    2. Pour toutes les autres compétitions AOB :
      1. Des gants de dix onces (10 oz) sont utilisés.
    3. Pour toutes les compétitions de la division Maître :
      1. Des gants de seize onces (16 oz) approuvés par les États-Unis sont utilisés.
  3. Bandages pour les mains
    1. Au Canada, des bandages pour les mains doivent être utilisés. Le bandage simple a une longueur maximale 2,5 mètres (8 pieds 4 pouces) et une largeur maximale de 5 cm (2 po).
  4. Casque
    1. Pour les boxeurs Élite de catégorie ouverte (hommes), le port du casque est obligatoire dans toutes les compétitions sanctionnées au Canada, à l’exception des championnats canadiens. Lors des championnats provinciaux, le port du casque est obligatoire jusqu’en finale où les boxeurs ont le choix de le porter ou non. Si les boxeurs sont en désaccord lors de la finale, le port du casque prévaut par défaut.
    2. Pour toutes les autres compétitions organisées par Boxe Canada, les compétitions de la Confédération ou les compétitions nationales, les boxeur(-euse)s doivent porter un casque approuvé par un organisme reconnu de normes de sécurité ou un organisme de boxe.
    3. Les boxeur(-euse)s de la division Maître doivent porter des casques Maîtres approuvés par Boxing USA.
  5. Tenue de compétition
    1. Les boxeur(-euse)s doivent portent un uniforme dont la couleur principale est celle de leur coin respectif (rouge ou bleu), sauf indication contraire dans les règlements de l’événement.
    2. Les boxeur(-euse)s portent un gilet accompagné d’un short ou d’une jupe. La longueur du short ou de la jupe se situe entre la mi-cuisse et le genou (sans couvrir le genou). Le short ou la juge ne doit pas être porté au-dessus de la ceinture.
    3. La ligne de ceinture est une ligne imaginaire qui va du nombril (sans le couvrir) au haut des hanches. La ligne de ceinture doit être clairement identifiée par une couleur qui contraste avec celle du short, de la jupe et du gilet. Elle doit mesurer entre 5 et 10 cm de large.
  6. Chaussures et chaussettes
    1. Les boxeur(-euse)s portent des chaussures de sport, comme des chaussures ou des bottes légères sans crampons ni talon.
    2. Les chaussettes sont facultatives. Elles ne doivent pas couvrir le genou.
  7. Protège-dents
    1. Les boxeur(-euse)s portent un protège-dents à chaque combat.
    2. Les protège-dents de couleur rouge (en tout ou en partie) sont interdits.
    3. Le protège-dents doit être bien ajusté.
  8. Protecteur d’aine et de poitrine
    1. Les boxeurs doivent porter un protecteur d’aine (coquille) pendant le combat.
    2. Les boxeuses peuvent utiliser une coquille pendant le combat.
    3. Si une boxeuse porte un protège-poitrine, celui-ci ne doit comporter aucune pièce métallique, à l’exception du point d’attache situé dans son dos. Le protège-poitrine doit suivre les contours naturels des seins et ne pas offrir une protection supplémentaire aux zones environnantes. Il ne doit couvrir aucune zone cible du corps, y compris le sternum.
  9. Avant la compétition, un(e) officiel(le) inspecte l’équipement de chaque athlète afin de s’assurer qu’il respecte les normes minimales et qu’il est en bon état.