1. Nombre et durée des reprises

  1. Aucun combat de boxe professionnelle ne peut durer plus de 12 reprises.
  2. Chaque combat de boxe professionnelle doit prévoir 4, 6, 8, 10 ou 12 reprises.
  3. Chaque reprise dure au maximum trois minutes.
  4. Une période de repos d’une minute est prévue entre les reprises.

2. Habillement et équipement des concurrents

  1. Les concurrents doivent porter :
    1. un short de boxe qui n’est pas plus court que la mi-cuisse, qui ne couvre pas les genoux et qui ne monte pas au-dessus de la ceinture
    2. des chaussures appropriées, comme des chaussures ou des bottes légères en matériau souple, sans talons, crampons, pointes ou semelles dures
    3. une protection abdominale contre les coups irréguliers
    4. un protège-dents
  2. Les concurrents peuvent porter :
    1. des collants de compression, sans rembourrage, sous leur short de boxe
    2. une chevillère ou des bandes de gaze et de ruban adhésif sur les chevilles, si elles sont recouvertes d’une chaussure ou d’une botte
    3. une genouillère ajustée, qui ne doit pas être abrasive ni comporter de parties en métal ou en plastique, de sangles ou de rembourrage
  3. Il est interdit aux concurrents de porter :
    1. tout ruban ou bandage de soutien autre que ceux autorisés en vertu de la partie I : Section 7 – Bandages pour les mains
    2. tout support ou toute attelle autorisé en vertu du point 2.2
    3. un casque
  4. Il est interdit aux concurrents de sexe masculin de porter une chemise.
  5. Les concurrentes :
    1. portent un maillot dermoprotecteur sans manches, un soutien-gorge sport ou un autre vêtement similaire
    2. peuvent porter un protège-poitrine ou une coquille protectrice qui :
      1. se limite aux contours naturels de la poitrine, de manière à ne pas fournir de protection supplémentaire
      2. ne protège aucune zone cible du corps, y compris le sternum
      3. ne comporte aucune partie en métal autre qu’une attache dans le dos de la concurrente

3. Officiels dont la présence est requise

  1. Aucun combat de boxe professionnelle ne commence sans :
    1. un arbitre dans le ring
    2. un médecin du ring, désigné par le commissaire, assis à proximité des marches neutres
    3. un ambulancier paramédical ou une personne possédant les qualifications d’un ambulancier paramédical au sens de la Loi sur les ambulances, assis à proximité du médecin du ring
    4. trois juges, assis sur différents côtés, immédiatement à l’extérieur du ring ou de l’aire clôturée
    5. un chronométreur; assis immédiatement à l’extérieur du ring ou de l’aire clôturée, sur le côté qui n’est occupé par aucun des juges, et à proximité du médecin du ring désigné par le commissaire
    6. un chronométreur des envois à terre, assis à côté du chronométreur
    7. un marqueur, assis immédiatement à l’extérieur du ring, à proximité du chronométreur
    8. deux superviseurs d’équipement, chacun assis à proximité des soigneurs d’un des concurrents

4. Personnes autorisées dans le ring

  1. Pendant le déroulement d’une reprise, aucune autre personne que les concurrents, l’arbitre et le médecin du ring désigné par le commissaire ne peut se trouver dans le ring.

5. Arrêt d'un combat

  1. L’arbitre et le médecin du ring désigné par le commissaire sont les seules personnes autorisées à arrêter un combat avant sa fin prévue.

6. Procédures préalables au combat

  1. L’arbitre inspecte chaque concurrent à son arrivée dans le ring pour s’assurer qu’aucune substance étrangère n’a été appliquée sur ses gants ou toute partie de sa tête ou de son corps au détriment de son adversaire, à l’exception d’une légère application de gelée de pétrole sur les sourcils, sous les yeux, sur l’arête du nez et derrière les oreilles.
  2. Avant le début du combat, l’arbitre convoque les concurrents, qui sont accompagnés de leur soigneur principal, pour leur donner les dernières instructions.
  3. Après avoir reçu les instructions, les concurrents peuvent se toucher les gants et retourner dans leur coin respectif.

7. Chronométreur

  1. Un chronométreur doit être muni de ce qui suit :
    1. au moins deux chronomètres précis ou dispositifs de chronométrage similaires
    2. une cloche munie d’un marteau en métal ou un dispositif similaire
    3. une claquette en bois ou un dispositif similaire
    4. un sifflet
  2. Au signal de l’arbitre, le chronométreur commence la première reprise d’un combat en faisant sonner la cloche ou un dispositif similaire et en démarrant un chronomètre ou un dispositif similaire.
  3. Dix secondes avant la fin de chaque reprise, le chronométreur avertit les concurrents en faisant retentir la claquette en bois ou un dispositif similaire.
  4. À la fin de la reprise, le chronométreur fait sonner la cloche ou un dispositif similaire, à moins que l’arbitre ne soit en train de compter jusqu’à 10 pour un concurrent envoyé à terre. Si le concurrent envoyé à terre se relève avant que l’arbitre atteigne le compte de 10 et que la reprise est déjà terminée, le chronométreur sonne immédiatement la cloche ou un dispositif similaire.
  5. Le chronométreur utilise un chronomètre ou un dispositif similaire pour chronométrer une période de repos d’une minute entre les reprises.
  6. Dix secondes avant la fin de la période de repos entre les reprises, le chronométreur avertit les concurrents et les soigneurs en donnant un coup de sifflet.
  7. À la fin de la période de repos entre les reprises, le chronométreur signale le début de la reprise suivante en faisant sonner la cloche ou un dispositif similaire, mais seulement lorsque les soigneurs ont quitté le ring et enlevé tout obstacle.
  8. Si, à tout moment pendant le déroulement d’un combat, l’arbitre signale un temps d’arrêt, le chronométreur arrête le chronomètre ou le dispositif similaire et ne le redémarre qu’au signal de l’arbitre.
  9. Si l’arbitre a signalé un temps d’arrêt en raison d’une blessure, le chronométreur démarre un deuxième chronomètre ou dispositif de chronométrage similaire et signale à l’arbitre lorsque cinq minutes se sont écoulées si le combat n’a pas repris autrement.
  10. Si un combat est arrêté avant la fin du nombre de reprises qui est prévu, le chronométreur informe le marqueur de la durée exacte du combat.

8. Coups irréguliers

  1. Les actes suivants constituent des coups irréguliers :
    1. frapper sous la ceinture
    2. frapper un adversaire qui est au sol, qui se relève après avoir été au sol ou qui est suspendu aux cordes, sans défense
    3. tenir un adversaire d’une main et frapper de l’autre
    4. retenir un adversaire de manière excessive un adversaire ou maintenir délibérément un accrochage
    5. lutter, donner des coups de pied ou mordre
    6. saisir ou tenir les cordes
    7. donner un coup de tête ou d’épaule
    8. frapper avec le gant ouvert ou avec le talon de la main, le poignet, l’avant-bras, le coude, le genou ou le revers de la main
    9. frapper intentionnellement derrière la tête
    10. frapper intentionnellement aux reins
    11. faire tourner et frapper son adversaire
    12. se moquer de l’adversaire de manière excessive ou utiliser un langage ou des gestes abusifs
    13. adopter tout comportement préjudiciable à l’intégrité du sport
    14. frapper pendant une pause
    15. frapper l’adversaire après que la cloche a signalé la fin de la reprise, y compris la dernière reprise
    16. frapper un adversaire entortillé dans les cordes
    17. pousser un adversaire
    18. laisser tomber son protège-dents à multiples reprises
    19. donner un coup lors de l’intervention de l’arbitre
    20. faire preuve de timidité

9. Avertissements, déductions et disqualifications

  1. Si un coup irrégulier est donné au cours d’un combat, l’arbitre détermine, à sa discrétion, si le coup est accidentel ou intentionnel.

Coups irréguliers accidentels

  1. Si un concurrent donne un coup irrégulier accidentel, l’arbitre peut, à sa discrétion, en tenant compte de la gravité du coup irrégulier ainsi que du nombre et de la gravité des coups irréguliers donnés par le concurrent pendant la durée du combat :
    1. donner un avertissement au concurrent qui a donné le coup irrégulier
    2. déduire un ou deux points au concurrent qui a donné le coup irrégulier
    3. disqualifier le concurrent qui a donné le coup irrégulier
  2. Si un coup irrégulier accidentel cause une blessure suffisamment grave pour que l’arbitre ou le médecin du ring arrête le combat, le combat sera considéré comme un non-combat s’il est arrêté avant la fin de la quatrième reprise.
  3. Si un coup irrégulier accidentel cause une blessure suffisamment grave pour que l’arbitre ou le médecin du ring arrête le combat, le combat sera considéré comme un non-combat s’il est arrêté après la fin de la quatrième reprise :
    1. les juges marquent les reprises incomplètes, si le combat est arrêté pendant le déroulement d’une reprise
    2. le combat se solde par :
      1. une décision technique accordée au concurrent qui est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
      2. le combat se solde par un match nul technique si les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat
  4. Un concurrent qui est frappé d’un coup bas accidentel continue le combat après un temps de récupération raisonnable d’un maximum de cinq minutes. Sinon, il perd le combat par knock-out technique.

Coups irréguliers intentionnels

  1. Si un concurrent donne un coup irrégulier intentionnel, l’arbitre doit :
    1. déduire jusqu’à deux points au concurrent qui a donné le coup irrégulier, si le coup n’a pas blessé son adversaire
    2. déduire deux points qui au concurrent qui a donné le coup irrégulier, si le coup n’a pas blessé son adversaire
    3. disqualifier le concurrent qui a donné le coup irrégulier
  2. Si un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et que celle-ci est suffisamment grave pour que l’arbitre ou le médecin du ring arrête immédiatement le combat, le concurrent ayant infligé la blessure perd par disqualification.
  3. Si un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et que le combat est autorisé à se poursuivre, et que la même blessure entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring avant la fin de la quatrième reprise, le combat sera considéré comme un non-combat.
  4. Si un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et que le combat est autorisé à se poursuivre, et que la même blessure entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la quatrième reprise :
    1. les juges marquent les reprises incomplètes, si le combat est arrêté pendant le déroulement d’une reprise, et le combat se solde par :
      1. une décision technique accordée au concurrent blessé, s’il est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
      2. un match nul technique, si le concurrent blessé est en retard ou à égalité sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat

Procédures relatives aux coups irréguliers

  1. Pour déduire un point, un arbitre doit :
    1. signaler un temps d’arrêt au chronométreur
    2. donner l’ordre au concurrent victime du coup de se rendre dans un coin neutre
    3. se placer devant le concurrent qui a donné le coup irrégulier et l’informer du coup irrégulier
    4. aviser chaque juge et le marqueur du nombre de points déduits et du type de coup irrégulier
    5. signaler au chronométreur qu’il est temps de poursuivre le combat

Consultation des médecins du ring

  1. Les concurrents blessés assez gravement par un coup irrégulier pour nécessiter une consultation avec le médecin du ring peuvent, à la discrétion de l’arbitre, bénéficier d’un temps de récupération raisonnable, ne dépassant pas cinq minutes.

Consultation des juges

  1. Si une blessure survient en raison d’un coup irrégulier présumé que l’arbitre n’a pas été en mesure de voir, l’arbitre peut, à sa discrétion, consulter les juges pour déterminer si la blessure est survenue à la suite d’un coup irrégulier.

10. Blessures

Blessures accidentelles

  1. Si l’arbitre détermine qu’une blessure a été causée par une personne ou quelque chose d’autre qu’une action du concurrent ou de son adversaire, il déclare la blessure accidentelle et accorde au concurrent blessé un temps de récupération raisonnable, ne dépassant pas cinq minutes.
  2. Si la blessure accidentelle est suffisamment grave pour que l’arbitre ou le médecin du ring arrête le combat, le combat sera considéré comme un non-combat s’il est arrêté avant la fin de la quatrième reprise.
  3. Si un concurrent poursuit le combat à la suite d’une blessure accidentelle et que la même blessure entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la quatrième reprise :
    1. les juges marquent les reprises incomplètes, si le combat est arrêté pendant le déroulement d’une reprise
      1. le combat se solde par une décision technique accordée au concurrent qui est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
      2. le combat se solde par un match nul technique si les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat

Blessures auto-infligées

  1. Si l’arbitre détermine qu’un concurrent blessé est responsable de sa propre blessure, il ne pénalise pas son adversaire de quelque manière que ce soit et traite la blessure de la même manière qu’une blessure résultant d’un coup juste. Si l’arbitre ou le médecin détermine que le concurrent est incapable de poursuivre en raison de la blessure qu’il s’est infligée à lui-même, le concurrent perdra par knock-out technique.

11. Circonstances imprévues

  1. Dans les cas où un combat doit être terminé en raison de circonstances imprévues, le combat sera considéré comme un non-combat s’il est arrêté avant la fin de la quatrième reprise.
  2. Dans les cas où un combat doit être terminé en raison de circonstances imprévues qui ne sont pas liées au déroulement du combat après la fin de la quatrième reprise :
    1. les juges marquent les reprises incomplètes, si le combat est arrêté pendant le déroulement d’une reprise
      1. le combat se solde par une décision technique accordée au concurrent qui est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
      2. le combat se solde par un match nul technique si les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat

12. Coups donnés à la fin d'une reprise

  1. Un coup juste qui est donné à un concurrent en même temps que le son de la cloche ou d’un dispositif similaire pour signaler la fin de la reprise est considéré comme un coup autorisé.

13. Protège-dents délogés

  1. Si le protège-dents d’un concurrent est délogé involontairement pendant le déroulement d’une reprise, l’arbitre doit demander un temps d’arrêt, nettoyer le protège-dents et le remettre en place au premier moment opportun, sans entraver l’action immédiate.
  2. Si l’arbitre détermine qu’un concurrent a délibérément craché son protège-dents, il peut lui donner un avertissement ou lui déduire un ou plusieurs points et, en cas d’infraction subséquente, il peut disqualifier le concurrent.

14. Envois à terre

  1. Un concurrent est réputé envoyé à terre dans les cas suivants :
    1. le concurrent touche le plancher du ring avec une partie de son corps autre que la plante des pieds
    2. seules les cordes du ring l’empêchent d’être envoyé à terre
    3. le concurrent est retenu par les cordes du ring

Chronométreur des envois à terre

  1. Lorsqu’un concurrent est envoyé à terre, le chronométreur des envois à terre se lève immédiatement et compte à intervalles d’une seconde d’une voix forte et claire, en indiquant le compte à l’arbitre par un mouvement du bras et des doigts levés.
  2. Le chronométreur des envois à terre continue le compte jusqu’à ce que l’arbitre reprenne le compte ou annule l’envoi à terre.

Procédure relative à l’envoi à terre

  1. Nonobstant toute autre disposition du présent ensemble de règles, si, de l’avis de l’arbitre, un concurrent envoyé à terre pour quelque raison que ce soit a besoin de soins médicaux immédiats, l’arbitre peut immédiatement arrêter le combat.
  2. Si, de l’avis de l’arbitre, un concurrent est envoyé à terre pour une raison autre qu’un coup autorisé donné par son adversaire, l’arbitre annule immédiatement l’envoi à terre en criant « no knockdown » (« pas d’envoi à terre ») et en étendant les deux bras devant son corps au niveau de la taille et en les agitant dans un mouvement croisé.
  3. Lorsqu’un concurrent est envoyé à terre à la suite d’un coup autorisé donné par son adversaire, l’arbitre crie immédiatement « down » (« envoyé à terre ») et fait un signe en montrant le plancher du ring.
  4. Après avoir annoncé l’envoi à terre d’un concurrent, l’arbitre donne l’ordre à l’adversaire de se rendre dans le coin neutre le plus éloigné et reprend ensuite le compte du chronométreur des envois à terre.
  5. L’arbitre continue le compte à intervalles d’une seconde, d’une voix forte et claire, en indiquant le compte par un mouvement du bras et des doigts levés.
  6. Si un concurrent envoyé à terre se relève avant que le compte de 10 soit atteint et retombe immédiatement sans avoir reçu de coup, l’arbitre reprend le compte à partir du nombre où il s’est arrêté.
  7. Un concurrent envoyé à terre n’est pas autorisé à poursuivre le combat tant que l’arbitre n’a pas terminé un compte obligatoire de huit.
  8. Si l’adversaire ne reste pas dans le coin neutre le plus éloigné, l’arbitre peut arrêter le compte jusqu’à ce qu’il l’ait regagné, puis reprendre le compte à partir du nombre où il s’est arrêté.
  9. Avant qu’un concurrent qui est tombé, qui a glissé ou qui a été envoyé à terre puisse continuer le combat, l’arbitre nettoie les gants du concurrent.
  10. Si un concurrent qui prend le compte est toujours à terre lorsque l’arbitre atteint le compte de 10, ou si l’arbitre détermine qu’un concurrent envoyé à terre a besoin de soins médicaux immédiats, l’arbitre agite les deux bras au-dessus de la tête pour indiquer que le concurrent a été mis knock-out et déclare son adversaire vainqueur du combat par knock-out.
  11. Si les deux concurrents se retrouvent à terre en même temps, à la suite d’un coup autorisé donné par leur adversaire, l’arbitre continue le compte à intervalles d’une seconde tant que l’un des concurrents est à terre.
    1. Si un concurrent se relève avant le compte de 10, et que l’autre concurrent reste à terre après le compte de 10, le premier concurrent à se relever est déclaré vainqueur par knock-out.
    2. Si les deux concurrents restent à terre pendant un compte de 10, le combat sera arrêté et la décision sera un match nul technique.
  12. Un concurrent ne peut être sauvé par la cloche dans aucune reprise. Si un concurrent qui prend le compte est toujours à terre lorsque le temps de la reprise est écoulé, le chronométreur ne sonne pas la cloche avant que l’arbitre n’ait terminé un compte obligatoire de huit.

Concurrent envoyé dans les cordes

  1. Si, à la suite d’un coup autorisé, un concurrent est envoyé dans les cordes, mais reste sur la plate-forme du ring, l’arbitre entame la procédure relative à l’envoi à terre.
  2. Pour poursuivre le combat, un concurrent qui est envoyé à l’extérieur des cordes doit revenir sans aide à une position debout à l’intérieur des cordes du ring avant que l’arbitre n’atteigne le compte de 10.
  3. Si, pendant le compte de 10, le concurrent tombe de la plate-forme du ring, il doit revenir sans aide à une position debout à l’intérieur des cordes du ring avant que l’arbitre n’atteigne le compte de 20.
  4. Si, de l’avis de l’arbitre, le concurrent reçoit une aide qui lui procure un avantage indu, il peut perdre des points ou être disqualifié.

Concurrent envoyé dans les cordes et hors de la plate-forme du ring

  1. Si, à la suite d’un coup autorisé, un concurrent est envoyé dans les cordes et hors de la plate-forme du ring, l’arbitre entame la procédure relative à l’envoi à terre.
  2. Pour poursuivre le combat, un concurrent qui est envoyé à l’extérieur des cordes et hors de la plate-forme du ring doit revenir à une position debout à l’intérieur des cordes du ring avant que l’arbitre n’atteigne le compte de 20.
  3. Si, de l’avis de l’arbitre, le concurrent reçoit une aide qui lui procure un avantage indu, il peut perdre des points ou être disqualifié.

Règle des trois envois à terre

  1. Lors d’un combat hors championnat, si un concurrent est envoyé à terre trois fois au cours d’une reprise par son adversaire, l’arbitre arrête le combat et déclare le concurrent envoyé à terre perdant par knock-out technique.
  2. Lors d’un combat de championnat, si un candidat est envoyé à terre trois fois par son adversaire, l’arbitre peut, à sa discrétion, autorisé la poursuitre du combat s’il estime que cela ne représente pas un danger immédiat pour la santé et la sécurité du concurrent envoyé à terre.

Aucun compte de huit pour concurrent debout

  1. En l’absence d’un envoi à terre, l’arbitre n’arrête pas l’action entre deux concurrents pour commencer un compte de huit pour l’un des concurrents.

15. Critères de jugement et de marquage

  1. Tous les combats sont marqués par trois juges.
  2. Lors du marquage d’une reprise, les juges tiennent compte, par ordre de priorité, des éléments suivants :
    1. l’efficacité des coups de poing, y compris la puissance, le nombre et la précision des coups de poing lancés et réussis
    2. les qualités tactiques dans le ring, y compris la capacité de s’adapter aux situations en misant sur les occasions qui surgissent, de prévoir et de neutraliser les attaques de l’adversaire, et d’obliger celui-ci à adopter un style qu’il ne maîtrise pas ou qui le désavantage
    3. une agressivité efficace, y compris le fait de forcer le combat par une attaque habile dans le but de gagner la reprise
    4. une défense efficace, y compris le fait d’éviter ou de bloquer des coups ou d’empêcher l’adversaire de porter des coups
  3. À la fin de chaque reprise, chaque juge détermine le concurrent gagnant de cette reprise en lui attribuant une marque brute de dix points et en attribuant une marque brute de neuf points ou moins à l’adversaire, selon le jugement quant à la mesure dans laquelle l’adversaire a perdu la reprise. Aucune fraction de points ne peut être attribuée. Si, de l’avis du juge, la reprise est égale, chaque concurrent reçoit dix points.
  4. Les juges utilisent les lignes directrices suivantes pour éclairer leurs marques.
Reprises sans envois à terre
Marque du concurrent AMarque du concurrent BLigne directrice de marquage
1010Le concurrent A et le concurrent B sont à égalité dans tous les aspects des critères de jugement, ni l’un ni l’autre n’a démontré d’avantage et il n’est pas possible de déterminer le gagnant de la reprise.
109Le concurrent A a démontré un avantage étroit, modéré ou décisif selon les critères de jugement par rapport au concurrent B.
108Le concurrent A a démontré une domination écrasante selon les critères de jugement par rapport au concurrent B pendant toute la durée de la reprise, mais il n’a pas envoyé à terre le concurrent B.
Reprises avec un envoi à terre
Marque du concurrent AMarque du concurrent BLigne directrice de marquage
109Le concurrent B est envoyé à terre, mais il a par ailleurs démontré une domination écrasante selon les critères de jugement par rapport au concurrent A pendant toute la durée de la reprise.
108Le concurrent A a démontré un avantage étroit, modéré ou décisif selon les critères de jugement par rapport au concurrent B, y compris un envoi à terre du concurrent B.
108Le concurrent B est envoyé à terre, mais il a par ailleurs démontré un avantage étroit à décisif, mais non écrasant, selon les critères de jugement par rapport au concurrent A.
107Le concurrent A a démontré une domination écrasante selon les critères de jugement par rapport au concurrent B pendant toute la durée de la reprise, y compris un envoi à terre du concurrent B.
Reprises avec plus d’un envoi à terre
Marque du concurrent AMarque du concurrent BLigne directrice de marquage
109Le concurrent A et le concurrent B ont été envoyés à terre un nombre égal de fois au cours d’une reprise, mais le concurrent A a par ailleurs démontré un avantage étroit, modéré ou décisif selon les critères de jugement.
108Le concurrent A est envoyé à terre une fois, et le concurrent B est envoyé à terre deux fois, au cours d’une reprise pendant laquelle le concurrent A a par ailleurs démontré un avantage étroit, modéré ou décisif selon les critères de jugement par rapport au concurrent B.
107Le concurrent A a démontré un avantage étroit, modéré ou décisif selon les critères de jugement par rapport au concurrent B, y compris deux envois à terre du concurrent B.
106Le concurrent A a démontré une domination écrasante selon les critères de jugement par rapport au concurrent B pendant toute la durée de la reprise, y compris deux envois à terre du concurrent B.
106Le concurrent A a démontré un avantage clair, modéré ou décisif selon les critères de jugement par rapport au concurrent B, y compris trois envois à terre du concurrent B.
  1. À la fin de la reprise, chaque juge inscrit sur sa carte de pointage :
    1. la marque brute de chaque concurrent
    2. les points déduits par l’arbitre, le cas échéant
    3. la marque nette de chaque concurrent
  2. Les juges marquent les envois à terre et les déductions de points uniquement sous la direction exclusive de l’arbitre.
  3. Un officiel désigné par le commissaire recueille les cartes de pointage de chaque juge à la fin de chaque reprise, et les remet à son tour au marqueur, qui comptabilise les marques de chaque juge.

16. Résultats d'un combat

  1. Un combat de boxe professionnelle se solde par l’un des résultats suivants :

Knock-out et knock-out techniques

  1. Knock-out, si un concurrent envoyé à terre ne parvient pas à se relever avant que l’arbitre atteigne le compte de 10, ou si, de l’avis de l’arbitre, le concurrent envoyé à terre a besoin de soins médicaux immédiats.
  2. Knock-out technique, si :
    1. l’arbitre arrête le combat
    2. le médecin du ring arrête le combat
    3. lors d’un combat hors championnat, un concurrent est envoyé à terre trois fois au cours d’une reprise
    4. un concurrent se retire du combat entre les reprises
    5. un concurrent est incapable de poursuivre le combat en raison d’une blessure subie à la suite d’un coup autorisé
    6. un concurrent est incapable de poursuivre le combat en raison d’une blessure qu’il s’est infligée à lui-même
    7. un concurrent est incapable de poursuivre le combat après cinq minutes, à la suite d’un coup bas accidentel
    8. le soigneur principal d’un concurrent a demandé à l’arbitre d’arrêter le combat

Décisions

  1. Décision unanime, lorsque les trois juges marquent le combat en faveur du même concurrent.
  2. Décision partagée, lorsque deux juges marquent le combat en faveur d’un concurrent et qu’un juge le marque en faveur de l’adversaire.
  3. Décision majoritaire, lorsque deux juges marquent le combat en faveur du même concurrent et qu’un juge déclare le match nul.

Matchs nuls

  1. Match nul unanime, lorsque les trois juges déclarent le match nul.
  2. Match nul majoritaire, lorsque deux juges déclarent le match nul.
  3. Match nul partagé, lorsqu’un juge marque le combat en faveur d’un concurrent, un juge marque le combat en faveur de l’adversaire, et un juge déclare le match nul.

Décisions techniques

  1. Décision technique, dans les cas suivants :
    1. un coup irrégulier accidentel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la quatrième reprise, et l’un ou l’autre des concurrents est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
    2. une blessure accidentelle entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la quatrième reprise, et l’un ou l’autre des concurrents est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
    3. un coup irrégulier intentionnel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la quatrième reprise, et le concurrent blessé est en avance sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat

Matchs nuls techniques

  1. Match nul technique, dans les cas suivants :
    1. un coup irrégulier accidentel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la quatrième reprise, et les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat
    2. une blessure accidentelle, non causée par un coup irrégulier, entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring à la fin de la quatrième reprise, et les cartes de pointage des juges sont égales au moment de l’arrêt du combat
    3. un coup irrégulier intentionnel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring après la fin de la quatrième reprise, si le concurrent blessé est en retard ou à égalité sur les cartes de pointage des juges au moment de l’arrêt du combat
    4. si les deux concurrents s’envoient mutuellement à terre et qu’ils restent tous les deux à terre pendant un compte de 10

Non-combats

  1. Non-combat, dans les cas suivants :
    1. un coup irrégulier accidentel cause une blessure qui entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring avant la fin de la quatrième reprise
    2. une blessure accidentelle, non causée par un coup irrégulier, entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring avant la fin de la quatrième reprise
    3. un coup irrégulier intentionnel cause une blessure et le combat est autorisé à se poursuivre, et la même blessure entraîne l’arrêt du combat par l’arbitre ou le médecin du ring avant la fin de la quatrième reprise
    4. un combat doit être terminé en raison de circonstances imprévues qui ne sont pas liées au déroulement du combat, s’il est arrêté avant la fin de la quatrième reprise

Disqualifications

  1. Disqualification, lorsque l’arbitre disqualifie un concurrent pour quelque raison que ce soit.