Introduction

Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) est responsable de la gestion du poisson et de la faune en Ontario. Cela signifie qu’il doit, entre autres, élaborer et mettre en œuvre des politiques, des plans et des programmes qui assurent le maintien de populations halieutiques et fauniques en santé. En 1995, le MRNF a créé un compte distinct comme mécanisme de financement pour affecter les recettes tirées des ressources halieutiques et fauniques à la gestion du poisson et de la faune.

Tous les droits de permis, les amendes et les redevances perçus en vertu de la Loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune (LPPF) sont versés dans le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et sont utilisés pour financer des programmes de gestion du poisson et de la faune, notamment les programmes de surveillance des populations et d’application des règlements.

Selon le paragraphe 85(4) de la LPPF, le ministre des Richesses naturelles et des Forêts doit faire en sorte que soit rédigé annuellement un rapport sur la situation financière du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. Le rapport annuel de 2016-2017 contient des renseignements financiers et un aperçu de ce qui a été accompli grâce aux fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.

Commission du patrimoine chasse et pêche

La Commission du patrimoine chasse et pêche, qui a été établie en vertu des dispositions de la Loi de 2002 sur la chasse et la pêche patrimoniales, fait des recommandations sur des questions qui lui sont soumises par le ministre. La Commission compte onze membres, dont le président qui représente différents intérêts clés dans l’utilisation durable de nos ressources halieutiques et fauniques. En 2016-2017, huit membres et le président ont été nommés à la Commission par le ministre. Les membres de la Commission sont nommés par décret.

Voici les membres de la Commission en 2016-2017 :

PosteNom du membreLieu
Président (a pris sa retraite en tant que président à l’automne 2017)Brooke, Thomas (Tom)Campbellford
Membre/Présidente (a été nommée comme présidente à l’automne 2017)Reid, Kathleen (Kathy)Norwood
MembreDickinson, Leonard (Len)Lanark
MembreMitchell, GordField
MembreMorin, Conrad R.Hearst
MembreRicher, Gerald (Gerry)Aylmer
MembreRivard, DebMurillo
MembreWheeler, ShannonBradford
MembreWilliamson, John C.Inverary

La Commission du patrimoine chasse et pêche, qui était active durant cette période, a examiné des documents et a formulé des commentaires et des suggestions sur différents sujets :

  • Gestion de l’ours noir
  • Lignes directrices relatives aux sites d’aquaculture en cage en Ontario
  • Élaboration d’un Cadre de gestion du petit gibier et des mammifères à fourrure en Ontario
  • Élaboration d’une politique de gestion du cerf de Virginie en Ontario
  • Gestion du wapiti
  • Démarches de gestion des pêches
  • Modernisation du Programme de formation des chasseurs
  • Apprenez à pêcher
  • Rénovation du système de délivrance de permis de pêche et de chasse
  • Gestion et surveillance de l’orignal
  • Examen des politiques provinciales relatives aux appâts
  • Stratégie provinciale de gestion de la faune
  • Stratégie de durabilité dans le cadre du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune
  • Démarches de gestion du loup et du coyote

De plus, la Commission du patrimoine chasse et pêche a fourni des recommandations au sujet de la commercialisation d’activités de pêche et de chasse et de la gestion du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. 

Coup d’œil sur le Programme de gestion de la pêche et de la faune

  • En 2016-2017, le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune a contribué 71 millions de dollars à la gestion du poisson et de la faune en Ontario.
  • Tous les droits de pêche et de chasse, ainsi que toutes les amendes et les redevances, sont versés dans le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.
    • Deux tiers des activités de gestion du poisson et de la faune sont assurées par des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.
    • L’autre tiers l’est par d’autres fonds publics de l’Ontario.
  • Tous les ans, en Ontario, 1,2 million de pêcheurs à la ligne autorisés s’adonnent à de la pêche récréative.
  • Plus de 2 millions de Cartes Plein air et permis de pêche et de chasse sont vendus annuellement.
  • Les recettes annuelles moyennes tirées des permis de pêche et de chasse s’élèvent à 62 millions de dollars.
  • La pêche récréative contribue environ 1,6 milliard de dollars à l’économie ontarienne.footnote 1
  • Il y a 250 000 lacs en Ontario.
  • La pêche commerciale contribue 230 millions de dollars à l’économie ontarienne.
  • On compte 145 espèces de poissons en Ontario.
  • Les résidents de l’Ontario dépensent 431 millions de dollars pour des activités de chasse.
  • Les terres de la Couronne couvrent 92,3 millions d’hectares en Ontario.

Résumé financier

Dépenses liées à la gestion du poisson et de la faune

Les dépenses liées à la gestion du poisson et de la faune sont couvertes en partie par des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et en partie par des taxes et d’autres revenus provenant des fonds généraux du Trésor. Les dépenses d’immobilisation pour assurer l’exécution du programme (p. ex. navires, véhicules, stations piscicoles) sont couvertes uniquement par des fonds du Trésor.

En 2016-2017, les dépenses de fonctionnement du Programme de gestion de la pêche et de la faune, notamment aux fins d’application des règlements, s’élevaient à 117,4 millions de dollars. Environ 60 % de ces dépenses (71,0 millions de dollars) ont été couvertes par des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. Le reste des dépenses (46,4 millions de dollars) ont été financées par le Trésor. Ces dix dernières années, les dépenses du Programme de gestion de la pêche et de la faune ont augmenté alors que la part des fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune affectée aux activités de gestion du poisson et de la faune est demeurée relativement stable. Les contributions depuis 2007-2008 du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et du Trésor sont résumées dans le tableau suivant.

Tableau 1 : Dépenses liées à la gestion du poisson et de la faune (en millions de dollars)

Exercice financier2007-20082008-20092009-20102010-20112011-20122012-20132013-20142014-20152015-20162016-2017
Montant des dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune60,5 61,6 64,2 64,5 67,6 68,6 65,8 69,8 70,8 71,0 
Montant des dépenses couvertes par le Trésor19,6 34,2 34,8 44,0 38,4 43,7 46,7 39,2 41,0 46,4 
Montant des dépenses totales80,1 95,8 99,0 108,5 106,0 112,3 112,5 109,0 111,8 117,4 

Recettes et dépenses du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune

La Loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune (LPPF) exige que les montants reçus aux termes de la présente loi soient détenus dans le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. Ces montants sont notamment les droits de permis, les redevances et les amendes à payer en vertu de la LPPF et ses règlements.

Les fonds détenus dans le compte serviront seulement :

  • à la protection et à la gestion des populations d’animaux sauvages et de poissons ou des écosystèmes dont font partie ces populations;
  • à une question ayant trait aux activités des personnes lorsque celles-ci interagissent avec les populations d’animaux sauvages ou de poissons ou ont un impact sur elles, y compris toute question ayant trait à la sécurité;
  • au remboursement total ou partiel de droits ou de redevances.

Les recouvrements annuels du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune sont planifiés selon une moyenne mobile des recettes prévues sur trois ans, en raison d’importantes fluctuations annuelles attribuables au cycle d’achat de la Carte Plein air de trois ans. Le Conseil du Trésor approuve les taux de recouvrement pour le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune à la présentation du budget annuel du ministère.

Tableau 2 : Résumé des recettes, des recouvrements et des soldes de compte en fin d’exercice (en millions de dollars)

Poste2014-2015 Montants réels2015-2016 Montants réels2016-2017 Montants prévus2016-2017 Montants réels2016-2017 Écart2017-2018 Montants prévus
Solde d’ouverture19,5 19,2 18,5 18,5 0,0 26,4 
Recettes69,5 70,1 75,4 78,9 3,5 71,3 
Recouvrements(69,8)(70,8)(71,3)(71,0)0,3 (76,7)
Solde du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune en fin d’exercice19,2 18,5 22,6 26,4 3,8 21,0 

En 2016-2017, les recettes étaient plus élevées que prévu, vraisemblablement en raison des changements dans les tendances en matière de renouvellement des permis qui peuvent s’étirer sur plus d’un exercice financier ou des ventes plus élevées de permis de trois ans.

Tableau 3 : Recettes du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune au cours des trois derniers exercices financiers (en millions de dollars)

Source des recettes2014-20152015-20162016-2017
Permis de chasse et de pêche pour les résidents de l’Ontario44,7 39,7 48,5 
Permis de chasse et de pêche pour les non-résidents de l’Ontario19,4 21,2 20,5 
Permis et redevances pour la pêche commerciale1,1 1,2 1,6 
Permis de pêche au poisson d’appât0,3 0,3 0,3 
Permis et redevances visant les animaux à fourrure1,1 0,9 0,9 
Redevances pour les vaccins contre la rage0,0 0,4 0,5 
Amendes et sanctions0,6 0,7 0,6 
Intérêt0,3 0,2 0,2 
Recettes provenant des frais administratifs0,7 4,3 4,5 
Autres recettes1,3 1,2 1,3 
Recettes totales69,5 70,1 78,9 

Tableau 4 : État des dépenses par service en 2016-2017 (en millions de dollars)

PosteDépenses
Planification, politiques et réglementation16,8 
Agents de protection de la nature et application des règlements13,4 
Données scientifiques sur les espèces et les écosystèmes13,0 
Santé, rétablissement et amélioration des populations12,4 
Cartes Plein air et permis9,5 
Sécurité, sensibilisation et promotion5,9 
Total71,0 

Tableau 5 : Dépenses prévues en 2017-2018 par service (en millions de dollars)

PosteDépenses prévues
Planification, politiques et réglementation18,5 
Agents de protection de la nature et application des règlements13,6 
Cartes Plein air et permis13,2 
Données scientifiques sur les espèces et les écosystèmes13,2 
Santé, rétablissement et amélioration des populations12,3 
Sécurité, sensibilisation et promotion5,9 
Total76,7 

Services financés par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune

Le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune du MRNF soutient la gestion des populations de poissons et d’animaux sauvages de bien des façons, notamment :

Services de planification, de politiques et de réglementation

Les services de planification, de politiques et de réglementation comprennent l’élaboration et la mise en œuvre de plans, de politiques, de lois, de programmes et de normes de gestion des ressources se rapportant à la pêche récréative, à la pêche commerciale et à la faune en Ontario.

Les règlements et les politiques énoncent où, quand et comment se déroulent les activités de pêche, de chasse et de piégeage dans la province. Les fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune servent à couvrir les coûts de personnel chargé de mener les activités de gestion du poisson et de la faune, notamment l’examen et la délivrance de permis visant l’aquaculture et les poissons d’appât, le respect des règlements sur la pêche commerciale, les possibilités de planification et de participation publiques, telles que les conseils consultatifs des zones de gestion des pêches. Les outils tels que « ON pêche en ligne », la base de données d’empoissonnement et le système d’attribution pour la récolte d’orignaux sont également inclus dans les coûts de ces services.

  • Le quota de poissons capturés à des fins commerciales dans le lac Érié est fixé à 26,6 millions de livres.
  • 9,2 millions de livres de poissons capturés à des fins commerciales dans le lac Érié ont été inspectées.
  • 432 permis de pêche commerciale ont été délivrés.
  • 160 exploitations d’aquaculture sont autorisées en Ontario.
  • 53 permis d’aquaculture ont été délivrés.
  • 1 122 permis pour la pêche au poisson d’appât ont été délivrés.
  • La province est divisée en 20 zones de gestion des pêches (ZGP) avec 14 conseils consultatifs de ZGP en place pour soutenir la planification de la gestion des pêches.

Dépenses en 2016-2017 (en millions de dollars)

PosteDépenses
Élaboration de lois, de règlements et de politiques sur le poisson et la faune6,2 
Gestion des pêches commerciales (règlements)3,2 
Plans de gestion des pêches et allocations de pêche1,8 
Information sur le poisson et la faune et technologie de l’information1,4 
Planification des habitats et des populations fauniques et autorisations connexes1,1 
Gestion des pêches récréatives1,1 
Gestion de l’habitat du poisson0,7 
Gestion des poissons d’appât0,5 
Soutien de comités et de conseils de zone provinciaux0,4 
Projet de l’Ontario pour l’orignal0,3 
Gestion de l’aquaculture0,1 
Total16,8 

Élaboration de lois, de règlements et de politiques

  • Achèvement de la consultation et promulgation d’un règlement pour inscrire 16 espèces interdites et 4 espèces restreintes dans la Loi de 2015 sur les espèces envahissantes
  • Achèvement de la consultation sur une méthodologie d’évaluation des risques pour appuyer la prise de décisions sur l’identification des espèces envahissantes qui pourraient être réglementées par la Loi de 2015 sur les espèces envahissantes dans l’avenir
  • Poursuite de partenariats stratégiques pour appuyer l’éducation et la sensibilisation, la recherche, la surveillance/le signalement, la prévention et le contrôle d’espèces envahissantes à risque élevé ainsi que la remise en état d’habitats – les partenaires comprennent
    • le Centre de lutte contre les espèces envahissantes,
    • l’Ontario Federation of Anglers and Hunters ainsi que
    • l’Ontario Invasive Plant Council
  • Poursuite de la protection et de la remise en valeur des terres humides à l’aide de partenariats formés avec
    • Canards Illimités Canada,
    • Plan conjoint des habitats de l’Est et
    • Études d’oiseaux Canada
  • Poursuite de la mise en œuvre d’une campagne de sensibilisation novatrice sur les médias sociaux visant à éduquer le public sur la façon d’identifier et de contrôler la propagation des espèces envahissantes
  • Poursuite des efforts de groupes de travail interprovinciaux et internationaux qui cherchent à réduire la menace et les répercussions des espèces envahissantes au Canada, en particulier dans le bassin des Grands Lacs
  • Publication de l’ébauche d’une stratégie de conservation des terres humides en Ontario à des fins de consultation publique
  • Participation continue au financement des activités du Réseau canadien pour la santé de la faune liées au diagnostic des maladies de la faune, à la tenue des données et des services d’information en ligne et à la ligne publique de signalement de mortalité de la faune
  • Réalisation d’une vaste consultation publique et publication de Création d’une stratégie de gestion de la faune pour l’Ontario : document de travail
  • Achèvement de la consultation et de la participation du public sur
    • le Cadre de gestion du petit gibier et des mammifères à fourrure et
    • les modifications réglementaires ainsi que sur les modifications des règlements pour améliorer et moderniser la chasse au dindon sauvage en Ontario
  • Commencement d’une consultation publique sur la politique de gestion du cerf de Virginie
  • Surveillance du projet pilote sur la chasse printanière à l’ours noir
  • Poursuite de l’Examen des politiques provinciales relatives aux appâts, avec entre autres l’élaboration de l’ébauche de la Politique stratégique relative à la gestion des appâts en Ontario

Partenariats stratégiques et accords commerciaux

Formation sur le piégeage et délivrance de permis de piégeage

  • Fédération ontarienne des gestionnaires d’animaux à fourrure
  • Grand Council Treaty  3
  • Union of Ontario Indians
  • Nishnawbe Aski Nation

Participation à des comités et soutien de ceux-ci

  • Conseils consultatifs locaux des zones de gestion des pêches
  • Comités locaux de citoyens
  • Comité consultatif de gestion de la chasse au gros gibier
  • Comité consultatif ontarien d’attribution en matière de chasse à l’orignal et à l’ours
  • Commission du patrimoine chasse et pêche
  • Groupe consultatif et comité directeur en matière de conflits entre humains et animaux sauvages
  • Comité des directeurs canadiens de la faune
  • International Hunter Education Association Canada
  • Groupe consultatif d’examen de la gestion des appâts

Agents de protection de la nature et application des règlements

Les agents de protection de la nature assurent l’application des règlements afin de protéger les ressources naturelles de l’Ontario et de garantir la sécurité publique. Il faut donc disposer d’unités et de services spécialisés afin de soutenir les activités d’application des règlements sur le terrain, par exemple un programme canin, des enquêtes spéciales et des opérations d’infiltration ou encore des bureaux mobiles dans les véhicules des agents de protection de la nature. Les agents mènent des campagnes d’information et de sensibilisation pour conscientiser la population et l’inciter à respecter la Loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune de l’Ontario.

Parmi les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune figurent les salaires et les avantages sociaux des agents, les coûts opérationnels tels que les dépenses de carburant, de déplacement et de patrouille, les uniformes, les activités de sciences judiciaires et les services de renseignement. Sont également prises en compte les dépenses liées aux technologies de l’information (TI) : logiciels spécialisés d’application des règlements, bureaux mobiles, services de surveillance radio et de surveillance de sécurité du personnel, etc.

  • 79 % des activités d’application des règlements sur le terrain portent sur la protection du poisson et de la faune, et 42 % d’entre elles sont financées par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune
  • Il y a eu 200 013 interventions d’agents de protection de la nature, dont 57 517 lors de 437 activités de sensibilisation
  • Les lois et règlements sur le poisson et la faune ont été observés à un taux de 95,3 %
  • En 2016-2017, il y a eu 2 097 avertissements et 4 613 accusations

Dépenses en 2016-2017 (en millions de dollars)

PosteDépenses
Salaires et avantages sociaux9,3 
Opérations sur le terrain3,6 
TI et communications0,4 
Surveillance de sécurité0,1 
Total13,4 

Données scientifiques sur les espèces et les écosystèmes

Parmi les activités liées aux données scientifiques sur les espèces et les écosystèmes figurent des programmes de surveillance et de recherche visant à mieux cerner l’état des ressources afin de prendre de meilleures décisions de gestion.

Les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune comprennent notamment l’analyse de sondages auprès de chasseurs et de pêcheurs à la ligne, les inventaires aériens d’orignaux ainsi que la surveillance à grande échelle et la surveillance de lacs intérieurs. Il y a par ailleurs publication de rapports sur l’état des ressources pour faire connaître la situation d’un enjeu, d’une zone géographique, d’une espèce ou d’un habitat précis, ainsi que les menaces, les tendances et les mesures de gestion associées.

  • 19 500 déclarations de prise quotidienne de poisson aux fins commerciales ont été validées
  • 498 échantillons d’eau ont été prélevés aux fins de surveillance de la carpe asiatique dans 93 emplacements du bassin hydrologique du lac Érié
  • Ces cinq dernières années, 641 lacs ont fait l’objet d’une surveillance visant à mieux connaître leur santé et leurs ressources halieutiques
  • 170 lacs de l’Ontario ont été surveillés en 2016-2017 par le truchement de sondages menés auprès de pêcheurs à la ligne, d’analyses de la qualité de l’eau, d’enquêtes sur les pêches avec des filets et de la surveillance des espèces envahissantes en vue de recueillir de l’information et de gérer les populations de poissons
  • 205 491 sondages ont été envoyés par courrier à des chasseurs pour qu’ils les remplissent et les retournent au MRNF aux fins de compilation de données :
    • 72 574 orignaux
    • 22 682 ours
    • 4 922 loups et coyotes
    • 105 313 chevreuils
  • 15 inventaires aériens de la population d’orignaux

Dépenses en 2016-2017 (en millions de dollars)

PosteDépenses
Recherche sur la gestion des pêches et surveillance connexe7,1 
Recherche sur le gibier sauvage2,8 
Surveillance des populations et des habitats de poissons dans les Grands Lacs1,6 
Gestion des pêches commerciales0,6 
Inventaires aériens d’orignaux0,6 
Sondages auprès de chasseurs0,3 
Total13,0 

Santé, rétablissement et amélioration des populations

Les fonds pour la santé, le rétablissement et l’amélioration des populations visent à assurer la viabilité des populations de poissons et d’animaux sauvages indigènes. Le MRNF fixe des objectifs de production de poissons aux fins d’empoissonnement, notamment pour les programmes communautaires d’alevinage. Les chiffres réels dépendent toutefois de la disponibilité et de la qualité des œufs fécondés prélevés. Parmi les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune figurent l’empoissonnement, la collecte de données (dénombrement, surveillance), la gestion de l’information, l’analyse et l’évaluation de données, ainsi que la production de rapports.

Les dépenses comprennent également la surveillance des espèces envahissantes, la gestion des animaux sauvages à fourrure, notamment la délivrance de permis de piégeage, l’établissement de quotas et la surveillance des récoltes, ainsi que la surveillance des maladies du poisson et de la faune.

Les fonds du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune servent à couvrir les coûts d’exploitation du Réseau canadien pour la santé de la faune (RCSF), une coopérative d’organismes provinciaux, territoriaux, fédéraux et privés qui assure l’accès à une expertise et à des services spécialisés en matière de santé de la faune, tels que le diagnostic de maladies, la prestation de services de laboratoire vétérinaire, la recherche et la collaboration universitaires qui profitent au public, à des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux et au secteur privé.

Les fonds du compte servent aussi à couvrir neuf stations piscicoles provinciales qui produisent et déversent des poissons dans des eaux publiques afin de reconstituer les stocks de poissons et de favoriser la pêche récréative.

  • Environ 6,87 millions de poissons, soit plus de 183 tonnes métriques, ont été déversés dans 1 219 plans d’eau, dont les Grands Lacs et des lacs intérieurs, soit 100 % de l’objectif
  • 1,81 million d’œufs de poissons fécondés ou d’alevins ont été remis aux partenaires du Programme communautaire d’alevinage pour l’empoissonnement éventuel des eaux publiques, soit 110 % de l’objectif
  • 80 000 œufs de poissons fécondés ou alevins de stocks excédentaires ont été remis à des établissements universitaires et à des organismes gouvernementaux pour la recherche
  • 110 000 œufs de poissons fécondés ou alevins de stocks excédentaires ont été vendus à des organisations commerciales pour soutenir le secteur
  • Il y a eu un prélèvement d’échantillons dans 38 sites à Thunder Bay, 32 sites à Sault Ste. Marie et 35 sites dans la baie Black dans le cadre d’un relevé binational des espèces envahissantes aquatiques – aucun nouveau cas d’espèces envahissantes n’a été décelé
  • Plus de 475 chevreuils et wapitis ont été soumis à un test de dépistage de l’encéphalopathie des cervidés (maladie débilitante chronique) – les résultats sont à ce jour tous négatifs

Dépenses en 2016-2017 (en millions de dollars)

PosteDépenses
Pisciculture7,1 
Maintien des écosystèmes du poisson et de la faune, et production de rapports connexes2,8 
Gestion et contrôle des espèces envahissantes0,9 
Gestion des animaux à fourrure sauvages0,7 
Surveillance des maladies du poisson et de la faune0,5 
Lutte contre la rage0,4 
Total12,4 

Cartes Plein air et permis

Parmi les activités liées aux Cartes Plein air et aux permis figurent la délivrance de permis de chasse et de pêche récréative, ainsi que la gestion des tirages pour la chasse au gros gibier et le soutien public par l’entremise du Centre des Cartes Plein air et du Centre d’information sur les ressources naturelles.

Les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune sont celles associées à la délivrance de permis et à l’organisation de tirages ainsi qu’aux services de soutien des lnfoCentres. Ces dépenses comprennent les coûts de personnel, de production de Cartes Plein air, de permis, de sceaux et de vignettes, d’affranchissement, du Système automatisé de délivrance des permis, ainsi que les commissions versées aux services privés de délivrance de Cartes Plein air et de permis.


Nombre total de titulaires de Cartes

Titulaires de Cartes par résidenceNombre
Titulaires de Cartes pour résidents – version pêche900 000 
Titulaires de Cartes pour résidents – version chasse439 000 
Titulaires de Cartes pour Canadiens et non-résidents – version pêche530 000 
Titulaires de Cartes pour non-résidents – version chasse32 000 

Permis et Cartes Plein air délivrés en 2016-2017

Permis et Cartes Plein air délivrésNombre
Permis de pêche délivrés1 016 754 
Permis de chasse délivrés575 247 
Cartes Plein air délivrées666 414 

  • Le Centre des Cartes Plein air et le Centre d’information sur les ressources naturelles ont reçu en tout 160 000 demandes de renseignements, soit 91 % par téléphone et 9 % par courriel.
  • Au total, 251 529 demandes de participation aux tirages pour la chasse au gros gibier ont été traitées : 76 % avaient été présentées par voie électronique (téléphone et Internet), et 24 %, en personne.

Dépenses en 2016-2017 (en millions de dollars)

PosteDépenses
Système automatisé de délivrance des permis4,6 
Services de délivrance de permis et services à la clientèle1,5 
Services de délivrance de permis extérieurs1,4 
InfoCentres1,1 
Production de Cartes Plein air0,9 
Total9,5 

Ventes de permis de chasse et de pêche récréative auprès de résidents de l’Ontario en 2016-2017

Ventes de permis de chasse et de pêche récréative auprès de résidents de l’Ontario en 2016-2017VolumeRecettes (en millions de $)
Cartes Plein air pour résidents – version pêche298 716 2,6 
Permis de pêche pour résidents629 814 20,4 
Cartes Plein air pour résidents – version chasse177 223 1,5 
Permis de chasse pour résidents552 082 24,0 
Total 48,5 

Ventes de permis de chasse et de pêche récréative auprès de non-résidents de l’Ontario en 2016-2017

Ventes de permis de chasse et de pêche récréative auprès de non-résidents de l’Ontario en 2016-2017VolumeRecettes (en millions de $)
Cartes Plein air pour résidents canadiens21 180 0,2 
Permis de pêche pour résidents canadiens57 133 1,7 
Cartes Plein air pour non-résidents – version pêche158 941 1,4 
Permis de pêche pour non-résidents329 807 13,7 
Cartes Plein air pour non-résidents – version chasse10 354 0,1 
Permis de chasse pour non-résidents23 165 3,5 
Total 20,5 

Sécurité, sensibilisation et promotion

Les activités de sécurité, de sensibilisation et de promotion contribuent à faire connaître à la population les ressources halieutiques et fauniques et à lui faire prendre conscience de leurs avantages pour la société, l’économie, la santé et le mode de vie, entre autres grâce à la pêche et à la chasse, afin de créer un héritage solide de chasse et de pêche récréative. Ces initiatives contribuent également à sensibiliser davantage la population à la menace des espèces envahissantes et à l’inciter à prendre des mesures positives pour prévenir l’introduction de ces espèces et, quand elles sont présentes, les détecter et prendre les mesures d’intervention, de gestion et d’adaptation nécessaires.

Parmi les dépenses couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune figurent le Concours d’illustration du permis de jeune pêcheur, le Programme de formation des chasseurs, le programme Apprenez à pêcher, ainsi que des activités d’information et de sensibilisation de la population lors d’activités communautaires. Sont également concernées les activités suivantes : intervenir en cas de mortalité massive de poissons, inspecter les dommages causés par la faune aux cultures agricoles pour faire des recommandations afin de les prévenir dans l’avenir, et promouvoir le respect de la Loi de 1997 sur la protection du poisson et de la faune.

  • En 2016, 21 000 étudiants ont suivi le Programme de formation des chasseurs
  • Plus de 7 700 adultes et enfants ont participé au programme Apprenez à pêcher
  • 408 séances de deux heures du programme Apprenez à pêcher ont été présentées dans le Sud et le Centre de l’Ontario
  • Le site Web « ON pêche en ligne » a reçu 333 500 visites
  • « ON pêche en ligne » contient des renseignements sur 18 000 lacs
  • En tout, 390 enfants ont pris part au Concours d’illustration du permis de jeune pêcheur

Dépenses en 2016-2017 (en millions de dollars)

PosteDépenses
Information et communication sur la faune2,2 
Prévention et gestion des conflits entre les humains et la faune1,0 
Coûts opérationnels et de marketing0,9 
Sensibilisation du public0,8 
Formation des chasseurs0,6 
Gestion des incidents de pêche à l’échelle locale0,4 
Total5,9 

Pleins feux sur les initiatives

Chaque année, le MRNF gère des populations de poissons et d’animaux sauvages et leurs habitats afin d’assurer leur viabilité à long terme et des perspectives de loisirs pour les pêcheurs à la ligne, les chasseurs et les trappeurs. La section suivante présente des exemples détaillés de quelques initiatives entreprises par le ministère en 2016-2017 qui ont été couvertes par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune.

Pêcher dans votre arrière-cour – Stratégie de pêche urbaine et récréative pour le secteur riverain du nord-ouest du lac Ontario

Pêcher dans votre arrière-cour (PDF en anglais seulement) est une stratégie visant à améliorer la pêche urbaine dans le lac Ontario, de Port Hope jusqu’à Hamilton. La stratégie veut accroître l’accès du public à la pêche à la ligne tout en protégeant et en remettant en valeur l’habitat du poisson afin d’encourager les pêcheurs de la région du Grand Toronto (RGT) à pratiquer cette activité sur le bord du lac Ontario. La stratégie permettra également de sensibiliser la population aux possibilités de pêche urbaine, de favoriser l’aménagement de points d’accès à Toronto et d’améliorer la pêche au doré jaune.

La stratégie Pêcher dans votre arrière-cour vise deux groupes en particulier : les pêcheurs qui ne connaissent peut-être pas les possibilités de pêches offertes dans la région du Grand Toronto et les municipalités qui peuvent se servir de cette stratégie comme d’une ressource pour améliorer l’accès du public le long des rives du lac Ontario.

Plusieurs partenaires se sont joints au MRNF et à l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région pour élaborer la stratégie Pêcher dans votre arrière-cour, qui a été officiellement lancée en 2016. Plusieurs offices de protection de la nature, notamment Halton, Vallée Credit, Centre du lac Ontario et Région de Ganaraska, étaient de la partie. Comptons aussi parmi les autres partenaires Pêches et Océans Canada, Toronto Urban Fishing Ambassadors et Ontario Federation of Anglers and Hunters.

Faits en bref :

  • On prévoit que la population de la RGT atteindra 8,9 millions d’ici 2036
  • Même si seulement 5 % de la population de la RGT pêchait, ceci se traduirait par près de 500 000 pêcheurs actifs d’ici 2036
  • La zone riveraine du lac Ontario offre des possibilités de pêche sur des quais, dans des parcs urbains et dans des affluents du lac – plusieurs de ces endroits sont accessibles par transport en commun
  • Diverses espèces de poissons peuvent être capturées sur les rives du lac Ontario, notamment le grand brochet, le doré jaune, l’achigan à grande bouche, l’achigan à petite bouche, la barbotte, la carpe, le lépisosté osseux, le crapet, la truite et le saumon
  • Depuis 2012, le MRNF a empoissonné le havre de Hamilton avec quelque 300 00 alevins de dorés jaunes – ces efforts ont fourni des résultats rapides et cette zone urbaine est maintenant très populaire auprès des pêcheurs

Apprenez à pêcher

Le programme Apprenez à pêcher inspire les non-pêcheurs à découvrir cette agréable activité récréative et à l’essayer avec d’autres personnes.

Qu’est-ce que le programme Apprenez à pêcher?

Le programme Apprenez à pêcher enseigne aux enfants, adolescents et adultes comment pêcher, y compris comment gréer leur canne à pêche et identifier les différentes espèces de poissons. Ce programme permanent dure deux heures et fournit des renseignements utiles et une expérience pratique dans six parcs provinciaux. En 2017, le programme sera également offert dans l’aire de conservation Heart Lake, en collaboration avec l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région.

Comment le programme Apprenez à pêcher aide-t-il les gens à mieux connaître les ressources naturelles de l’Ontario?

Depuis son lancement en 2013, plus de 21 000 personnes ont participé au programme Apprenez à pêcher. En plus de se promener un peu partout dans la province pour offrir le programme, l’unité mobile assiste à des événements, festivals et foires commerciales pour rejoindre un plus vaste auditoire. En 2016, les représentants du programme ont eu plus de 94 000 conversations individuelles sur le sujet de la pêche récréative.

À l’aide du compte Twitter du MRNF – @PecheFauneON, de matériel de promotion de marque et d’autres efforts médiatiques, ce programme est de plus en plus reconnu et apprécié.

Les participants adorent le programme!

En 2016, 99 % des participants étaient satisfaits du programme. Les gens ont aimé apprendre comment utiliser l’équipement, lancer leur ligne et pêcher en toute sécurité. Quelque 91 % des participants ont déclaré qu’ils continueraient probablement à pêcher au cours des cinq prochaines années.

  • « Très bon programme! Mes garçons ont attrapé leur premier poisson au cours de la séance. »
  • « On a adoré. On ne connaissait même pas ce programme jusqu’à notre arrivée au parc mais maintenant nous n’allons que dans les parcs qui offrent le programme. »
  • « Notre instructeur était fantastique – très connaissant sur tout ce qui concerne les poissons. Et il était très patient avec les enfants. Merci! »

Les gens se laissent vraiment prendre par les plaisirs de la pêche. En encourageant les futurs pêcheurs à découvrir ce sport, nous augmentons la vente de permis, ce qui consolide le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune. Le recrutement de nouveaux pêcheurs signifie que l’argent recueilli en vendant des permis nous aide encore plus à gérer nos ressources.

Pour plus de renseignements, visitez-nous à ontario.ca/apprenezapecher et suivez-nous sur Twitter à @PecheFauneON.

Concours d’illustration du permis de jeune pêcheur

En 2016-2017, des centaines d’élèves ontariens ont participé au 14e Concours annuel d’illustration du permis de jeune pêcheur. Ce concours renseigne les élèves sur les ressources halieutiques et la pêche récréative. Le concours est parrainé par le MRNF et des sociétés partenaires.

Des élèves de la 4e à la 12e année ont présenté des illustrations originales sur l’esturgeon de lac (une espèce en péril en Ontario) ou l’omble de fontaine (un poisson indigène de l’Ontario) dans leur habitat. Les élèves devaient également soumettre une composition d’une page sur l’espèce de poisson choisie, son habitat et les moyens de la protéger pour les générations futures. Près de 400 élèves ont participé au concours.

La première place est allée à Grace Qian, dans la catégorie de 7e à 9e année. Grace et sa famille ont gagné une excursion de pêche d’un jour avec le pêcheur professionnel Italo Labignan. Ils ont également profité d’un séjour de trois jours de pêche offert par l’auberge Chaudiere. L’illustration gagnante de Grace a paru sur le permis de jeune pêcheur. Ce permis a été distribué à 100 000 jeunes en Ontario.

Parmi les autres prix distribués, il y avait des engins de pêche de Lucky Strike Bait Works ainsi que du matériel d’art pour les classes de staedtler Mars. Ces prix ont été donnés à Grace et aux autres gagnants : Katherine Ye (catégorie de 4e à 6e année) et Una Li (catégorie de 10e à 12e année).

Pour plus de renseignements, visitez Concours d'illustration du Permis de jeune pêcheur.

Les activités de surveillance du lac Simcoe montrent que la production naturelle de certaines espèces est en voie d’amélioration

En 2016-2017, le personnel du ministère a recueilli des données du lac Simcoe dans le cadre d’un programme de surveillance de la communauté aquatique. Les équipes ont fait des relevés auprès des pêcheurs en hiver et en eau libre, des études sur l’alimentation et la croissance des poissons ainsi que la surveillance de communautés de poissons près de la rive et au large, de la biodiversité des poissons et des espèces envahissantes.

Ces données sont utilisées dans des rapports sur la santé des communautés halieutiques du lac Simcoe et de ses pêches, et elles aident à prendre des décisions éclairées sur la gestion des pêches. Ces données permettent également au ministère d’évaluer l’efficacité des programmes d’empoissonnement. Par exemple, en recueillant des données avec des relevés au filet dans les eaux profondes au large et les prises des pêcheurs, on peut identifier des tendances concernant les touladis et les grands corégones produits naturellement ou ensemencés, y compris s’ils se reproduisent bien naturellement. Les données de 2016 montrent que le cisco, le touladi et le grand corégone continuent de se reproduire naturellement.

Le lac Simcoe est la plus populaire des destinations de pêche récréative de tous les lacs intérieurs de l’Ontario, avec plus d’un million d’heures de pêche par année. Ses pêches populaires en eau froide sont appuyées par un programme d’empoissonnement de touladis et de grands corégones. Ce lac est également reconnu pour sa pêche à la perchaude et à l’achigan à petite bouche. Pour veiller à ce que ces pêches et la communauté aquatique demeurent en santé, le gouvernement de l’Ontario surveille depuis le début des années 1950 la santé du lac Simcoe, de ses communautés halieutiques et de ses pêches récréatives. Au cours des dernières années, la Direction des sciences et de la recherche du MRNF a joué un rôle clé dans la gestion des pêches du lac Simcoe en mettant sur pied et en effectuant une surveillance annuelle de la communauté aquatique. Ces activités de surveillance se poursuivront pour que le ministère puisse s’assurer que le plan de protection veillera à la santé future du lac et de ses pêches.

Les biologistes suivent les dorés jaunes dans la rivière Grand

La rivière Grand est une grosse rivière ontarienne qui se déverse dans le bassin est du lac Érié au niveau de Port Maitland. Chaque printemps, un groupe de dorés jaunes remonte la rivière à partir du lac pour aller frayer. Un groupe de dorés jaunes qui fraie ne se mêle généralement pas à un autre groupe. On appelle un tel groupe un « stock reproducteur ».

Les gestionnaires des pêches veulent savoir comment ces poissons contribuent aux pêches commerciale et récréative. Le stock reproducteur de la rivière Grand intéresse particulièrement les biologistes de l’unité de gestion du lac Érié (UGLE) parce que c’est le seul stock de dorés jaunes connu en Ontario qui vient du bassin est du lac, qu’il est unique du point de vue génétique et donc important pour la biodiversité, et qu’il a le potentiel d’accroître son nombre s’il a un peu d’aide.

Pour ces raisons, l’UGLE examine le rôle du stock dans le lac Érié, notamment son état et comment celui-ci peut être amélioré. Le meilleur temps pour étudier un stock est lorsque le groupe se rassemble pour frayer et l’on retrouve donc le personnel de l’UGLE sur la rivière Grand près de la ville de Dunnville en mars et avril chaque année.

Afin de pouvoir recueillir des données, les poissons doivent être capturés, manipulés et remis à l’eau en toute sécurité. Ceci se fait à l’aide d’un bateau de 20 pieds avec une génératrice électrique qui envoie un courant électrique dans l’eau afin d’étourdir les poissons. Ceci permet de les manipuler, puis de les remettre à l’eau sans les blesser. Les biologistes les mesurent, identifient leur sexe, leur âge et leur état, et les étiquettent avec un numéro unique.

Jadis, le personnel de l’UGLE attachait une étiquette sur le corps du doré jaune. Ceci pouvait être une bande métallique sur une lèvre ou un disque en plastique sur une nageoire. Ceci permettait d’obtenir des données supplémentaires lorsque le poisson était pris par un pêcheur. Cette tâche exigeait de la patience puisque les données pouvaient prendre quelques années à atteindre les biologistes avant que le poisson soit capturé et que le pêcheur reconnaisse l’étiquette et signale sa prise à l’UGLE. Comme cette étiquette permettait seulement de connaître le premier et le dernier emplacement du poisson, les déplacements du doré jaune de la rivière Grand et son territoire d’alimentation dans le lac Érié, ainsi que les occasions où ce stock se mélangeait avec d’autres stocks, demeuraient un mystère.

Récemment, le MRNF a commencé à insérer par voie chirurgicale des étiquettes spéciales dans les dorés jaunes de la rivière Grand. Ces étiquettes « acoustiques » transmettent un signal sur de grandes distances et ces signaux peuvent être captés par des récepteurs sous-marins. De gros efforts déployés par plusieurs organismes de pêche et chercheurs ont permis d’établir un réseau de centaines de récepteurs dans le lac Érié. Les poissons étiquetés dans le cadre de cette étude peuvent être détectés par un récepteur du réseau. La coordination de tous les récepteurs du lac Érié par le Great Lakes Acoustic Telemetry Observation System (GLATOS). Ceci permet au MRNF de travailler avec des partenaires tels que les états de New York, de la Pennsylvanie et de l’Ohio, le US Geological Survey, le US Fish and Wildlife Service et Michigan State University. Grâce à cette collaboration avec ses partenaires du GLATOS, le MRNF peut amplifier l’investissement du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune avec des contributions d’organismes fédéraux et d’États américains.

Cette technologie est excellente pour suivre des poissons dans un lac aussi gros que le lac Érié. Comparativement aux études antérieures, cette démarche donne des résultats immédiats. Elle ne dépend pas des prises et des déclarations des pêcheurs. Dans la rivière Grand, les biologistes du MRNF ont placé dix récepteurs dans les 42 premiers kilomètres en amont de l’embouchure de la rivière. Avec les centaines de récepteurs placés par des partenaires dans le lac, cet équipement permet d’être continuellement à l’écoute des 200 dorés jaunes qui ont été dotés d’une étiquette acoustique depuis 2015.

Jusqu’à date, ces poissons ont été détectés plus de 2 millions de fois. Avec cette information, les biologistes peuvent mieux comprendre le comportement des dorés jaunes dans la rivière Grand, de la période de frai jusqu’à l’association de ce stock avec d’autres stocks en été, puis leur préparation au frai de l’année suivante. La pile des étiquettes acoustiques a une durée de six ans, ce qui signifie que les dorés jaunes de la rivière Grand continueront de fournir de l’information jusqu’en 2023.

Avec ces données, le MRNF est mieux en mesure d’aider ce stock en traitant des problèmes liés au frai. Ceci comprend des obstacles physiques à l’habitat, comme des barrages, mais ceci pourrait aussi être la protection du stock contre la pêche pendant des périodes clés. Les connaissances acquises sur le stock de dorés jaunes de la rivière Grand permettront de mieux gérer la plus grosse population de tous les stocks de dorés jaunes du lac Érié.

Les investissements financiers du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et de l’Accord Canada-Ontario concernant la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs appuient cette recherche aquatique. Celle-ci aide à prendre des décisions sur la gestion des pêches dans les Grands Lacs.

Travaux de rétablissement du saumon atlantique dans la rivière Ganaraska, au niveau de Port Hope

Le rétablissement des populations sauvages de saumon atlantique dans le lac Ontario est un des plus gros projets de conservation en eau douce en Amérique du Nord. Le MRNF, l’Ontario Federation of Anglers and Hunters ainsi que plus de 30 partenaires et parrains participent au projet. Pour vous renseigner davantage à ce sujet, visitez BringBackTheSalmon.ca.

En 2016, l’unité de gestion du lac Ontario du MRNF a installé un compteur de poissons à l’emplacement de l’échelle à poissons du barrage Corbett sur la rivière Ganaraska, au niveau de Port Hope. Les saumons et les truites migrent à partir du lac Ontario jusqu’à la rivière pour frayer et ils peuvent être comptés lorsqu’ils se déplacent en amont et en aval. Ce compteur de poissons utilise un scanneur infrarouge pour compter automatiquement les poissons lorsqu’ils empruntent l’échelle à poissons. Une image de la silhouette des poissons est captée et une courte vidéo est prise pour chaque poisson. Ces images et ces vidéos sont téléchargées sur le Web et peuvent être visionnées en ligne et analysées pour déterminer les espèces.

L’objectif principal de ce compteur de poissons est d’évaluer le nombre de saumons atlantiques adultes qui reviennent à la rivière afin de contribuer au programme de rétablissement du saumon atlantique dans le lac Ontario. Un deuxième objectif est de mettre à jour la technologie de décompte de poissons qui est présentement utilisée au barrage Corbett et de continuer à évaluer la montaison printanière des truites arc-en-ciel dans la rivière Ganaraska. De plus, le système de décompte de poissons permettra aux biologistes de surveiller le passage des poissons dans l’échelle à poissons de la rivière Ganaraska tout au long du printemps, de l’été et de l’automne.

Les investissements financiers du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune et de l’Accord Canada-Ontario concernant la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs appuient cette recherche aquatique. Celle-ci aide à prendre des décisions sur la gestion des pêches dans les Grands Lacs.

Des inventaires aériens montrent que la population d’orignaux de l’Ontario demeure en santé

Les orignaux jouent un rôle important dans la biodiversité de l’Ontario et, depuis 1975, les inventaires aériens du ministère aident à assurer une gestion durable de leur population. Ces inventaires, qui sont financés en partie par le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune, continuent de montrer que la population d’orignaux de l’Ontario est en santé dans son ensemble avec quelque 92 000 animaux dans la province. La population connaît toutefois un déclin dans certaines zones, possiblement en raison du changement climatique, des altérations de leur habitat, des activités de chasse, des prédateurs et de parasites, comme le ver des méninges.

Les inventaires aériens permettent aux experts d’estimer le nombre, l’âge et le sexe des orignaux qui se trouvent dans les unités de gestion de la faune (UGF) faisant l’objet d’inventaires durant une année donnée, d’identifier des tendances dans la population ontarienne d’orignaux et d’appuyer les activités de gestion de la faune. Ces inventaires se font au milieu de l’hiver, généralement par hélicoptère, lorsque les orignaux sont dans leur habitat du début de l’hiver et plus faciles à voir. Les équipes essaient de faire leurs inventaires entre 12 et 72 heures après une tombée de neige et lorsque la neige a plus de 30 cm de profondeur puisque les pistes des orignaux sont plus visibles et qu’ils ressortent dans le paysage. L’utilisation de méthodes d’évaluation uniformes permet d’identifier des tendances au cours d’une certaine période (les experts savent alors que des différences dans les résultats sont dus à des changements dans le nombre d’orignaux et non pas à des changements dans leurs méthodes) et comparent les résultats de plusieurs zones inventoriées.

Les inventaires de 2016-2017 ont été réalisés en février 2017. Les conditions étaient bonnes dans la plus grande partie du Sud de l’Ontario. Les équipes ont fait un inventaire de la population d’orignaux dans six UGF entre Bobcaygeon et la rivière des Outaouais (UGF 57, 58, 60, 61, 62, 63A), ce qui représente environ le double des UGF qui font généralement l’objet d’un inventaire dans cette partie de la province.

Dans le Nord de l’Ontario, les équipes ont fait l’inventaire de neuf UGF (5, 7A, 7B, 14, 23, 28, 35, 41, 42), dont plusieurs sont très prisées des chasseurs résidents. Toutefois, deux semaines de températures plus chaudes que la normale ont nui aux inventaires dans des parties du Nord-Ouest de l’Ontario. À la fin de janvier 2017, les équipes ont signalé que les orignaux se dirigeaient déjà vers leur habitat de la fin de l’hiver (forêts de conifères denses). Lorsque les orignaux changent d’habitat de façon précoce, les estimations de la population d’orignaux sont moins fiables parce qu’il est plus difficile de voir les animaux. La qualité des données des inventaires aériens est essentielle pour pouvoir prendre des décisions de gestion judicieuses. Pour cette raison, certains des inventaires planifiés dans le Nord-Ouest de l’Ontario ont été annulés.

Modifications apportées aux politiques visant le petit gibier, les animaux à fourrure et le dindon sauvage

Des animaux sauvages qui sont chassés ou piégés, comme le lièvre et le lynx, sont appelés du petit gibier et des animaux à fourrure. Ils jouent un rôle important dans la biodiversité ontarienne. Ces animaux ont également depuis longtemps une importance culturelle pour les peuples autochtones et sont aussi appréciés par le reste de la population ontarienne. En 2017, le MRNF a élaboré une nouvelle politique pour ce groupe d’animaux sauvages. Cette politique vise à maintenir leur population et à fournir divers bienfaits aux gens de l’Ontario. Les règlements liés au petit gibier et aux animaux à fourrure ont été mis à jour par la même occasion. Ces nouveaux règlements réduisent le nombre de saisons de chasse différentes et les limites de prise, et simplifient les règles pour les chasseurs et les trappeurs.

En 2017, le MRNF a également commémoré 30 ans de chasse moderne au dindon sauvage en Ontario avec plusieurs modifications des règles de chasse au dindon sauvage. Ces changements comprennent la suppression du cours de formation des chasseurs de dindon sauvage et l’ajout de plusieurs éléments clés de ce cours dans le cours général de formation des chasseurs. De plus, de nouvelles unités de gestion de la faune offrent maintenant des possibilités de chasse printanière et automnale au dindon sauvage, une saison prolongée de chasse à l’arc seulement a été ajoutée à l’automne et la date d’ouverture de la saison de chasse du printemps sera maintenant le 25 avril chaque année. Tous ces changements fournissent encore plus de possibilités de chasse au dindon sauvage en Ontario.

Aucun signe de l’encéphalopathie des cervidés (maladie débilitante chronique) en Ontario

L’encéphalopathie des cervidés a été décelée dans 24 états américains ainsi que dans deux provinces canadiennes de l’ouest (Alberta et Saskatchewan). Elle a été observée dans tous les cinq états qui longent l’Ontario (Minnesota, Michigan, Ohio, Pennsylvanie et New York).

Le MRNF a mis en œuvre le Programme de surveillance de l’encéphalopathie des cervidés en 2002 à la suite de préoccupations accrues concernant les maladies dans la population de cerfs de Virginie et la population rétablie de wapitis. L’encéphalopathie des cervidés (EC) affecte les membres de la famille des cervidés (chevreuil, wapiti, orignal et caribou); elle est fatale et non traitable. Les symptômes exhibés vers la fin de la maladie comprennent une mauvaise condition physique, des mouvements saccadés, des trébuchements et un comportement anormal, comme le fait que l’animal ne craint plus les humains.

Chaque année, les chercheurs du ministère ajoutent de nouvelles données dans un modèle informatique pour prédire les aires de la province qui courent le plus de risques de cette maladie, ce qui aide à déterminer les meilleurs endroits pour déceler la maladie pour une année donnée. Les facteurs intégrés dans le modèle comprennent la densité estimée des cervidés dans les fermes, la densité estimée des chevreuils dans la nature, la proximité de flambées d’EC dans les états frontaliers, le nombre d’années depuis le dernier relevé, la présence d’aires d’hivernage du chevreuil et du wapiti ainsi que le type de sol.

Les relevés se font au cours des saisons de chasse avec une arme à feu du cerf de Virginie. Des équipes du MRNF visitent des camps de chasse dans les zones couvertes par le relevé et demandent des échantillons prélevés sur la tête des chevreuils abattus. Les chasseurs (y compris ceux qui chassent pendant la saison de chasse à l’arc) peuvent également apporter la tête de leur chevreuil dans des postes de dépôt de la zone. Tout au long de l’année, du personnel du programme teste des échantillons de chevreuil que des membres du public et des employés du MRNF ont déclaré comme montrant des symptômes semblables à l’EC.

Au cours des relevés de 2016, 475 échantillons ont été prélevés de têtes de chevreuils abattus sur l’île Manitoulin, l’île St. Joseph et la rive nord du lac Huron et l’EC n’a été décelé dans aucun échantillon. Le nombre d’échantillons dépassait la cible de 460 et était probablement assez gros pour déceler la maladie si elle était présente dans au moins un pour cent de la population des zones évaluées. En 2017, les activités de surveillance de l’EC se feront dans l’Est de l’Ontario (UGF 64A, 64B, 65, 66A, 66B, 67, 69A-2, 69A-3, 69B).

Depuis 2003, toutes les zones de l’Ontario qui abritent une population importante de chevreuils ont fait l’objet d’une surveillance au moins une fois et plusieurs des zones à risque élevé ont été surveillées deux ou trois fois. Jusqu’à date, des échantillons provenant de 11 197 cervidés sauvages (11 185 cerfs de Virginie et 12 wapitis) ont été testés pour l’EC et tous les résultats ont été négatifs.

Pour plus de renseignements sur l’EC et le programme de surveillance, visitez la page Web du ministère à ontario.ca/ec.

La lutte contre les espèces envahissantes en Ontario – Protégez vos lieux favoris de pêche et de chasse

Que sont les espèces envahissantes? Pourquoi causent-elles des problèmes?

Les espèces envahissantes sont des plantes, des animaux et même des maladies qui sortent de leur territoire naturel et ont des répercussions négatives sur le nouveau territoire dans lequel elles s’établissent. Elles nuisent aux espèces qui étaient déjà là et elles réduisent les possibilités récréatives. Elles perturbent l’économie en affectant les secteurs liés aux ressources naturelles. Une fois établies, il est presque impossible d’éliminer les espèces envahissantes. C’est pourquoi le meilleur moyen de s’en débarrasser est d’empêcher leur arrivée.

Comment les espèces envahissantes sont-elles introduites et comment se propagent-elles?

Les espèces envahissantes peuvent se propager lors d’activités récréatives. Les pêcheurs à la ligne et les navigateurs de plaisance peuvent transporter des espèces envahissantes sans le savoir sur leur bateau ou dans leur seau d’appâts. Les jardiniers peuvent introduire des plantes envahissantes s’ils les sortent du jardin. Ceci peut créer de gros problèmes. Certaines plantes aquatiques envahissantes poussent de façon tellement dense que les bateaux ne peuvent pas passer à travers!

Pour traiter ces problèmes, le MRNF a formé un partenariat avec l’Ontario Federation of Anglers and Hunters (OFAH) et l’Ontario Invasive Plant Council (OIPC). Avec l’aide financière du compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune, ces partenaires expliquent au public comment éviter de propager les espèces envahissantes dans le cadre d’activités récréatives communes.

La navigation de plaisance et la pêche récréative

L’OFAH essaie d’éduquer les plaisanciers et les encourage à nettoyer, drainer et sécher leur embarcation lorsqu’ils se déplacent entre deux plans d’eau. Ces mesures permettent d’enlever les espèces envahissantes et les empêchent d’immigrer dans un autre plan d’eau.

Pour les pêcheurs qui utilisent des appâts vivants, il est important de vider leur seau d’appâts sur la terre, à au moins 30 mètres de distance de toute étendue d’eau. Vous pouvez aussi jeter les appâts dans une poubelle. Non seulement ceci est-il la loi mais vous pouvez ainsi aider à protéger les pêches de l’Ontario. L’OFAH présente le programme de sensibilisation aux espèces envahissantes pour faire connaître ces mesures de prévention.

Le jardinage

L’Ontario Invasive Plant Council (OIPC) encourage les jardiniers à adopter la démarche « Grow Me Instead » (cultive-moi plutôt). Cette stratégie empêche les plantes envahissantes de s’échapper du jardin et d’envahir un lieu de pêche ou de chasse. Cette stratégie comprend un guide qui présente un certain nombre de plantes envahissantes qui sont souvent vendues aux jardiniers. Il présente ensuite des espèces non envahissantes de rechange qui pousseraient dans les mêmes conditions. En choisissant des plantes non envahissantes pour le jardin, nous aidons à protéger la biodiversité de l’Ontario et nos futures activités récréatives.

Pour plus de renseignements sur l’OIPC ou pour télécharger un exemplaire (en anglais seulement) du guide  « Grow Me Instead » , visitez le site Web ontarioinvasiveplants.com (anglais seulement). Pour mieux connaître le Programme de sensibilisations aux espèces envahissantes de l’Ontario et d’autres moyens de contribuer aux efforts, visitez invadingspecies.com/fr/index-fr/.

Autres ressources en ligne sur le poisson et la faune

Le rapport annuel 2016-2017 sur le compte à des fins particulières pour la protection du poisson et de la faune contient des renseignements sur la façon dont les droits de permis de pêche et de chasse sont utilisés. Le matériel de référence suivant traite de quelques-uns des renseignements supplémentaires sur le poisson et la faune qui sont disponibles sur l’Internet :

Rapports et lois

Renseignements sur la gestion des pêches

Programme d’empoissonnement de l’Ontario

  • Comment trouver un lac empoissonné
  • Stratégie d’empoissonnement
  • Visitez une station piscicole

Autres ressources sur la gestion des pêches

Les pêches en Ontario

  • Stratégie provinciale de gestion des pêches
  • Pêche récréative, y compris les zones de gestion des pêches (ZGP)
  • Appâts commerciaux
  • Pêche commerciale
  • Aquaculture

Gestion de la faune

  • Biodiversité
  • Lois pour la protection de la faune
  • Orignal
  • Ours noir
  • Cerf de Virginie
  • Wapiti
  • Petit gibier
  • Loup/coyote
  • Autres espèces

Chasser

  • Cartes Plein air et permis
  • Résumé des règlements de la chasse
  • Résultats des récoltes
  • Formation des chasseurs
  • Cartes des unités de gestion de la faune

Espèces envahissantes