Santé animale : tularémie
Renseignez-vous sur les causes, les signes cliniques, la prévention, la gestion et la transmission aux humains de la tularémie.
ISSN 1198-7138, Publié janvier 2013
La tularémie atteint surtout les animaux sauvages, par exemple, les lièvres et autres rongeurs, mais elle peut aussi à l’occasion infecter des animaux d’élevage, tels que moutons et porcs. Il faut donc éviter que les animaux d’élevage et les animaux de compagnie n'entrent en contact avec des rongeurs sauvages, notamment les lièvres (figure 1).
Cause
La tularémie est causée par la bactérie Francisella tularensis. Présente chez les rongeurs sauvages, comme les lièvres et les castors (figure 2), cette bactérie est transmise par les tiques, les puces et les mouches à chevreuil.
Signes cliniques
Les animaux infectés par la tularémie présentent une forte fièvre et paraissent léthargiques, abattus, raides et réticents à bouger. S'ajoutent parfois diarrhée et toux. Certains animaux meurent de cette maladie.
Traitment
Un vétérinaire peut prescrire des antibiotiques, qui constituent un traitement efficace contre la tularémie.
Prévention en lutte
Chez les moutons, la prévention passe par la maîtrise des tiques. Ne jamais laisser chiens et chats errer dans des lieux où la tularémie sévit.
Transmission aux humains
Les humains peuvent contracter la tularémie par contact avec de l’eau, du sang ou des tissus contaminés lorsqu'ils manipulent des carcasses d’animaux infectés. Les personnes qui côtoient des moutons sont vulnérables à cette maladie, toute comme le sont les chasseurs qui manipulent des animaux sauvages infectés.
La transmission aux humains peut aussi résulter de piqûres de tiques et de mouches à chevreuil ou de morsures et d’égratignures de chats infectés.
L’inhalation de poussière de sol, de céréales ou de foin contaminés constitue un autre mode de transmission aux humains pouvant conduire à des pneumonies et parfois même à la mort.
Les personnes infectées par la tularémie présentent des symptômes pseudogrippaux, incluant fièvre, maux de tête et fatigue. Le symptôme le plus fréquent est un ulcère au point d’entrée de la bactérie, accompagné d’un gonflement des ganglions lymphatiques adjacents.
Signalement
Les laboratoires vétérinaires de l’Ontario et les vétérinaires qui utilisent des laboratoires situés à l’extérieur de la province doivent signaler tout diagnostic de tularémie au Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAAARO). Le MAAARO prend alors des mesures visant à assurer la maîtrise de la maladie et fait équipe avec les responsables de la santé publique pour veiller à ce que les personnes qui y ont été exposées soient traitées promptement.
Pour plus d’information sur la santé animale, voir la page Ontario.ca/santeanimale.