Le pâturage des herbages mis en réserve consiste à laisser le fourrage croître jusqu'à l'automne après l'avoir récolté à la mi-été (mécaniquement ou par broutage). Une fois que le bétail a fini de brouter les pâturages d'été, il est transféré dans ces parcelles mises en réserve. Idéalement, le broutage de ces pâturages commence après que la première gelée meurtrière a éliminé les risques de repousse. Ainsi, les plantes fourragères ne subissent pas le stress qui pourrait être causé par la réduction des réserves d'énergie dans les racines avant la période de dormance hivernale.

Cette méthode vise principalement à augmenter le plus possible le nombre de jours passés au pâturage. De cette manière, on peut réduire les coûts d'alimentation, puisqu'il est moins cher de faire ramasser les fourrages par les animaux et de les faire épandre leur fumier que de le faire pour eux....En effet, faucher, mettre en balles et transporter le foin pour ensuite le donner aux animaux prend du temps et de l'essence et use la machinerie. De plus, la litière utilisée à l'intérieur entraîne des coûts additionnels pour s'en procurer et pour s'en défaire ensuite.

La température peut causer certaines inquiétudes cependant lorsqu'on envisage de prolonger la saison du pâturage. Si le terrain est détrempé, les sabots des animaux peuvent causer des dommages à la surface du sol et aux plantes fourragères. Par ailleurs, en présence de neige abondante, il peut être difficile pour les animaux de trouver et de manger les herbages.

Pour consulter les rapports techniques de cette recherche, voir le site : http://bru.aps.uoguelph.ca/