Introduction

La présence d’arbres sur la ferme apporte nombre d’avantages pour le bétail, les cultures et les pollinisateurs, allant de la protection des sols à l’ajout d’une source de nourriture. Les brise-vent ralentissent les vents dévastateurs et procurent un abri au bétail, et les terres à bois peuvent être une source de revenus pour les propriétaires de ferme.

Agroforesterie

L’agroforesterie est la pratique d’intégration des arbres, des cultures et du pâturage pour le bétail.

4 caractéristiques principales distinguent l’agroforesterie de l’agriculture et de la foresterie; ce sont les « 4 i » :

  • Intentionnelle – Les arbres, les cultures et les animaux sont intentionnellement organisés et gérés comme une unité, plutôt que comme des éléments distincts.
  • Intensive – Une gestion intensive (par exemple, culture annuelle, irrigation, fertilisation) est requise pour assurer la productivité et les avantages de protection des systèmes agroforestiers.
  • Interactive – Les interactions physiques et biologiques entre les composantes forestière, agricole et animale sont gérées activement et de manière durable.
  • Intégrée – Les composantes forestière, agricole et animale sont gérées en une unité intégrée.

Avantages de l’agroforesterie

L’agroforesterie comporte de nombreux avantages :

  • Production combinée de plusieurs ressources exploitables
  • Plus grande séquestration du carbone
  • Utilisation efficace des terres
  • Moins grande pollution des eaux
  • Moins d’érosion éolienne et hydrique
  • Meilleure biodiversité

Systèmes agroforestiers

Le Canada qualifie six systèmes comme étant agroforestiers :

  • Culture intercalaire/culture entre bandes boisées
  • Tampons riverains
  • Culture forestière
  • Sylvopastoralisme
  • Systèmes de production de biomasse
  • Brise-vent

Culture intercalaire/culture entre bandes boisées

Rangées d’arbres matures et cultures céréalières poussant entre les rangées.

La culture intercalaire consiste à cultiver 2 ressources ou plus en même temps au même endroit. Les ressources cultivées sont choisies avec soin afin que leurs avantages mutuels surpassent leur compétition.

La culture intercalaire avec arbres peut réduire l’érosion éolienne et hydrique dans les champs. Elle peut favoriser la capture des nutriments excédentaires non absorbés par les racines des cultures et potentiellement entraîner une production arboricole et agricole supérieure à celle d’une monoculture.

La publication du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAAARO) Les pratiques de gestion optimales : Établissement du couvert forestier, série sur l’agroforesterie, volume 2 contient de l’information sur la culture intercalaire (pages 3 et 5).

La culture entre bandes boisées est un type de culture intercalaire qui consiste à cultiver des ressources fourragères ou horticoles dans la bande bordée par 2 rangées d’arbres. Ce type de culture pourrait être une bonne option pour les cultivateurs de noix et d’arbres de Noël.

Pour en savoir plus :

Tampons riverains

Ruisseau bordé d’herbes et rangée d’arbres sur la berge.

La zone riveraine est la zone de terre longeant les rivières et les ruisseaux. Les tampons riverains sont des bandes d’herbes, d’arbres et d’arbustes dans la zone riveraine qui protègent la qualité de l’eau. Ils jouent un rôle important pour limiter le lessivage des nutriments et prévenir une piètre qualité de l’eau.

Voici certains avantages des tampons riverains :

  • Filtrage des sédiments, des contaminants et des bactéries qui se déposeraient dans l’eau par érosion éolienne ou hydrique.
  • Absorption des nutriments excédentaires venus des champs environnants par lessivage ou écoulement, ce qui les empêche d’atteindre l’eau.
  • Apport d’ombre pour garder l’eau fraîche, ce qui est critique pour les habitats des poissons en aval.
  • Apport d’un habitat pour beaucoup d’espèces sauvages, y compris des insectes, qui sont une source alimentaire importante pour le poisson.
  • Prévention du surpâturage du bétail dans des zones sensibles, lequel peut entraîner des problèmes d’érosion et de qualité de l’eau.

L’Office de protection de la nature de la région de Cataraqui (en anglais) et le Muskoka Watershed Council (en anglais) fournissent des conseils sur la création et la gestion de tampons riverains.

Culture forestière

Main tenant un produit agricole gris-brun semblable à des brindilles dont la longueur correspond environ à la largeur de deux doigts.

La culture forestière consiste à cultiver des produits agricoles comestibles, décoratifs ou médicinaux sur des terres à bois gérées. Comme d’autres systèmes agroforestiers, les cultures forestières sont exploitées pour la production de ressources du sous-étage et du bois. Les propriétaires de terres à bois et les producteurs de sirop d’érable de l’Ontario pourraient trouver leur compte en culture forestière.

La publication du MAAARO Les pratiques de gestion optimales : Établissement du couvert forestier, série sur l’agroforesterie, volume 2 contient de l’information sur la culture forestière (pages 5 et 7).

Trouvez d’autres renseignements sur la culture forestière (en anglais), dont des vidéos, sur le site du ministère de l’Agriculture des États-Unis.

Sylvopastoralisme

Troupeau de vaches de boucherie sous des arbres.

Droits d'auteur : Brett Chedzoy.

Le sylvopastoralisme consiste à intégrer du bétail sur une propriété forestière de production, une plantation ou un verger pour générer des productions multiples à partir de boisés. Comme pour tous les autres systèmes agroforestiers, le sylvopastoralisme doit être planifié avec soin, et les animaux, bien adaptés au type de terrain, afin de bâtir un système aux résultats positifs nets pour les arbres et les animaux.

Il ne faut pas pratiquer le sylvopastoralisme dans les vergers de noix en raison de risques potentiels liés à la salubrité des aliments. Les zones fragiles comme les milieux humides et les forêts de feuillus saines en maturation devraient aussi être évitées.

La publication du MAAARO Les pratiques de gestion optimales : Établissement du couvert forestier, série sur l’agroforesterie, volume 2 contient de l’information sur le sylvopastoralisme (pages 1 et 5).

L’Université Cornell fournit de l’information sur les six principes clés pour un système sylvopastoral efficace (en anglais).

D’autres renseignements sont diffusés par l’Association for Temperate Agroforestry (en anglais).

Production de biomasse

En agroforesterie, le terme biomasse désigne les plantes non alimentaires (y compris les arbres) pouvant être utilisées comme combustible et autres bioproduits industriels. La production de biomasse requiert des arbres et des plantes à croissance rapide pouvant générer d’importants volumes de matières végétales en peu de temps. Le peuplier hybride et le saule hybride sont de bons choix pour la production de biomasse, comme ils poussent plus rapidement que beaucoup d’autres espèces.

Le saule convient particulièrement bien aux zones riveraines : il fournit une grande quantité de biomasse tout en procurant des avantages environnementaux comme le contrôle de l’érosion et le blocage des nutriments.

La fiche du MAAARO « Caractéristiques de combustion de la biomasse » présente les caractéristiques physiques et chimiques des biocombustibles solides et en décrit l’importance, et comprend un tableau qui contient de l’information détaillée sur les propriétés de 22 biocombustibles répandus en Ontario. Pour en savoir plus sur la biomasse, se référer à l’information sur l’énergie renouvelable sur la ferme.

Exemples d’arbres utilisés pour la production de biomasse :

Gros plan d’un bouquet de saules.

Saule

Gros plan de trois bouquets de miscanthus commun.

Miscanthus commun

Gros plan de jeunes peupliers.

Peuplier

Brise-vent

Un brise-vent est une plantation comportant généralement une rangée ou plus d’arbres qui sert de barrière pour réduire ou rediriger le vent.

Les brise-vent comportent de nombreux avantages :

  • Réduction des odeurs, du bruit et de la poussière émanant des fermes.
  • Protection des terres végétales de l’érosion éolienne durant les périodes d’exposition du sol.
  • Ralentissement des vents pour protéger les plantes de grande culture, les fruits et les légumes.
  • Augmentation de la production et de la rentabilité par la prévention de la coulure, de l’endurcissement des arbres, et des meurtrissures et cicatrices.
  • Abri pour l’abeille domestique et d’autres insectes pollinisateurs.

Grand brise-vent aux abords d’un verger. Grande flèche allant du brise-vent vers le verger avec les mots : « vents forts maintenus en hauteur ». Sous cette grande flèche, d’autres flèches allant de gauche à droite à côté desquelles se trouvent les mots : « vents calmes uniformes ».

Un brise-vent bien conçu permettra une bonne circulation de l’air dans la zone de culture, tout en redirigeant les vents forts dévastateurs vers le haut, au-dessus de la rangée d’arbres. La région protégée de la zone de culture correspondra environ à 10 à 15 fois la hauteur des arbres du brise-vent dans la direction du vent.

Mise en place de brise-vent

Les conifères sont généralement préférables pour les brise-vent aux abords des champs agricoles, mais des arbres à feuilles caduques peuvent également remplir cette fonction. Les conifères sont étroits et occupent une moins grande superficie, alors que les arbres à feuilles caduques ont généralement un couvert forestier plus important et tendent à être plus esthétiques.

Sachez que les recommandations relatives aux arbres provenant d’autorités forestières, comme les offices de protection de la nature, pourraient limiter le choix aux espèces indigènes. Si vous optez pour des espèces non indigènes, assurez-vous qu’elles ne deviennent pas invasives ni destructrices dans l’environnement.

Dans les Pratiques de gestion optimales : Brise vents dans les champs, on donne un aperçu des aspects à considérer pour la conception, la mise en place et l’entretien de brise-vent dans les champs. Votre office de protection de la nature local (en anglais) est une bonne source d’information sur les variétés et la plantation d’arbres.

Apprenez de l’expérience de producteurs qui ont mis en place des brise-vent en lisant des études de cas sur le sujet.

L’épinette blanche, le thuya occidental et le pin blanc sont des espèces indigènes de conifères. Des conifères non indigènes, comme l’épinette de Norvège, l’épinette du Colorado, l’épinette de Serbie, le pin noir d’Autriche et le pin d’Écosse sont des arbres efficaces dans un brise-vent. Par exemple, les épines de l’épinette du Colorado et du pin noir d’Autriche sont recouvertes d’une épaisse couche de cire, ce qui rend ces espèces tolérantes à la sécheresse et aux sels épandus sur les routes l’hiver; elles peuvent ainsi offrir une protection aux arbres de vergers vulnérables au sel, comme les pommiers et les pêchers.

Plusieurs combinaisons d’arbres et de cultures sont à éviter. Il faut éviter de planter des pins blancs près de gadelliers rouges ou noirs puisque ceux-ci sont des hôtes de la rouille vésiculeuse du pin blanc, une maladie mortelle pour l’arbre. De la même façon, le genévrier et les pommiers ne devraient pas être combinés pour prévenir la rouille-tumeur du genévrier. Les noyers libèrent un herbicide naturel appelé « juglone » qui tue les cultures fragiles, comme les pommes et les tomates, lorsque les racines sont en contact. La fiche du MAAARO « La toxicité des noyers » contient une liste de cultures vulnérables à cette toxine.

Les racines du peuplier et de la plaine ainsi que d’autres espèces adaptées aux milieux humides peuvent boucher les drains souterrains perforés. Il faut éviter de planter des arbres à des endroits où les racines pourraient bloquer les drains. La fiche du MAAARO « Réseaux de drainage agricole et racines d’arbres » donne des conseils pour éviter d’endommager les drains.

Section d’un drain bouché par des racines fibreuses denses d’arbres à proximité.

Un drain bouché par des racines fibreuses et denses.

Une seule rangée d’arbres comportant quelques espèces sera relativement facile à gérer. Par exemple, la plantation de 3 à 5 espèces, comme le thuya occidental, l’épinette et le pin, permet de mettre en place un brise-vent sain et diversifié. Chaque saison vient avec de l’humidité et de la sécheresse, et avec de la fraîcheur et de la chaleur. Certains arbres seront plus résistants que d’autres aux différentes conditions météorologiques auxquelles ils seront exposés au fil des ans.

Une seule rangée d’arbres permet aussi un accès des 2 côtés par une faucheuse ou un pulvérisateur à herbicide, ce qui simplifie l’entretien annuel des mauvaises herbes. Un entretien annuel permet de préserver l’état des arbres tout en prévenant la prolifération d’espèces envahissantes ou nuisibles, comme le nerprun, la vigne des rivages et d’autres hôtes d’insectes ravageurs ou de maladies pouvant s’attaquer aux brise-vent.

Durant la première année de croissance des arbres, l’arrosage et le regarnissage sont nécessaires pour favoriser l’efficacité du brise-vent. L’arrosage du brise-vent durant la première année est essentiel puisque de nouvelles racines se développent. On devrait également envisager l’arrosage durant la deuxième et la troisième année, surtout durant des étés très secs. Après la troisième année, le système racinaire devrait être assez développé pour préserver l’état de l’arbre dans des conditions de sécheresse.

Par ailleurs, il est important d’évaluer la croissance et la survie des arbres un an après la mise en place du brise-vent. L’évaluation de la survie des arbres peut aider à décider si un regarnissage est nécessaire. Si le brise-vent comporte de grands trous, il peut laisser passer des vents excessifs, ce qui peut endommager les cultures et causer l’érosion du sol. Le regarnissage permet de rétablir la densité du brise-vent à 100 % en comblant les trous laissés par les arbres morts après la première période de végétation.

Entretien des brise-vent

Un entretien est requis pour prolonger la vie et favoriser l’efficacité de brise-vent sains et productifs.

La plantation d’un brise-vent dans une couverture végétale (par exemple, trèfle blanc hollandais semé dans du blé d’hiver) réduit les coûts d’entretien et l’influence des mauvaises herbes dans la zone du brise-vent, et simplifie le fauchage. Un fauchage plusieurs fois par année jusqu’à la troisième année contribue à réduire la quantité de mauvaises herbes qui recherchent de l’humidité, des nutriments et du soleil.

De plus, un fauchage tard à l’automne peut éloigner les rongeurs durant l’hiver. Cette approche est particulièrement importante pour les brise-vent de feuillus parce que les rongeurs retireront l’écorce durant l’hiver, ce qui peut nuire à la santé des arbres. L’élimination des habitats privilégiés par les rongeurs aide les prédateurs, comme les faucons et les renards, à trouver leurs proies.

Le contrôle des mauvaises herbes à l’aide d’herbicides peut prévenir la pousse d’herbes autour des arbres. L’application d’herbicide est recommandée de 2 à 3 fois durant les 3 premières années suivant la plantation du brise-vent. Les agriculteurs peuvent décider si un traitement à base d’herbicide, y compris la pulvérisation localisée ou en bandes, est nécessaire pour leurs arbres après la première année de croissance.

L’émondage est une autre forme d’entretien. L’émondage des brise-vent de feuillus améliore la structure des arbres en plus d’être nécessaire à l’exploitation future de produits ligneux. Il favorise aussi l’efficacité du brise-vent. L’émondage permet de faire de la place pour l’équipement de ferme et améliore la longévité du brise-vent. Il convient d’établir un plan d’émondage et d’éclaircissage avant de procéder.

Il est préférable d’émonder régulièrement. Un émondage rare met beaucoup de stress sur les arbres, ce qui ralentit souvent leur croissance et le développement du brise-vent.

Homme réalisant l’émondage des branches latérales d’un arbre à feuilles caduques.

Émondage des branches latérales d’un arbre à feuilles caduques.

Un éclaircissage peut être nécessaire après 10 ans pour assurer la protection des cultures et du sol ou favoriser l’exploitation de produits ligneux. L’éclaircissage aide à créer une « zone abritée » plus efficace de chaque côté du brise-vent; il permet d’atténuer le vent sur une distance de 10 fois la hauteur des arbres.

Homme réalisant l’émondage des branches latérales d’un arbre à feuilles caduques.

En éclaircissant un brise-vent d’épinette à 2 rangées en retirant des arbres selon une approche alternée, on évite de créer un passage direct pour le vent à travers le brise-vent.

Conseils pour l’entretien des brise-vent

  • Durant les périodes de sécheresse estivales, il convient d’arroser les arbres nouvellement plantés chaque 2 à 3 semaines. Un arrosage trop fréquent peut être nocif et entraîner une pousse superficielle des racines.
  • Les engrais ne sont pas recommandés pour les brise-vent. Les nutriments seront absorbés par les herbes, ce qui nuira à la croissance des arbres nouvellement plantés.
  • Il faut procéder au fauchage de la végétation entourant les arbres durant les 3 premières années suivant la plantation d’un brise-vent.
  • Une combinaison de blé et de trèfle blanc est une couverture idéale autour des arbres. Le blé pousse davantage et protège les jeunes arbres, et le trèfle assure une bonne couverture du sol et une bonne rétention de l’humidité.
  • Il faut attendre quelques années avant de procéder à l’émondage d’un arbre nouvellement planté. L’émondage d’un arbre trop jeune peut lui causer un « traumatisme ».
  • Il est plus simple de réaliser un émondage mineur fréquemment, par exemple une fois par année, plutôt que de procéder à des coupes majeures, par exemple une fois aux 10 ans.

Vidéos de brise-vent

Après une planification minutieuse, nombre d’agriculteurs ont mis en place des brise-vent. Les vidéos suivantes présentent des histoires de réussite et des idées sur les choses à faire et à éviter. Elles vous guideront à travers les étapes de planification, de plantation et d’entretien d’un brise-vent.

Gestion des arbres sur les fermes

Des fascicules sur les pratiques de gestion optimales, soit le volume 1 de la série sur l’agroforesterie – Gestion des terres à bois et le volume 2 de cette même série – Établissement du couvert forestier fournissent de l’information détaillée sur la gestion des terres à bois et l’établissement du couvert forestier.

Production de sirop d’érable

La production de sirop d’érable est une industrie importante en Ontario. En 2019, la valeur totale des produits de l’érable ontariens dépassait 26,5 millions de dollars. Notre climat et nos sols sont propices à la préservation des forêts d’érables de la partie la plus au sud-ouest de l’Ontario jusqu’à la rive nord du lac Supérieur. La province compte plus de 3 000 producteurs de sirop d’érable, allant d’importantes exploitations commerciales (dizaines de milliers d’entailles) à de petites exploitations artisanales (quelques centaines d’entailles).

La saison des sucres commence généralement en janvier ou février, moment où les producteurs procèdent à l’étalonnage, aux réparations et au dernier nettoyage de leur équipement. Certains utilisent des technologies comme les tubulures sous vide, les machines à osmose inversée, les évaporateurs en acier inoxydable et les filtres-presses. L’Office des normes techniques et de la sécurité (ONTS) a récemment approuvé l’utilisation d’évaporateurs de sirop d’érable au mazout. Les petits producteurs et les producteurs artisanaux utilisent généralement des méthodes plus traditionnelles, comme des seaux et des filtres en tissu.

Exemples d’équipement utilisé par les petits producteurs de sirop d’érable : tubulures sous vide (coin supérieur gauche), machine à osmose inversée (coin supérieur droit), évaporateur en acier inoxydable (coin inférieur gauche) et filtre-presse (coin inférieur droit).

Technologies actuelles de production de sirop d’érable : tubulures sous vide (coin supérieur gauche), machine à osmose inversée (coin supérieur droit), évaporateur en acier inoxydable (coin inférieur gauche) et filtre-presse (coin inférieur droit).

Pour se lancer dans la production commerciale de sirop d’érable, il faut procéder à une planification exhaustive, avoir accès à un nombre suffisant d’érables et faire un investissement financier. Voici des ressources pouvant vous aider à planifier et à gérer votre production de sirop d’érable :

Les exigences sont considérablement plus simples pour les producteurs artisanaux qui souhaitent produire du sirop pour leur consommation personnelle uniquement. Voici des ressources pertinentes : ONmaplesyrup (blogue en anglais) et production de sirop d’érable pour les débutants (PennState Extension, États-Unis – en anglais).

Les producteurs commerciaux de sirop peuvent concentrer leurs activités sur la vente de sirop ou de sucre d’érable granulé en gros aux établissements d’emballage. Les producteurs qui préfèrent les ventes à la ferme, les produits à valeur ajoutée, les crêperies, les tours de l’érablière, les activités de divertissement et les démonstrations investissent souvent dans des présentoirs de type musée qui mettent en valeur l’histoire, l’art et les traditions d’acériculture.

Présentoir dans une cabane à sucre spécialisée dans la vente directe aux consommateurs.

Un présentoir dans une cabane à sucre spécialisée dans la vente directe aux consommateurs.

Salubrité des aliments

L’utilisation d’équipement de qualité alimentaire est un incontournable pour les producteurs de sirop commerciaux et artisanaux. L’application de pratiques exemplaires modernes en matière de salubrité alimentaire est aussi attendue des producteurs et des établissements d’emballage commerciaux.

Vous trouverez des articles sur la salubrité alimentaire sur ONmaplesyrup.ca (en anglais) :

Ressources supplémentaires :

Ressources

MAAARO :