Steve Pekens, sage autochtone : Bonjour à tous et à toutes. Je m’appelle Steve Pekens. On m’a demandé de venir ici ce soir et de commencer avec des mots du cœur, pour commencer notre réunion. Je veux parler de moi-même, je m’appelle Steve, je suis de la première nation de Nipissing qui est à 4 h au nord d’ici, couramment on me demande de faire ces réunions, de commencer ces réunions dans la bonne façon dans la tradition autochtone, c’est généralement une coutume d’ouvrir nos réunions et de parler du cœur pour inviter l’esprit de nos ancêtres et de notre famille à être ici avec nous, surtout quand on parle de sujets qui sont lourds pour nos cœurs, et on sait tous, de nos expériences, du côté qui reçoit le racisme et la discrimination, que fréquemment, les gens se sentent dans une position de frustration, et ils sentent de la douleur, et fréquemment, on a de différentes émotions et ça prend beaucoup d’énergie et de focalisation que de parler de façon constructive.

Donc je voudrais commencer aujourd'hui, en reconnaissant la terre, donc ce territoire dans lequel nous nous trouvons au Mississauga, qui a son nom à cause des Mississauga du inaudible, c'était à l’époque des Anishnaabe et ce territoire est un territoire traditionnel des Mississauga et c'était aussi auparavant la terre des frères et sœurs, et avant eux, des inaudible, donc il y a un long historique qui ont traversé ces terres, et parfois dans les territoires on n'en tonne, il y a des frontières, je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler du traité d’une inaudible qui est un ancien traité qui a été fait entre les Anishnaabes et les Iroquois de la Confédération et en fait, ce que ça veut dire, c'est que si vous regardez le territoire, où le territoire chevauche, en fait on le voit comme un, c'est là où on recueillait nos aliments pour soutenir nos familles, dans ce plat il y avait la responsabilité pour tous les gens qui avaient signé le traité, de ne prendre que ce dont on avait besoin, pas plus que ça, donc les aliments sur cette assiette resteraient propres pour le reste des générations même s'ils venaient de différents groupes de personnes, voici la région du traité d’un plat et d’une cuillère. L’autre chose dont je me rappelle, les choses qui sont adéquates pour aujourd'hui, il y a la création et vous savez que si vous savez de différente culture du monde, je suis sûr que nous avons tous nos histoires de création, je les ai toutes entendues, mais je pense que celle-ci est adéquate pour ce soir. Pour le peuple anishnaabe on a toujours été des peuples de l’île de la Tortue et on dit que lors de la création, avant même que le soleil ne soit là, on était tous là au début de la création et on était proches à notre créateur et on dit que le créateur a envoyé ses pensées dans toutes les directions et quand il les envoyait dans toutes les directions, ça fait un son très spécial, toc toc toc comme ça. C'est la raison pour laquelle parfois, peu importe le monde duquel nous venons, la race de laquelle nous venons, on a en commun que d’avoir des bébés et on veut se rappeler du début des temps, et donc le créateur, il est dans toutes les directions, pour voir en quelle mesure c'est grand, cet univers, il est tellement grand et donc, le créateur a commencé à mettre ses pensées en actions et il a pris ses mains, il les a mises ensemble et il a fait une grande balle, il l’a mise là et la balle, elle était vraiment très chaude, rouge, et elle réchauffait cette partie de l’univers, c'est le créateur qui l’a mise là pour nous tous et c'est ce que le cerceau nous rappelle. La balle, c'était le soleil qui ailluminé cette partie de l’univers, c'est le créateur encore une fois qui a mis ses mains ensemble, et il a mis une autre balle, il a fait un cercle autour du soleil, mais cette balle, elle était trop proche du soleil, personne ne pouvait vivre là alors une autre balle autour du soleil, encore une fois c'était trop proche, il n'aurait pas pu y avoir de vie là-dedans, et il a fait encore une autre balle, mais celle-ci, elle a été très différente, il a mis beaucoup de pensées à créer cette balle et c'est un peu plus éloigné de la troisième balle que le créateur a faite. Cette balle était différente, ça avait de l’eau, un peu de terre, surtout de l’eau et c'était suffisamment éloigné du soleil comme quand même recevoir la chaleur et quand ça ne brillait pas, le soleil sur cette balle, il faisait froid alors le créateur, encore une fois, a commencé à placer des choses sur la terre mère, c'est comme ça qu'on a appelé cette balle. Et le créateur a fait tous les animaux qui pouvaient marcher, qui pouvaient nager et il a fait toute la vie des plantes et toute cette création vivait en harmonie sur la terre mère pendant très longtemps et tous dépendaient les uns des autres pour vivre et ils vivaient en harmonie, en paix les uns avec les autres, alors le créateur a créé l’homme et on dit que lorsque le créateur a créé l’homme, on dit dans la roue médicinale où il y a beaucoup de couleurs que les quatre types originaux de personnes que le créateur a mis sur la terre, c'est ceux qui représentaient la direction rouge, blanche, jaune et noire, et que quand le créateur a mis chacun de ces types de personnes sur la terre mère, il leur a donné des instructions spéciales, il leur a donné des instructions différentes de prendre soin de la terre, de prendre soin les uns des autres et les gens que le créateur a mis sur la terre, ils étaient pathétiques, ils n'étaient pas comme les animaux et des plantes, on dépendait des plantes, des aliments pour nous alimenter et nous protéger et tous les animaux et les plantes se sont données à nous pour nous aider à vivre et il faut se rappeler de remercier ces plantes et ces animaux qui nous aident à vivre. Donc j’ai pensé que cette histoire serait bonne et adéquate pour nous mettre dans le contexte par où on est tous sur cette terre pour vivre les uns les autres pour vivre en harmonie. Parfois on a besoin de réunions comme celle-ci pour apporter l’harmonie, et parler de ces choses de bonne façon. Je sais que quand on commence à parler de ces choses-là, on commence à sentir de la douleur, et quand les gens ressentent de la douleur, ils ne communiquent pas toujours de la meilleure façon, donc je voulais aussi vous appeler des choses que les Anishnaabe ont reçu, les enseignements qu'ils ont reçu, c'est les enseignements des 7 grands-parents qu'on doit adopter pour avoir une bonne vie. Il n'y a pas un ordre particulier pour ces 7 choses mais c'est des qualités. Il y en a une qui s'appelle l’intelligence, plutôt la sagesse. Il faut savoir ce que sont en train de faire, l’amour, aimer les uns les autres, nous aimer nous-mêmes, vous savez que de vous aimer vous-même, ça veut dire être en paix avec le créateur et être en harmonie de toute la création, respecter la création, alors montrer du respect, c'est montrer du respect envers toutes les personnes, de rendre honneur à ce qu'on nous enseigne, à nos familles, à nous-mêmes et après il y a l’humilité, et c'est l’un des enseignements des grands-parents desquels j’essaie toujours de me rappeler, être humble. Parce que vous savez que quand les gens ne le sont pas, ils pensent qu'ils sont plus grands ce qu'ils sont, un ou deux d’entre nous connaissons des gens comme ça, je pense que tout le monde connaît quelqu'un comme ça, si on n'est pas humble, qu'on pense qu'on est plus intelligent qu'on l’est, il faut regarder toute la création, cet univers, imaginez, en quelle mesure vous êtes grand, donc que d’être humble c'est de marcher sur la terre mère de façon reconnaissante. L’honnête, cela veut dire qu'on fait des actions, qu'on a un caractère, qu'on est fidèle, et qu'on agit dans la réalité et qu'on marche avec l’intégrité, avec honnêteté. Le courage, ça veut dire que de faire face aux choses avec courage, qu'il y a des obstacles auxquels il faut faire face et aussi, le dernier enseignement c'est la vérité, que de savoir toutes les autres choses c'est de savoir la vérité.

D’appliquer ces enseignements des 7 grands-parents et d’avoir confiance en notre créateur, où qu'il soit. Je vais faire une petite prière et je vais la commencer dans la langue, et après cela, on est presque prêts pour commencer.

Monsieur s'exprime dans sa langue maternelle. Alors ce que j’ai dit dans cette langue, est-ce que vous avez compris ce que j’ai dit? Ah non? Je vais vous le dire la prochaine fois, ça vous va? Ok, ce que j’ai dit c'est que je me suis présenté moi-même dans la langue, et j’ai dit que je suis du peuple des Nipissing, et je suis dans un clan d’un petit animal et j’ai dit merci au créateur pour tout ce qu'il a créé, et j’ai remercié le grand-père soleil pour nous illuminer pendant la journée, merci pendant la grand-mère qui nous illumine la nuit et je remercie la mère terre pour nous donner la vie et des aliments et je remercie de nous donner l’eau, et les animaux, et pour nous donner l’air que nous respirons. On m'a offert du tabac et je vais offrir le tabac vers le nord, l’est, l’ouest, et le sud. Et le créateur m'a aidé à écouter nos prières donc megwesh avant de m'éloigner du podium, une des choses que je veux faire, c'est que je veux vous chanter une chanson. Je vois qu'il y a beaucoup de gens qui viennent de beaucoup de cultures et j’aime beaucoup voir quelque chose comme ça. J’ai pu voyager, presque dans tout le monde, et j’ai pu entendre des tambours qui sont populaires dans certains cercles, je suis sûr que vous n'avez jamais entendu parler de mon groupe de tambour, mais j’ai voyagé à d’autres pays à représenter les peuples autochtones du Canada, j’ai pu jouer au tambour et danser là-bas, j’étais au sud de la Corée, et j’ai de la passion envers les tambours, ils sont comme un aimant et les gens avec qui je parle du monde entier, je leur demande leur histoire, les origines, ce qu'ils enseignent et une chose que j’ai remarquée quand je parlais avec les gens des différentes cultures du monde entier, c'est que peu importe dans quelle culture on vient dans le monde, nous avons tous le tambour en commun, c'est quelque chose comme être humain qui nous lie ensemble. Donc je voulais ouvrir aujourd'hui avec une chanson, après ça je vais m'éloigner du micro, et je vais cesser de parler, ok? Donc monsieur est en train de chanter quelque chose de très beau, mais malheureusement c'est dans une langue qu'on ne connaît pas, donc on ne peut pas interpréter. Je vous laisse l’écouter en original.

Applaudissements

Monsieur vient de terminer et on reprend avec l’interprétation.

Animatrice : Merci bien, Steve. Je pense que ceci donne déjà le bon ton, le rythme, bien sûr, pour notre réunion de ce soir. Donc je voudrais tout d’abord me présenter, moi-même, je m'appelle Paulette, ce que je fais, ce que je suis, ça, c'est quelque chose d’intérimaire… ça fait longtemps parce que j’ai passé à un autre travail, on m'a demandé d’être la monitrice et j’ai déjà eu les moyens de le faire deux fois, donc c'est la troisième fois que je le fais, c'est donc une nouvelle opportunité. À chaque fois, on trouve une composition du public qui est différente, et ce n'est pas seulement le public, mais aussi le ton. C'est la passion des gens. Mais c'est aussi l’action que les gens veulent entendre pour qu'on puisse en faire quelque chose de façon telle qu'à la fin de la soirée, le ministre ainsi que le personnel et le reste vont recevoir les renseignements qu'ils cherchaient pour qu'on puisse maintenant faire quelque chose au sujet de ce racisme qui existe dans la société au niveau systémique. Maintenant, je voudrais savoir ce que vous, vous pensez à la question, mais avant de passer à cela, je suis très heureuse de vous présenter le ministre qui va arriver dans quelques secondes et qui va lui-même présenter monsieur Coteau. Tout d’abord, on passe au ministre Labic.

Procureur général Naqvi : Merci beaucoup, c'est mon plaisir, je suis très heureux d’être parmi vous ce soir dans cette consultation publique et il y a aussi mon ami, mon vrai ami monsieur Michael Coteau, je m'appelle inaudible, je m'occupe de la province de l’Ontario à ce sujet et avant de le faire, j’étais le ministre pour le système des prisons de la province. Probablement que vous avez déjà entendu parler de la question du fait qu'on utilisait des cartes d’identité, on ne va plus le faire, c'est la première entité territoriale qui maintenant ne peut plus utiliser des cartes au sujet des personnes qui sont interpellées par la police. L’autre chose qu'on a commencé à faire au moment où j’étais ministre pour le service des services était que j’ai évalué, j’ai fait tout un travail pour évaluer les polices de façon telle qu'on a maintenant une police qui est maintenant une police du vingt et unième siècle. On a toute une stratégie pour la province de l’Ontario et déjà, l’année prochaine, au printemps, on va présenter de nouveaux services au sein du système de la police, pour moderniser toute la police en Ontario. Et maintenant pour ce qui touche maintenant le portrait général, on veut regarder la modernisation des structures qui sont en train de régler, d’observer la police. Il y a aussi monsieur Malek qui est juge à la Cour d’appel, qui est une personne extrêmement intelligente,extrêmement, il fait tout le temps des consultations publiques, il est en train de le faire à l’heure actuelle. C'est le gouvernement qui va devoir le faire parce que l’année prochaine le gouvernement doit savoir comment ou peut avoir un organisme comme le SIU qui évalue les actions de la police, on veut savoir comment SIU peut être plus transparent, de façon qu'on puisse vraiment voir ce qui se passe au sein de la police et maintenant la question est comment. Et c'est exactement pour ça que je suis là et ça qu'on est en train de dire et monsieur est en train de regarder de proche la question. Il va aussi nous donner des conseils, donc il a beaucoup de travail. À l’heure actuelle, ce qu'on est en train de faire pour qu'on puisse bâtir des communautés inclusives, indépendamment de la couleur de notre peau, du fait qu'on parle avec une personne plutôt qu'une autre ou qu'on côtoie un lieu plutôt qu'un autre, on sait qu'on doit faire beaucoup de travail à ce sujet et le ministre Michael Coteau est en train de faire beaucoup de travail sur cette question, et c'est pour ça qu'il faut tout d’abord commencer par le début, c'est-à-dire reconnaître qu'il y a des questions raciales, qu'il y a des questions racistes, qu'il y a d’autres questions de discrimination, par exemple contre les populations autochtones, et c'est pour ça qu'on a besoin de vous, de vos conseils, pour avoir meilleure direction, pour avoir l’idée du chemin qu'on doit parcourir. Et c'est pour ça que notre direction générale a organisé ces réunions. Et je ne pouvais pas penser à quelqu'un d’autre que Michael Coteau pour faire ce travail. Il n'y a pas mieux. Avec les communautés dans sa province, surtout, par exemple, à Toronto. Mais pas seulement qu'à Toronto, car il est responsable des services pour les enfants, c'est une personne qui est animée par une passion qui brûle dans son âme et c'est aussi un ami. Donc, veuillez maintenant applaudir et bien accueillir mon ami monsieur Coteau.

Applaudissements

Ministre Coteau : Salut tout le monde. Bonsoir, je suis très heureux d’être ici parmi vous, je voudrais remercier tout le monde, le personnel, le ministre, je sais qu'il y aura d’autres personnes qui vont venir nous voir, le procureur général, Naqvi, je pense qu'en Ontario maintenant on est en train de vivre un moment exceptionnel parce qu'il y a des opportunités pour changer. Vous n'avez qu'à demander au procureur général, monsieur Nakbi, mais il n'y a pas que lui aussi, le ministre de l’Éducation et on peut vous dire que moi je suis responsable pour lutter contre le racisme, mais pas seulement que ça, je suis responsable pour m'occuper des enfants, pour les sociétés qui aident l’enfance, alors merci, merci. On a beaucoup d’opportunités. C'est incroyable, on a une première ministre qui veut changer la province et on a vraiment l’opportunité qui est dans nos yeux, je l’ai entendu un peu partout, comme hier soir, je sais qu'il y a des gens qui sont frustrés par la procédure. Quand je travaillais pour le système scolaire, qu'il y avait un débat sur la question de la collection des données basée sur les groupes ethniques, ça c'est en 2003 quand on m'a élu, parce que j’ai été élu en 2003, le débat était en 2004, on nous a dit on l’a déjà fait, on l’a déjà fait il y a 10 ans, on en a déjà parcouru le même parcours et c'est frustrant, des gens qui ont fait partie des mouvements dans les années 70, 80, ils ont travaillé sur les questions des rapports des groupes . Ils disent on est encore là au point de départ, ça, c'est frustrant, hein. Commençant, pourquoi est-ce qu'on est en train de parler, au lieu de parler, parcourons ce chemin et moi je pense qu'aujourd'hui, on a un gouvernement qui est à cent pour cent dévoué à changer, maintenant à avoir cette direction générale pour lutter contre le racisme, la Direction générale de l’action contre le racisme, à lutter contre le racisme. Et la question, maintenant, comment est-ce qu'on va le faire? On va le faire pour inaudible, soyons responsables, assurons-nous d’être responsables, que les gens qui sont là pour enseigner à vos enfants soient responsables, pas seulement eux il faut aussi que la communauté sans sûre, sans danger il faut aussi s'assurer que tout enfant dans cette province ait l’opportunité d’être une personne qui connaît le succès, et non seulement le succès mais aussi la justice et l’équité. Quand j’étais dans le système scolaire, je demandais qu'on recueille des données sur une base éthique et on ne savait pas comment le faire. On ne savait pas par exemple, quels étaient les coûts associés à ça, mais on a recueilli des données et on a remarqué que dans le système, au moment qu'on était en train d’allouer des ressources à droite, à gauche en voyant des enseignants à droite, à gauche, on se trouvait avec un Himalaya de données à ce moment-là, on voulait comprendre, par exemple des gens qui décrochent aient et on a vu, que, ce qu'on avait, c'était seulement des théories, par exemple. Les jeunes Noirs décrochaient. Maintenant on a les données exactes, on sait exactement combien de personnes d’un groupe éthique plutôt qu'un autre ne finissaient pas le lycée, on s'est dit peut-être qu'on devrait concentrer notre attention sur cette communauté afro-canadienne et la question est comment on en est arrivés là? Moi je pense les données qu'on peut maintenant recueillir sont des données qu'on peut utiliser maintenant, et on peut aussi le faire, par exemple, pour la protection de l’enfance, et ils peuvent aussi le publier dans leurs rapports. On doit avoir des institutions qui reçoivent des fonds publics, et il faut aussi avoir des institutions qui sont transparentes parce qu'elles travaillent pour les Ontariens.

Applaudissements

Voilà je sais que vous êtes frustrés, je ne peux pas vous dire, vous dans la salle, de ne pas être frustrés parce que je le sais que vous l’êtes. Ça c'est une question que vous avez probablement déjà entendue, vous allez pouvoir me le dire, mais si j’ai 18 mois ou 24 mois, je peux faire la révolution du système et on a toujours besoin des données. Maintenant la question est : est-ce qu'on ne devrait pas se concentrer sur certains secteurs? Parce que je ne veux pas maintenant gaspiller de l’argent, non je veux voir exactement où on devrait utiliser l’argent, c'est ça les questions que je pose. C'est ça les réponses aux questions que je veux. Et c'est ça que je vous demande. C'est exactement ce qu'on va faire, on va recueillir des données, on va faire une campagne de sensibilisation, on va créer une Direction générale de l’action contre le racisme, et nous avons besoin de votre aide pour nous dire exactement, si vous étiez dans notre position et que vous aviez ces ressources et vous saviez que vous iriez dans cette direction, qu'est-ce que vous cibleriez? On veut vos idées, mais aussi vos expériences, je veux dire, merci beaucoup d’être venus avec nous ici ce soir, je ne vais plus parler et je vais vous parler Sam Erry qui est le sous-ministre adjoint de la Direction générale de l’action contre le racisme et je veux aussi reconnaître notre député de Brampton, qui est ici avec nous aujourd'hui, veux-tu te lever une seconde? Merci beaucoup de nous avoir dans ta collectivité. C’est les députés de cette communauté en particulier qui ont voulu avoir cette conversation ici, donc merci de nous avoir ici pour avoir cette conversation. Sam Erry, je te prie, merci beaucoup. Sam Erry, sous-ministre adjoint : Je suis beaucoup plus petit que lui donc, je vais devoir pencher le micro, en tout cas, merci beaucoup d’être ici avec nous, et je vais prendre quelques minutes pour parler de quelques traits de la Direction générale de l’action contre le racisme. Comme le ministre vient de le mentionner, c'est le début de tout ceci et l’une des choses que nous voulons nous assurer de faire, c'est de créer une base forte pour la direction générale, monsieur le ministre a dit que nous allons regarder des choses, des possibilités concernant la longévité de la direction générale, mais dès le début, nous devons avoir une base forte et tout d’abord, je veux reconnaître qu'il y a différentes formes de racisme et que ce soit quelque chose d’individuel, ou de culturel, ou de société, on va se focaliser surtout au racisme systémique parce que vous savez que si on résout le problème en amont, on résout tout le problème vers le bas,on va observer les défis systémiques auxquels on fait face dans différents secteurs. Maintenant, ce graphique vous montre cette idée. Tout comme la Direction générale de l’action contre le racisme sera un outil fort pour du changement dans le gouvernement, il y a d’autres éléments dans notre société qui sont imputables aussi, l’antiracisme est l’enjeu à tout le monde, et nous devons être impliqués si nous voulons créer une équité raciale comme norme et il y a l’obligation des collectivités, il y en a beaucoup d’entre vous qui représentent les perspectives des communautés, nous avons l’obligation du secteur d’affaires, on ne peut pas omettre les communautés d’affaires puisqu’ils ont un levier tellement important et ceux d’entre vous qui ont été dans la conversation antiracisme, vous savez que la route pour atteindre l’équité raciale, c'est d’avoir une prospérité économique robuste pour nous tous et cela va nous amener très loin. Alors pourquoi se concentrer au racisme systémique? Le ministre l’a mentionné auparavant, moi certainement, et je sais que le ministre aussi ne veut laisser personne avec l’impression qu'on commence à partir de zéro. Non. Ça c'est des rapports extrêmement puissants qui ont été écrits le long du temps. Et en fait, ils sont en séquence chronologique, mais il y a des gens très importants qui ont fait ces rapports pour différents gouvernements, ceux d’entre vous en communauté avez offert vos perspectives et vos points de vue, donc je vous montre cela parce que nous avons l’avantage de nous comprendre et on va utiliser, distiller de ces rapports des recommandations essentielles par rapport au racisme systémique, c'est avec qu'on va commencer.

Dernièrement on a eu la commission de la vérité et de la conciliation et on a un trajet ensemble qui va utiliser la centaine de recommandations, je pense, qu'il y a. Maintenant le mandat de la direction générale, en général, bien évidemment, nous voulons réduire et en fait, éliminer le racisme systémique dans des institutions gouvernées ou réglementées par le gouvernement de l’Ontario, donc ce n'est pas seulement les ministères du gouvernement de l’Ontario, il y a des agences aussi, et qui que ce soit à qui le gouvernement donne des dollars des contribuables, l’année dernière c'était 138 milliards de dollars, 100 000 c'était des paiements pour améliorer la qualité de vie des Ontariens, donc ces agences et ces départements qui sont impliqués et qui ont le privilège d’avoir cet argent vous savez, doivent aussi être une partie de cette conversation. Augmenter la sensibilisation et comprendre le racisme systémique, au sein du public, je dirais selon des conversations qu'on a eues jusqu'à présent, qu'il y a très peu de gens en fait qui comprennent ce que c'est le racisme systémique, la plupart des gens vont vous parler du racisme individuel et peut-être vont aller au-delà de cela si vous demandez aux gens par rapport au racisme systémique, ils vous disent que c'est systématique, systémique et systématique, c'est des choses différentes et ceux qui sont dans cette affaire, si je peux,l’affaire, vous savez très bien qu'il y a une différence. Maintenant la promotion de politique juste qui mène à l’équité raciale, c'est là où nous voulons nous diriger finalement et c'est très important de résoudre les choses en amont,vous l’avez vu, on veut le faire en nous focalisant aux politiques, aux lois, d’avoir une politique antiracisme, même avant de développer ces politiques pour ne pas créer des barrières non intentionnelles et des conséquences non intentionnelles quand ça se traduit en un programme ou un service et c'est très important comme point, je le dis sincèrement, collaborer avec les communautés, les gouvernements, et la Commission ontarienne des droits de la personne. Nous voulons impliquer la communauté antiracisme centrale dans le travail que nous faisons, franchement nous avons besoin de ces compétences, de ces expériences et la plupart des services publics n'ont pas la compétence on a des concernant l’inclusion le multiculturalisme mais, mais ce n'est pas un groupe de compétences que nous avions, en fait on n'aurait pas cette conversation sans le groupe de compétences, récemment on a affiché la stratégie des ressources humaines et on a affiché la plupart de nos sujets et nos postes sont ouverts, pas voulons recruter à partir de la communauté,apporter ces compétences. Nous sommes bons à certaines choses, mais nous savons que nous avons des brèches et apporter des compétences, c'est une brèche pour nous et j’attends avec impatience le talent qui va s'approcher à la table pour développer cet ordre du jour et après la collaboration, c'est important, c'est peut-être un peu nuancé, mais la directrice générale doit aussi jouer le rôle du courtier du point de vue d’être à l’intérieur de l’organisation. Ce que nous voulons faire et monsieur le ministre Naqvi a mentionné la stratégie qui se fait en Ontario, il y a beaucoup d’inclusion et je veux mentionne apporter l’antiracisme à cette table-là donc les conversations ont déjà lieu les conversations impliquent ceux qui sont experts dans les domaines, non seulement les groupes racialisés et autochtones. Maintenant ma dernière diapo, donc la concentration de la direction générale, on se focalise beaucoup aux politiques, à la recherche et à l’évaluation encore une fois, notre point de départ va être toute la diligence nécessaire de ces rapports, on ne va pas commencer à partir de zéro, je veux que ce soit clair, mais nous voulons une conversation fondée sur les données probantes, donc par exemple, les données des rapports, malgré le fait qu'on a fait ces rapports dans des contextes en particulier, dans beaucoup de cas, il n'y avait pas vraiment beaucoup de données relatives aux groupes racialisés ou autochtones. Donc le conseil scolaire de Toronto est en train de recueillir ces données. Quand on regarde d’autres secteurs, ça n'existe pas. Maintenant, vous savez déjà que l’Ontario est en train de dire oui, ça me va que de recueillir ces données, donc une chose que nous allons faire dans cette direction générale c'est de créer un cadre pour la collection des données agrégées pour que les gens puissent requis couvrir ces informations et si on veut attaquer ces défis systémique, on doit, on veut que tout soit intégré et la racine peut être découverte seulement quand on a l’analytique qui va montrer pourquoi on a un taux disproportionné de certains groupes dans le système criminel, par exemple. Donc on va aussi développer à échelle provinciale une stratégie qui va se focaliser au racisme antinoir, à l’islamophobie, au racisme contre les autochtones, donc ces stratégies et ces cadres vont rentrer en place et le numéro 2, l’éducation publique et la sensibilisation va faire de la recherche de marché très forte, on va faire des groupes de focalisation pour voir comment lancer quelque chose comme ça, on va dépenser beaucoup d’argent à ce faire, les médias sociaux, l’approche adéquate, on vit dans une province multiracial donc comment bien transmettre ce message, qui cibler. Troisième domaine de priorités, c'est ce qu'on appelle la collaboration communautaire, donc nous assurer d’être inclusif, respectueux et sincère par rapport à l’engagement des collectivités dans le travail que nous faisons et cela sera essentiel. Finalement, et je pense que ceci est probablement quelque chose que nous avons tous entendu dans ces réunions et aussi, historiquement, ceci est un enjeu, c'est que nous avons une direction générale de l’action contre le racisme aussi, mais il faut s'assurer d’avoir une viabilité, une durabilité de cette direction générale, si on veut faire du travail de fondation on ne peut pas arrêter et recommencer non il faut travailler à bâtir des choses parce que le trajet vers l’équité est un trajet long, ça ne doit pas l’être il faut s'assurer de faire nos devoirs pour aller dans cette direction, je serai pas là si vous voulez aller plus en profondeur, mais aujourd'hui, il s'agit de vos voix, de ce que vous avez à dire, merci, Paulette je très retourne le micro.

Animatrice : Merci beaucoup Sam, merci au ministre pour vos commentaires d’ouverture et vous êtes tout à fait correct, Sam, aujourd'hui, il s'agit vraiment de vous entendre vous. Vous avez pris le temps d’être ici, vous devez avoir certainement quelque chose à dire. Donc vous auriez pu être dans beaucoup d’endroits, mais vous avez choisi d’être ici, donc c'est le moment où vous pouvez commencer à le faire, mais avant de plonger là-dedans, il y a quelques enjeux administratifs que je dois mentionner et des directives à comment nous allons faire les choses. Ah, vous faites la queue déjà, fabuleux. Comment nous allons nous impliquer. Oh là là pourquoi ai-je dit cela… en tout cas. Ce soir, il y a plusieurs composantes,première partie, c'est terminé vous avez entendu monsieur le ministre, les deux ministres et vous avez entendu Sam du point de vue de la présentation de la Direction générale de l’action contre le racisme et la direction que nous allons prendre vers l’avant. Vous savez que nous sommes ici pour vous écouter, donc voilà ce que le gouvernement et le personnel est là à faire, vous écouter. Il y a le livestream de cette présentation et peut-être que ça va devenir disponible de façon publique. Donc il faut que vous soyez d’accord à être transmis en livestream, vous savez qu'il y a l’interprétation simultanée en français et le langage des signes et les toilettes sont dehors à la droite, je crois, et comme vous pouvez le voir, à l’arrière, il y a une série de collations et de boissons que vous pouvez prendre, veuillez bien le faire quand vous le voulez donc nous avons plusieurs choses à traverser et avec l’intérêt de vous entendre tous et je sais qu'il y a des commentaires très forts et de l’information très forte que vous voulez partager, je veux que vous pensiez à tous ceux qui sont derrière vous quand vous faites la queue pour parler ce soir, donc la directive que je vous donne est la suivante, je veux que vos commentaires se limitent à deux minutes, donc ça va être difficile pour quelques-uns d’entre vous, pas pour tous, mais le racisme est un enjeu, qui a de la profondeur, et de l’ampleur, et donc nous vous demandons d’être concis, j’ai eu l’occasion, j’ai l’occasion de limiter — désolée, problèmes technique, l’interprète n'a pas pu entendre. En tout cas, en plus de cela, il y a des questions comme vous le savez dans les cartes que vous avez reçues qu'on a distribuées auparavant et ceci est pour vous aider à concentrer vos commentaires. Donc ces cartes sont là vous pouvez parler de cela, ou vous pouvez retourner les cartes si vous n'êtes pas intéressé de retourner ce soir, en tout cas nous vous demandons de concentrer vos commentaires si vous avez des commentaires en dehors de cela, on ne va pas vous interrompre si vous focalisez pas à cela c'est pour vous écouter sur les domaines qui sont importants pour développer l’architecture de la direction générale sur les domaines suivants. Comme je vous le dis, on va parler du sens d’apprendre quelles sont les choses et comment est-ce qu'on va aussi s'assurer que tout ceci soit durable. C'est sur ça qu'on veut entendre vos commentaires. Donc à nouveau, c'est la politique cherchée, il y a l’éducation, sensibilisation au public, la collaboration et la communauté, la gouvernance appropriée. Veuillez partager vos commentaires qu'on va partager avec les autres. S'il n'y a pas d’autres commentaires qu'on pose, à ce moment-là, je commence. On commence en vous disant qu'on a des ambassadeurs qui viennent de la jeunesse, ils sont aussi à côté de moi, ils sont en rouge, ils vont m'aider toute cette soirée pour faire progresser la réunion pour que tout le monde puisse avoir la possibilité de pouvoir s'exprimer, de travailler avec vous. Je commence à ma droite. Veuillez dire votre nom, si vous êtes, à partir d’un organisme.

Membre du public no 1 : Je m'appelle (nom supprimé) inaudible, je veux tout d’abord vous remercier pour le travail que vous avez à faire. Je suis exécutif au sein du syndicat des travailleurs noirs, à Toronto, York, je suis aussi un père.

Un père qui s'occupe d’enfants somaliens la raison que je suis ici, même si on peut pas maintenant différencier les Noirs des Somaliens, je peux vous dire qu'ils souffrent beaucoup. À quelques mètres d’ici, on a un jeune Somalien qui a été tué par balle, ce n'est pas quelque chose qui est arrivé comme ça. Ça, c'est le racisme au sein du système qui a fait ça. C'est quelque chose qui arrive tout le temps. On nous vole nos jeunes, nos Somaliens,nos jeunes sont maintenant tout de suite discriminés et ça, c'est quelque chose qui est au niveau épidémique, ce n'est pas seulement vrai pour les Somaliens, mais aussi pour d’autres Canadiens, ça créé le racisme c'est pour ça que je voudrais poser une question au ministre Coteau, je voudrais que vous compreniez que c'est une épidémie. Quand j’ai été au micro, j’ai demandé, il y a deux personnes qui vont à Sunnybrooke, un entre et un qui meurt mais l’autre en ressortira vivant, ça, c'est à toutes les soirées.

Quand on vient de la Somalie, on quitte un pays dévasté par la guerre, mais il n'y a pas des opportunités pour tous les jeunes Somaliens. Vendredi j’ai été à une cérémonie qui touche les jeunes et on avait des jeunes qui ont fini l’université, mais quand on s'est parlé, 70 pour cent d’entre eux nous ont dit qu'ils avaient des maîtrises et pas de travail, et il y a aussi d’autres choses. Les gens qui n'aiment pas l’Islam. Je veux qu'on en… Ça, c'est le travail que je propose, que je veux. Nous on est là, et on n'a que des larmes, c'est avec ces larmes qu'on demande que vous nous aidiez. Regardez ce qui s'est passé à Scarborough, ce qui s'est passé c'est que le gouvernement a fermé l’endroit, on veut que le travail continue, la communauté Somalienne demande au gouvernement de l’Ontario pour qu'on ouvre les yeux sur cette épidémie, des problèmes qui touchent les jeunes Somaliens, merci, merci. Membre du public no 2 : À l’autre micro, avant que je commence mes deux minutes, je voudrais regarder les yeux dans les yeux le procureur général. Merci.

Il y a un droit à la vie. Vous pouvez pas… c'est le droit de vivre c'est vraiment le droit qui a le plus de valeurs que les autres, or, en tant que noir, en tant que père noir, et en tant que moi-même, il faut que je dise que ce droit j’en suis sûr, c'est quelque chose que tout le monde partage. Donc je veux vous parler de cela directement. Ça va pas coûter un sou pour vous assurer que vous allez faire quelque chose pour protéger les droits des Noirs, de la vie des Noirs et c'est le droit le plus important. Je vais vous dire comment on peut le faire. Vous avez donné la possibilité au SIU d’établir des rapports, vous avez dit aux policiers que vous pouvez raconter les données au SIU.

Il faut pas faire ça, il doit y avoir deux minutes pour l’ambulance, dès que vous avez appelé l’ambulance, dans les cinq minutes vous pouvez maintenant contacter les unités des enquêtes spéciales et ça, c'est les responsabilités. Ça vous coûte pas un sous de plus et vous pouvez le faire dès maintenant. Ça c'est une idée. Ce n'est pas une question aussi de… de jouer, je suis pas là pour jouer. D’autres choses que vous devriez regarder c'est la composition de SIU, c'est des Blancs, c'est rien que des Blancs, c'est un club de Blancs, on a besoin de mettre d’autres personnes, des marron, des Noirs, des autochtones.

Applaudissements

On peut le faire dès demain. On ne doit pas perdre du temps. Est-ce que tout ne va pas finir en larmes?

Membre du public no 2 : Le temps passe vite mon vieux. Oui. O.K. Je vais m'arrêter là, je vais m'arrêter là, merci merci merci.

Applaudissements

Animatrice : Si on a des opportunités, il faudrait que, peut-être, tu peux retourner.

Membre du public no 3 : (nom supprimé) Comme mon prédécesseur, j’aimerais commencer en remerciant le Black Lives Matter de Toronto. Leur travail — oui, allez-y, applaudissez, applaudissez. En occupant le poste de police, ils ont vraiment focalisé l’attention des gens, c'est pour ça qu'on est ici ce soir, c'est pour ça que toi tu es à Hamilton, c'est pour ça qu'ils étaient à Regent Park, c'est pour ça que je veux vous parler des gens qui sont en prison en masse et du rôle du gouvernement, des gens dont la couleur,la peau est noire ou marron. On en a déjà parlé au parlement, qu'en 14, 2015, les Afro-Canadiens dans les prisons, le nombre est augmenté de 69,alors que la population autochtone et lapopulation des femmes a augmenté de 14 pour cent, pardon c'est 50 pour cent. Alors ce chiffre, il y a des individus, des familles, qui sont au Canada sans statut. Ils sont là et on peut les renvoyer chez eux. Et la province aussi joue son rôle aussi parce que ces gens sont maintenant détenus dans des prisons provinciales, ces personnes sont des personnes ou de couleur marron ou noir, on a un problème. Si maintenant la directrice générale est sérieuse quand elle veut faire quelque choseau sujet du racisme dans le système, à ce moment-là, vous avez ici l’opportunité de faire quelque chose, c'est quelque chose que vous pouvez faire. Donc si on a une position où vous êtes un apatride, vous n'avez pas de statut à ce moment-là, vous avez un statut qui ne va pas dire que vous allez tout de suite aller en prison. J’ai encore une minute, merci. L’autre chose dont je veux vous parler c'est le budget, le budget de la Direction générale de l’action contre le racisme. On l’a dit au parlement quel était ce budget, moi j’ai dit que c'est un budget très modeste. J’ai entendu dire des calculs qui disaient qu'au moment où vous avez terminé ces réunion provinciales, pratiquement il n'y aura plus d’argent les caisses vont être vides, ça ce n'est pas acceptable si maintenant on doit le refaire car on l’a déjà fait dans les années 90 avec le UES, avec d’autres formes qui existaient, on ne veut pas seulement avoir une direction générale qui soit là, qui reste là, on veut aussi une direction générale qui va faire quelque chose qui va remplir son mandat, un an, l’année d’après, l’année d’après et ainsi de suite. C'est pour ça que maintenant, je voudrais que vous pensiez au budget, que vous regardiez le budget comme étant un budget qui puisse faire les choses à quoi les personnes de l’Ontario s'attendent.

Animatrice : Ma sœur ici,

Membre du public no 4 : Ke viens de (nom supprimé) inaudible, Je voudrais en savoir davantage sur la question des lois sur l’équité. Le système qui veut maintenant enlever toutes les barrières pour les personnes qui représentent des handicaps physiques, or toutes les parties, que ce soit le NPD ou les Verts, ils disent quelque chose, mais pas assez.

On veut maintenant que la province oblige les gens à avoir cette équité dans deux ans. Est-ce que vous savez que dans deux ans, vous n'allez pas avoir des changements substantiel? Vous n'avez pas sept ans. Après quoi je voulais remercier Steve, au niveau des enseignements autochtones qu'il a partagés avec nous au sujet de la réconciliation parce que les personnes qui ont une couleur, de la peau foncée, doivent comprendre qu'il y a quelque chose qu'on peut utiliser, même si on est marginalisés.

Le sentiment contre les Noirs qui existe, quelque chose qui est bien là et des choses peuvent être obligatoires dans notre système. Au Manitoba, par exemple, et dans certaines universités, il n'y a des cours universitaires qui sont obligatoires, on doit maintenant rendre ces cours obligatoires dans les écoles, dans tous les systèmes des écoles, qu'ils soient publics ou privés. Revenons maintenant aux agressions sexuelles. Il faudrait que je vous dise qu'on est ici, on est canadiens, mais nos ancêtres viennent d’ailleurs, viennent de la Guyane de langue anglaise, je ne suis pas un immigrant, je ne vais pas dans l’école catholique, étant assez blanche on nous a dit que j’aurais dû connaître qui se passe dans un quartier plein d’immigrants, on m'a jamais dit, on n'a jamais essayé de m'aider même si j’ai demandé de l’aide. Quand on regarde maintenant à ce qu'on offre, je ne retrouve jamais dans les groupes qui étaient ciblés parce que je ne suis pas immigrante et je savais l’anglais. Ça signifie aussi que maintenant, il y a les questions de violence qui sont au croisement de plusieurs genres de groupes, j’ai donc essayé de me blanchir, et maintenant j’ai une question qui est le fait que je parle bien l’anglais. Donc j’ai un nom anglais. Et avec ça, maintenant je pense que la police m'aiderait, en pensant que j’étais blanche, mais ce n'est pas arrivé. Ce que je peux vous dire, c'est qu’il y a toujours… mais c'est quelque chose que je ne connaissais pas auparavant, je ne connaissais pas les services aussi. Quand il y avait 10 groupes, 10 services qui étaient basés sur de la foi, là à nouveau, je me suis retrouvée aliénée ça, c'est relatif à l’agression sexuelle, on le sait qu'il n'y a pas assez d’argent à la province de l’Ontario, surtout pour les personnes qui ont une couleur de peau foncée. Il faut leur offrir des services dans les langues qu'ils utilisent, des groupes qui s'interceptent, des groupes ethniques, on est en train de nous peut-être l’un contre l’autre, la concurrence, c'est du racisme du système et on veut que ce soit comme ça. Mais nous, on est des gens qui ont grandi partout, donc je pense avoir donné des exemples concrets, j’en ai d’autres. On va être inspirés, par les gens dans cette salle. Merci.

Applaudissements

Animatrice : Merci d’avoir exprimé la voix d’une personne qui n'est pas là.

Membre du public no 5 : Je m'appelle (nom supprimé) je ne suis mère et je représente une agence à but non lucratif des services pour les voisinages je veux dire plusieurs choses. Numéro 1, nous sommes le seul groupe dont les statistiques ont été recueillies et nous sommes très frustrés et nous vous remercions de nous permettre de venir à cette table pour exprimer notre frustration. Tout d’abord je pense que la tolérance zéro, devrait être le billet zéro tolérance dans les écoles, dans les milieux de travail, dans la société en général. Nous ne pouvons pas avoir un antiracisme si nous le tolérons tous et on dit : ah non, il faut le tolérer, continuez. Non, il faut nous lever tous, prendre note et dire nous n'accepterons pas ça, c'est inacceptable, nous sommes des Canadiens, que nous sommes venus de n'importe où, nous sommes canadiens, on doit reconnaître le fait qu'on doit tous être à cette table, il y a de la place pour nous tous à cette table, deuxièmement, on doit regarder nos agences que le gouvernement a envoyées et a dit soyons des partenaires, nous ne pouvons être que des partenaires si vous donnez du financement adéquat pour des programmes.

Une agence qui opère dans un voisinage comme, par exemple, Munton, vous savez l’emploi n'est pas si élevé, l’économie n'est pas tellement bonne et nous avons des agences qui ont des problèmes. Par exemple nous leur disons vous pouvez avoir 50 programmes plus ou moins, opérez-les, mais vous savez quoi, on va vous donner 50 000 $. Un programme coûte 50 000 $.

Maintenant, aidez-moi à comprendre la logique, comment est-ce que les gens ou citoyen de cette région vont pouvoir absorber ce qu'on leur offre? Aidez-moi à comprendre cela, monsieur le ministre, parce que je peux pas le comprendre du tout. Troisième chose de laquelle je veux parler c'est de nos affaires, nous parlons tous de nos affaires, nous disons vos affaires vous devriez faire quoi, qui est considéré imputable? Parce que vous savez, ça m'intéresse pas ce que les gens disent moi je suis très content d’être le numéro 1 parce que je sais que quand inaudible va me nommer avec ce chiffre, je vais m'élever parce qu'en tant que femme noire dans un groupe minoritaire, il ne faut pas nommer quelqu'un comme moi. Et regardez nos jeunes. Nos jeunes sont en train de lutter, ils ont besoin, nos jeunes, d’être employés. Alors écoutez-moi. Donc nous avons des organismes autour de Toronto, et nos jeunes vont à plusieurs organismes et devinez ce qu'on leur demande. Vous n'appartenez pas à cet organisme parce que vous n'êtes pas Blanc ou n'importe quelle nationalité, alors les enfants sont là, en formation et en chômage et malheureusement, ils deviennent très frustrés et nous savons que dans les jeunes deviennent frustrés, ils se réchauffent et devinez quoi, dans notre génération nous attendons parce que c'est la quinzième fois qu'on est à ce podium à dire quels sont nos griefs. Nos jeunes vont pas attendre.

Devinez ce qu'on va faire? On fait des prisons de plus en plus grandes, et on les met en prison parce qu'on ne veut pas les entendre parce qu'ils n'ont plus de crainte, ils vont venir et ils vont se lever. Et donc nous avons besoin d’une réponse. Et nous avons besoin de plus qu'une réponse. Nous avons besoin de choses qui puissent être en place presque demain. 20 programmes, par exemple. Vos agents de police, c'est à quelle date la formation? Parce que croyez-moi que quand il s'agit de la formation, ce n'est pas écrit de 2016, je suis sûr que le programme de formation dit 1950. Quand on tire sur un homme noir et qu'on pose des questions plus tard parce que l’homme noir va pas parler.

Applaudissements

Animatrice : Merci beaucoup.

Membre du public no 6 : Je m'appelle (nom supprimé), je suis travailleuse sociale, c'est tout, j’aimerais mentionner des points ici à la partager une histoire. Du point de vue de la recherche de politiques et l’évaluation, une chose que j’ai remarquée dans mes expériences il y a beaucoup de différence entre ceux qui sont impliqués avec le système scolaire, de bien-être social, de prison, et cetera, et ceux qui ont en fait, sont à la charge de ces services.

Il n'y a pas suffisamment de dialogue. Ceci est un très bon départ mais ceux qui sont affectés le plus, ceux qui sont racialisés, les gens de couleur, les autochtones, ils doivent avoir un siège plus grand à la table, ça doit être eux qui vont décider comment on va recueillir l’information, qui va la recueillir et comment elle va être utilisée. Du point de vue de la sensibilisation et de la formation du public, je pense que cela doit commencer dès le début à un point où tout le monde doit passer c'est-à-dire le système d’éducation. Nous devons voir de la formation qui soit mandatée pour les enseignants parce que moi je suis une mère de deux enfants et même mes enfants voient des choses qui se passent dans les écoles, comment ils sont traités de façon différente que ceux qui sont pas racialisés. Il nous faut avoir l’éducation dès le début, ça doit être mandaté et consistant et ça doit être régulier. Depuis la maternelle jusqu'à la douzième année et au-delà. Du point de vue de la collaboration avec les communautés, j’ai participé à la première réunion agrave; Toronto. Il y a eu beaucoup de participants, ils sortaient de partout et c'était un endroit accessible, les gens qui ont le plus besoin d’être ici, les gens qui ont le moins d’accès, ceci n'est pas l’endroit pour le faire, ceci n'aurait pas dû être l’espace pour cette réunion, il faut s'assurer qu'ils aient accès aux réunions, aux discussions et aux décisions qui sont prises par rapport à leurs vies et en ce qui concerne la gouvernance durable, je veux tout simplement dire que nous devons voir ce que les groupes racialisés soient représentés de façon juste. Nous devons retirer les barrières qui les préviennent d’exprimer ce qu'ils ont à dire, nous devons voir que les gens qui prennent les décisions par rapport aux gens qui sont racialisés aient le même aspect qu'eux. Donc nous devons prendre des initiatives et cela doit se passer, ça aurait dû déjà se passer il y a longtemps parce qu'on a eu cette discussion, comme beaucoup le savent, ça fait très très longtemps. Ça doit se passer maintenant. Ma dernière chose est une histoire que je veux partager par rapport à une jeune fille. Une jeune fille qui habitait avec sa mère, ses frères et sœurs, elle avait beaucoup de potentiel. Elle aurait pu être quelque chose de très grand. Et l’année dernière, elle est partie chez une amie, et dans cette maison, il y avait un pistolet et l’un des enfants a trouvé le pistolet, on a tiré sur elle, elle est décédée. Son nom, c'est Lesent Ross, je veux que vous sachiez ce nom parce que moi, j’ai travaillé avec cette famille et nous parlons de Black Lives Matter. Et les gens dans cette salle le savent.

Mais il n'y a pas assez de ces gens dans les communautés où Lissa Ross vivait, ils ne comprennent pas comment leur vie est importante, on n'a pas fait suffisamment de choses pour nos jeunes, on n'a pas fait suffisamment de choses parce qu'ils se tournent vers les pistolets, les drogues, la violence, tous les jours, nous sommes en train de perdre nos enfants. Comment ont été perdus depuis Lesent Ross qui a été perdu il y a un an, combien de jeune gens noirs qu'on a tiré sur eux qui ont été poignardés? Combien de vies autochtones sont disparues? Il faut leur dire que leurs vies sont importantes, que leur « lives matter ».

Applaudissements

Animatrice : Oui, merci chère sœur.

Membre du public no 7 : Désolé. Oui bonjour à tous et à toutes, je m'appelle (nom supprimé) et je suis avec la communauté asiatique de l’alliance du travail nous sommes du mouvement des activiste de la communauté et nous sommes à lutter pour l’égalité et surtout à lutter contre le racisme, surtout le racisme antiasiatique. Avant de commencer, je veux répéter les mots de la dame qui a parlé avant moi par rapport à cet espace. Je veux exprimer mon inquiétude parce que je pense que ceci aurait eu lieu dans un centre urbain et non pas autour de l’aéroport, parce que là il y a seulement des gens qui s'en vont du Canada ou arrivent au Canada, cette salle aurait deux ou trois fois plus de gens. Donc je veux que les gens qui sont à la charge d’organiser cette réunion prennent cela en considération, parce que vous avez le reste des consultations, à l’exception de Scarborough qui a déjà été définie.comme espace, de penser aux sites des espaces parce que cela rend pour les gens que ce soit difficile d’arriver c'est le soir, il faut que les gens fassent des arrangements spéciaux pour arriver. Je vais terminer avec cela.

Animatrice : J’ai compris.

Membre du public no 8 :Alors nous sommes ici parce que nous avons préparé un énoncé dans notre groupe et nous voulons dire que nous sommes en solidarité avec les organismes et les personnes qui veulent lutter contre le racisme et surtout nous sous tenons Black Lives Matter le mouvement qui veut exposer le racisme systémique antinoir et qui exigent de l’imputabilité de la transparence de notre gouvernement et notre système de justice. Sur ce l’alliance asiatique de travail, nous voulons insister sur les recommandations qui ont étéenvoyées à la première ministre et je pense que le sous-ministre adjoint a reçu copie de ces lettres et les recommandations sont les suivantes. La Direction générale de l’action contre le racisme doit développer un mandat législatif pour la Direction générale de l’action contre le racisme, nous devons mandater les données recueillies de tous les départements, ministères et agences de tous les secteurs public et privé, il y a urgence d’adorer la surreprésentation des enfants et jeunes Noirs dans le système social et prison, il faut de la formation antiracisme et antiracisme noir pour éliminer la discrimination immédiatement, dans la directrice générale, les ministères provinciaux et le public en général, il y a un besoin régulier d’adorer l’enjeu de inaudible et pour les unités des enquêtes spéciales qui contrôlent la police et il y a un besoin de le créer une table ronde des ministres pour s'assurer que les voix des communautés affectées soient écoutées et incluses. Une raison pour laquelle cette alliance asiatique est en solidarité avec le mouvement pour aborder le racisme antinoir, c'est que nous voyons que notre égalité est intimement liée à ce mouvement-ci. En plus de cela, je pense que nous devons lier les consultations qui sont en train d’avoir lieu avec d’autres consultations avec le gouvernement est en train de mettre en œuvre en ce moment par exemple il y a des consultations qui ont été mentionnées plus tôt par un orateur, je ne me rappelle plus de l’orateur, mais il y a d’autres consultations qui ont eu lieu, et dans l’une, il y a une révision du milieu de travail changeant pour mettre à jour la loi sur les normes de travail et la loi des relations au travail dans l’Ontario et je pense que cette entité-ci a l’obligation de regarder les recommandations qui sont faites ailleurs qui sont vraiment branchées au racisme systémique auxquels font face les citoyens aujourd'hui. Avec cela l’alliance de travail asiatique est en train de proposer des recommandations supplémentaires l’une d’entre elles est de rétablir la loi de l’équité de l’emploi en Ontario, établi en 85, augmenter le salaire minimum et protéger les travailleurs précaires, modifier la loi des relations de travail de l’Ontario pour que les travailleurs ne votent que une fois pour joindre un syndicat en signant une carte et améliorer l’accès au logement abordable et développer un programme de soins de garde de haute qualité. Ça, c'est le numéro 5. Numéro 6, aborder les barrières systémiques que les personnes racialisées autochtones ont pour avoir accès à des soins de santé abordables.

Animatrice : Merci beaucoup.

Membre du public no 8 : J’ai une chose de plus, dernière chose, nous devons aborder l’enjeu de financement qui a déjà été mentionné par (nom supprimé). En dollars, c'es vraiment pas suffisant parce que c'est un vraiment grand enjeu, vous entendrez, quand les gens viendront au micro, qu'il y a beaucoup de travail à faire, nous savons que 5 millions de dollars, ça ne va pas aller très loin, merci beaucoup.

Applaudissements

Membre du public no 9 : Bonsoir, je représente le syndicat. J’ai été envoyé au syndicat national pour évaluer les sections locales et je suis travailleuse. Et je suis travailleuse ayant une couleur de la peau qui est foncée. Je suis toujours celle qui a été la dernière à être embauchée, je suis donc la première à être renvoyée. Et vous savez, si tu connais quelqu'un, si tu as quelqu'un, ce n'est pas seulement une question de connaissances, peut-être aussi de sang, on est toujours les derniers à être embauchés c'est de, on est toujours les premiers à être renvoyés. C'est comme ça que ça marche, c'est une question de racisme aussi. Il y a des gens qui font du profit sur nos dos, sur le fait que nous, on fait les travaux les plus dangereux. Les gens arrivent ici, ils savent ce qu'ils sont en train de faire, or notre système d’éducation est très bon, mais il n'est pas aussi bon que les autres. À ce moment-là, pourquoi est-ce que les nouveaux Canadiens doivent maintenant trouver seulement des travaux qui sont des travaux dangereux? Ça fait 50 ans qu'on accepte des gens qui viennent de la Jamaïque, et d’autres îles, on leur dit oui tu peux travailler ici, tu peux venir pendant quelques mois tu peux contribuer à la société, tu ne peux pas rester. Maintenant on veut un statut. Si vous parlez des politiques, je vais vous parler aussi de moi-même, j’ai travaillé pour le système des prisons pour évaluer les jeunes et je peux vous dire qu'à l’heure actuelle, ils sont en train de faire un sondage, il y a beaucoup de jeune Noirs dans le système. Parce que dans les autres systèmes, ils ont pas trouvé des débouchés, j’ai essayé de travailler pour la police parce que j’en avais ras le bol d’être quelqu'un qui maintenant est interpellé par la police, donc moi j’étais dans la police et j’ai appliqué, pour faire les changements. Or, oui, toi mon confrère m'a dit il faut regarder ce que fait la police, oui il faut le faire, on doit le comprendre. On doit comprendre qu'être un policier n'est plus une carrière pour toute la vie. Quand tu as des stéréotypes, quand tu as des biais on ne peut pas faire ce travail, c'est pour ça qu'on perd des vies à droite, à gauche. Aussi, j’ai perdu mon travail je suis arrivée à Windsor et parce que je travaille pour le syndicat on m'a envoyée ici à Toronto, finalement ma fille a connu le racisme. Quelqu'un l’a appelée comme étant une négresse et quand il y a eu des gens qui se sont battus, la police est venue et a interpellé ma fille et maintenant, ma fille fait une déprime. Et maintenant, ma fille, elle est revenue ici à Brampton pour être quelqu'un qui puisse devenir un ingénieur, parce que l’éducation est fondamentale. Et après la première semaine, il y avait un officier, un policier qui voulait voir si elle avait, ou elle n'avait pas volé la voiture qu'elle était en train de conduire. Si on regarde la population de Brampton ce n'est pas la même proportion de gens qu'on retrouve dans la police et aussi les leaders de notre syndicat, c'est pour ça qu'il faut en parler à chaque fois, à chaque fois qu'on se rencontre, parce qu'autrement on se retrouve à être au fond de la salle et pas autour de la table dont on discute.

Animatrice : Donc vous vous rappelez qu'on a un ASL par ici, et si vous maintenant, vous parlez un peu trop vite, on ne peut pas interpréter donc rappelez-vous qu'il y a un service d’interprétation.

Membre du public no 10 : Je m'appelle (nom supprimé). Je suis très heureuse d’être là pour ce qui touche les commentaires pour maintenant venir ici, je n'ai pas de voiture, j’ai dû changer deux bus, trois bus en tout pour arriver ici, ce n'est pas facile. À part ça, je peux vous parler d’éducation, du système d’éducation. À l’université de York, je suis dans leurs systèmes, si je regarde dans leur cursus, on nous parle beaucoup des populations autochtones, beaucoup plus que lorsque j’étais au lycée ou à l’école élémentaire. J’ai pris des cours sur la diversité. Et on nous dit, on nous parle de ce qu'on va voir si on va travailler dans le système des ressources humaines, pouvoir prendre ce genre de renseignements, ça, c'est quelque chose qui doit être déjà fourni dans le lycée même avant. Je pense pas que je dois payer de l’argent pour apprendre cela, quand ceci aurait dû être fourni dès le début, puisque nous sommes l’avenir du pays, on devrait déjà investir en nous dès le début. Merci fini.

Animatrice : Bien bien.

Membre du public no 11 : Bonsoir, je l’appelle (nom supprimé) je viens du Conseil des affaires sikh. Nous et d’autres organismes auparavant, avons parlé de la discrimination qui sont relatives à la communauté sikh non seulement en Ontario, mais aussi dans le reste du pays. C'est par exemple la question qui touche le turban pour des sikh, en cette province, qui sont toujours discriminés à cause du turban. Par exemple, quand ils ont des articles de leur foi, on nous a dit qu'on devrait maintenant avoir des pratiques qui vont éliminer ce racisme, qui discrimine contre le sikh. Il faut aussi comprendre que, selon nous, en tant que sikhs, il y a un racisme contre nous au sein du gouvernement. Et nous, pas seulement que nous, avons déjà parlé, avons essayé de parler de la question contre les sikhs au niveau des lois de façon telle que l’Ontario ait les mêmes lois qui existent dans le reste du Canada et dans le reste du Commonwealth on a demandé au niveau du parlement ontarien, puisque ça marche ailleurs, pourquoi est-ce qu'on peut pas le faire ici? Si ça marche dans le reste du Commonwealth pour commencer pourquoi est-ce que ça peut pas marcher ici? Or ceci demande que les ministres travaillent entre eux, mais ça ne marche pas pour nous parce que quand le gouvernement libéral était en minorité, on a essayé de rassembler les parties sur cette question. Mais à la dernière seconde, les libéraux ne voulaient plus maintenant s'asseoir autour de la table ronde. Ça, c'est pour nous du racisme au niveau de tout le système. Or maintenant, les victimes du racisme, de la discrimination, ce n'est pas seulement un individu, mais c'est toute la communauté. Quand maintenant, on discrimine contre un Noir, on discrimine tous les Noirs, de même que quand on discrimine contre un sikh on discrimine tous les sikh. Finalement la seule chose que je veux dire ici en ce lieu, c'est qu'on doit parler tout le temps de la question du racisme au parlement pour qu'on puisse rassembler les parties du gouvernement et les partis de l’opposition pour cette question. Et vous, je vous demande maintenant d’être le leader sur cette question, maintenant, d’avoir un Ontario qui soit sur le même pied que les autres territoires et provinces du Canada. Merci.

Applaudissements

Animatrice : Confrère, bon.

Membre du public no 12 : Je voudrais vous saluer et bonsoir tout le monde, au public, et vous qui venez de nous parler, tout d’abord, je voudrais vous dire que je ne suis pas tout à fait d’accord à certains commentaires qui ont été faits auparavant au sujet du lieu. À Malton, qui est un lieu à risques, ou sensible, ce n'est pas loin d’ici, ce n'est pas vraiment une question, vous pourriez envoyer des gens par bus ici, et je suis aussi un prêtre, inaudible et je travaille au ministère pour aider les gens. Il y a une question de durabilité ici envers tout le monde. Il faut combattre le racisme et la seule façon pour le faire, est quand la communauté collabore avec le gouvernement ou quand le gouvernement collabore avec la communauté, pourquoi est-ce que je vous le dis? Parce que le système d’éducation ne doit pas être la seule source pour informer les gens et les communautés, il n'y a pas que ça. Il faudrait aussi parler aux parents. Les parents doivent prendre l’initiative. Oui, ils viennent peut-être de la communauté africaine ou des Caraïbes, c'est ça que j’ai vu dans les communautés, il y a beaucoup de cas d’injustice, je l’ai vu en Jamaïque, quand j’avais cinq ans, on me l’avait déjà mis dans mon cerveau que par exemple, je voyais des rastafariens par exemple il y avait une certaine discrimination. C'était pratiquement on voyait là-bas de la discrimination contre certaines personnes et même ici, il y a une discrimination, par exemple mon oncle était rastafarien et il y avait des gens qui l’ont pris et puis ils l’ont tabassé, donc nous on est venus ici au Canada, on continue à voir une discrimination contre des personnes, ça, c'est quelque chose qui devrait s'arrêter, au moins ici, et c'est quelque chose qui aurait dû s'arrêter non pas maintenant, mais déjà auparavant. C'est pour ça que moi, j’ai été suivre des cours et un des cursus nous parlait de comment on traite les victimes et aussi, des gens qui maintenant attaquent les victimes. Et ça, c'était pas facile. Or, puisqu’on a ce racisme qui se trouve dans les tribunaux, par exemple à Brampton à ce moment-là, le procureur général devrait maintenant se renseigner, je peux lui fournir maintenant des enseignements. Et au sujet de cette personne qui, comme on le dit, qui maintenant est la personne, un juge, par exemple, qui considère la justice qui existe au sein du système, et ne fait rien contre cette injustice, donc il propage l’injustice, il ne peut pas faire de la justice dans les tribunaux de niveaux inférieurs, de premier niveau.

Animatrice : Il faudrait peut-être en finir avec votre commentaire, s'il vous plaît, venez au bout.

Membre du public no 12 : Oui, j’y arrive. On doit pratiquement, on a un système de justice qui examine ce que fait la police, le US, mais c'est vraiment un système où les gens se connaissent et en se connaissant, cèdent, entre guillemets. Moi je pense que le système judiciaire ne devrait pas être en dessous du procureur de la Couronne de façon telle qu'on va changer le système qui existe dans l’ombre.

Animatrice : Merci, merci. Merci beaucoup.

Membre du public no 13 : Inaudible, de la fédération canadienne du travail, représentant les membres de couleur je suis membre du conseil d’administration de différents syndicats. Quand je regarde le racisme systémique et les institutions qu'on doit analyser tout le monde l’a dit, il faut d’abord aller à l’éducation.

Après ça, le système de justice criminel, et après, on travaille en général parce que tout est ensemble, quand on va au système de l’éducation, il n'y a rien. Les enfants sont en train d’échouer et ceux qui ne se diplôment pas, c'est surtout des jeunes Noirs, après c'est un trajet vers le système de justice criminel. Nous écoutons des histoires tout le temps par rapport au système de justice criminel, que ce soit à travers de la police ou à travers des cours.

Ayant vécu à Mississauga où j’ai trois fils noirs et quand je vois qui se passe à la cour des jeunes, quand on va à la cour, qui est là surtout et seulement? Des jeunes hommes noirs ou marron et ce système est complètement brisé parce qu'on entend ne vous préoccupez pas de la loi des jeunes criminels, mais quand vous allez chercher du travail, ce n'est même plus là. Quand on veut avoir un métier, on ne peut même pas l’avoir si on a un dossier criminel, il y a eu un moment où il y a eu des meilleures écoles techniques où on les menait vers des métiers, les jeunes de minorité de couleur pouvaient obtenir des bons emplois bien payants, maintenant je continue à voir des gens qui ont le même aspect que nous, qui sont là et qui pleurent et comme le frère l’a dit avant moi, c'est à tous les niveaux. Ce n'est pas qu'on doive parler avec ceux qui ont déjà passé par le système. Quand on regarde le travail, si c'est opprimé de façon systématique, même quand le provincial et le fédéral ont jeté de l’argent aux communautés pendant trois mois, qu'est-ce qui se passe après trois mois? Qu'est-ce qui se passe quand les jeunes hommes et femmes peuvent pas obtenir d’emploi payant? Ils vont obtenir des pistolets. Il y a une crise, on a parlé de l’emprisonnement, c'est incroyable. En mai, du côté du Congrès américain, ils ont fait des représentations, ils étaient choqués comment les populations canadiennes dans les prisons continuent à augmenter c'est vraiment une crise et ce n'est pas seulement le logement, parce que quand vous les logez, qu'est-ce qui se passe avec les emplois? Quand vous allez à inaudible, on voit seulement des gens qui ont du travail précaire, quand on regarde la Direction générale de l’action contre le racisme, on va continuer pendant deux ans avec les mêmes choses. Il y a 20 ans, Steven Louis a mentionné les mêmes rapports a vu toutes ces choses-là, ça continue à se passer pourquoi on continue dans les consultations publiques s'il y aura jamais une application? C'est une frustration, tout le monde parle de l’accessibilité, où est l’accessibilité parfois on se demande si c'était fait à le propos. La première c'était plein, il y avait des médias, Regent Park c'était plein, on a dit que c'était un problème de Regent Park, je suis partie de Hamilton hier soir, il y avait des problèmes à arriver à l’université, tout le monde a dû conduire 45 minutes, parfois on se demandait est-ce qu'on est en train de le faire à propos, et maintenant, au centre international, c'est difficile de venir de Mississauga, de Brampton, imaginez-vous, comment est-ce qu'on fait pour que les gens soient vraiment impliqués, qu'ils soient pris au sérieux? Il faut appliquer les choses, nous savons quels sont les problèmes, on en a déjà parlé, il faut maintenant voir comment corriger les problèmes, mais il faut appliquer la loi de façon adéquate. Merci merci.

Animatrice : Alors avant que ma consœur commence il est presque 8 h 50, nous pouvons rester ici jusqu'à 10 h, ça dépend vraiment de vous donc il faut s'assurer que vos commentaires soient brefs et mon espoir et mon intention est que tous ceux qui sont debout puissent s'exprimer, mais veuillez prendre en considération que d’autres gens veulent parler aussi. Si vous voulez utiliser les trois heures, ça dépend de vous, avant que vous ne parliez, je veux vous présenter monsieur le ministre, inaudible, qui est une ministre déléguée aux personnes âgées, et je voudrais la remercier d’être ici avec nous.

Membre du public no 14 : Bonjour je m'appelle (nom supprimé) je suis ici pour aborder en particulier la question numéro D en quoi c'est important que le gouvernement recueil des données je suis dans la santé les maladies chronique, je travaille avec d’autres chercheurs ethnoraciaux c'est un problème énorme si on veut regarder les maladies à long terme qui nous amènent vers la vieillesse et ce qui se passe dans le système actuel par rapport aux soins de santé qui sont mauvais et le refus d’octroyer des soins de santé dans la prison c'est non seulement important d’avoir des données fondées sur la race non seulement la race parce qu'on est une série de personnes individuelles compliquées, ça doit être recueilli dans la théorie d’intersectionnalité de inaudible, pourquoi je le dis, la racine c'est une chose, la citoyenneté, c'est une autre, si toutes ces choses aussi la langue et aussi les parents et l’endroit où on est né sont nécessaires pour comprendre les données qu'on regarde si je sors les données, si tout ce que je vois, c'est noir, cela n'est pas quelque chose que je peux utiliser pour une intervention en santé. Noir ce n'est pas une définition de population. C'est une définition catégorique. Donc on pourrait avoir des données, mais noir c'est afroaméricain, indoaméricain, caraïbéen, quand il s'agit de données de santé, il y aura des résultats différents et cela nous permettra d’allouer de l’argent de façon adéquate. Les données que nous avons maintenant, c'est à peu près de 1972, n'est-ce pas et ce n'est pas vraiment adéquat dans l’ère numérique où on peut facilement recueillir des données, les nettoyer et les entreposer. Maintenant, je fais de la recherche concernant le VIH et les maladies infectieuses et en ce qui concerne la présentation qui a été faite le 16 juin par l’oasis seulement 50 avaient des marqueurs d’identité, c'est très important qu'est-ce que quand il s'agit du VIH,… si 50 des données n'ont pas des marqueurs d’ethnicité, ça veut dire que 40 de votre budget fait rien de ce qu'il est supposé de faire. Prochaine proposante c'est autour de l’identité du genre et les données fondées sur la race, maintenant quand on envoie faire des épreuves de sang il n'y a pas de marqueur pour l’identité transgenre, quand nous savons que dans la littérature que les gens transgenres n'ont pas d’accès équitable, qu'ils sont invisibles, c'est parce qu'on ne recueille pas les données, de ce point de vue il faut avoir des discussions concernant l’inclusion des marqueurs parce que si on est afrocaraïbéen, transgenre et queer, imaginez, vedette invisible, les gens vont continuer à dire qu'ils n'ont rien pour vous ici. Maintenant l’autre composante concernant le point spécifique parce que les données autour de la race sont importantes, il s'agit aussi de qui recueille les données donc je serais très inquiète si les gens seraient en train de manipuler des données qui n'ont pas de base théorique dans la construction de race. La construction de la race est un grand trajet, et ce n'est pas quelque chose qui est à commencer hier, parce que pour la recherche, la race est quelque chose de très technique, ce n'est pas aussi simple que de dire tu es d’où, ce n'est pas ça. Prochaine composante, l’allocation de fonds spécifiquement pour la diaspora noire ici au Canada, pour l’allocation de recherche, on a montré que quand il s'agit de nouveaux chercheurs noirs, il n'y a pas suffisamment de fond qui sont alloué il n'y a pas de fonds spécifique alloué autour de la santé noire. Au Canada on n'a pas de stratégie noire nationale et je demande qu'on prenne cela au sérieux et qu'on alloue des fonds de façon immédiate, je vous remercie.

Animatrice : Merci, oui ma consœur?

Membre du public no 14 : Bonjour bonsoir à tous et à toutes, je m'appelle (inaudible), je travaille avec le gouvernement provincial, nous n'avons pas besoin d’un bureau pour la direction générale, je suis fatigué, j’en ai marre, je suis frustré, avec ce dialogue. Nous continuons à le faire, re, re, re, et re. Où allons-nous partir à partir d’ici? Nous devons commencer à embaucher des gens qui ont un aspect comme le mien.

Applaudissements

Comme quoi. La réponse facile c'est les emplois. J’ai entendu suffisamment de choses concernant la diversité, l’antiracisme, et la lentille de la diversité. Nous tournons autour d’une porte qui n'a pas de sortie. Nous continuons à changer le vocabulaire à mesure que nous continuons dans le dix-neuvième, vingtième et vingt et unième siècles et nous sommes encore bloqués à l’extérieur. Numéro2, vous avez parlé de politique, recherche et évaluation. Ceci semble comme un autre trou pour lapin. On parle de composition, dans le gouvernement fédéral, on parle de compétition des gestionnaires et surintendants dans les institutions, qui n'ont pas l’aspect que j’ai moi, j’ai besoin de longues vues pour trouver des gens qui ont le même aspect que moi. Les ministres, il faut que je sache qu'ils vont faire et le manque de civilité est permanent. Monsieur le ministre Coteau, monsieur Naqvi et monsieur le ministre Erry, … Naqvi, Ok. j’ai essayé d’appeler vos bureaux et aux numéros qui ont été envoyés le 16 ou le 19 février, ces chiffres n'existent pas, ces numéros, j’ai besoin des numéros parce que j’ai besoin de parler avec vous personnellement.

Monsieur le ministre procureur général, avez-vous jamais vu la composition du collège de police de l’Ontario? Si vous l’avez pas encore vu, je vous encourage d’y aller. Et finalement, ça, c'est sur mon téléphone, aujourd'hui j’ai participé à une réunion et à cette réunion aujourd'hui, mon directeur ou ma directrice a dit qu'il va y avoir à partir d’octobre de dîner et causerie et elle a choisi,appelons-le Jane Doe pour être à la tête, je lui ai envoyé un courriel de retour et je lui ai demandé comment est-ce qu'elle a élu cette personne, comment est-ce qu'elle a sélectionné? Écoutez-moi la réponse qu'elle a donnée.

De façon aléatoire, je l’ai choisie, je l’ai choisie de façon aléatoire pour ses sujets, mais si les gens sont intéressés à faire une rotation pour l’animation, je le ferai avec plaisir, voudriez-vous être à la tête de cette session? Je ne veux pas être la deuxième, moi, je lui ai écrit de retour et je lui ai dit qu'est-ce que cela veut dire que aléatoire quand vous choisissez Jane Doe de façon aléatoire, qui d’autre était dans le groupe? Je suis en train d’essayer de comprendre le processus encore une fois.

Messieurs les ministres, je dois parler avec vous, j’en ai marre de ce dialogue, j’en suis fatigué, merci.

Animatrice : Bon, je sais que ça fait longtemps que vous avez attendu, donc essayez d’être succinct ici, bon.

Membre du public no 15 : Je ne veux pas refaire l’œuvre, je travaille avec le système d’entraide pour les personnes inaudible, on représente les Ontariens qui sont dans le centre ontarien d’assistance juridique en matière des droits de la personne. On a beaucoup, ici, de dossiers. Vraiment beaucoup. Au numéro de dossiers et le volume de dossiers qui sont pertinents aux questions de groupe éthiques, c'est quelque chose, c'est un travail très dur, tout le personnel travaille de façon très dure, pour lequel on ne devrait même pas devoir travailler, mais on doit le faire, parce qu'on le fait. Regardons maintenant quelles sont les questions les plus importantes ici, fondamentales relatives aux citoyens dans nos provinces par exemple la police, il y a toujours la police qui te regarde si tu appartiens à un groupe plutôt qu'un autre, il y a aussi le taux d’incarcération, ce sont des questions qui pèsent lourd sur les populations de peau noire. Surtout pour la communauté noire donc on doit aussi regarder la question du logement, pourquoi en 2016 les individus doivent toujours se plaindre,pourquoi on ne va pas… parce qu'on trouve des gens qui veulent pas maintenant t'offrir un appartement, pourquoi est-ce qu'on a toujours ségrégé de façon raciale? Qu'est-ce que le secrétaire peut faire pour soutenir ces communautés? Souvent, les gens doivent maintenant chez rendre en justice, et ça coûte cher et c'est un système qui n'est pas parfait du tout. Et c'est pour ça qu'on demande à monsieur Coteau et Naqvi de maintenant aider ces communautés, de regarder, et maintenant, se dévouer. Et je vais m'arrêter ici dans quelques secondes. Vont se dévouer et promettre de tenir des résultats et après quoi aussi, obtenir des résultats. On doit aussi maintenant créer tout un cadre dans lequel on doit aider les gens. Il faut que ce soit quelque chose qui soit non seulement recommandé par la loi, mais maintenant mandaté par la loi. Merci.

Membre du public no 16 : Madame distinguée membre, et tout le public, je m'appelle (nom supprimé), je travaille pour le gouvernement municipal. Sur quoi devons-nous nous concentrer, qu'est-ce qu'on devrait faire? Moi je pense que la réponse est très simple. La réponse est du boulot, des postes.

Donc essayez de vous arrêter de penser qu'aux vôtres c'est de faire la promotion aussi pour aider nos gens.

Animatrice : Oui ça vous a pris un certain temps pour venir le dire, vous avez dû attendre. Désolé.

Membre du public no 17 : Moi ce que j’ai à recommander pourrait peut-être répondre à certaines des questions, pour ce qui touche la dernière question, le succès dans 10 ans, c'est cette conversation qu'on a maintenant. Et pour moi, je pense qu’embaucher les gens, c'est important. Si on arrive à avoir une société où on doit pas maintenant poser ces questions et y répondre, on va finalement aller au bout. Il faut donc éduquer, il faut penser aux enfants, et il faut aussi penser à la police parce que le système, on se retrouve avec des canaux qui dirigent les gens droit dans les filets de la police. Et c'est pour ça que je pense qu'on doit avoir assez de fonds pour pouvoir mettre en œuvre les recommandations ainsi que les politiques recommandées, on doit aussi recueillir puis analyser les données. (nom supprimé), donc, je travaille dans la communauté et je connais très bien le système parce que je travaille, par exemple, avec des enfants. Donc je parle avec un angle, si vous voulez, donc oui on a besoin des données et après quoi on a besoin de prendre des décisions sur la base des données qui doivent être analysées après quoi il faut aussi réagir à ce que vous avez entendu, c'est-à-dire qu'est-ce qu'on doit faire avec ces données? C'est quelque chose tellement daté, je pense que le système de l’éducation, et la police, doivent être mandatés car sans les données on ne peut rien analyser donc on doit mandater les gens, c'est quelque chose qu'on a dû faire pendant longtemps. Pour ce qui tout fait maintenant l'UES, on doit restructurer et ajouter des civils on ne peut pas avoir des anciens policiers aller regarder ce que fait un policier qui est là aujourd'hui, on ne peut pas marcher. On doit aussi, on doit avoir des Ontariens noirs qui doivent être placés dans les communautés, on doit aussi avoir l’allocation dans les gouvernements, dans tous les gouvernements, c'est aussi important je pense que tout travail, toute discussion qui maintenant, on a essayé de proposer des recommandations, doivent être proposées aussi par des personnes qui sont autochtones ou noires, s'ils sont se trouvent visibles, invisibles dans tout cet univers de la diversité. Je pense aussi qu'on doit parler des enfants du soutien à l’enfance. Sans ça on ne va pas avoir une politique qui va dire quelque chose, si on n'a pas de responsabilité, il faut avoir une transparence. Les parents doivent avoir accès à leur dossier pour qu'ils puissent voir ce qu'on marque dans ce dossier. Et ça, je l’ai vu moi-même. Les gens doivent être responsables pour ce qu'ils font, ce sont des êtres humains avec leurs propres biais et les autres services qui sont offerts au niveau de la famille, par exemple, la section 11, ne peut pas obliger les gens à coordonner, car il y a un nombre disproportionné de familles noires et c'est pour ça qu'on doit avoir tout un comité qui va décider sur le fait qu'on enlève les enfants noirs des familles noires, et pour qu'on le fasse, il doit y avoir une provision pour qu'on puisse en discuter et ça, c'est aussi quelque chose qu'on doit appliquer ailleurs, on le fait déjà pour les autochtones, qu'on le fasse aussi pour les Noirs. Et toute dernière chose, excusez-moi, c'est que quand on pense au bien-être des enfants, on devrait dire aux gens quelles sont les responsabilités, mais aussi les conséquences. Les gens doivent connaître leurs droits dès le début. J’ai une question pour vous, comment est-ce qu'on va vous tenir responsables pour ce qu'on vient de dire ici, dans cette salle? Ça c'est ma question pour toi et pour vous tout autour du toi.

Animatrice : Confrère.

Membre du public no 18 : Je m'appelle inaudible, oui je connais, ça fait longtemps qu'on en parle, ça fait très , très longtemps et on est en train de devenir 8 vieux ici et rien n'a été accompli. J’ai travaillé, vécu à Brampton depuis 73, j’ai travaillé avec la police locale, j’ai travaillé avec la région, j’ai travaillé avec les écoles, j’ai même participé au sondage dont on a parlé, j’ai aussi travaillé avec l’aide à l’enfance et mon cher ministre, je peux vous dire que j’aime pas mon travail, je passe trop de temps à défendre l’équité, plutôt que de faire l’équité, tu nous tues au travail, à la tâche parce que le gouvernement refuse de mandater. Tu veux que nous soyons là, tu veux que nous soyons là et nous faisons la quête, on ne peut pas continuer à le faire, personne ne veut faire ça parce que personne ne veut faire ce travail c'est-à-dire d’éliminer ce racisme au niveau du système.

On a entendu ce dont on parle au niveau du racisme du système, c'est un pot, ça, c'est du racisme, et on veut pas attendre au sujet de l’impôt, si on veut parler ça, c'est du racisme parce que c'est 3 du pouvoir qui est là, mais il n'y a personne qui est de couleur différente de la blanche qui soit dans le comité. Si tu veux avoir un travail dans les grandes compagnies, c'est pareil. C'est ça le racisme dans le système. C'est quand on doit se plaindre du tribunal ou autre, parce que c'est David qui doit combattre contre Goliath ils ont les avocats de leur côté, nous on n'a rien. Si on veut maintenant attaquer le racisme dans le système il faut être là autour de la table ronde il faut parler des gens. On ne peut pas se plaindre, et puis embaucher, après quoi être là avec les avocats qui ne représentent aucune diversité. Si on veut avoir cette, si le football applique cette question de l’intégration, parce que est-ce que vous autres vous ne le faites pas? On doit avoir une liste et ça la personne qui doit le faire doit être racialisée car on ne peut pas continuer à attendre, attendre, car si on dit il faut une politique, ça va prendre deux ans pour une politique, deux ans pour le comité pour appliquer la politique. On en a ras le bol et c'est maintenant les organismes, de ne plus le faire, non, on perd du temps. Quand on parle d’embauche, de postes, les gens tout en haut parlent avec les actionnaires, on ne veut pas avoir de femmes, s'ils ne veulent pas avoir de femmes, imagine-toi s'ils veulent nous embaucher nous, ça, c'est la question, doit être mandaté par la loi. On doit avoir des données recueillies, on a parlé du système d’éducation, la police, et le soutien à l’enfance. On ne veut pas entendre on ne veut pas écouter on veut de l’action, on veut attaquer le racisme dans le système et si ça c'est un système public, et quand on dit que la police a parlé en public, combien de policiers sont ici? Où sont les leaders qui prennent des décisions au sujet du racisme ici, parce qu'ils représentent le public, est-ce qu'on doit aller à chaque institution pour dire qu'est-ce qu'ils devraient faire? Il faut que moi je me rende, combien de temps est-ce que je dois perdre pour en parler à tout le monde? Ça, c'est attaquer le racisme dans le système. Je veux qu'on envoie une lettre à toutes les institutions, pourquoi les représentants ne sont pas là ici dans cette salle? Parce qu'ils sont publics. Pour nous,c'est très clair, que c'est clair que ces données vont nous aider c'est quelque chose qui doit être mandaté, et quand on parle de poste, ce n'est pas seulement le gouvernement, il faut maintenant avoir une loi qui va mandater les institutions et leur dire comment ils doivent maintenant embaucher, quand on parle de l’action affirmative, on ne doit jamais parler de quota ou de cible, alors quand on regarde nos grandes compagnies, on dit qu'on doit avoir des quotas, j’espère que le gouvernement va maintenant suivre et demander aux compagnies de maintenant avoir ces quotas parce qu'ils continuent de changer les mots et ils tournent toujours autour du pot. J’ai été partout. Et j’en ai assez.

Animatrice :Il faut que tu arrives à la fin de ton commentaire, tu sais?

Membre du public no 18 : J’y arrive, j’y arrive. Je sais j’y arrive. C'est ça que je disais, j’ai déjà dit auparavant. Donc j’espère qu'il va y avoir quelqu'un qui soit responsable, parce que moi, ça fait 30 ans que je suis là, que j’en parle à tout le monde. C'est plus de 10 ans, n'est-ce pas, du point de vue statistique, ça a servi à rien. En effet nous sommes ici, nous sommes retournés en arrière si on regarde les populations à Toronto, on est retournés en arrière, ce qu'on n'avait pas avant.

On n'a pas assez de temps. Animatrice : Merci merci.

Membre du public no 18 : Tout dernier commentaire. Je connais la famille Ross très bien, j’ai boxé, je vais toujours les soutenir.

Applaudissements

Animatrice : Oui confrère.

Membre du public no 19 : Avant de commencer, pouvons-nous applaudir encore une fois ce monsieur? D’abord je m'appelle (nom supprimé)je vais répondre à cette question, d’abord c'est toi les systèmes et institutions les plus influentiels au gouvernement qui ont le plus d’impact sur nos gens? Le système d’éducation, de justice, criminel, de police, et le bien-être social pour les enfants il y a beaucoup de statistiques qui soutiennent le fait qu'il y a un enjeu au sein de ces organismes il y a un enjeu au sein de ces institutions qui de façon n'ont pas été abordées nous avons cette réunion ici aujourd'hui et nous avons encore cette discussion, mais beaucoup de gens vont se demander bon qu'est-ce qui va sortir de cette conversation, de cette discussion, et ce que tout le monde voudrait voir, c'est une loi mandatée, des politiques mandatées des procédures mandatées qui vont aborder ces enjeux dans le système quiaffectent nos enfants, nos adultes les personnes âgées tout au long de l’Ontario. Tout d’abord nous voulons considérer ce système imputable et voir que le gouvernement met en œuvre une législation qui considère le gouvernement imputable. Maintenant c'est quoi l’imputabilité? Bien l’imputabilité pourrait vouloir dire être traité de façon juste et équitable. Par exemple par rapport à une promotion, ou par exemple, par rapport à quand on vous dit que ce que vous avez fait est incorrect, et le poste que vous avez, c'est quelque chose qui doit être abordé au sein de ces institutions. C'est des politiques qui doivent être mises en œuvre. La semaine dernière j’ai participé à un sommet sur les jambes et Marge je t'ai écouté parler, tu as dit les valeurs partagées sont très importantes quand il s'agit d’engagement et pour que les communautés bougent de façon positive ensemble et tout le monde ici a une valeur partagée où nous voulons voir qu'il y a un traitement égal et juste envers toutes les races, surtout les races qui ont été identifiées de façon routinière comme étant maltraitées dans ce pays. Mon objectif et mon espoir est de pouvoir retourner dans mon bureau, parler avec le ministre, à la première ministre provinciale et mettre les choses en action. Non seulement écrire, vous savez, des rapports, et cetera, mais en fait établir les politiques et les procédures et les mandater à travers toute la province. Merci.

Animatrice : Merci à vous.

Applaudissements

Membre du public no 20 :Oui cher confrère. Bonjour à tous et à toutes. Ça, c'est la première fois que je participe à quelque chose de cette magnitude. Je m'appelle (nom supprimé) je suis ancien joueur de soccer professionnel, je suis un coach de soccer en ce moment au sein de la collectivité et j’entends beaucoup de personnes intelligentes et passionnées qui s'expriment dans cette salle et la chose qui me dérange le plus, c'est qu'ils sont en train de se parler les uns avec les autres et non pas avec les gens qui doivent faire que ce changement ait lieu. Le problème pour moi est qu'on peut faire ceci une fois, deux fois, 10 ou 20 ans, mais ça ne va rien changer, vous le savez, nous le savons, on peut avoir des données pendant 20 ans, ça va changer ce qui va se passer, quand j’amène ma fille à l’école et chaque enseignante à l’école est une dame blanche excepté pour un homme qui est un enseignant de ressources supplémentaires, il est du royaume uni, n'est-ce pas. Alors je pense que nous devons être un peu plus honnête par rapport à ce qui est en train de se passer dans notre pays. Nous voyons ce qui se passe en Amérique et ces choses vont nous affecter ici tous les soirs je regarde les nouvelles, je vois des hommes qui ont le même aspect que moi, sur lesquels on tire dans les rues je vois des enfants de 10, 11, 12 ans qui ne s’aiment pas eux-mêmes, moi j’ai été un de ces enfants, j’ai été une partie du système pénal au Canada quand j’étais jeune et en tant qu'homme plus âgé, j’essaie d’enseigner à ces enfants qu'ils ont des occasions de rendre leur vie meilleure mais vous savez, moi je sais toutes les choses différentes auxquelles ils vont devoir faire face quand ils vont devoir trouver le chemin, je regarde le cabinet dans mon pays, le Canada et je ne voit personne qui ait le même aspect que moi, des hommes noirs ou femmes noires et cela pour moi est le plus grand problème de tous. Au niveau fédéral, ils ne peuvent même pas trouver quelqu'un qui a l’aspect que j’ai moi pour être une partie du changement et s'il y a un problème de ce genre au niveau fédéral, comment pensez-vous que cela affecte les enfants qui arrivent maintenant? Je suis le coach de jeunes hommes qui ont 17, 18, 16 ans, ils ne s'aiment même pas, ils ne savent rien par rapport à eux-mêmes, ils ne savent rien sur la vie, ils passent par l’école, ils n'apprennentrien sur l’argent les finances, l’économie, ils ont des connaissances sur rien et ils sont fâchés parce que leurs voix ne sont pas écoutées, c'est-à-dire nous sommes en train d’avoir cette discussion dans un espace où aucun d’entre eux qui va trouver le chemin pour y arriver, il n'y a aucune personne ici qui ait 16 ou 17 ans, je peux parler dans mon cœur à ce micro et voici le problème que j’ai avec toute cette idée que nous avons ici maintenant. C'est-à-dire le problème est beaucoup, beaucoup plus grand que ce que nous prétendons que c'est en ce moment. Le côté individuel, c'est l’amour de soi et la seule façon de l’enseigner, c'est des enseignants qui ont le même aspect que les enfants, qui sont dans les écoles et qui vont les enseigner sur leur histoire, leur culture et leurs antécédents et à moins que nous mettions le genre d’argent et des gens dans cette salle, au lieu de danser tout au autour, tous les gens que je vois ici sont desgens intelligents et passionnés qui doivent être dans votre conseil à prendre soin de ces choses et à faire ces changements. Au niveau supérieur du gouvernement au niveau supérieur de toutes ces institutions il y a des visages blancs, désolé, si vous voulez faire des changements, vous devez retirer beaucoup de ces visages parce que beaucoup de ces visages sont racistes et ils ont un biais envers des gens qui ont le même aspect que moi.Merci beaucoup pour votre temps. Merci.

Membre du public no 21 : Bonjour consœur, bonjour à vous tous, je m'appelle inaudible, je suis du conseil sud asiatique et d’abord je veux reconnaître que je suis sur la terre de Mississauga, et je reconnais aussi la discrimination à laquelle ils ont été assujettis et la torture, et le traitement injuste auquel ils ont été assujettis, je ne dois pas être un autochtone pour le reconnaître.

Deuxièmement, je veux partager tout simplement deux histoires et le monsieur qui a parlé juste avant moi a mentionné les jeunes. J’ai deux histoires par deux jeunes, en fait c'est parti bien de parler au nom de, immédiatement avant lui, parce que les histoires sont des ministres puissants.

Je comprends que vous autres, vous parlez de votre cœur parce que vous êtes des personnes de couleur, je voudrais qu'il y ait davantage de personnes comme Michele Black assises à côté de vous qui comprendraient beaucoup plus, qui comprendraient mieux que vous autres. Commentaire hors micro. Mon fils je suis de descendance sud-asiatique moi et mon fils on était en train de marcher à Square One le centre commercial, et il a vu une voiture que la police a mise de côté et il a vu des jeunes qui sort aient de la voiture et mon fils, il m'a dit maman, remarque la différence avec laquelle ces agents de police traitent ce gars blanc et les deux gars noirs. Et on était debout à 200 mètres. Et honnêtement, j’ai pu voir la différence. On a laissé le Blanc partir et on a mis les Noirs de injuste auquel ils ont été assujettis, je ne dois pas être un autochtone pour le reconnaître.

Deuxièmement, je veux partager tout simplement deux histoires et le monsieur qui a parlé juste avant moi a mentionné les jeunes. J’ai deux histoires par deux jeunes, en fait c'est parti bien de parler au nom de, immédiatement avant lui, parce que les histoires sont des ministres puissants. Je comprends que vous autres, vous parlez de votre cœur parce que vous êtes des personnes de couleur, je voudrais qu'il y ait davantage de personnes comme Michele Black assises à côté de vous qui comprendraient beaucoup plus, qui comprendraient mieux que vous autres.

Commentaire hors micro. Mon fils je suis de descendance sud-asiatique moi et mon fils on était en train de marcher à Square One le centre commercial, et il a vu une voiture que la police a mise de côté et il a vu des jeunes qui sort aient de la voiture et mon fils, il m'a dit maman, remarque la différence avec laquelle ces agents de police traitent ce gars blanc et les deux gars noirs. Et on était debout à 200 mètres.

Et honnêtement, j’ai pu voir la différence. On a laissé le Blanc partir et on a mis les Noirs de côté et ils ont dû sortir leur portefeuille, ils ont eu toute une conversation, je ne sais pas ce qui s'est passé entre eux, mais je pouvais le voir.

Et j’ai dit à mon fils, Ismaël c'est merveilleux que tu aies remarqué ça, il a dit c'est tellement commun, maman, tu dois pas être noir pour le remarquer. Deuxième histoire, c'est une amie à moi qui est elle-même une voix énorme contre la diversité, elle était en train de pleurer je lui ai demandé qu'est-ce qui s'est passé, elle a dit tu sais quoi, ma fille de 14 ans était en train de nager avec ses amis, elle est sortie de la piscine, elle est musulmane et elle portait un vêtement comme pour se couvrir, et elle a porté cette… robe et la fille, on lui a dit tu as l’air d’une terroriste du Moyen-Orient. Et la fille n'est pas allée à l’école pendant trois jours, voilà ce que les gens de cette communauté sentent, moi je l’ai appris de mon fils, je dois pas être l’une de ceux qui sont noirs ou quelqu'un qui utilise un niqab pour être sensible à ce genre de cible je veux les défendre je suis musulmane moi-même et je sais en quelle mesure ces musulmans qui utilisent le hijab passent par beaucoup de choses, et mon fils m'a dit tu sais de la façon qu'on a parlé des jeunes Noirs, les mêmes choses se passent avec les jeunes qui ont des noms comme Mohammed en ce moment. Merci.

Animatrice : Avant le prochain orateur ou oratrice, je ne avis plus prendre de commentaire outre ceux qui font la queue en ce moment, il faut terminer, il y aura aussi des commentaires de la part de monsieur le ministre à la fin. Donc je vois que vous partez à la queue, mais personne après vous, ok? Ma consœur ici je vous prie.

Membre du public no 22 : Merci je m'appelle (nom supprimé), je travaille dans un organisme à but non lucratif, merci à tous ceux et celles qui sont ici avec nous aujourd'hui, je suis d’accord que les choses doivent être mandatées il faut être imputable dans cette salle, nous parlons avec ceux qui s'y connaissent à toutes ces choses-là, donc il y a deux choses desquelles je veux parler, je sais que la collecte de données est quelque chose d’eau on a besoin pour créer toutes ces choses-là, même si tout le monde sait que les données sont là et peut-être qu'on pourrait analyser les choses de façon qualitative et non pas quantitative, parce que nous sommes des gens avec des vies et des esprits qui doivent être valorisés, je pense que c'est important de comprendre que le oui — je vous remercie pour avoir créé cette direction générale, je crois que c'est incroyable, je suis sûre que vous sentez la même frustration que nous à un certain niveau et je pense que c'est important de reconnaître que cela exige du travail et du temps supplémentaire valorisé les gens qui le font valoriser les enseignants qui ne mettent pas 35 enfants avec un enseignant, moi je travaille pour une entité à but lucratif, chiffre cible, quand est-ce que j’ai le temps de m'asseoir avec ces êtres humains, mon travail est de travailler avec les systèmes qui sont tellement interlassés, c'est tellement, c'est-à-dire en ce moment, par exemple, le système à partir duquel nous travaillons est rétribué, est-ce que nous pouvons changer pour que tout le monde s'approche à la table y compris la survivante la victime et celui qui a commis le crime je ne veux pas que mon oncle qui m'a abusée soit en prison, ça va n’aider personne, ni ma communauté, ni la famille, comment est-ce que nous guérissons comme communauté, non seulement comme personne individuelle parce que oui c'est frustrant, mais je pense que nous devons valoriser les gens.

Nous devons donner à ces gens cette chaleur, cette alimentation de chaleur et leur donner ce qu'ils méritent, au lieu de mettre davantage de pression sur eux, du haut vers le bas, c'est-à-dire les gens ici généralement ne sont pas une partie de la prise de décision donc je suis d’accord avec tout le monde que nous devons être à cette table et nous donner de la valeur et de faire de l’espace pour nous.

Animatrice : Merci, merci beaucoup.

Membre du public no 23 : Oui je pense que ça va prendre trois minutes, désolé. Je m'appelle (nom supprimé), j’aimerais prendre quelques secondes pour parler des Africains qui ont fait leur université, qui ont laissé sur les bateaux et dont les cadavres sont tombés au fond de l’Atlantique, on en parle jamais la suprématie blanche, ça, c'est la priorité numéro 1, ce que je vois c'est qu'on pose des questions, et moi, je ne me retrouve pas… on parle de la suprématie blanche et moi je suggère que tout le monde aille regarder, va trouver les documents de monsieur inaudible, à ce moment-là, la directrice générale peut regarder aux zones dont on doit parler de façon générale.

Probablement que vous comprenez et moi j’aime comprendre, je veux aussi regarder ces questions, une fois qu'on regarde ces questions de façon systématique, à ce moment-là, il faut les agrandir avec loupe, non pas avec une bombe, n'est-ce pas? Il faut les agrandir pour qu'on puisse les recréer, car une chose que la suprématie a faite, que la suprématie blanche a faite c'est l’injustice, il y avait un million de personnes qui sont mortes dans les bateaux, au Ghana, et si on parle de lutte contre le racisme, on doit aller où la suprématie blanche s'est affirmée, quand ces gens ont dit être meilleurs que les autres, quand les collèges des Blancs existaient et quand la peur des Noirs s'est affirmée. Et les gens disent qu'il faut tirer sur ces personnes aux États-Unis. Au Canada, on a eu Dawson inaudible, on a perdu des fils, on sait que les policiers nous tirent dessus, vous n'allez qu'à aller à Brampton c'est là que moi je paie mes impôts, c'est pour ça que je viens ici, parce qu'ils ont pris mes impôts, pour qu'ils me rendent de l’argent, ils ont tout d’abord fait payer l’argent et la vérité est que cette conversation eu lieu depuis longtemps. N'est-ce pas, Michael? Et pour détruire la suprématie blanche, il faut d’abord regarder en toi-même, à ce moment-là, moi je suis un Africain, je n'attends pas que le gouvernement ou les systèmes, des crétins nous disent comment on doit vivre.

Non on doit avoir nos propres écoles, nos banques, notre propre système de sécurité. On ne peut pas dépendre de nos ennemis. Trois minutes exactement.

Applaudissements

Animatrice : Merci.

Membre du public no 24 : Je voudrais vous parler maintenant d’un autre aspect, je voudrais regarder à l’avenir, pas dans 10 ans, c'est trop long, ça prend trop de temps. On a l'ONU et l'ONU a déclaré comme étant l’année 2014, 2015, comme étant toute la décennie des gens d’origine africaine, il faudrait que maintenant, tous les organismes, tous les gouvernements y pensent. On ne peut pas exclure l’Ontario de cela. Moi je veux savoir qu'est-ce qu'on fait, parce que j’ai un but, on a ras le bol d’entendre des mots, rien que des mots, il faut de l’action, on en a ras une certaine influence sur les ressources, tu peux parler au gouvernement fédéral. Bon, tu vas aller voir, puis tu peux dit on te donne 500 millions, essaie de créer des emplois, mais après deux ans, Chrysler quitte les lieux, à chaque année, on amène peut-être un milliard de dollars. Un demi milliards, pardon. Tu l’enlèves de la communauté, tu le voles, regardez ce qui se passe, il faut aussi une infrastructure pour générer des emplois, ça, c'est l’industrie que toi, à laquelle tu ne donnes pas assez d’argent ces gens passent leur temps, leur argent et qu'est-ce qu'on fait? On présente des gens, pour attirer les gens ici, faites-le, donc donnez de l’argent au caraibana, donne lui des ressources, bon. Il y a de nombreuses autres choses. Tu parles d’emplois. Parlons maintenant du fait que les gens veulent être des entrepreneurs, créer des entreprises donnez aux gens la possibilité de devenir entrepreneur c'est ça l’avenir. Il faut créer son propre emploi et survivre au monde. On a beaucoup de gens avec beaucoup d’idées, mais il n'y a pas d’accès aux ressources, tu ne peux pas avoir, par exemple, des prêts à un taux d’intérêt bas, peu élevé. Essayez d’en parler, parlez à la communauté et non pas de façon aléatoire, mais avec tu soutien de formation, tu n'as pas ça? Essaie de donner des fonds. Tu en donnes par exemple à l’industrie de l’automobile, n'est-ce pas? Ça ça fait partie du problème. Je n'ai pas fini.

Animatrice : Tu as déjà parlé pendant quatre minutes, 4 minutes, mon vieux.

Membre du public no 24 : Bon. Quand on fait tout cela, à ce moment-là, on est en train de donner des emplois à notre communauté. Il y en a qui font du développement. À moins qu'on ait un système pour faire grandir la communauté noire. On ne peut pas avoir cela, il faut le faire seulement qu'en utilisant des ressources. Dernière chose, il y a aussi l’expérience. Quand tu parles d’emplois, il faut l’enlever. On n'a pas les emplois donc n'ayant pas d’emploi, on n'a pas d’expérience, tu sais. À chaque jour, je me balade, je vois beaucoup de Noirs qui n'ont pas beaucoup d’expérience, mais ils veulent pas postuler, on leur dit que ton expérience parce que tu viens de la Jamaïque ou ailleurs,… donc pense à l’expérience parce que ça c'est vraiment un bloc, un obstacle qui se retrouve dans le système. Si on lutte contre le racisme, il faut lutter contre ces obstacles, il faut les enlever.

Animatrice : Bon. Oui maintenant que tu arrives à la fin, maintenant.

Membre du public no 24 : J’ai vu un poste qui était, où ils demandent quelqu'un avec de l’expérience, mais il y a une contradiction dans le poste même.

Animatrice : Bon. On a 20 minutes. Pensez à cela, car on n'a pas plus que ça.

Membre du public no 25 : Je voudrais remercier le ministre pour la consultation et pour la patience, leur patience, parce qu'ils sont en train de vous écouter. Je m'appelle inaudible, je travaillais dans le système public de l’Ontario, j’ai quitté le service il y a deux ans parce que je pensais qu'il y avait une certaine discrimination raciale contre moi. Quand je suis rentrée dans le système, je pensais que j’allais y rester pendant trois ans, or, s'il y a quelque chose qui n'a pas touché que moi, ça a touché aussi des autres personnes, il y a des gens qui ont une expérience semblable. Certaines de ces personnes sont toujours là, travaillent toujours là, d’autres sont ailleurs, dans d’autres institutions ou ont carrément changé de carrière. On doit regarder assez ce que vous pouvez faire pour le lutter contre le racisme, quand je pense que vous pouvez être vraiment la première institution qui peut faire ça, car vous êtes en train de développer des politiques et des programmes et je sais, en me basant à mon expérience à moi personnelle, que c'est une bonne chose d’avoir des investigations, enquêtes internes, vous regardez ces expérience on parle de discrimination raciale, par exemple des gens qui disent moi je pense qu'on a discriminé contre moi, pour moi avoir ce genre d’enquêtes intérieures nous aiderait beaucoup. C'est ça que moi je pense. Je sais aussi que vous faites des formations pour l’inclusivité, je ne sais pas si ça, c'est quelque chose qui touche tout le personnel tous les employés ou pas je pense que ça c'est aussi très important. Car on développe cela et on en parle à tout de même, ce genre de formation pourrait vraiment aider. Autre chose que je voudrais mentionner, quand il y a des sondages et moi je faisais des sondages quand je travaillais mais aucun de ces sondages ne parlait de mon expérience à moi comme étant une personne racialisée, personne ne m’a demandé en tant que personne d’une minorité raciale quelle était mon expérience, les données, on devrait le faire. Il faudrait que cela soit maintenant inséré dans la banque de données de la direction générale. Autre chose. Je sais qu'on a souvent toute une liste de parties prenantes mais il faudrait diversifier cette liste c'est toujours les mêmes personnes qui sont là autour de la même table est-ce que vous pourriez pas nous assurer qu'on ait quelqu'un dire, demander aux analystes d’avoir quelqu'un d’autre pour entendre d’autres voix autour de la table? Je pense que ça, ça pourrait venir de nos directeurs, de nos cadres pour que maintenant, le personnel pourrait diversifier cette table.

Animatrice : Peux-tu arriver maintenant à la fin à la conclusion de ton commentaire? Membre du public no 25 : Oui. Je sais que quand on inclut les gens, à ce moment-là, on n'a pas eu notre réunion publique dans les services publics de l’Ontario, on devrait avoir davantage de réunions publiques. Animatrice : Merci. Confrère, ici.

Membre du public no 26 : Bonsoir victimes de racisme, merci pour avoir été des nôtres, ministre, cher ministre, cher ministre la question numéro 1, est qu'est-ce qu'on doit faire du système raciste? Vous devez le savoir on doit pas vous le dire. Le racisme est là depuis des centaines d’années, regardons un autre voisin, regardez ce que Martin Luther King a fait, mais le racisme est toujours là à tous les jours, après l’attaque du 11 septembre, on m'a dit est-ce que tu sais, Osama Bin Laden où est-ce qu'il se trouve? J’ai aucune idée, pourquoi est-ce que je devrais le savoir?

J’ai jamais joué avec ce mec-là on m'a posé la question. On a tué 5 000 innocents. Je suis tout à fait d’accord. Est-ce que ta communauté maintenant s'amuserait comme en Afghanistan? Je lui ai dit tu vas tuer des innocents là-bas, tu sais, mais qui va en parler? Comme mon confrère l’a dit, si tu parles à la personne qui commet le crime fais quelque chose au sujet du racisme, il va rien faire. Il y a quelques années, quand j’étais chez UPS, j’étais là-bas pour travailler et un Noir, c'était le cadre, il m'a dit « voici les politiques, on a besoin de quelqu'un qui n'a pas de barbe », ok, et maintenant, après tellement d’années, après 20 ans, il y a finalement des sikh, maintenant, le ministre de la défense, je veux remercier la personne qui l’a placé là, j’ai vu la police qui utilisait le mot « F », il disait mets en marche ton putain de camion. Mes amis, cette personne-là était dans un accident, et le policier a maintenant dit à mon ami son fils, pour lui c'était pas important parce que t'étais là parce que t'étais physiquement présent, on t'a accusé. Une minute, peut-être 30 secondes. Le gouvernement libéral, y compris la première ministre, a promis que tout le gouvernement de l’Ontario, c'est quelque chose qu'ils ont promis à la communauté sikh, ils l’ont fait, or personne n'est responsable pour la promesse qui a été faite. Est-ce qu'on ne fait que parler du racisme? Le problème est là, c'est un problème qui est dans notre cerveau. On vient de nous duper. On doit faire la révolution, on a besoin de l’air, de gens qui peuvent nous amener le chemin de la révolution.

On doit aller dans la communauté. Si vous allez à Brampton vous allez voir ce que la police fait là-bas vous devez renvoyer tous les policiers et maintenant embaucher les gens et les former pour qu'ils donnent le service. J’ai été au poste de police pour mon fils… et moi, j’ai fait aucun crime, ma fille était avec moi, et le monsieur qui était de ma communauté, il me demandait la façon dans laquelle il me parlait, je lui ai dit je sais qui tu es, parle-moi pas comme ça ça les intéresse pas c'est la formation qu'on a avec la police. Il faut corriger il faut faire la première étape, comme un bébé. Merci, merci beaucoup.

Applaudissements

Membre du public no 27 : Bonjour, je voulais seulement dire que quoique nous sommes l’audience et on peut parler, je sais qu'il y a des gens qui sentent que ce n'est pas un espace sécuritaire parce qu'on est en train d’enregistrer les choses. Donc on entend des choses, mais pas toutes. Monsieur le ministre Coteau j’ai travaillé pour les jeux panaméricains, ça a été une très bonne expérience, il y a une composante autochtone importante, on a entendu la voix des gens et je pense que je me suis sentie très bien par rapport à notre province, mais il y a une expérience où j’ai travaillé, deux personnes avant moi ont mentionné travailler au sein de la structure du gouvernement, j’ai eu l’occasion d’être à la table avec l’un de vos collègues et mon chef, ma patronne a dit que… a dit, qu'on a dit des mots elle a dit des mots grossières quand je l’ai confrontée, mais c'était une hiérarchie, il faut toujours faire attention, on m'a en fait grondée, quoi que j’ai remarqué qu'elle, elle a dit quelque chose qui a fait du mal aux gens de la communauté. Vous avez parlé de l’école afrocentrique, moi, j’ai à cette école et j’aiété confrontée par un de mes collègues du côté politique qui m'a dit bon bien tu sais que cela nous a causé beaucoup de problèmes n'est-ce pas, donc pour un emploi, j’avais dans le passé été impliquée dans la communauté, j’ai été grondée et je pense que madame a dit quelque chose de très important par rapport à avoir été là-bas à un certain moment, bien évidemment les choses ont peut-être changé, mais j’espère que comme vous nous entendez tous qui travaillez dans des agences, j’espère que vous nous entendez, avec ce qui peut se passer avec le service de police de l’Ontario, dans la fonction publique, et quand même, je veux vous féliciter pour avoir préparé cette occasion pour nous permettre de parler. Une chose que je veux dire, c'est que quelqu'un a mentionné auparavant le fait de ne pas avoir un endroit pour vivre et payer le loyer, donc si nous parlons de cela encore, est-ce qu'on va parler dans 50 ans aussi?

Animatrice : Merci de ne présenter sa voix, merci.

Merci alors il faut parler rapidement parce qu'on a que 10 minutes, ce qui inclut le ministre aussi.

Membre du public no 28 : Pouvez-vous m'entendre? Bonsoir à tous toutes, je m'appelle inaudible, je suis étudiante de doctorat de géographie à York.

Animatrice : Non vous ne pourrez plus parler aujourd'hui, encore une fois.

Membre du public no 28 : Encore une fois, je suis étudiante de doctorat à York et je veux insister sur la suprématie blanche parce que c'est de ça que nous parlons quand on parle de la suprématie blanche on parle pas du KKK on parle du système économique, social, politique qui donne des privilèges aux Blancs je pense que c'est très important quand on parle avec le public d’insister là-dessus, ce n'est pas l’antiracisme, c'est la suprématie blanche, c'est le mal que le blanc fait, mais c'est cette conversation que nous devons avoir même si c'est inconfortable pour les autres. Les Noirs sont en train de mourir dans les mains des suprématistes blancs, nous le savons tous.

Merci.

Animatrice : Ma consœur, merci.

Membre du public no 29 : Je voulais seulement vous demander de regarder autour de la salle. Je vois quelques jeunes en rouge, je veux les reconnaître.

Les ambassadeurs de la jeunesse. Merci messieurs dame et mesdames, et pour moi c'est extrêmement important et je vais vous dire pourquoi. Donc peut-être il y a 22 ans, 24 ans, mon fils avait cinq ans, dans la maternelle, mon mari et moi, On s'assure toujours de faire du bénévolat à l’école, parce que nous avons des enfants de couleur et nous voulons nous assurer d’être représentés.

Donc un jour, en particulier, nous étions à l’école à l’extérieur à un événement et à l’époque, je travaillais avec des jeunes gens qui avaient violé la loi et l’enseignante le savait, elle m'a abordée, elle a vu trois garçons noirs de maternelle qui jouaient, elle a dit madame si vous voyez les trois garçons là, ils vont venir chez vous après être ici. Est-ce que vous m'avez tous entendue?

Donc je vous raconte cette histoire parce que la première composante de ce que nous devons faire pour attaquer cet enjeu c'est que nous devons rentrer dans le système de l’éducation. Je ne dis pas que nousn'avons pas d’enseignants merveilleux, mais nous devons nous assurer d’être représenté parce que lorsque ces jeunes gens, lorsque ces jeunes gens voient des gens qui ont le même aspect qu'eux, tout comme mon confrère l’a dit là-bas il faut se sentir bien par rapport à soi-même il faut attaquer ce problème, il faut le faire ensemble, je sais que nous pouvons le faire parce que nous nous tous ici ce soir, vous êtes ici ce soir, je vous remercie pour cela. La dernière chose que je voudrais vous dire, c'est que ceci s'est passé il y a 11 mois, la police de Peel, le conseil de police de Peel avait un poste vacant et nous nous sommes rendu compte dans notre région qu'il n'y avait pas eu de personnes noires dans le conseil de police de Peel depuis je pense 1996 et en fait la personne qui était noire que le conseil pensait était noir était en fait de l’Afrique, mais elle était sud-asiatique, donc vous voyez, en tout cas, nous avons mobilisé la communauté et on a eu qui ont soumis une demande et il y avait une femme noire qui est rentrée dans le conseil. Et la voilà qui est en train de représenter. C'est ce qu'il faut faire, il faut nous assurer que des gens de couleur soient représentés dans absolument tous les domaines et ce que nous pouvons faire immédiatement. Animatrice : Super merci beaucoup, merci.

Applaudissements

Et chère consœur, c'est vous la dernière qui va parler de la part du public.

Membre du public no 30 : Je m'appelle inaudible, je veux dire merci aux orateurs, surtout ceux qui ont parlé de l’intersectionnalité, ce n'est pas tout à fait clair pour moi que ce processus comprend qu'on peut faire face au racisme autochtone et antinoir. Moi je fais face au racisme antinoir et l’islamophobie quelqu'un a parlé de l’islamophobie dans notre collectivité, pardon le racisme antinoir moi je focalisais à l’islamophobie, j’entends ça tout le temps de la part de ma mère, une femme âgée musulmane qui utilise son nijab et on lui dit de retourner chez elle et on répond toujours qu'eux doivent retourner chez eux et rendre ces paires aux gens autochtones, en tout cas je pense que le gouvernement est sous l’impression que l’islamophobie est partie avec Harper ou que c'est seulement dans le inaudible, mais les données ressentent montrent que la moitié des Ontariens croit que la foi promeut la violence et je veux savoir ce que le gouvernement fait pour faire des rencontres individuelles, comme 6 villes 1 d’importance au Canada ont décidé de se débarrasser de la violence antimusulmane,qu'est-ce que le gouvernement est en train de faire pour avoir de l’espace pour des leaders musulmans? C'est tout ce que je veux dire, je pense que l’islamophobie est là, vivante, et quand il y a un fou comme Harper, on s'en rend compte plus, peut-être, que quand ce n'est pas comme ça. Animatrice : Donc merci à tous les orateurs et oratrices et tous ceux qui ont patienté pendant toute la soirée. Avant de passer le micro à monsieur le ministre, je veux souligner tout simplement quelques points en commun que j’ai entendus ce soir. L’un d’entre eux qui ont été répétés c'est l’accès, l’accès du point de vue du site.

Donc c'est quelque chose que nous allons considérer pour la planification de la prochaine réunion par rapport à comment les gens qui veulent arriver vont arriver, financement, on a parlé de Black Lives Matter, il y a des gens qui ont parlé de l’importance de l’imputabilité, on a parlé de la brèche entre ceux qui sont dans le système et ceux qui sont à la charge du système,des gens ont parlé de l’importance de mandater et de la législation, on l’a répété beaucoup de fois je pense que c'est important de mettre un point d’exclamation après ce point-là, beaucoup de gens ont parlé de la loi de l’équité au travail, beaucoup de gens ont parlé de l’importance que cela a que d’avoir des données fondées sur la race, strate fié, intersectionnalité, on l’a souligné plusieurs fois, et quelqu'un l’a mentionné je l’avais jamais entendu, est-ce qu'on peut avoir une carte de point, comme les hôpitaux, qui ont un pointage quant au temps d’attente, on peut faire un outil de comment nous allons et le rendre public. Des gens ont parlé du fait que la police ne doit pas faire des enquêtes sur la police, assurer que les conseils qui prennent des décisions par rapport aux vies des gens aient des gens qui nous représentent nous, un commentaire par rapport à l’importance dans vous un groupe consultatif avec le système extrêmement important avec l’impact là-dedans et l’impact sur la famille et aussi l’importance d’avoir une approche systématique par rapport aux plainte et aux répondants du point de vue de montrer que cela soit en place aussi. On a dit beaucoup d’autres choses c'est ce que je vais dire avant d’appeler le ministre, je remercie les ambassadeurs de la jeunesse et je les remercie tous et toutes d’être ici.

Applaudissements

Ministre Coteau : Merci beaucoup, Paulette. Je pense que nous devrions applaudir le travail qu'on a fait aujourd'hui et je pense qu'il faut remercier encore une fois les ambassadeurs de la jeunesse, encore une fois, et je vous remercie tous et toutes d’être ici, bien évidemment. C'est la troisième conversation que nous avons eue ici, et dans chacune des communautés, on apprend quelque chose de neuf mais il y a les mêmes facteurs sous- jacents qui sont là, on parle de racisme antinoir, de racisme systémique, d’islamophobie et beaucoup d’autres types de racisme qui existent ici en Ontario. Vous savez que le dernier orateur ou oratrice, madame l’oratrice a parlé de l’islamophobie et vous savez que c'est quelque chose qui bien évidemment, la directrice générale regarde de près parce que nous savons que c'est la haine qui est en train de croître le plus vite possible au Canada et hier, j’ai eu l’occasion à Hamilton de visiter la mosquée Ibrahim à Hamilton où un homme de 34 ans a essayé de la brûler. Je me suis rencontré avec le leadership et on a eu une conversation, une conversation tout simplement autour de où nous devons nous diriger et quel travail nous devrons faire et vous savez que j’étais assis là, à écouter ces leaders dans leurs collectivités qui parlaient de la direction qu'il faut prendre et je pensais au fait qu'ils ont des centaines sinon des milliers de personnes qui passent par la mosquée de façon quotidienne ou hebdomadaire, des jeunes enfants des familles et voici, il y a une personne qui a fait quelque chose de tellement extrême du point de vue de la haine qu'il a voulu incendier la mosquée, n'importe la vie qu'il y avait dans ces bâtiments, voici la réalité des choses qui sont en train de se passer ici en Ontario et au Canada, je pense que quelqu'un a dit auparavant qu'il faut zéro tolérance envers ces choses-là c'est terminé avec ces choses-là. Vous savez que nous avons les outils, je pense que nous avons la direction correcte pour faire des changements majeurs en Ontario et je pense que beaucoup de gens, je l’ai dit au début, sont découragés par la façon par laquelle la direction que la société a prise, les affaires et les institutions, mais je crois honnêtement que nous pouvons faire une différence et faire un changement ici en Ontario, nous avons tous été une juridiction qui a pu faire les choses différemment que dans le reste du monde, c'est pour ça que les gens veulent venir ici parce qu'il y a de l’espoir ici, parce qu'il y a des occasions, vous savez que je dis toujours moi je viens d’une famille d’immigrants je suis arrivé quand j’avais cinq ans, mes parents vous savez ont une éducation de huitième année, j’ai grandi dans un voisinage pauvre à Toronto, j’ai la chance de faire ce travail qui est vraiment quelque donnée chose qui me beaucoup. Je veux vous remercier, ayez de l’espoir et en tant que collectivité, nous devons, et je me mets comme une partie de la collectivité, nous devons faire du travail supplémentaire parce que je sais que le gouvernement ne peut pas faire ce travail tout seul, quelqu'un m'a demandé vous essayez d’éliminer le racisme? Il n'y a pas façon que je puisse éliminer le racisme. Nous n'allons pas pouvoir éliminer le racisme, mais ce que nous allons faire, oui, c'est de considérer les institutions imputables, de montrer de la transparence et parler des personnes qui prennent des décisions incorrectes et appliquer un système qui ne tolère aucune sorte de racisme, parce que nous sommes des citoyens, des personnes qui vivons dans cette juridiction nous voulons que ce soit respecté. Je vais terminer en disant une chose finale je l’ai dit à l’école, parce que quelqu'un a dit les données ne sont pas importantes. Je vais vous dire les données sont vraiment clés. Quelqu'un m'a dit quelque chose, en fait le surintendant de l’éducation, Jack Nero était là ce soir, il était en arrière il m'a passé une carte, cela m'a rappelé notre conversation en 2004 lorsqu'on est partis à recueillir des votes un par un, il a dit pas de données, pas de problème, pas d’actions. Je vous dis que si on n'a pas de données, le problème n'existe pas dans les yeux des institutions qui sont en train de faire le travail en notre nom. Vous savez, j’aime l’idée d’avoir une carte à score, j’ai fait beaucoup de recherches récemment concernant la transparence au sein du gouvernement, j’oublie le pays, mais le président a préparé toute sa plate-forme selon un score, une carte à score et les gens cochent tout le temps la carte et je pense que nous pouvons faire une grande différence, encore une fois, je suis responsable pour les prisons des jeunes ici, en Ontario, pour la société d’aide à l’enfance, la santé mentale, je travaille de près avec monsieur le ministre Naqvi qui est le procureur général et madame à l’éducation, nous avons l’occasion de faire du bon travail, c'est le moment de le faire. Ayez de la foi, continuez dans cette conversation et la raison pour laquelle on fait une Web émission de ceci, c'est parce qu'il y a des centaines ou milliers de personnes qui se branchent à ces conversations parce qu'ils n'ont pas pu venir aujourd'hui, je vous remercie pour votre temps et pour votre patience.

Applaudissements

La dernière chose que je voudrais dire c'est qu'il y a un commentaire qu'on a fait par où les politiciens n'étaient pas là, inaudible, elle représente cette communauté à Mississauga et nous avons eu Harinder une députée de la région, donc merci avoir été ici, Depeka.

Applaudissements