Transcription de l’assemblee publique

>> Bonjour à tous. Alors, donc, nous allons passer à l’ordre. Nous allons commencer dans quelques instants.

>>Ginelle : Bonjour à tous. Nous allons commencer dans cinq minutes. Je suis heureuse de vous accueillir à cette réunion publique, l’une de plusieurs rencontres du gouvernement de l’Ontario à travers la province pour entendre vos opinions, le public, concernant des questions de racisme systémique et des priorités. Je suis Janelle Skerritt… Et je suis la directrice exécutive de…

Dans le sud-ouest de… Et je serai l’animatrice de ce soir.

[Applause]

>>Ginelle : J’aimerais vous présenter Steve Teekins… Et qui va offrir une cérémonie de purification pour nous mettre sur la bonne voie.

Bonjour à tous et merci de votre présence ce soir. Merci de la présentation. Alors, je pense que c'est très bien que nous avons un auditoire ici ce soir, et vous savez, parfois, lorsque nous parlons de racisme, ça soulève des sentiments difficiles, parfois de la douleur, et ça nous touche au fond du coeur. Alors, je comprends que parfois, quand nous parlons de nos émotions, et c'est parfois difficile.

D’être constructif en s'exprimant de la sorte. Donc, j’aimerais reconnaître le territoire dans lequel nous nous trouvons, il s'agit… Ça s'appelle le territoire de Mississauga, de la… La première nation.

Avant ça, c'était un… Pour les Iroquois, et avant ça, c'était le territoire des Hurons et des Wendats. C'est aussi connu comme étant le territoire où le traité… C'est un traité de paix qui remonte à avant le contact avec les Iroquois et les… Ce traité est… C'est un bol dans lequel on peut placer toute la nourriture pour la famille, alimenter les jeunes enfants qu'on veut nourrir. Sur le territoire, il y a du chevauchement avec des gens. On a seulement une assiette, il faut garder l’assiette propre pour…

Ce dont on a besoin pour nous nourrir et prendre soin de nous. Il faut de la nourriture pour les autres, pour qu'ils puissent manger aussi, ce traité qui remonte avant le contact démontre la responsabilité de partager également. Je sais que c'est difficile de partager, nous sommes conscients des expériences que nous avons vécues. Et aussi, je veux parler un peu de… Ça fait partie de l’histoire de la création, et cela parle…

Donc, il y a longtemps, la population de… Et non seulement les… Au début, lorsque le créateur a mis les choses en place, nous étions tous là. Le créateur a pris une balle et il a façonné une balle, il a éclairé une autre partie, et cette boule…

Cette boule, donc, a tourné autour du soleil. Cette boule était trop près du soleil à cause de la chaleur pour pouvoir subvenir à la vie. Alors, donc, le créateur a fait une autre boule, et encore là, il a mis donc une vie un peu plus loin que la première boule, et elle était en orbite autour du soleil et encore une fois c'était trop près. Le créateur donc a rassemblé ses pensées, il a fait une autre boule, mais cette boule était différente, elle était surtout bleue, et c'était surtout de l’eau. Lorsque le créateur l’a placée, il l’a placée juste sous… pour que ça puisse être assez froid mais aussi assez chaud pour recevoir la chaleur du soleil. Cette boule… Et puis il a commencé à créer la vie pour… Et il a créé toutes les plantes et animaux qui vivent, et puis les animaux qui nagent et ceux qui volent, et aussi… Et puis, donc, il a placé des choses dans l’eau, sur le sol. Et toute sa création s'est épanouie en harmonie et s'appuient les uns sur les autres. Le créateur a mis des gens, des gens qui représentent les 4 couleurs, et d’autres… Ensuite, le créateur a placé ceux qui représentent la couleur jaune dans… Et puis il les a placés dans une section avec des instructions spéciales. Ensuite, donc, avec la couleur noire, il leur a donné des instructions spéciales. Et en dernier lieu, le rouge, il leur a donné des instructions spéciales, et il les a placés ici, dans l’île de la tortue ici même. Et tous ces gens-là qui ont été placés sur la terre… Et ils étaient très empathiques, ils dépendaient sur les plantes, ils en dépendaient pour faire des abris, pour les garder au chaud. Ils dépendent des animaux pour les nourrir, les alimenter.

Cette histoire remonte au tout début, lorsque le premier… Nous avons vécu… Avec toute la création autour de nous. Alors, je voulais simplement nous rappeler cela. Je voulais faire une prière d’inauguration et ensuite je veux chanter une chanson. Je vais faire la prière et ensuite je vais chanter la chanson.

(prière).

Qu'ai-je dit en langue…? Vous savez ce que j’ai dit? Je me suis présenté avec mon nom et j’ai dit que je venais de Nipising. La première nation, dans l’endroit où il y a très peu d’eau, mais… Du clan de… Je pensais au… La lune pour nous éclairer la nuit, merci, mère terre pour nous donner de la vie et de la nourriture, pour nous donner de l’eau et les animaux, et pour l’air que nous respirons. Au nord, à l’est, au sud et à l’ouest. Je vais demander au créateur de nous aider. Alors, je vais chanter une chanson, c'est la raison pour laquelle j’ai apporté mon tambour, parce que je vais jouer… Je sais que… Et je vais faire un… et je suis… J’ai rencontré des gens partout dans le monde, de différentes cultures, et puis je suis… Et quand j’ai rencontré des gens d’autres cultures dans le monde, je leur ai demandé de parler de leur tambour, et les histoires générales de leur tambour. Et les choses que j’ai découvertes lorsque j’étais là-bas, lorsque j’ai parlé à des gens à travers le monde, c'est que nous tous, êtres humains, peu importe d’où vous venez, le tambour, c'est une chose que nous avons en commun. Moi, je crois sincèrement que le tambour, c'est la musique favorite du créateur. Dans toutes les cultures du monde, ils ont leur propre tambour. C'est une chose que nous partageons tous. Alors, je vais chanter une chanson que… J’espère que nous aurons une bonne consultation ce soir.

(chanson).

(applaudissements).

- Merci Steve. Alors, maintenant, nous allons présenter la ministre Hunter, la ministre de l’Éducation et un département du parlement provincial pour…

- Merci beaucoup et merci, Steve, pour cette très belle inauguration de ce soir. Bonsoir à tous. Alors, vraiment, c'est très agréable de voir tout le monde ici rassemblé pour cette réunion très importante. Je sais que Steve a déjà reconnu le fait que nous sommes… Nous avons cette rencontre dans la terre autochtone de la population de… et il y a des groupes qui ont été les gardiens de cette terre et je veux les remercier de l’avoir fait. Alors, bonjour, allô, et je suis très honorée. Au nom de la première ministre, l’honorable Kathleen Wynne. Et mes collègues, d’avoir l’occasion de vous souhaiter la bienvenue à cette rencontre à Scarborough dans cette rencontre générale contre le racisme. C'est une occasion formidable qui a été lancée par la première ministre et… Et une des premières choses que la ministre a faite, c'est de s'engager de faire des consultations pour vous entendre et entendre vos voix, pour la Direction générale et…

Et je veux que vous sachiez que nous sommes ici ce soir pour vous entendre, à la rencontre de Scarborough, et je sais que les gens de Scarborough ne sont pas des gens timides, que vous allez nous parler et nous dire qu'est-ce que vous avez en tête. Nous sommes ici pour vous écouter. Je veux entre autres que vous écoutiez… Que vous soyez dans la salle et on vous demande de comprendre la diversité des gens qui font partie de la communauté, et je vous remercie de prendre le temps de votre soirée lorsque vous pourriez être ailleurs, vous pourriez être à la maison dans vos familles en train de faire d’autres choses, mais vous avez choisi, ce soir, de venir ici et d’avoir une conversation avec nous. Et c'est vraiment… Je suis très respectueuse de ça, je suis quelqu'un qui reconnaît ça, alors je veux vous accueillir à cette réunion. Et sur ce, je vais inviter l’honorable Michael Coteau, ministre de la petite enfance responsable à la…

(applaudissements).

—Merci. Je voudrais remercier Steve aussi pour sa prière de ce matin, d’accueillir tout le monde dans le territoire de Mississauga et aussi dans la communauté autochtone ici, dans la province de l’Ontario.

Je voulais commencer en remerciant notre animatrice de ce soir, merci. Merci d’être ici, nous l’apprécions. Alors…

(applaudissements).

Et maintenant, je voudrais simplement accueillir certains collègues de l’Assemblée législative de… Si vous voulez prendre la parole, David Orazietti, le ministre de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels. Yasir Naqvi, qui est le procureur général de l’Ontario, et… Et aussi, je sais que Sue Wong est ici, elle est encore… Nous sommes dans son comté de Scarborough-Agincourt. Et je voudrais aussi reconnaître le secrétaire du conseil des ministres… Qui est responsable de toute la fonction publique de l’Ontario, alors merci d’être ici aujourd'hui.

… À sa gauche, le ministre responsable de… Donc, je vais présenter Sam, il est donc le sous-ministre adjoint pour la direction générale antiracisme. Et aussi, je voulais reconnaître le fait que le conseiller ici, je pense qu'il est le seul politicien élu qui est ici ce soir avec nous. Alors, David… merci de ton intervention dans la communauté, merci d’être ici. David, donc, c'est un conseiller… du conseil scolaire de district de Toronto, il connaît très bien les problèmes de racisme systémique. Voici, donc, un de ses collègues a fait beaucoup de travail, c'est un ancien… Au Conseil scolaire du district de Toronto.

Merci. Alors, nous avons vécu… Nous avons eu 4 rencontres jusqu'à maintenant, nous avons commencé à Toronto, nous sommes allés à… Et maintenant ici à Scarborough, nous avons toujours… Pour parler de racisme systémique et pour parler de la direction générale de la convention contre le racisme. Et ce qu'on essaie de faire ici, c'est d’entendre, d’écouter les gens, d’avoir les rétroactions sur la façon dont la direction générale devrait être structurée ainsi que son mandat. Donc, ça a été une conversation très intéressante à jusqu'à maintenant, mais je veux vous dire sans aucune question que l’une des choses les plus importantes qui ressort constamment, c'est pourquoi est-ce qu'on… C'est un thème répétitif, et vous savez, ma responsabilité, c'est que je comprends très bien pourquoi… Le racisme, ça date de très longtemps, depuis 2 jours, nous savons ce qu'on doit faire, et je pense que ce serait responsable au moins d’aller de l’avant sans avoir un processus de consultation. Mais dans le comté de l’ancienne directrice de l’éducation…je pense que cette conversation est très importante, et je sais que… Les conversations sont très importantes parce qu'elles nous permettent de saisir des idées, il y a beaucoup d’idées qui sont mises de l’avant, et vous savez que nous allons recueillir des… Donc, des données basées sur la race, des données qui sont… Alors, donc, je sais que nous aurons beaucoup de gains très importants pour des choses qu'on devrait faire tout de suite, donc ça devrait être notre premier objectif. Cette conférence avec des gens qui font partie de l’enfance et que… De Société de l’aide à l’enfance de commencer à recueillir des données sur la race…

(applaudissements).

Et je voulais que… La première chose… Je sais que, donc, j’ai… Les changements qui se produisent, le conseil scolaire du district de Toronto a donné le mandat de recueillir des données sur la ségrégation, alors c'est très intéressant parce que nous avons eu un débat, le débat a duré pendant quelques séances, ça a pris beaucoup de travail.

Il le sait, ça a pris beaucoup de travail, beaucoup d’argent pour ne pas se tromper. Nous avons… On commence à recueillir des données, ce genre d’informations, il y a beaucoup de responsabilités qui va avec ça. Il faut savoir comment rendre ça public de façon appropriée, comment on doit travailler avec les partenaires communautaires pour avoir le bon genre d’informations. Nous avons vu, donc, un changement dans le conseil scolaire du district de Toronto au niveau des problèmes d’alimentation, d’éducation, lorsqu'on collecte, on recueille des données, et on… Pour faire des changements dans la société. Donc, nous allons également aussi avoir une campagne de sensibilisation, une campagne d’informations avant de passer aux observations. Donc, nous avons d’autres pièces avec lesquelles nous sommes… Et j’espère qu'après, le sous-ministre adjoint Sam, on va entendre Sam, on va entendre la démarche aussi de ses consultations concernant le racisme systémique ici en Ontario. Le gouvernement peut faire des changements pour s'assurer que l’Ontario continue d’être un exemple en… Peu importe la couleur. Alors, je m'arrête. Merci d’être ici, alors Sue est ici maintenant. Je représente…

Alors, merci beaucoup. Maintenant, je voudrais accueillir…

(applaudissements).

—Bonjour, mesdames et messieurs. Merci d’être ici. Bon, je dois vous dire que c'est… Ce n'est pas mon anniversaire, j’ai grandi dans ce coin ici, au coin de Markham et Sheppard.

Alors, je faisais partie de la première classe de diplôme à Pearson, le… Le réseau, c'était complètement déboisé. Alors, c'est vraiment…

J’avais.

Alors, merci d’être venus et la conclusion de, c'est vraiment d’écouter et d’entendre, alors je vais prendre quelques instants pour vous donner un survol rapide des choses que l’on va faire à la direction générale et, bien sûr, les consultations vont nous aider à façonner les… À déterminer les priorités et les choses que l’on doit faire.

Ce que je n’aimerais pas faire en ce moment, c'est de passer avec… De changer les impôts, de rendre votre impatience. La réalité, les gens ne sont pas vraiment conscients concernant les différentes formes de racisme. Souvent, si vous parlez aux gens, vous avez des conversations avec eux, d’habitude ça concerne le… Il existe d’autres formes de racisme, culturelles, de société, et c'est là que je veux attirer votre attention. On va se concentrer, à la direction générale, sur les questions de racisme systémique ainsi que… Parce que la réalité, si vous élevez complètement en haut, en amont, donc vous devez résoudre le problème en aval. Donc, si… Parce que ça s'est accumulé avec le temps, et c'est ce à quoi il faut s'attaquer pour atteindre l’équité en définitive.

Alors, très bien. En plus de la définition du racisme systémique, je pense que la partie la plus importante, la lutte contre le racisme devrait être basé sur non seulement la direction générale contre le racisme pour atteindre l’équilibre dans la société, le gouvernement, bien sûr, joue un rôle très important en ce qui a trait à motiver et à établir des politiques et d’examiner comment on peut éliminer les obstacles systémiques. Bien sûr, le gouvernement a un rôle à jouer, les parents ont un rôle à jouer, et les entreprises ont aussi un rôle à jouer très important. Il faut s'attaquer à la base, c'est vraiment… Alors, les problèmes économiques, c'est de prendre ça… Et toutes ces choses qu'on aimerait obtenir et que tous les citoyens aimeraient avoir. Vraiment, c'est l’essentiel ici, dans cette diapo.

Et je pense que c'est une partie très importante de la conversation. Alors, donc, je vais vous demander de ne pas penser que l’on commence à partir de la case départ. Lorsque vous regardez là-dedans, c'est beaucoup d’investissement, de consultations communautaires, les experts dans le domaine et qui nous ont offert des recommandations très fortes. Alors, le point de départ, c'est exactement à partir des recommandations qui sont dans ces rapports. Et encore plus récemment, bien sûr, la Commission de vérité et de réconciliation et de la réponse du gouvernement pour les autochtones. Alors, nous allons nous concentrer sur le travail qui doit être accompli et ce qui a déjà été fait, et notre travail, ce sera d’établir les priorités, comme l’a dit le ministre, et de faire avancer les choses et obtenir des changements matériels et concrets. Alors, à la direction générale, ce sont des objectifs généraux, je pense qu'en définitive, c'est l’équité raciale. Et afin d’y arriver, il faut déterminer ce qui va se passer au niveau de… Donc on va revenir aux soins de la santé, au niveau de l’éducation dans les services… Dans les ressources humaines, il faut se concentrer quels sont les résultats que l’on veut obtenir et comment on veut obtenir ces… Et quels sont les processus convenables pour nous faire réagir à ces résultats. On ne peut pas se perdre dans le processus, ça ne peut pas être une conversation de processus, mais il faut parler de résultats.

Alors, très bien. Alors, je crois que c'est ma dernière diapo. Ce sont les 4 secteurs où on va se concentrer, en général. Ce n'est pas, donc, complet, mais on va voir comment ce sera, tout ça.

Il est clair que l’un des grands secteurs pour ce qui est des politiques et des recherches, ce sera surtout… Que ce soit l’antiracisme ou d’autres secteurs, on a besoin d’avoir une conversation basée sur les preuves. Le Ministre a parlé : on parle des données. Nous n'avons pas beaucoup de secteurs dans la société aujourd'hui qui font la cueillette de données sur le racisme.

… A commencé il y a un certain temps, je pense qu'il y a un organisme à Toronto qui collecte des données, mais l’une des choses les plus importantes c'est d’introduire un cadre de collecte de données sur le racisme et pousser ça dans tous les secteurs. Alors, si tout le monde fait la collecte de données avec des paramètres qui sont les mêmes, au bout du compte, on aura des données propres, pas polluées et ça va avoir du sens. C'est une conversation, on parle tout le temps de pomme, pas d’orange, mais de pomme. L’autre chose, c'est quand est-ce que vous influencez la politique, le changement, dans une grande organisation, dans la grande bureaucratie avec beaucoup d’organismes qui font la prestation de services?

Il y a de grandes juridictions aux États-Unis, comme King County et Seattle, la ville de… Et de Portland qui sont en avance sur nous pour amener des perspectives antiracistes. On va étudier ça, et ensuite on va les adopter pour les amener dans la perspective ontarienne. Pour que tout ce qu'il y a de non intentionnel dans les conséquences soit perçu tout de suite.

L’autre élément, ce n'est pas un secret pour personne, le secteur public, de manière traditionnelle, n'a pas d’antiracisme dans les compétences. On a des experts sur les politiques ou la prestation de programmes, mais nous n'avons pas d’expert en antiracisme. C'est la raison pour laquelle vous voyez qu'une de nos stratégies c'est de recruter cette compétence dans la communauté me elle-même. Je suis probablement le seul qui n'a pas cette compétence antiracisme, le reste de l’organisation va être peuplé de personnes qui sont des experts profonds dans ce secteur, qui comprennent les problèmes dans une perspective de secteur et peuvent travailler avec nous et tout le monde de l’organisation aussi.

Donc, formation avec toutes ces bonnes choses qui vont faire partie de ce que nous allons faire. Le deuxième pilier, c'est vraiment l’éducation du public et la sensibilisation du public. C'est très important, nous devons le faire, encore une fois, on va faire beaucoup de recherche, de marché pour trouver quelle est la meilleure façon de faire ça. Nous avons quelqu'un de très intelligent, très énergique, la population est jeune dans la province. Quelle est la meilleure façon d’avoir des conversations avec les jeunes? Comment est-ce qu'on conçoit les choses qui vont avoir du sens pour les jeunes dans notre province? Et tous les groupes d’âge, franchement, mais encore une fois, on va le faire par le truchement d’une perspective informée. La coopération de la communauté. Je vais être très sincère au public sur ce point, on ne va aller nulle part à moins que nous impliquions la communauté anti raciste dans le travail que nous faisons. Ce n'est pas une question de se cacher dans la bureaucratie et sortir des choses qui ne vont pas avoir d’effet sur quiconque. Si vous regardez les résultats qui sont là, les résultats que nous connaissons, et créer quelque chose d’engager comme processus pour vraiment engager les gens, pas juste de les inviter à un meeting. Et au fur et à mesure que nous faisons cela, avoir les avantages de ce que nous faisons. Lorsque ça va se matérialiser, ça va être réel pour les personnes.

La dernière portion, c'est la gouvernance durable. C'est un thème courant que nous entendons. La direction générale fait un travail de fondement. C'est important, ça nous permet de continuer ce travail fondamental. C'est un long chemin, on fait de notre mieux, mais ça prend du temps. Comme vous le savez, nous allons faire beaucoup de travail de fondement pour être sûr que ce travail continue et que nous continuions à croître, nous développions nos compétences au sein de l’organisation et continuer de travailler avec la communauté.

C'est un aperçu rapide pour vous donner un goût de ce que c'est, parce que le but de ce soir, c'est d’écouter ce que vous avez à dire. Ici, vous avez une série de questions pour que vous puissiez réfléchir, je suis sûr que vous êtes là avec vos propres questions, vos propres perspectives, mais ça, c'est pour vous aider à donner un cadre conceptuel à la conversation d’aujourd'hui. Et vos réponses à ces questions vont nous aider à construire notre travail. Sur ce, je passe la parole à l’animatrice. Merci.

(applaudissements).

— Il fallait que j’aille chercher mon téléphone mobile, on ne peut plus rien faire sans ça, ça va m'aider à avoir l’oeil sur le temps.

J’aimerais reconnaître Alvin Curling. Est-ce qu'il est ici?

(applaudissements).

Bienvenue. Comme on l’a dit, c'est votre tour, on est là pour vous entendre. C'est votre tour de parler. La soirée réellement a 2 parties. Vous avez entendu le ministre -- les ministres et vous avez entendu la direction générale contre le racisme. Maintenant, on veut vous entendre. Comme on l’a dit, les questions à l’écran, c'est là pour vous guider, c'est pour vous guider, et on vous invite à venir parler. Il y a des micros à la base ici et vous allez être aidés par des jeunes en chemise rouge. Je ne les vois pas maintenant. Où êtes-vous?

Ce sont nos jeunes, nos ambassadeurs, les jeunes, qui viennent du cabinet des jeunes de Toronto, et ils peuvent vous aider à poser vos questions. Donc, avant de démarrer, j’aimerais vous donner les règles et des commentaires logistiques. Le meeting est enregistré et diffusé. Il pourra être disponible après la session d’aujourd'hui. Donc, au… En venant au meeting, ça veut dire que vous comprenez et que vous consentez à ça. Il y a la traduction en langage des signes en français et en anglais et des écouteurs pour l’interprétation simultanée aussi. Les toilettes sont à l’extérieur en bas. Les toilettes accessibles sont de l’autre côté du hall d’entrée et il devrait y avoir de l’affichage pour vous diriger. Il y a aussi des rafraîchissements juste à l’extérieur, dans le hall d’entrée. Maintenant, la portion que nous attendons tous, nous avons beaucoup d’articles, beaucoup de pain sur la planche. On veut entendre autant de personnes que possible qui vont s'exprimer. On va demander que vous gardiez vos commentaires… Que ça ne dépasse pas 2 minutes. Je vais animer ça et surveiller et avec l’aide de nos gens de la technique en arrière, il y aura une… Un carillon discret qui va vous dire que les 2 minutes sont écoulées. Vous êtes bien avec moi, vous êtes sur la même longueur d’onde que moi? Vous comprenez bien?

Je vous demande de m'aider pour ça. Vous devriez avoir reçu des cartes de commentaires. Ça a l’air de ça. Vous devriez tous avoir reçu ça à l’entrée et vous êtes invités à utiliser ça pour guider vos commentaires ce soir ou pour écrire quelque chose et rester avec nous si vous avez quelque chose d’autre à dire que ce que vous avez eu dans vos 2 minutes d’intervention.

Si vous n'avez pas la chance de parler au micro, vous pouvez remplir des cartes ou vous pouvez aller au site web antiracisme@ontario.ca et les commentaires seront recueillis jusqu'en décembre. Une chance logistique : si vous avez pris les transports en commun pour venir ici ce soir, un jeton sera disponible, premier arrivé, premier servi, à la table d’inscription. Vous pouvez voir les gens à la table d’inscription.

Donc, s'il n'y a pas de questions, nous allons passer à notre discussion. J’ai dit que si vous avez pris les transports en commun pour venir ici, il y a des jetons disponibles pour vous à la table d’inscription.

D’autres questions?

Alors, là nous allons démarrer. Ce micro en premier.

— Bonsoir, mesdames et messieurs, et tous les représentants des libéraux ontariens. Je suis réellement… Je veux féliciter, j’apprécie tout le monde d’avoir pris cette initiative pour la communauté pour l’antiracisme. Donc, j’appelle ce document, je l’ai trouvé à l’entrée, mais j’ai des centaines d’autres documents comme ça. C'est le turban qui fait partie de mon costume. Mon costume n'est pas complet sans mon turban. Donc, mes droits, les droits, le respect envers le turban que les sikhs connaissent à Vancouver, au Manitoba, au Royaume-Uni et dans… Mais hélas! l’Ontario n'a pas les mêmes règles envers les turbans, si nous pouvions aller à la Première Guerre mondiale ou à la Deuxième Guerre mondiale avec ce turban, on s'est battu pour le Canada, on a représenté l’armée américaine, britannique. Pourquoi est-ce que ce n'est pas sûr de faire de la moto avec un turban en Ontario?

La première ministre Kathleen Wynne a promis aux communautés pour le centre de Toronto que ça allait être fait…

Mais hélas! Les élections ne sont pas là, on demande ce droit. Je suis libéral, j’ai voté libéral, mais cette fois, je pense : qu'est-ce que je devrais faire? Parce que si mon turban n'est pas protégé, où est-ce que je vais aller?

En Ontario, dans l’assemblée ontarienne, la motion pour le génocide sikh de 1984 a été niée par l’Ontario. 1984, à New Delhi, il y a eu des morts. C'était un génocide. Tout le monde connaît, la planète entière le sait. Mais encore, les libéraux de l’Ontario ne savent pas ça, ils nient ça.

Ce sont les 2 grandes choses que j’aimerais que les libéraux de l’Ontario parlent au premier ministre pour qu'elle sache ce qui se passe. Elle n'écoute pas. Merci. Merci à tous pour être venus aujourd'hui. Je pense que ce sera assez sous peu. Merci à tous.

(applaudissements). Bonsoir, merci.

— Passons au prochain micro. On parle chinois et nous allons tous être bons ensemble.

Votre question, je veux répondre à la numéro 5 en premier. Dans 10 ans, je veux voir mes enfants et petits-enfants côte à côte, étudier côte à côte avec n'importe quel autre enfant de couleur ensemble, pour tous aller obtenir un prix Nobel.

(applaudissements).

Comme ces trois Américains qui ont eu le prix de la physique, ils sont tous blancs, hein! Dans 10 ans, j’aimerais voir la moyenne des admissions dans les écoles, ce sera mes petits-enfants et d’autres petits-enfants ensemble. (applaudissements).

Mes petit-enfants, ça va être… Quand je montre la photo à… L’émission du matin, à la radio, je lui ai dit : voici une famille canadienne réelle. (applaudissements).

Donc, comment est-ce que le gouvernement peut commencer à engager? Merci, ministre… Et Donna… Je veux que la province de l’Ontario prenne la responsabilité d’encourager le mélange.

— Ici, là-bas. Le micro ne fonctionne pas. Est-ce que vous ne voulez pas plutôt passer à l’autre micro?

—Avant d’aller de l’avant, je veux remercier une organisation seulement, c'est Black Lives Matter. C'est à cause du travail qu'ils ont fait, occuper le poste de police comme ils l’ont fait, c'est la raison pour laquelle nous sommes présents ce soir ici.

Donc, je ne vois personne de l’exécutif ici, mais je me permets de vous dire merci.

Je travaille au Toronto and York District Labor Council. On représente 205 000 travailleurs qui travaillent et qui vivent dans le Grand Toronto. Nos membres ont une histoire avec la direction générale de l’action contre le racisme, et l’engagement avec la direction générale dans le passé aussi, nous l’avons eue.

Donc, beaucoup de personnes qui sont venues ce soir, vous avez reçu un exemplaire de nos représentations par écrit. Pour la direction générale, vous l’avez reçu par courriel aussi. Nos représentants couvrent beaucoup de sujets, y compris l’éducation,l’économie, le système judiciaire, le système d’incarcération. Étant donné que nous avons le ministre de Service correctionnel ici, j’aimerais souligner certaines choses. J’aimerais vous parler, confrères et consoeurs, frères et soeurs, de l’incarcération massive de noirs et de personnes à la peau… On en a parlé au parlement. On a eu un rapport pour 2014 et pour 2015, pour l’exercice 14-15.

Ce que le rapport disait, c'est qu'en gros, les Canadiens africains sont la population des prisons en plus forte croissance au Canada. Le rapport dit que de 2005 à 2015, les Afro-Canadiens ont augmenté de 75 % dans les prisons, alors que la population des autochtones et des femmes a cru de 25 %. Le rapport dit d’un peu que le taux des Afro-Canadiens dans les prisons fédérales, c'est 3 fois la représentation dans la société.

Maintenant, inclus dans ces chiffres, nous avons des centaines de familles qui sont dans des centres de détention pour immigrants. Ce sont des personnes qui sont détenues, ce sont des personnes qui n'ont pas de statut au Canada, et elles sont tenues ad vitam aeternam en attendant la déportation. C'est une question fédérale, cependant, la contribution provinciale est que ces personnes sont détenues dans des prisons provinciales. Et lorsque vous prenez en compte qu'ils viennent de pays qui ont des populations noires et à peau basanée, nous avons un problème.

- Je n'ai pas entendu le carillon, mais mon téléphone, auquel je fais confiance, me dit que vous avez fait vos 2 minutes.

- Mais si le manque de statut au Canada en soi ne rend pas quelqu'un dangereux pour le public, et ces personnes ne doivent pas être dans des prisons fédérales. (applaudissements).

La dernière chose que je veux aborder, c'est que… Il y a eu un meeting là-bas, j’aimerais parler brièvement du budget de cette Direction générale, et ce budget est modeste, c'est cinq millions seulement. Si on calcule rapidement, c'est que quand on aura fini ce meeting, les ressources seront terminées et le travail n'aura même pas démarré. Donc, allez-y. Donc, je vous encourage, ministres, de revoir -- retourner à votre table de dessin et arriver avec un budget qui va permettre à la direction générale de faire le travail que l’Ontario souhaite qui soit fait.

(applaudissements).

— Je pense que ce micro fonctionne maintenant, on va y aller. Un point d’ordre, ce carillon est un avertissement, mais maintenir ça, c'est frustrant. Donc, si vous le faites juste… Il ne faut pas le mettre quand les gens parlent, c'est un manque de respect. Donc, s'il vous plaît, notez la même chose. Monsieur Coteau, j’ai besoin de votre aide parce que l’autre soir, vous étiez à Mississauga, n'est-ce pas? Vous avez souligné certaines chosess. Vous avez dit : qu'est-ce qu'on peut faire? On peut responsabiliser les institutions, nous pouvons jeter un éclairage et faire preuve de transparence. On peut dire au système de ne pas… Parce qu'on est des contribuabless, on est des citoyens, nous vivons dans cette juridiction, nous faisons de l’Ontario un endroit remarquable et nous devons être respectés.

J’ai besoin de votre aide, s'il vous plaît, venez ici. J’ai besoin de votre aide, venez ici. Vous parlez de participation, vous parlez de relations communautaires j’ai besoin de vous ici.

(applaudissements).

Si vous êtes réellement quelqu'un qui veut joindre le geste à la parole, j’ai besoin de vous pour coopérer avec la communauté. Vous avez dit des choses, j’ai besoin de votre aide maintenant. Est-ce que vous dites que vous voulez aider ou non? Je suis là pour écouter et j’ai besoin de votre aide, et cette participation c'est ça.

Ministre Coteau, maintenant vous me donnez une démonstration de ce que vous croyez ou vous ne croyez pas. Vous avez fait comme le président Obama a fait… Comment ils appelaient ces cartes-là? Des cartes sur… On a pensé que c'était une bonne idée. On a créé pour vous une carte de progrès. J’aimerais que vous veniez ici, j’ai besoin de votre aide, s'il vous plaît.

Merci, ce retard, vous ne voulez jamais entrer… Vous n'êtes pas capable de participer dans les événements communautaires parce que vous dites : c'est essentiel. Ça, c'est… Ne cachez pas la feuille. Ça, c'est la carte de progrès, le bulletin de la direction générale. Pensez à ce qu'on vous a offert en juillet, pas de réaction. Ça a été offert dans tout… Dans les courriels, et constamment j’ai continué à poser la question à la Direction générale. Toute l’information est là, je ne suis pas là pour vous embarrasser, ce que je veux faire, c'est de garantir que vous joignez le geste à la parole devant le public et que vous démontrez que vous joignez le geste à la parole.

Le racisme au Canada, le racisme en Ontario dure depuis trop longtemps et on ne va plus… (applaudissements).

Tout ça, c'est pour vous. Un instant, il y a 5 bulletins ici. Ce que je vous demande de faire, c'est de garantir que vos députés obtiennent un exemplaire d’un de ces bulletins, parce que ce que ça fait, c'est que ça souligne tous les problèmes que nous avons soulevés devant vous jusqu'à maintenant. Cette direction générale a commencé en février. Maintenant, ça fait 9 mois, et on se demande : qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce qui se passe?

Je vous demande, si vous ne l’avez pas lu depuis qu'on vous l’a donné en juillet, je vous demanderais de le lire maintenant. Il y a des cases que vous pouvez cocher pour faire mieux que ces problèmes qui sont abordés et nous voulons que vous affichiez ça en public sur le site web et dans votre site web.

Dans la direction générale de l’action contre le racisme, on va responsabilisera, c'est exactement la manière de le faire, on a fait des efforts pour vous atteindre et on n'a pas été capable. Ce que nous voulons que ce gouvernement soit capable de faire, c'est de parler clair. Si on parle d’antiracisme,nous voulons que ces mots-là soient utilisés. On veut combattre la suprématie blanche, c'est contre les vérités que nous parlons, garantissons que ces questions sont abordées de manière réelle et efficace. (applaudissements).

  • Merci beaucoup. Passons au prochain micro.
  • Bonsoir, ministres, députés, je suis de la Fédération du travail de l’Ontario.

(applaudissements).

Nous sommes une organisation qui représente plus d’un million de travailleurs en Ontario, et nous représentons aussi des travailleurs non syndiqués. On représente les droits des non syndiqués et on se lève quand on voit une justice sociale. Beaucoup d’entre vous ont peut-être reçu le document quand vous êtes… On parle de la couleur. Il y a 11 recommandations sur cette fiche. Je ne vais pas vous les lire toutes, mais j’aimerais que vous sachiez que la Fédération du travail de l’Ontario soutient ces

11 recommandations et je sais que vous les avez déjà.

La direction générale de l’action contre le racisme doit avoir un cadre conceptuel pour l’action, des actions qui donnent une approche englobante, qui vont s'attaquer au racisme culturel dans toutes ses formes. La collecte de données et produire encore plus de données, des statistiques et recueillir toutes ces données ne doit pas être la seule chose que cette Direction généraleva faire.

On est un peu inquiet, les groupes communautaires, les organisations communautaires, les syndicats, on a un peu peur que c'est encore une fois une pile de données qui vont être recueillies et mises sur une tablette pour recueillir de la poussière. Le rôle de la direction générale, c'est de combattre le racisme systémique et créer et mettre en place une stratégie antiraciste avec des solutions applicables. Et bref, ce que cela signifie, c'est que nous devons voir de l’action. Nous savons que… Ça, ça m'énerve au plus haut degré, ça a déjà été mentionné, mais c'est réellement quelque chose qui déplaît à mes tympans. J’espère que l’animatrice va m'interrompre… Ce n'était pas le carillon, je ne sais pas ce que c'était, ça m'énerve au plus haut degré. Essayez d’y aller plus doucement.

On veut voir l’antiracisme avec des but précis à court terme et à long terme. Dans le cours terme, je sais que vous l’avez mis dans une diapo, on veut voir des campagne de sensibilisation et d’éducation du public sur l’antinoir, l’antiautochtone, l’antisémitisme, l’islamophobie, on ne veut pas attendre 2, 3, 4 ans et… On peut commencer ça aujourd'hui et j’espère que dans les quelques mois qui viennent, ça peut advenir.

- Il faut conclure maintenant, s'il vous plaît.

- Laissez-moi encore une minute, encore une petite minute. Nous voulons établir un conseil antiracisme composé de syndicalistes. Le conseil aurait pour mandat d’aviser le gouvernement et de consulter les communautés racialisées. À long terme, nous voulons créer des normes. On est capable, on parle de temps partiel, de travailler à temps partiel à faible salaire. Les Canadiens racialisés sont souvent représentés dans la gamme de services, les emplois dans les centre d’appels. Nous voulons que le gouvernement de l’Ontario utilise un autre sentier. On a un guide de travail qui change, nous pensons qu'on peut travailler en collaboration pour changer le lieu de travail, pour élever le statut des travailleurs racialisés en Ontario.

- Je vais vous demander d’arrêter là, s'il vous plaît, parce qu'on veut donner à tout le monde la chance de venir parler, et vous pouvez soumettre vos commentaires en ligne.

— Absolument, on va le faire. Pouvez-vous me donner 30 secondes? J’ai été interrompu. 30  secondes encore, je promets.

Je veux répondre à la dernière question. Dans 10 ans, je veux voir le contrôle d’identité dans la rue éliminé. Je sais que le ministre… Vous avez parlé à dimitri… et vous tapiez dans le dos du gouvernement pour réglementer les contrôles d’identité dans la rue. Ça doit être éliminé, ce genre de pratique, toute la question des contrôles d’identité dans la rue, des fouilles dans la rue, les personnes noires sont identifiées dans la rue plus que de façon normale. Maintenant que vous avez réglementé la chose, la police doit informer les personnes…

- Je vais vous demander d’arrêter, absolument. Merci de vos commentaires.

- Ça doit être éliminé, c'est tout ce que je veux dire. Ça doit être éliminé. Merci beaucoup. (applaudissements).

- Bonsoir, mesdames et messieurs. Je suis tellement heureuse de voir tellement de monde qui vient à ce genre d’événement, parce que vous avez un grand coeur.

À mon avis, ce que je vois du racisme, moi, c'est que je trouve que c'est un déséquilibre dans le respect que nous devrions avoir les uns envers les autres. Alors, ça contrevient avec… Parfois, lorsque les gens ont du respect, d’autres vont vouloir prendre davantage, et ça, ça convient pas non plus. Il faut avoir… Il faut être équilibré. Ce que je vois, c'est ceci… Peut faire ce qu'il veut, mais si on ne pratique pas, si on le prend pas à coeur, tout cela sera sans raison une perte d’argent. Alors, donc, je vous en prie, je ne vais pas du côté du gouvernement, je vous le dis tout de suite, je connais le racisme, ça fait plus de 35 ans que je suis au Canada. Alors, je sais c'est quoi, le racisme. Alors, j’attends que… Et que ce ne soit pas joyeuses fêtes qui replace joyeux Noël.

(applaudissements).

— Bonjour à tous. Je suis… Je porte ce chapeau ce soir. Alors, donc, si vous me donnez… Nous représentons 4 millions de travailleur syndiqué, nous représentons des millions et des millions de travailleur à travers le pays, et je veux simplement dire que ceux qui sont ici ce soir, félicitations, je pense que c'est toujours… au nom de toute la communauté.

(applaudissements).

Alors, donc, je ne vais pas reprendre ce dont mes confrères ont déjà parlé, je veux dire que… On endosse les recommandations de la Couleur de la pauvreté. Et aussi, je veux dire ceci… Donc, j’ai besoin de lunettes. Comme mon confrère l’a dit, nous sommes ici, nous pensons que Black Lives Matter a décidé de faire un… Et nous avons beaucoup de respect pour le travail qui se fait. (applaudissements).

Alors, je vais essayer de ne pas reprendre ce que les autres ont dit, on veut s'assurer que la Direction générale de l’action contre le racisme peut survivre à des changements de gouvernement, advenant ce qui se passe, qu'un gouvernement tombe ou peu importe. Est-ce que la Direction générale est pour… Ce qu'ils ont mis en place, que ça reste avec les gouvernements. On veut s'assurer que tout ce qu'on aura en place survivra au changement de gouvernement, on veut s'assurer que les consultations, les représentations, les syndicats et les communautés. Un autre confrère a parlé de l’importance de la stratégie qui lutte contre le racisme et l’intersection....

Offrir la justice à ceux qui sont… Un autre a parlé de l’incarcération et… On sait tous que ça existe.

… Qui traite des interactions entre les Noirs et… Il faudrait que l’équité soit remise en place dans… Une stratégie antiraciste qui offre de la formation et des programmes d’apprenti dans les communautés qui sont jugées à risque. Notamment qui offre un budget approprié pour la direction générale pour s'occuper de leur mandat… les 5 millions de dollars seront épuisés et… que l’argent supplémentaire va venir et qu'est-ce que ça va inclure.

- 30 secondes.

= Merci. Un autre de mes confrères a mentionné, c'est une liste inclusive, ce n'est pas complet, puisque nous savons qu'il y a beaucoup d’autres choses qui doivent être résolues. Dans la dernière décennie, les syndicats ont entrepris du travail de droits de la personne, les activistes ont fait… Pour faire preuve de beaucoup d’énergie et d’engagement pour s'assurer que… Plusieurs dire que la misogynie et le racisme font partie des grands soucis des Canadiens.

Nous reconnaissons qu'il y a beaucoup de travail à faire sur ces questions. Cependant, la lutte contre le racisme et… Plusieurs de nos partenaires de la commission. Nous demandons que cela fasse partie de la politique avec des objectifs et des cibles mesurables dans le mandat de la direction générale. Merci.

(applaudissements).

- Continuons.

- Merci. Bonsoir. Bonsoir aux ministres qui sont ici, je suis si heureuse qu’ils soient ici, que le procureur général soit ici, parce que j’allais lui téléphoner bientôt. Je ne peux pas comprendre ce que notre gouvernement et dans d’autres pays, et il…

Donc, dans la dernière… Au parlement, rien n'a été fait pour répondre aux besoins. Je suis ici parce que je fais partie de ce groupe qui offre… Alors je peux vous dire que les Noirs, ils sont victimes des prédateurs, les assureurs et les avocats travaillent tous ensemble. J’ai lutté pendant 11 ans. Personne ne fait rien. Vous avez vu, il y a quelque chose ici pour la première ministre, et j’espère qu'on attend que quelque chose se fait, parce qu'ils l’ont envoyé aux gens qui… Ils sont reliés avec eux, ils couchent avec les assureurs.

J’ai envoyé une lettre parce que je ne peux pas accepter, je suis ici. Et je vais demander de… À la première ministre de faire quelque chose à ce sujet-là. Et je vais laisser ça ici, ce que j’ai… Lorsque j’ai fait une correspondance avec la première ministre Wynne, alors je veux entendre quelque chose là-dessus. Je ne vais pas m'arrêter. J’ai l’intention d’aller jusqu'à Queen's Park parce que quelque chose doit être fait. Ils nous ont traités d’une façon si horrible, parce qu'ils oublient que nous sommes des gens, nous sommes humains. Ils pensent que…

Monsieur le procureur général, je vais te rendre visite, un de ces jours. Merci.

(applaudissements).

- Suivant.

- Une campagne, qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire que l’appel stratégique… Rapidement et direct. Alors, je me souviens quand j’étais enfant, lorsque je suis arrivé ici, je regardais à ma droite, mon frère était mort, je regardais à gauche, mon frère était mort aussi. Et la personne qui m'a amené au Canada m'a dit qu'on va aller dans un pays, la terre promise. Il n'y a pas de discrimination, tout le monde est égal et tout le monde est traité également. Ils se sont trompés. Et maintenant, on arrive ici, je suis au sein de la communauté…

Donc, nous avons fait face à 3… Obstacles, d’être noir. En soi, c'est presque un crime. En plus, d’être musulman. Immédiatement, les gens pensent que j’ai une bombe. Et aussi, d’être un immigrant. Alors, comme le… À la fin des années 90, et on essayait de faire quelque chose pour notre communauté. Jusqu'à ce jour, nous avons 165 Somaliens qui ont été tués, et seulement trois pour cent de cela, même pas trois pour cent s'est… Alors, ils sont noirs, ils sont musulmans, ils sont des immigrants. Alors, la police ne se soucie pas de ce qui se passe chez nous. Nous sommes rassemblés, nous avons dit que nous allons faire quelque chose pour nos enfants, les jeunes, et nous avons acheté un endroit. Et ça, cet endroit, c'est devenu vite un lieu victime du racisme systémique dont vous avez

parlé. C'est un endroit à… La fondation… Alors nous voulions les protéger des membres des « gangs » de rues, d’être tués. Ils ont fermé nos portes. Alors, ce que je suis certain, c'est que ce que toutes les organisations et les communautés ont fait, ce ne serait pas un crime pour les autres. Alors, nous avons besoin de l’aide de la ministre pour sauver nos enfants et ne pas être victimisés par le racisme systémique. Merci. (applaudissements).

— Bonjour à tous. Je veux dire ceci : salut à tous mes amis musulmans… Peut-être que je prononce pas très bien, je suis désolé, je fais de mon mieux.

L’objectif du Black Unity Committee, j’aime les objectifs grandioses, alors c'est quelque chose qui… Unir la communauté noire. Les gens parlent de la communauté noire, donc je conteste ça, cette notion-là. Je ne pense pas que la communauté…

Autrement on aurait un bel édifice dans…

(applaudissements).

… Pas seulement être… Mais pourquoi… Avoir un centre culturel… Pour les Italiens, pour les Grecs, pour les gens de… Ça fait très longtemps que nous sommes là. Mais cela dit, on n'a pas de centre culturel comme celui-ci. Je trouve que c'est très beau. Vous savez, donc, je salue la communauté chez nous, parce qu'ils semblent être beaucoup plus… Que nous. Nous avons des classes intellectuelles parmi la communauté noire mais… Je trouve que c'est offensant que le racisme…

Alors, les ministres, je respecte le… (inaudible). (inaudible). (inaudible).

Il faut t'attendre lorsque tu… Maintenant dans… Tu devrais ressentir… Je respecte… Alors, donc, le procureur général, j’ai eu des discussions. Je vais dépasser le temps alloué, tu as pris l’engagement du fichage. Alors, donc, merci donc. Pour conclure, donc quelqu'un dans ses convictions de l’immigration que, ça, c'est… Elle a dit il faut avoir une direction générale de l’ancien… Je pense qu'il faut… (inaudible). (inaudible). (inaudible).

- Donc, je vous invite à passer au point directement, à la question, au coeur de la question,parce que vous vous emballez dans la pression et je dois vous dire que nous avons encore beaucoup de gens qui veulent prendre la parole. Ce n'est pas parce que je ne veux pas vous entendre, que l’on ne veut pas entendre ce que vous avez à dire, mais on veut être gentils et tenir compte de tout le monde. Alors, passez au coeur de la question.

— Merci. Le Toronto and York Region Labour Council représente 205 000 personnes dans le secteur. Des gens qui sont arrivés ici, comme mes parents l’ont fait, de toutes les parties du monde, des gens qui comprennent le racisme systémique comme une réalité dans leur quotidien. (inaudible). Alors, lorsque le président du comité… A parlé d’éducation concernant la justice criminelle et l’incarcération, mais nous avons des membres qui travaillent dans ce système, des travailleurs sociaux et autres, nous avons de nombreux membres dont les enfants sont pris dans ce système-là. Lorsque nous avons eu un congrès, il y a quelques années, on avait 3 femmes d’un syndicat, le syndicat des travailleurs peut-être. Ils ont parlé d’un membre de la famille qui était victime de violence vers la fin… Parce que nos membres sont des travailleurs de l’éducation et ils ont aussi

Des… Et aussi, il y a 10 ans, nous écoutons un autre comité de travail du conseil du travail, il voulait conseiller les parents… Donc, j’ai appuyé toutes les recommandations, et il a dit : « bon, c'est formidable. » je n'ai pas l’argent voulu pour que ça se réalise. Mais je pense que l’une des choses que vous avez entendues des autres, c'est qu'il faut s'assurer que la direction générale prendra action contre le racisme. Alors, il faut s'assurer que lorsqu'on change le système dans nos scolarités, il faut s'assurer que le taux de décrochage de nos enfants, les enfants… Ce n'est pas le même genre taux de décrochage…

Il faut dire pourquoi est-ce que l’équité en emploi n'est pas de retour dans notre province? (applaudissements).

Parce que nous savons que trop de gens qui n'ont pas les mêmes chances à… Donc ils sont dans un réseau communautaire pour créer un secteur où les travailleurs… (inaudible). Mais bien sûr, nous voulons que ça devienne la norme. Et finalement, l’intersection. Finalement, les gens dans la salle comprennent qu'est-ce que c'est que la discrimination, parce que personne n'a une ou 2 dimensions. Il est important que notre gouvernement, et aussi tous les partis et aussi tous les gens qui prennent des décisions dans le secteur public, s'engagent à un rayonnement, à un long voyage qui se poursuit depuis de longues années et qui doit se poursuivre encore de nombreuses années. Merci.

(applaudissements).

- Donc, je regarde mon horloge et je pense que nous devons finir, donc, la liste avec ceux qui sont en ce moment debout. Alors, donc, les observations sont limitées à 2 minutes, s'il vous plaît, passez au point. Un micro là-bas.

Bonjour. Je suis de l’Asie du Sud. Donc, nous venons de la communauté en Asie. Le racisme est un obstacle systémique pour nous. Lorsque le gouvernement veut changer le système à propos du racisme systémique, nous sommes très heureux, mais je voulais donner un avertissement, ce racisme comment est-ce que ça va être la mise en oeuvre, lorsque le racisme… Le racisme, ça crée… Donc ça marginalise les gens. Alors, comment est-ce que le système va (inaudible) si on ne veut pas que ce soit un document et que ça reste cela. Nous vivons… Lorsque cette politique sera mise en oeuvre, il faut la mettre en oeuvre. Qui va verifier si c'est mis en oeuvre? Alors, voilà beaucoup de choses qu'il faut faire pour… Alors, maintenant, ça suffit, il faut passer à l’action. Tous les jours, nous sommes affectés par le racisme; tous les jours, 40 % des gens, des gens qui vivent dans les emplois les moins bien payés, voilà la pauvreté, la pauvreté de couleur, c'est nous.

(applaudissements).

Alors, quand est-ce que le racisme va être enrayé dans le système? Alors, cela va être seulement que vous êtes empathique, il faut que… Que nous fassions quelque chose pour cette question. Mais vraiment… Comment est-ce que cela va être résolu, comment est-ce que cela va fonctionner? Alors, ça, je veux l’entendre, mais malheureusement, je n'entends pas la ministre dire : oui, le système va être… Qui vont couvrir les autres secteurs, pas de créer la pauvreté. Nous sommes tous égaux. Alors, c'est ce qu'on veut entendre. Merci. (applaudissements).

— Bonjour à tous. Je suis ici pour parler de la fonction publique de l’Ontario. Je veux que tout le monde sache que je suis au courant que le racisme, particulièrement contre les Noirs, c'est partout dans la fonction publique de l’Ontario. Donc, il y a beaucoup de racisme dans la fonction publique, vous allez faire face au déni, à la colère, la marginalisation, la vengeance, la punition et la suspension et même aussi le congédiement. Ce que je veux savoir, c'est : comment est-ce que la direction générale peut faire des changements, même si… Bon, même s'il y a un plan d’action contre le racisme, que vraiment c'est juste un plan, ce n'est pas des actions?

Si le gouvernement ne veut pas accepter le fait que le racisme existe et que le racisme existe dans la fonction publique de l’Ontario, ceci va affecter tout le monde et tous, toutes nos institutions, le système de l’éducation, le système de la santé et les services sociaux, et cetera. Je suis victime de racisme. Alors, j’en ai parlé, j’ai été pénalisée et aussi je veux dire ceci, ce n'est pas seulement le racisme contre les Noirs, ça, c'est prédominant, mais c'est aussi contre les autochtones, mais c'est aussi le racisme à l’égard de tous ceux qui ne sont pas blancs. Alors, donc, je dois dire que les gens ont peur de parler contre le racisme. Je parle d’avocats, des gens qui ont passé beaucoup de temps dans leur éducation, beaucoup d’argent, et puis qui sont allés travailler pour… Parce qu'il voulait faire un changement. Donc, ils ont peur de parler, ils ont peur que ça va être… Que le geste qui va limiter leur carrière, parce que c'est ce qui se passe quand on devient victime, on est visé. Vous devenez marginalisé. Qu'est-ce qui va se passer? C'est que vous êtes caractérisé comme étant une personne à problème et autre chose que les problèmes, c'est quelque chose qui s'appelle WDHP, un programme… Ça veut dire le harcèlement, la prévention du harcèlement et de la discrimination en milieu de travail. Ceci, c'est pour les gens qui sont marginalisés. Lorsque on se plaint de discrimination et de harcèlement, donc nos collègues blancs font des plaintes là-dessus, dans l’administration, pour que ce soit sorti du bureau. Il y a quelque chose qui doit être fait. Il faut être sérieux et s'engager à faire un changement au niveau comportemental, il faut faire un changement en Ontario, alors il faut commencer avec la fonction publique en Ontario, il faut commencer avec… Avec le sous-ministre adjoint et le procureur général.

J’ai regardé aussi… Parce que vous êtes le secrétaire de… Vous êtes venu au plan d’action antiraciste. Je veux voir plus d’actions que de parole. La lutte antiraciste doit commencer dans le gouvernement…

(applaudissements).

- Bonsoir à tous. Le  Chinese Canadian National Council travaille depuis 35 ans… Alors, nous avons été… Pour porter action contre le racisme, les Noirs. Nous savons à propos du problème de racisme, il faut reconnaître qu'il y a… Ça a un impact sur les différentes communautés et comment ces questions sont reliées ensemble. Alors, la mauvaise conception sur les Canadiens, c'est qu'on travaille très fort dans nos succès et que nous n'ouvrons pas la discrimination. La réalité, ce n'est pas vrai. Le racisme continue d’exister dans notre vie quotidienne, dans notre… Ça affecte notre prestation d’emploi, notre santé mentale et aussi notre vie. Aussi, il y a une représentation dans les médias, les Canadiens, nous occupons très peu le rôle de leadership politique et administration. Alors, donc, c'est comme une… On continue d’être perçu comme des étrangers, des… inférieurs de la communauté. Aussi, il y a des communautés qui ne répondent pas à cette description, en fait, les communautés autochtones et les Noirs sont visés par le profilage racial et la violence policière. Le racisme, ça nous vise et ça nous concerne. C'était notre campagne.

Comme organisation, (inaudible).

Une direction très forte et… Alors, que vous soyez dans l’encadrement législatif qui a été présenté pour… Nous pensons que la Direction générale de l’action contre le racisme doit aborder le sujet avec un budget qui doit être contrôlé, avec un plan concret qui doit être adopté. Ce sont…

- Vous avez déjà passé votre temps.

- Ce sont des actions nécessaires pour que la Direction générale puisse avoir un impact et puisse être imputable.

(applaudissements).

= Alors, bonsoir à tous (nom supprimé)… Je suis ici avec… Et qui va toucher tout le monde ici dans la salle. Nous venons d’une initiative (information susceptible de révéler l’identité), nous sommes des jeunes femmes et des femmes en leadership. Nous avons eu des discussions et de suivis sur des discussions… Et nous avons partagé nos situations de défi en…

Contrairement à ce que bien des gens pensent, il y a des initiatives quand il y a des problèmes. Comme je l’ai dit et comme la personne précédente l’a mentionné aussi, donc on veut sensibiliser les gens sur les choses…

Problème de santé mentale, de la surreprésentation des Asiatiques de l’Est dans la prise de décisions.

(applaudissements).

Commençons avec des preuves. Les jeunes d’Asie de l’Est réussissent à l’université, mais nous voyons que d’autres ne sont pas dans des positions de leadership. Le dernier recensement montre que les Asiatiques de l’Est ont des problèmes de santé mentale. Un sur trois souffre de… Tandis que un sur quatre parmi la population a un bien-être émotionnel faible. Rien n'a été fait pour aider nos jeunes à surmonter les obstacles de santé mentale. On devrait souligner que non seulement ce sont nos jeunes qui sont affectés, mais aussi les groupes d’Asie de l’Est en général. Dans une étude, on a dit que ce sont les Asiatiques de l’Est qui sont les plus exposés aux problèmes de santé mentale. Un problème multiplié par les problèmes linguistiques. Et des services de soins de santé sont sensibles dans la question.

(applaudissements).

Nous pensons qu'il y a un manque d’attention de la part du gouvernement pour aborder les questions de santé mentale dans les communautés. De plus, comme l’un des groupes communautaires les plus importants au Canada, nous avons le racisme systémique dans nos institutions. Par exemple, les Asiatiques de l’Est ont du mal à indiquer l’organigramme dans les institutions. Il y a un plafond de bambou. À l’Université de Toronto, on dit que les Asiatiques de l’Est restent dans des conditions en bas de l’échelle. Quand on a des postes de leadership, c'est pour respecter des quotas de diversité. C'est une honte. Nous venons ici pour souligner l’importance de la Direction générale. On a collecté des données pour donner les preuves sur les besoins en jeunes asiatiques pour remettre en cause les… On veut développer une compréhension de ces besoins contre le racisme.

Les voix de nos jeunes doivent être entendues. Nous devons reconnaître que les stéréotypes de minorité font mal à tous. De plus, nous demandons au gouvernement d’offrir du soutien concret aux organisations permanentes, non seulement par des politiques, mais par du partenariat. Et grâce à ces actions, nous pouvons donner des efforts pour générer du soutien supplémentaire au sein de la communauté…

Nous vous remercions de votre temps aujourd'hui. Merci.

(applaudissements).

- Bonsoir. (information susceptible de révéler l’identité supprimée) J’aimerais parler, dans dix ans, dans l’avenir, ce que j’aimerais voir. Numéro 1 : j’aimerais voir qu'il y ait des conséquences pour tous les genres de police, qu'ils arrêtent ou persécutent, il n'y a jamais de conséquence pour ces gens-là. Il doit y avoir des conséquences dans les écoles. Ça doit être obligatoire au sein de la Société d’aide aux enfants. Il y a des contribuables, de l’argent des contribuables gaspillé. J’aimerais voir de l’éducation à la maternelle sur le racisme contre les Noirs. Si vous demandez à… Ils ne savent pas les différences entre…

J’aimerais que ça commence, l’antiracisme, dès la maternelle. J’aimerais voir, par exemple, un mois de l’histoire des Noirs. Appelons ça le mois multiculturel, non, c'est l’histoire des Noirs. J’aimerais que mes enfants apprennent la vérité de ce qui est arrivé aux Noirs du Canada.

Je vis à Durham et le racisme qui est là, on n'a même pas de formation sur le système policier, le système actuel. Monsieur Coteau, j’aimerais voir la sérénité entre vous et Black Lives Matter, ce sont des questions importantes dans notre communauté et on a un impact. J’aimerais voir Black Lives Matter à la prochaine élection, j’aimerais voir l’un de vous sortir et commencer à faire campagne, parce que vous auriez mon vote et vous auriez le vote de beaucoup de personnes. Et réellement, j’aimerais voir une coopération, une unité entre les deux, au lieu de voir cette hostilité. J’essaie de comprendre, ce n'est pas une question que les Noirs sont fâchés, c'est une question que moi je suis une femme noire canadienne, je vis dans… C'est un message alarmant pour nous. Parce que ce que ça me dit, c'est qu'il y a… Black Lives Matter fait quelque chose de négatif. (information susceptible de révéler l’identité supprimée) Ce que les gens ne comprennent pas… La chose la plus importante que j’aimerais voir, c'est que quelqu'un de Black Lives Matter soit assis devant la table devant monsieur Coteau et mette en place des lois pour que nous puissions voir des changements physiques. Merci.

- À ce micro. Allez-y.

- Bonsoir à tout le monde, à tous les Canadiens contre le racisme et contre l’injustice. (nom supprimé) Je dois dire une chose, j’aimerais dire : on doit d’abord… On parle de… Qui est venu et aussi l’honorable… Qui, selon moi, a été la base de Black Lives Matter, l’épaule sur laquelle s'est tenu Black Lives Matter. J’ai une carte de membre du Parti progressiste-conservateur, je suis membre du parti… depuis 1998. La raison pour laquelle je voulais faire partie de ce groupe, c'est parce qu'ils étaient encourageants, ils soutenaient la classe ouvrière. Mais avec mes études au Collège Sullivan et en étant devant beaucoup de professeurs politiques, d’avocats, et j’ai été formé aussi par les grands qui font les investigations dans la communauté policière, je suis venu à la perspective que le fait d’être appelé par le NPD, de faire partie de ce parti, dans son combat avec le Parti libéral du Canada, je suis… Je me suis attaché aux libéraux de l’Ontario. Et toute cette formation qu'il y a, il y a quand même un racisme systémique, qui m'a laissé perplexe. J’ai fait l’expérience du fichage, contrôle d’identité aléatoire. Un agent de police a dit que leur mandat, c'était de criminaliser autant de Noirs que possible, des hommes noirs, je devrais dire. Et ce que je veux dire, ce soir, c'est qu'il y a peu, nous avons eu chef Marc Lander qui a pris la décision de…

- Vous dépassez le temps alloué.

- Il a fait des excuses publiques aux homosexuels, la communauté gaie et lesbienne. Cependant, je n'ai pas encore vu quelqu'un, à n'importe quel niveau du gouvernement, pour sortir et faire des excuses aux hommes noirs pour la tragédie inutile qu'ils connaissent. Je vois qu'il y a une masse de déportation dans les années 80, renvoyé à la Trinité ou en Jamaïque ou dans les Caraïbes. Parfois c'était justifié, parfois c'était injustifié, mais quand même. J’aimerais voir l’honorable Michael prendre cette responsabilité, de faire des excuses pour le grand nombre de jeunes hommes noirs qui ont été empêchés de réussir au Canada, de profiter des occasions à saisir au Canada.

- Bonjour à tous, je suis membre de la Coalition des Africains Canadiens à Toronto. Je vis au centre de Toronto et je suis allée à la session au centre de Toronto, où j’habite, là où se trouve l’organisation et là où je travaille. Et je veux aussi parler de ces questions ici.

J’ai parlé, dans ce premier cas, de mes expériences personnelles et des choses qui sont horribles pour moi alors que je vois à quel point des personnes pratiquent ce qu'ils appellent le service public, qui est plein de discrimination, de poids et de mesures qui permettent de faire la discrimination envers toute une population à répétition.

Je veux parler un peu de deux choses systémiques. J’ai écrit mes commentaires, je vais vous en faire part, et je vais faire le suivi en parlant de ça. Je suis d’accord avec beaucoup des choses que j’ai entendues ce soir de mes frères et soeurs qui ont mis en avant les problèmes qui sont importants pour notre communauté. Et je voulais dire une chose.

On ne peut pas aborder toutes ces questions en deux minutes, c'est impossible. Mais parce que c'est important, je vais dire une chose.

Lorsque vous dites que la Direction générale, vous allez vous concentrer sur la discrimination systémique comme mandat, je veux dire que certaines de ces pratiques, certains de ces poids et mesures, je vais faire cette portion, et pas cette autre portion. Et ces choix ces gens font, ils doivent être punis. J’aimerais dire que pour ce qui est des nuances culturelles, ces éléments sont des choses qui rendent les gens… Qui ne sont pas bien accueillis. Ce n'est pas ce qu'on leur dit. Personne ne peut dire que : o.k., bon, la Direction générale peut définir tout un ensemble de pratiques culturelles que vous pouvez seulement utiliser avec les Noirs et les Autochtones. Mais il doit y avoir une tentative de comprendre, de mandater qu'il y a quelque chose là qui doit être respecté et nuancé, et discuter pour que nous puissions comprendre… Se comprendre les uns les autres de manière différente, et comprendre ce qui est important, ce qui a de la valeur chez certaines communautés.

J’aimerais dire que pour ce qui est les expériences sociales que les gens ont…

- Il faut conclure.

- Les expériences sociales que les gens ont, ici à Toronto, il y a… Je voulais aller parler de questions qui sont liées à mon organisation. Les tickets sont 200 dollars, on ne peut pas aller là. On ne peut pas voir les personnes et leur serrer la main. Et ces expériences nous laissent en plan, c'est pire que de sortir en hiver sans manteau. (applaudissements).

- Prochain intervenant?

- Bonsoir(nom et information susceptible de révéler l’identité supprimée) Je n'ai rien entendu, ce soir, sur le système de soins de santé. Et ça, c'est un autre endroit dont il faudrait s'occuper. Et je veux dire avec force au point où j’essaie de comprendre pourquoi les docteurs, quiconque dans la profession médicale, ne se concentrent pas sur cette maladie (drépanocyte).

Ça a été découvert il y a 105 ans. Et maintenant, nous sommes en 2016, on est encore en train de se confronter à des situations où on entre à l’hôpital et dès qu'on arrive à l’hôpital, on est étiqueté et il y a de la discrimination contre nous à cause de notre pigmentation. On connaît notre situation à cause de la quantité de médicaments qu'on a besoin pour combattre la douleur que nous connaissons. Une fois qu'on arrive à l’hôpital. La première chose qu'on arrive, c'est que les infirmières et les docteurs nous disent que la quantité de médicaments que nous prenons c'est trop et qu'ils vont réduire la quantité qu'ils sont supposés nous donner. Ce qui augmente le temps, ça a éventuellement… Ça nous force à être admis à l’hôpital, et en plus de ça, on est là pour plusieurs semaines, peut-être des mois des fois. Ça prend beaucoup d’argent dans le système gouvernemental. En gros, c'est un fardeau sur le système de santé, mais le gouvernement ne met pas d’argent dans les agences bénévoles qui sont là, qui veulent aider les gens comme moi et tout le monde qui vit avec la maladie.

La maladie doit être considérée comme un déterminant social. La santé mentale, on se bat pour juste garantir qu'on s'occupe de nous, pour retourner dans nos vies normales, retourner dans nos familles, retourner au travail. C'est une autre chose. Si on ne travaille pas, on est juste perçu comme paresseux, des gens qui cherchent les médicaments, qui menacent, fauteurs de trouble. Et on est juste fâché parce que personne ne nous écoute, personne ne nous entend, le gouvernement connaît la maladie de la drépanocyte et de la thalassémie, c'est comme ça, mais il ne fait rien. Il ne donne même pas d’argent, pas de fonds, pas de fonds gouvernementaux, pas de reconnaissance.

Et vous savez, depuis 43 ans, j’aurais pu croire que quelque chose allait se passer, mais on ne voit pas de progrès.

- Concluez, s'il vous plaît.

- Donc, je pense aux soins de santé, c'est sûr, en plus de la discrimination sur le lieu de travail et dans les institutions d’enseignement. Nos enfants sont ciblés. Je me suis battue pendant 18 ans pour ma fille et elle est encore ciblée, et elle vient de commencer le collège. Ça doit commencer quand ils sont jeunes. Pourquoi est-ce que je suis tout le temps en train d’appeler le directeur de l’école, les enseignants, pour leur demander : « pourquoi est-ce que mon enfant est un… Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas d’aide? Il y a de l’aide pour d’autres jeunes qui ne sont pas noirs. » je l’ai vu moi-même. Dans le système d’éducation et dans le système de soins de santé, beaucoup des familles qui vivent avec la drépanocyte, leur famille n'ont pas de soutien social approprié, pour la famille entière, pas pour la personne qui a la maladie, mais pour toute la famille. Et c'est ça que je voulais dire. Merci.

(applaudissements).

- Prochain intervenant?

- Merci. (information susceptible de révéler l’identité supprimée) Si vous regardez cette salle ici ce soir, vous voyez… Vous avez une idée de ce qu'est le pouvoir. Regardez autour de vous, ce que nous voyons, combien d’entre vous travaillent dans des institutions comme l’éducation, la police, les soins de santé, et cetera?

On parlait des gens qui ont un contrôle. De quoi aurait l’air la couleur de cette salle aujourd'hui? C'est quelque chose qu'on devrait aborder.

Je me penche sur la deuxième question et je parle aussi des problèmes chez nos enfants et nos jeunes. De quoi ça va avoir l’air, parce que si nos enfants et nos jeunes connaissent la discrimination, de quoi va-t-on avoir l’air dans 10 ans?

On doit agir tout de suite. Il est urgent d’agir tout de suite. Comment est-ce qu'on va surveiller les personnes qui contrôlent les systèmes scolaires,les systèmes de police et les soins de santé et ne me ressemblent pas? C'est eux qui ont le pouvoir, comment est-ce que nous allons égaliser tout ça?

Comment est-ce qu'on va faire ça? Parce que vous savez, est-ce que ça va prendre une éternité? On a besoin d’une action tout de suite. Merci. (applaudissements).

— Bonsoir, je ne vais pas énumérer tous mes titres. Je veux parler au ministre présent, quand on regarde la première question, c'est la question clé à aborder, le gouvernement lui-même, c'est ça le problème. Vous êtes les organisations qui s'occupent du logement, des services sociaux, de l’éducation, des soins de santé, de la police. Si vous ne voulez pas régler à l’interne les mécanismes qui ont besoin d’être rectifiés, alors là vous ne faites rien. À l’heure actuelle, vous ne faites rien.

La question numéro 2, numéro 3, numéro 4, là, ça, c'est non pertinent. On sait que le racisme existe. On le sait, on a les données. Juste à regarder le nombre de personnes arrêtées, qui décrochent de l’école, le logement, l’emploi, les chiffres sont là. C'est simple. Il faut regarder à l’interne. Si vous regardez qui sont les employés du gouvernement, qui sont les personnes qui ont le pouvoir de prendre des décisions? Comment est-ce que les organismes peuvent établir des politiques? Qu'est-ce qu'il faut faire pour qu'une politique soit appliquée? Qui sont les intervenants? Qui sont les entités coercitives?

Ce sont les éléments importants. L’autre chose à étudier : on parle du fichage. C'est une nouvelle politique des services policiers qui a été mise de l’avant. Vous devez savoir exactement ce qui est établi là-dedans. Les politiques et les procédures du chef… Ça doit être mis en oeuvre le premier janvier, mais d’ici au premier janvier, ça doit être mis en place. On regarde tous les services de police en Ontario, est-ce que ça va être unifié, est-ce que ça ne sera pas unifié, qu'est-ce qui va être mis de l’avant, qui va regarder quels problèmes, quelles sont les priorités dans les problèmes? Comment est-ce qu'on va déployer tout ça?

Ne vous trompez pas, ce n'est pas seulement le fichage. Regardez comment chaque service de police, comment est-ce que ces politiques vont être déployées? Qui va être affecté?

On doit le mettre en responsabilisation du gouvernement. Quel est votre travail? Comment est-ce que vous allez garantir? Mes deux minutes sont déjà finies? Comment est-ce que vous allez garantir que nous abordons les questions essentielles? Parce que maintenant, l’éducation est importante, les soins de santé, c'est important. Je dis que le système judiciaire, c'est important. Vous avez raison, beaucoup ne peuvent pas en parler, beaucoup perdraient leur emploi. Beaucoup connaissent l’effet que d’avoir des accusations contre eux comme d’être noirs, d’être articulés et d’être très intelligents.

(applaudissements).

On doit rectifier la discrimination. Merci.

- Prochain intervenant.

Bonsoir, je suis heureuse de voir les leaders communautaires aujourd'hui participer à cette discussion pour éliminer le racisme en Ontario. Avant de faire mon commentaire, je veux reconnaître et donner mon respect aux Premières Nations, les Inuits et les Métisses qui sont arrivés là avant nous. (information susceptible de révéler l’identité supprimée) Le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC)est un organisme indépendant, non partisan et sans but lucratif, voué à la protection des droits de l’homme et des libertés civiles des musulmans au Canada. Au cours de l’été, le CNMC a tenu des conférences de presse aux quatre coins du pays et a lancé un nouveau projet qui s'appelait la Charte pour les communautés accueillantes. La charte, c'est pour toute personne… On veut un effort concerté pour combattre le préjudice et la haine et développer des programmes et des politiques spécifiques pour éliminer et réduire l’islamophobie sous toutes ses formes, 100 personnes et plus ont signé cette charte, y compris des politiciens. La montée récente en Ontario d’actions contre les musulmans est inquiétante, ça…

On a vu des gens attaqués dans les lieux de travail et dans les écoles. Ce n'est pas seulement les musulmans canadiens qui souffrent, mais la société canadienne est affaiblie en général, parce que nos valeurs sont menacées. Étant donné le climat de peur qui semble avoir pénétré la vie publique, il semblerait que cette tendance va durer. L’islamophobie est réelle, et c'est mauvais.

La discrimination, on nous dit qu'on ne doit pas rester ici. On doit aussi se rappeler que l’intersectionnalité est aussi un enjeu. Comme les musulmans de l’Ontario ont pu être ciblés pour leurs croyances, pour la couleur de leur peau, leur… Ou quelques autres signes identifiables.

Au nom du CNMC, on se rejoint à la perspective de travailler avec le gouvernement de l’Ontario, de travailler avec tous les niveaux de gouvernement et la société civile sur ces questions. Merci. (applaudissements).

- Prochain intervenant, de ce côté-ci.

- Bonsoir à tous (nom supprimé). Mon jeune ami, qui est l’avenir, va aborder la question numéro :5.

(applaudissements).

Bonjour. (nom supprimé) À la question numéro 5, ça dit : dans 10 ans, dans l’avenir, de quoi aura l’air le soutien pour la direction générale de l’action contre le racisme?

J’ai fait un dessin de policier qui tire sur un homme noir qui tient un objet. Il tire dessus sans raison. Et ça dit : « dans 10 ans… Je ne veux pas ça dans 10 ans, je veux surtout… » (applaudissements).

(information susceptible de révéler l’identité supprimée) (applaudissements).

Merci.

- Pour ceux qui le savent, je peux dire que je suis sikh, c'est une religion. Je vais commencer par la salutation sikhe traditionnelle, qui signifie : les purs sont avec dieu et toutes les victoires appartiennent au tout puissant. Je suis là pour parler au nom des sikhs de l’Ontario, de leur conseil. Nous avons cru, au-delà de notre rôle, nous travaillons en Ontario, mais nous aidons… On a beaucoup de matériel à l’extérieur, avec les services canadiens du… Les sikhs sont le plus grand groupe religieux qui contribue au…

Ici, en décembre 2014, on a été capables de sauver 104 000 vies, et on est seulement un demi-million ici. Le problème, monsieur Coteau, ministre du racisme, pardon, ministre de l’antiracisme. Pardon!

Le problème, c'est très évident. Comme mon ami

Là-bas l’a souligné, celui avec… On est résistant au changement. Donc, moi je veux parler de ces questions.

En s'attaquant au racisme systémique, qu'est-ce que le gouvernement devrait regarder en premier et que devriez-vous regarder vous-même? À quel point est-ce que c'est important que le gouvernement recueille les données sur le racisme? Comment est-ce que le gouvernement peut mieux aider les gens à comprendre le racisme systémique? Commencer quelque part, il s'agit de commencer. Comment est-ce que le gouvernement peut engager le travail et communiquer avec les communautés de race pour aborder la question du racisme?

Ici, je dois dire une chose, parmi tous les autres points, nous voulons siéger à la table. Chaque groupe communautaire, si je n'ai plus de temps, vous n'auriez pas dû poser tant de questions. Chaque groupe communautaire, cette dame là-bas, Black Lives Matter, les sikhs, toutes les autres religions, tous les autres groupes ethniques, on doit avoir un siège à la table pour que non seulement on parle, mais on doit aussi pouvoir vous contrôler en cours de route. Dans 10 ans, qu'est-ce que le succès devrait avoir l’air pour le travail de la Direction générale de l’action contre le racisme?

Comme ça va maintenant, vous n'avez pas besoin de vous inquiéter d’une si longue période. (applaudissements).

- Intervenant suivant, s'il vous plaît.

- Bonjour. Je veux dire merci au gouvernement ontarien de faire des présentations, nous voyons les choses de différentes façons et je vois que c'est un bon départ. Nous luttions à l’époque contre le racisme avec la communauté chinoise, nous avons eu beaucoup d’aide de la communauté noire et de toutes les autres communautés. Je veux dire que la façon dont nous avons lutté contre le racisme peut être erronée. C'est une longue histoire. Je ne veux pas tomber dans ça. Mais je pense que l’action contre la Direction générale de l’action contre le racisme doit examiner… Les façons dont on peut lutter contre le racisme, c'est d’examiner la personne particulière, le groupe particulier, et de voir les questions de différences. Alors, lorsque vous dites comme à un agent de police dans la rue, quelqu'un qui est noir, il va… Donc vous avez le stéréotype dans votre tête, il va les traiter tous de la même façon. C'est comme ça que… Donc je pense que les gens devront apprendre à appliquer un… Dans le combat contre le racisme.

La discrimination, il faut différencier davantage, pas seulement les services. Une façon de lutter contre le racisme est de… D’abord, un changement d’institution, se concentrer là-dessus, il faut avoir la Loi sur l’équité en matière d’emploi… Ça a été proposé dans les années 90, mais ça a été rejeté d’une manière ou d’une autre. Ensuite, l’éducation publique, ça doit être un… L’éducation publique commence dans les écoles, toutes les institutions gouvernementales, il faut changer les états d’esprit des gens. Alors, je m'arrête.

(applaudissements).

- Je suis…  (information susceptible de révéler l’identité supprimée)… Je me concentrais sur la lutte contre le racisme, et surtout le racisme asiatique. J’ai contribué dans mon exposé au racisme contre les noirs et aussi à l’avant-garde et pour obtenir beaucoup de transparence et d’imputabilité dans le gouvernement. Alors, je veux être… Les recommandations… Puis c'est transmis à la première ministre, c'est de développer un mandat législatif pour la Direction générale, aussi en fonction des données en Ontario, voici la représentation des gens…

- Pardon, je me souci du fait que les gens sont en train de… J’essaie de…

L’éducation et la formation sur… et le racisme contre les noirs… pour le fichage. Le point 10 est un point important à reconnaître aussi les formes de développement contre le racisme, les gens de couleur vivent… Et ils sont surreprésentés et gagnent moins que leurs homologues francophones, blancs. Alors, donc, c'est une forme de racisme, un bon moyen de résoudre ça, est de rétablir la Loi sur l’équité en matière d’emploi de l’Ontario, de relever le salaire minimum, on va espérer que la… Aussi de renforcer la Loi sur les normes d’emploi de l’Ontario notamment en rendant des comptes aux employés pour les contractuels, mais aussi des ressources supplémentaires pour eux, s'assurer du respect des normes. C'est pour protéger les travailleurs précaires et qui sont des gens qu'on… Surtout aussi modifier la Loi sur les relations de travail pour… (inaudible). Pour améliorer les conditions de travail et donner plus de chance et… Il est important d’avoir des… Une bonne fonction publique. Et ça a été… Le travail de réduire la pauvreté et de… Une partie des changements, ça inclut de résoudre les écarts, comme par exemple l’accès à des logements abordables, nous savons que le marché locatif n'est pas essentiel, n'est pas… Aussi parce que les listes d’attente sont très longues et ça comprend surtout des gens de couleur et aussi on doit permettre aux gens d’avoir accès à des garderies qui ne sont pas abordables pour la plupart des familles et aussi pour les immigrants dans le marché du travail et aussi un accès équitable aux soins de santé comme on le mentionne ici. Conclusion, alors je… Le racisme systémique…

D’une façon adéquate… Avec la Direction générale pour s'assurer de la justesse de cette initiative. (applaudissements).

- Bonjour.  (information susceptible de révéler l’identité supprimée) Alors, lorsqu'on parle du bien-être des enfants,nous allons recueillir des données basées sur le reste, et aussi il faut recueillir aussi des données racialisées sur…

(applaudissements).

Il faut inclure… Pour que ce soit une formation obligatoire au niveau des meilleures pratiques et une meilleure diversité dans les… Encore une fois, le personnel doit représenter les communautés racialisées et marginales et il y a beaucoup de diversités qui doivent être considérées et en ce moment ça ne l’est pas dans les Centres d’aide à l’enfance. Nous devons avoir une meilleure protection pour les gens qui sont racialisés et pour… Parce qu'il n'y a pas d’endroit suffisamment sécuritaire pour le travail et aussi avec des postes qui travaillent avec la communauté…

Et aussi résoudre la collusion entre les syndicats et les agences, ce qui ne rend pas service aux individus racialisés. Et puis la collusion avec les syndicats au niveau de l’emploi avec des policiers au niveau de l’embauche des gens racialisés et des systèmes de protection des individus pour ce dont vous parlez et pour un…

alors il faut aussi mettre en oeuvre des actions disciplinaires pour les employés qui s'engagent dans… Nous devons intégrer des données basées sur la race dans tous les secteurs de l’emploi, comme par exemple, les services sociaux, le domaine du logement, de l’éducation, au niveau de… Il faut mettre en oeuvre de l’éducation et de la formation, il faut… de regarder leur… Et de se concentrer sur…

Nous allons encourager les gens qui sont racialisés… Ou sont allés dans le processus… Combien de gens ont été rejetés. Un élément de la police communautaire doit être représenté dans la communauté des… Qu'ils desservent. Donc, si votre poste de police, vous allez dans une communauté, il faut que ce soit représentatif, si vous êtes dans la voiture de police, il faut que vous soyez… Parce que ça cause beaucoup de traumatisme dans la communauté. S'il y a une enquête de… Et cetera. Alors, donc, il faut mettre fin à la pratique du fichage et donc, ça, c'est horrible et beaucoup de gens sont pris dans ce système. Je ne sais pas pourquoi cette information serait dans le système. Ce qui a été omis, il y a des répercussions pour l’individu lorsque l’on pense à regarder… Ou si c'est simplement du profilage… Aussi, une autre chose qu'il faut faire, c'est de donner un organisme pour… Merci.

= Lorsqu'on pense à l’éducation et au Conseil scolaire de district de Toronto, il faut s'assurer que la discrimination, ce soit un programme. La première fois qu'on m'a appelé une… C'était au  Pakistan, et j’étais à… Alors le racisme ce n'est pas seulement de blanc à noir, mais aussi ça fait dans la communauté… Il faut reconnaître que Black Lives Matter a fait beaucoup de bon travail, mais aussi donner le crédit à toutes les autres organisations dont… On ne connaît pas qu'elles ont lutté, mais peut-être qu'elles ne sont pas sur la ligne de front, dans nos écrans dans les journaux, pas peut-être qu'elles font un geste quotidien. Merci, merci.

(applaudissements).

- Allez-y.

- Alors, bonjour. Je suis travailleuse sociale. Alors, il y a tellement d’énergie dans cette salle, il y a tellement de… Je veux donc respirer. Alors, donc, ce dont je veux parler, c'est du racisme systémique dans l’emploi et des occasions d’emploi sont vraiment… C'est toute une tendance pour les gens de comprendre ce dont je parle, comme par exemple, les récemment diplômés. À l’endroit où je travaille, j’ai une maîtrise et probablement que je fais plus de travail que personne d’autre, mais donc souvent je suis… De façon à ce qu'on montre, donc, une femme musulmane brune dans leur bureau parmi une administration blanche. Ceci a un impact sur ma santé mentale, l’accessibilité au service et mon bien-être. Nous sommes des diplômés avec des compétences dans des programmes reconnus, alors le système… Et puis historiquement on a surmonté les obstacles pour accéder à l’éducation, mais après le diplôme, d’autres obstacles commencent. Il y a un professeur noir à temps plein dans un programme à l’institution où je travaille, un collège à Toronto, un professeur dans un programme de santé.

Alors, lorsque je parle de réduire la pauvreté, je rencontre des étudiants de jour et je suis concernée que… pour survivre à l’école, pour avoir un magnifique emploi, mais plutôt je crains, qu'ils vont accéder à un contrat de 3 mois. Donc, ce n'est pas seulement une question individuelle, c'est systémique. Donc, je ne veux pas qu'on me donne la moitié du salaire, pas d’avantages sociaux, pour encore une fois pour soutenir l’administration dans l’espoir que j’aurai un emploi permanent un de ces jours. Cette situation est commune à de nombreuses personnes de couleur et je pense que c'est certainement quelque chose qu'il faut mettre à l’ordre du jour. Merci.

(applaudissements).

- Suivant?

- Bonjour. (nom et information susceptible de révéler l’identité supprimés). Je suis ici pour le réseau des travailleuses et travailleurs philippins, mais aussi pour ma communauté, et je pense que je suis la minorité ici, parce que je suis aussi une fervente avocate de l’éducation catholique et il n’a jamais été mentionné pendant cette rencontre qu’au Conseil scolaire catholique de Torono, un étudiant sur trois est de souche philippine. Leur structure ne reflète pas ça. Nous avons très peu d’enseignants philippins dans l’école. Le programme n'est pas convivial à notre communauté. J’appuie tout le monde qui a parlé de l’antiracisme et le réseau des phillipins appuie… Lorsque je suis arrivée, en 1993, la première question qui a été soulevée à moi, en lisant le journal, c'était que… Bon, dans le centre-ville de Scarborough, où les phillipins se rassemblaient, ils sont expulsés du centre commercial. Alors, ça, c'est une des choses que les Phillipins ne sont pas protégés contre ce genre de racisme et aussi de la manière… Les personnes… Et de la violence contre 25 jeunes à Vancouver dans l’école secondaire technique et l’assassinat de… Un qui a été tué ici, on s'est souvenu de ça, lorsqu'un agent de police l’a tué. Donc, nous sommes une petite communauté, nous pensons que nous sommes victimes de racisme. Nous sommes touchés par le racisme. Alors, nous sommes en solidarité, on aimerait que les appels de Black Lives Matter pour tous les gens de couleur ici et qui, comme on l’a dit, dans la communauté, on trouve qu'il y avait… Qu'ils ressentent… Sont des victimes de discrimination.

Alors, je pose la question suivante : alors, je m'adresse surtout au Conseil scolaire catholique de Toronto, vous avez déjà les données pour le Conseil scolaire de district de Toronto, je ne sais pas ce qui se passe avec le conseil catholique. Merci.

(applaudissements).

- Ensuite?

- Bonjour. Bon, honorable ministre, je suis heureux d’être… Je veux reconnaître le travail de Black Lives Matter. Cela dit, je veux aussi m'adresser au procureur général et aux ministres qui sont ici, si vous allez considérer le projet de loi pour que l’islamophobie soit un crime reconnu…

… Dans les soins correctionnels, les soins de la santé Encore une fois, je vous demande : qu'est-ce qu'on va faire pour que ce soit un crime haineux?

(applaudissements).

- Merci.

- Beaucoup de personnes ont bien parlé, se sont très bien exprimées. Je ne veux pas répéter ce qu'ils ont dit. Je peux vous dire que, oui, on a besoin de centre de soins pour les patients, mais tout ça revient à la question numéro 1, c'est-à-dire… Je ne peux pas répondre à la question numéro 1. Alors, ce n'est pas simplement prendre une chose, c'est plus de le faire là-bas. Mais il faut faire… Il faut recueillir toutes les données parce que nous savons que toutes les discussions concernant le fichage, il y a des données à la police, notamment un peu partout, nulle part ailleurs il y a des données. Alors, je ne sais pas… Oui, donc il faut qu'il y ait des données, je ne sais pas combien de temps vous avez besoin, mais honnêtement, je suis un travailleur chinois, je travaille avec tous les autres travailleurs, qui trouvent qu'il faut un emploi dans la fonction publique pour réussir, parce qu'ils n'ont pas le privilège d’avancer dans la vie.

Et peu importe ce que le gouvernement fait pour améliorer le climat d’investissement d’entreprise, c'est une question de service public. Alors, parce que, oui, vous, vous prenez des décisions sur l’économie, dans le cabinet, ça affecte le reste de nous, qui sommes immigrants, qui sommes des gens de couleur, qui sommes des travailleurs, qui dépendons des salaires minimum, qui dépendons des services sociaux de soin de la santé, à travers les institutions parce que bien sûr vous avez réduit les services dans les hôpitaux, vous avez réduit les cours de langage et de développement. Alors, tout le monde ici a dû élever ses propres enfants de nous-mêmes. Vous réduisez tous les services, vous passez ensuite en sous-traitance, vous offrez les services en sous-traitance toutes sortes de service. Lorsque les enfants asiatiques ont des enfants…

- 2 minutes.

- Donc, vous offrez des services en sous-traitance, les gens ont besoin des services dont on a besoin. Je pense que les autres… les autres intervenants… Il faut que votre politique économique est infusée de tout le travail antiraciste, puisque vous réduisez les services, bon, bien sûr, vous avez des salaires à six chiffres, vous n'allez pas souffrir.

- Merci, merci. Suivant?

- Bonsoir, alors je vais essayer de garder un… respecter les 2 minutes. Donc il a subi beaucoup de difficultés pour s'assurer que moi, moi-même, son fils, n'allait pas être un citoyen de troisième classe. J’espère que des individus là-bas aussi que plusieurs d’entre nous dans la génération des jeunes, on ne devait pas être encore des citoyens de troisième classe. Je veux aussi vous parler sur le point, donc je veux passer point par point, parce que je veux aller rapide. Les interprètes, on a… Cela dit, je suis très triste, très attristé, je comprends que peut-être ils ont des obligations personnelles, madame Wynne, monsieur Tory, madame Horvath, monsieur Brown, devraient être ici.S'ils étaient vraiment engagés à faire un changement, ils seraient ici… Que ce soit ici, au Association Culturelle Jamaican, au Centre islamique de Toronto, donc peut-être que je me trompe, mais vous me corrigerez. Je vous invite… Mais je pourrais me tromper. Donc, ces individus, vont faire semblant, vont se présenter à d’autres rencontres avec d’autres groupes, Donc, cela dit, je dois revenir à ma communauté. Nous donnons des… Et on ne leur demande rien en retour.

Il faut communiquer avec les gens qui… Et qui ne font absolument rien pour nous. Et je veux aussi dire que j’ai mentionné à… Mon père, c'est un homme bon, une bonne personne. Alors, cela dit… De cesser d’éliminer de… Et laisser nos pères être les pères de leurs enfants.

- Vous devez conclure, s'il vous plaît.

= Je vais répondre à ces questions maintenant, donc je veux donc…

= Je vais vous demander de conclure.

= Je ne sais pas comment… Donc, je vais vous dire ceci : alors, donc, question numéro 1, donc dans les métiers, le syndicat, on doit…

… de travailler sur le terrain et de travailler dans le domaine de la construction. Il y a tellement de gens qui ont… Ça s'est fait à la télévision, il y a 3 semaines seulement. On peut décrocher de l’école et puis être embauché pour 25 $ le lendemain, alors que certains d’entre nous ont eu la chance de sortir de l’école secondaire d’un système qui nous force, qui nous expulse.

- Alors, donc, vraiment je vais vous demander de cesser… L’assemblée est maintenant… Il faut passer à quelqu'un d’autre. Alors, il y a une jeune femme qui veut prendre la parole.

- Bonjour, bonjour à tous.Je vais parler de la question numéro 2. Alors, concernant les recherches. J’ai fait beaucoup de recherches concernant… Je pense qu'on ne crée pas de nouvelles données, il y a tellement de recherches qui ramassent…

… Des recherches ont été menées sur la santé mentale, et aussi la santé communautaire à travers les frontières pour les données concernant les sentiments pour le… Docteur… A mené beaucoup de recherches avec des groupes cibles à travers l’Ontario. Ils se sont… On n'a pas besoin d’autres recherches comme mes confrères et mes consoeurs l’ont dit plus tôt, on a besoin d’action.

(applaudissements).

- Merci.

- Alors, je suis un Canadien, je vais parler dans un anglais simple pour que tout le monde… Je suis fier, fier d’être canadien. Je vis dans un grand pays. Le Canada, c'est le meilleur pays du monde. Donc, le racisme, le racisme existe, on ne peut pas le nier. C'est là. Mais j’ai beaucoup réfléchi au racisme, des professionnels, et nous avons trouvé des solutions, et je vais les dire maintenant. Maintenant, je pense… Il faut faire que le Canada redevienne formidable en luttant contre le racisme. Quand nous luttons contre le racisme, il faut mettre fin au multiculturalisme, ça crée des classes, classe 1, classe 2 et ainsi de suite. On devient des esclaves d’un groupe de gens qui dirigent le pays. Donc, le multiculturalisme, il faut mettre fin à ça : une communauté, une unité. Nous bâtissons un grand pays, nous bâtissons des industries, et des industries qui sont les moteurs de l’économie et de la création d’emploi. Pas des questions d’infrastructure… Qui vont dans des choses comme ça. Alors, il faut être dans une communauté, ne dites rien, ne demandez pas d’où vous êtes, voilà, c'est tout. La religion, d’où vous venez, peu importe. Donc, ce n'est pas nécessaire de dire : dites rien de qui vous êtes, ceci est très important. Alors, maintenant, il y a des choses que je dis rapidement, le gouvernement du Canada, lorsque les nouveaux immigrants arrivent, d’abord on dit : « Gardez votre culture. » Pourquoi garder sa culture? Parce qu'ils ne veulent pas qu'ils soient canadiens. Gardez votre culture. Je trouve que… On dit : « Gardez votre culture. », on ne veut pas… Dans le racisme sur le milieu du travail, beaucoup de personnes ont dit… Ressources Humaines Canada désigne des individus pour être les administrateurs pour toutes les compagnies et pour leur dire quoi faire. Ça, il faut mettre fin à ça.

- Monsieur, il faut conclure vos observations, s'il vous plaît.

- Alors, il faut réfléchir à des questions. Une communauté, pourquoi il faudrait être divisé. Alors, donc, nous sommes… Nous sommes tous égaux, peu importe la couleur, la forme, la religion, peu importe. Il faut… Pour votre communauté. Les états-unis, c'est un grand pays, parce qu'ils sont tous américains. Ça, c'est le numéro 1.

Alors, on peut être meilleur qu'eux.

- Merci. Alors, retour au micro.

- Alors, je suis… (nom et information susceptible de révéler l’identité supprimés) Le message le plus important, je pense, qui a été offert aux membres honorables ici, c'est que le racisme est bien vivant en Ontario.

Je sais que c'est le cas, parce que nos avocats (au Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne, nom ajouté à des fins de clarté)   et notre personnel font face à plus de 25 000 enquêtes par an d’Ontariens qui cherchent de l’aide pour des problèmes qui couvrent la discrimination à l’emploi, dans le logement, dans les hôpitaux. Vous savez certainement qu'avec la police, c'est le cas. Et nous donnons de l’aide aux gens qui font des demandes aux tribunaux des droits de la personne de l’Ontario jusqu'à la représentation, à la médiation et à des audiences. J’encourage tout le monde à visiter notre site Web, d’aller visiter notre site Web, et de, s'il vous plaît, reconnaître que nous sommes un outil qui peut être utilisé pour parler de la question de s'occuper du racisme systémique.

On est chanceux, on est… On a la possibilité d’obtenir des remèdes systémiques pour ce qui est des applications sur lesquels nous travaillons. Donc, il n'y a pas de réponse simple, et je félicite tout le monde d’être présent pour parler et partager leurs expériences, mais je vous demande de prendre en compte les outils qui sont disponibles en Ontario pour aider dans les programmes de racisme et de discrimination.

(applaudissements).

— (nom supprimé) il me semble que je suis la dernière, vous êtes tous fatigués. Je suis étudiante en criminologie à l’université. Je suis graduée de l’école de police. J’ai vu un avocat… Africaine. Je ne peux pas faire partie du corps policier. Je ne peux pas m'intégrer, là. C'est bien au-delà d’un agriculteur ou… Je ne sais pas comment l’expliquer, je ne sais pas d’où ils sortent, mais ils n'ont pas d’interaction avec les communautés qu'ils desservent. Je veux parler rapidement.

Je suis en enseignement parce qu'on a un problème pour essayer d’assimiler des familles à ce qu'elles croient eux la bonne façon de se libérer… La première chose qui doit être abordée, c'est la langue. La langue utilisée, ce n'est pas seulement raciste, mais c'est dégradant. Si on n'adhère pas aux normes européennes, on dit qu'on ne peut pas être… Nos enfants sont kidnappés parce que c'est comme ça, ils sont placés chez des familles et ils sont perdus.

Soyons sérieux, la raison pour laquelle ces systèmes sont hauts, c'est tellement bien… C'est parce que ça a été construit à partir d’un système de suprématie de la race blanche qu'on ne va jamais être capable d’aller au fond de ces 5 questions. Moi, ce que je vous dis, c'est la vérité. Avant que, ça, c'est admis, on ne va jamais voir quelques changements que ce soit.

Je veux que vous notiez une chose, ceux qui vont être là aujourd'hui, c'est pour la première ministre de l’Ontario. Je veux que vous leur parliez. La passion qui est dans cette salle. On est fatigué, nous sommes fatigués. Je veux que vous le sentiez dans vos entrailles et faites-leur savoir. On a besoin d’un changement sérieux. Ils ne veulent pas être tués avant l’âge de 21 ans. Ça ne devrait jamais sortir de la bouche d’un enfant, c'est ridicule. Vous devez commencer à réfléchir dans quel type de société nous vivons.

Lorsqu'une personne de 11 ans a peur de ça, vos enfants blancs n'ont pas besoin de se soucier de ça, jamais. Ils sont en sécurité, nous on ne l’est pas.

(applaudissements).

Quand on commence à être poussé contre le mur comme ça arrive depuis 500 ans, on va commencer à agir. On a tué Malcolm X, il y en a 15 000 comme lui qui vont se lever si ça ne change pas.

(applaudissements).

- Combien d’intervenants est-ce qu'il reste? On a dû couper la liste, on ne peut pas continuer d’ajouter des gens. On va continuer. Allez-y.

- Bonsoir. Bonsoir à tous.  (nom supprimé) C'est magnifique de savoir que toute cette énergie dans la salle, les ministres vous demandent qu'on entende le message, le message est bien ficelé pour garantir que les messages vont être bien compris et les ministres vont le retenir.

Je veux remercier la première ministre Kathleen Wynnne. Je veux dire une chose : je veux la remercier, elle, parce qu'un certain nombre d’agences et d’organisations ont parlé de ces préoccupations, y compris Black Lives Matter, et à la suite de ça, elle a créé la Direction générale de l’action contre le racisme. C'est la responsabilité de monsieur Coteau. Et à la suite de cela, je crois que nous devons… On leur donne les renseignements que nous avons et j’espère que tout le ministère, tous les gouvernements vont agir, après avoir entendu ce qu'ils ont entendu ce soir. Ce que je vais dire, ça va être choquant, parce que l’une des choses qui arrivent, c'est ce qui suit. Kathleen Wynne a cette responsabilité, elle l’a donnée aux Afro-Canadiens. Ce que cela signifie, c'est que : vous utilisez votre pouvoir au sein de votre bureau pour faire le travail. Faites le travail. Nous avons entendu beaucoup de plaintes dans cette salle, ce soir, et j’espère que ce qu'il y a… Pardon, ces ministres afro-canadiens, les gens qui sont pigmentés noirs devraient garantir que les choses sont faites. Les gens en parlent, ça doit être fait.

- Je vous demande de conclure.

- Je veux parler des écoles, réellement. Je veux parler du système scolaire, en partie parce que je suis conseiller scolaire. J’ai entendu des préoccupations ce soir au sujet qu'on doit prendre les enfants à la maternelle et commencer à leur enseigner l’antiracisme, parce que les aînés ne comprennent pas. On a tellement de minorités dans notre système scolaire et les enseignements ne sont pas le reflet de ça. Les directeurs d’école ne sont pas le reflet de ça, l’administration entière ne semble pas le comprendre.

On a tellement de nos étudiants dans les écoles secondaires qui décrochent de l’école secondaire et ne restent pas dans le système.

La troisième personne qui a parlé a parlé de laisser les pères s’occuper de leurs enfants. Je suis d’accord avec cette chose-là. Donc, à la suite de cela, je vais espérer que le gouvernement du jour s'occupe de ça et voit comment on peut aider les familles.

- On ne peut pas étendre le nombre d’intervenants, donc nous avons ensuite une. On prend les deux derniers et on termine. On conclut. Allez-y.

- Bonsoir à tous. Je veux dire que je suis vraiment habilitée par les gens qui sont ici. On a des gens racialisés qui parlent et on devrait se rassembler, parce que ce qui se passe à l’heure actuelle, ce n'est réellement pas acceptable.

Je suis résidente à Scarborough, je vis là depuis un certain temps. Je viens d’une famille de classe ouvrière. Je vois le combat que ma famille a dû entreprendre. On a des parents éduqués, mais ils travaillent dans des emplois sous-qualifiés, ils vieillissent. Même moi, j’ai eu mon diplôme, j’étais première de ma classe. J’ai fait un stage, je fais du travail précaire depuis pas mal de temps et je continue de le faire. Et je comprends tout à fait que c'est parce que je suis une femme racialisée. Pendant longtemps, je portais le hijab, un foulard, et je sais que ça affectait la façon dont j’ai été traitée.

Ce qui est ironique, c'est que -- je vais en parler plus tard, mais j’ai quelques questions. La numéro 1 de mes questions, c'est : il semble que c'est une belle initiative, la Direction générale de l’action contre le racisme. Pourquoi est-ce que le gouvernement établit des politiques comme vendre l’hydroélectricité? Ça affecte les personnes marginalisées comme les personnes à Scarborough. Vous mettez sur pied cette Direction générale et de l’autre côté, vous faites des choses comme ça qui réellement affectent les gens. On est des gens pauvres, on est des gens marginalisés, donc je ne comprends pas pourquoi ça se passe.

Mon deuxième point, c'est aussi pour réellement examiner quelle sorte de gens sont les membres de votre caucus. Il y a quelques années, j’ai eu une expérience à travailler avec Sue Wong, honnêtement, vous devez réellement examiner la manière dont certains membres traitent les gens à l’interne, traitent leurs travailleurs. C'est une autre chose à réellement éliminer. Donc, je pense réellement que c'est une belle initiative, mais ma première suggestion, ce serait de regarder dans votre parti, regarder les politiques que vous mettez en place et regarder la manière dont vous traitez les gens.

- Dernier intervenant. Allez-y.

- Mesdames et Messieurs, bonsoir. (information susceptible de révéler l’identité supprimée) J’avais envie de me mettre une corde autour du cou : c'est le racisme.

Maintenant, le système des prisons. J’ai été là aussi, je sais à quel point c'est facile de se rendre jusque-là. Ce que je vous dis tous, Mesdames et Messieurs, c'est que je ne peux pas voter… Je suis immigrant. Dans ce pays, je paie de l’impôt, j’obéis à toutes les lois, c'est de la foutaise, il n'y a pas de lois pour les noirs, la police utilise sa force seulement sur les noirs.

J’ai connu ça. J’ai des amis blancs. On a tous été dans le système, on sait tous qui a plus de temps en prison et qui en a moins. J’ai dit… Puis je fais ça pour mes enfants, et j’ai dit comme ce jeune, comme ma fiancée qui vient d’arriver, j’ai dit : ils vont pas être dans les mains de la police, il faut que ça s'arrête. Comment est-ce que ça va cesser? C'est qu'on va voter contre vous tous. Ça commence dans les maisons. Vous voyez les mamans, les papas.

Écoutez, c'est vos droits de vote qui changent le système. Le système ne fonctionne pas. Pourquoi? Les leaders ne fonctionnent pas, vous votez pour les mettre dehors et mettez vos propres visages. Et si cette personne peut vous répondre, mais là c'est d’autres personnes, d’autres races qui sont les leaders du système.

On a un système merdique. Comment est-ce qu'on sépare le système? Enlevez tous les policiers des quartiers pauvres.

- Je vous demande de conclure.

- Mon commentaire est le suivant : le moment est venu que ça s'arrête. Ma génération est tellement fatiguée, tellement dégouttée, et si vous continuez de criminaliser les jeunes noirs où pensez-vous que ça va aller dans 10 ans? Combien de… Toronto est supposée être le petit New York. Donc, tout le monde ici, regardez à New York. Maintenant, arrêtez de criminaliser ces jeunes noirs, donnez-leur des emplois.

Je travaille dans le système de la construction, je vous dis : ils ont besoin des jeunes noirs là-dedans.
— Merci.

(applaudissements).

Bon, j’ai la tâche d’essayer de résumer pour vous les commentaires que j’ai entendus ce soir. Et ce que nous avons entendu, ça porte sur les droits de porter le turban, les petits-enfants de toutes les couleurs qui sont côte à côte. Beaucoup d’intervenants ont parlé du rôle fondamental joué par le mouvement Black Lives Matter pour établir… Donner une voix aux gens sur cette question et pour établir l’action de la Direction générale de l’action contre le racisme.

On parle de l’emprisonnement massif des Noirs, et le ministre a reçu 35 consignes à passer en revue. On a parlé aussi et beaucoup d’intervenants ont parlé de l’élimination du fichage et du contrôle d’identité aléatoire, et éliminer les données qui ont déjà été enregistrées dans les banques de données. Des commentaires ont été faits pour aborder la fonction publique l’Ontario et la discrimination au sein des lieux d’embauche, les lieux d’emploi là-bas. On a parlé de l’intersectionnalité, des problèmes de misogynie et de racisme, non seulement dans la communauté noire, qui a été mentionnée souvent, mais aussi entre les diverses races.

On a parlé de la suprématie de la race blanche. On a parlé de venir ici comme si c'était la terre promise et d’être déçu par la mort de parents et de menaces de mort, qui est une menace constante. Nous avons entendu non seulement pour diminuer, mais éliminer le racisme systémique. C'est essentiel. Beaucoup d’intervenants en ont parlé.

Ce que j’ai fait, c'est que j’ai fait des coches, parce que j’avais du mal à vous suivre. Vous parliez rapidement.

Et ça, j’ai réfléchi : parler ne devrait pas être quelque chose qui limite votre carrière. On a parlé de l’augmentation des budgets. On a entendu… On a parlé, on a entendu plus de conséquences pour les personnes qui font de la discrimination sur les lieux de travail et au sein des institutions, comme le système scolaire, la société de protection de l’enfance, la société d’aide à l’enfance, que les gens soient encouragés à dire la vérité sur ce qui se passe. On a entendu parler de notre système de soins de santé et les gens qui ont des maladies incurables et d’autres problèmes de santé racialisés, qui sont respectés et traités avec respect dans le système. On a entendu ça souvent : agir tout de suite pour faire arrêter les policiers qui… Mettre fin aux policiers qui tirent sur les gens. La nécessité d’avoir une approche à deux volets avec un changement institutionnel et l’éducation publique.

On a entendu beaucoup parler des occasions à saisir qui n'existent pas chez les jeunes qui passent beaucoup de temps à l’école et dépensent beaucoup d’argent pour aller à l’école et ils ne peuvent pas avancer après. On a entendu beaucoup de choses, je vais conclure par ce que nous avons entendu au sujet de l’introduction d’un projet de loi pour rendre l’islamophobie un crime haineux.

Donc, je veux remercier tout le monde pour ses commentaires et je vais inviter les ministres pour qu'ils viennent conclure la soirée.
(applaudissements).

— Merci pour votre travail, ce soir. Je sais que c'est difficile d’animer une soirée comme ça.

Je sais que lorsque vous parlez d’une question comme le racisme, ça devient passionné et les gens veulent parler, et c'est difficile d’interrompre les gens. Je veux vous dire merci pour votre travail.

(applaudissements).

Je sais qu'il y a eu un commentaire de fait au début sur le fait que nous étions en retard. Je veux que vous sachiez que nous étions à 17h45 à la législature en train de voter. On a pris une voiture, ça nous a pris une heure et demie pour arriver ici. Je m'excuse pour notre retard, ce n'est pas de notre faute d’être en retard, c'est quelque chose qu'on ne pouvait pas contrôler. Donc, je m'excuse pour ça.

Pour ce qui est… Il y a deux choses. Je veux en parler. On parle du financement de la Direction générale de l’action contre le racisme. On a alloué un montant fixe pour la dotation en personnel, et c'était aussi pour avoir des consultations, mais aussi pour étudier la possibilité d’organiser un congrès et d’autres choses comme ça. Mais on n'a jamais limité les fonds que nous pouvions mettre dans des campagnes de sensibilisation publique et des choses comme ça. On retourne au Conseil du Trésor, pour dire ce que nous voulons faire. Donc, si on veut avoir une campagne en Ontario sur la sensibilisation et l’éducation, comme ce qui a été fait pour la violence faite aux femmes, on retourne au Conseil du Trésor et on demande de l’argent de cette façon-là. Mais on n'a pas de plan de rentabilité, on n'a pas de plan d’action, et lorsqu'on va arriver avec ça, on va retourner demander du financement supplémentaire au Conseil du Trésor. C'est comme ça que ça fonctionne, à Queen's Park.

Je veux juste dire une chose : les gens qui sont présents, ce soir, les politiciens présents, vous avez des gens, des enseignants, des infirmières, quelqu'un qui gère une institution à but non lucratif, un avocat qui défend les droits de la personne. Je regarde les cinq politiciens présents ici ce soir, ils ont la même histoire à raconter que vous. Quatre sont immigrants, ma mère nettoyait des immeubles, mon père réparait les machines à laver. C'est ça que mes parents faisaient. J’ai grandi à Flemington Peak. Je me suis impliqué à 29 ans dans le conseil scolaire parce que je voulais faire la différence. J’ai mis de l’avant une motion pour recueillir des données sur le racisme, on a pris les résultats qu'on avait et on a mis ça sur… Il y a des jeunes qui ne… On a mis de l’avant la question des écoles afrocentriques.

Je veux que vous nous voyiez comme des gens qui ne sont pas des obstacles à l’accomplissement des changements dans la société, je veux que vous nous voyiez comme des personnes qui viennent d’organisations de travailleurs. J’étais travailleur chez les jeunes, j’avais une organisation sur la littératie pour aider les adultes à lire. C'est ce que nous faisons, on aide les gens.

Lorsque j’ai été élu pour la première fois, ce n'est pas parce que quelqu'un a fait des commentaires sur l’argent qu'on gagnait comme politicien, j’ai été élu conseiller scolaire à 5 000 dollars. Je ne veux pas mettre trop l’accent sur le fait que nous travaillons d’arrache-pied, nous venons des mêmes endroits, des gens qui défendent les droits ici. Et vous devez comprendre, on peut être vos plus grands alliés.

Vous avez la première ministre de l’Éducation qui est noire et d’origine jamaïquaine. Il y a le procureur général de l’Ontario qui est un immigrant du Pakistan. Sue Wong est députée, elle était infirmière et elle est aussi une immigrante. On comprend les problèmes. Vous devez nous voir comme des alliés, pas des obstacles. Ce n'est pas ce que vous voulez accomplir… Avec Black Lives Matter, ce n'est pas ça qu'ils voulaient accomplir. On veut faire ces changements. On a besoin de votre aide, et c'est pour ça qu'on est présent ici, on a besoin de votre aide et de vos conseils. On peut regarder des questions comme ça et dire : bon, est-ce que ce sont des questions stupides? Ces questions-là servent juste à guider la conversation. Ce que nous espérons, c'est vous entendre, parce que je vais vous dire une chose, si on ne vous écoute pas et on fait ce qu'on veut faire, la prochaine question, ça va être, pourquoi n’avez-vous pas posé la question? …

Deuxième des choses, merci de votre temps, merci de votre patience, et, veuillez nous aider  pour qu'on puisse rendre l’Ontario un endroit meilleur pour tout le monde. Merci.

(applaudissements)