1. Durée du combat/du match

  1. La durée varie selon le groupe d’âge concerné, mais les lignes directrices suivantes sont générales :
    1. Événements pour les jeunes : U-15, U-17 : Deux périodes de deux minutes avec une pause de 30 secondes entre les périodes.
    2. U-19, juniors et séniors : Deux périodes de trois minutes avec une pause de 30 secondes entre les périodes.
    3. Remarques :
      1. Ces événements comportent un « temps d’arrêt », où l’horloge s’arrête à chaque coup de sifflet ou à chaque sortie (p. ex., hors limites). Certains événements locaux utilisent ce qu’on appelle le « temps de fonctionnement » où l’horloge ne s’arrête pas.
      2. Dans certains événements locaux pour les jeunes, il est possible de raccourcir le combat à deux périodes de 1 minute 30 secondes, avec une pause de 30 secondes.

2. Méthode de pointage

  1. Valeurs attribuées aux actions et aux prises.
    1. 1 point :
      1. Au lutteur dont l’adversaire se rend dans la surface de protection avec un pied entier (en position neutre) sans exécuter une prise.
      2. Clarification pour les sorties de tapis en position debout pour les deux styles :
      3. Quand le lutteur attaquant, en débutant une prise, est le premier à être dans la surface de protection, les décisions suivantes s’appliquent.
        • Si le lutteur termine sa prise à la suite d’une action continue, il doit marquer les points requis — 1, 2, 4 ou 5 points.
        • Si le lutteur n’est pas capable de terminer sa prise, après avoir arrêté l’action, l’arbitre doit attribuer un point à son adversaire.
        • Si le lutteur n’est pas capable de terminer sa prise, après avoir arrêté l’action, l’arbitre doit attribuer un point à son adversaire.
        • Remarque : Lorsqu’un lutteur pousse délibérément son adversaire dans la surface de protection sans action significative, il ne doit pas recevoir 1 point (seulement un avertissement verbal).
      4. Tous les arrêts de combat pour blessure sans saignement ou toute blessure visible sont pénalisés d’un point par l’adversaire.
      5. Au lutteur dont l’adversaire a demandé une contestation si la décision initiale est confirmée.
      6. À l’adversaire d’un lutteur passif qui ne réussit pas à marquer des points pendant une période d’activité de 30 secondes dans la lutte libre.
      7. Surpassement (par contre-attaque, le lutteur dominé devient le lutteur dominant en passant derrière).
      8. Au lutteur attaquant dont l’adversaire commet une fuite de prise, une fuite de tapis, refuse le « départ », commet une action illégale ou une brutalité (en lutte libre).
      9. Au lutteur attaquant dont l’adversaire fuit la prise et le tapis (en lutte gréco-romaine).
      10. Au lutteur attaquant dont l’adversaire commet une prise illégale pendant l’exécution d’une prise engagée (en lutte libre).
      11. Au lutteur dont l’adversaire commet une faute offensive, après le premier avertissement.
      12. Au lutteur sur le dessus dont l’adversaire refuse la bonne position « par terre », après le premier avertissement verbal (en lutte libre).
      13. Au lutteur qui réussit finalement à terminer la prise, même si son adversaire fait une prise illégale (en lutte libre).
      14. Au lutteur dont l’adversaire est appelé à une première ou deuxième passivité en lutte gréco-romaine.
    2. 2 points :
      1. Au lutteur qui vainc et contrôle son adversaire en passant derrière (trois points de contact : deux bras et un genou ou deux genoux et un bras, une tête ou un coude).
      2. Au lutteur qui exécute une projection correcte et complète qui amène son adversaire en position couchée, latérale ou avec trois points de contact. Le lutteur défensif doit perdre le contrôle pendant la projection.
      3. Au lutteur qui exécute une prise qui place le dos de son adversaire à un angle de moins de 90 degrés, y compris lorsque son adversaire est sur un ou deux bras tendus.
      4. Au lutteur attaquant dont l’adversaire se retourne sur ses épaules.
      5. Au lutteur qui bloque son adversaire dans l’exécution d’une attente à partir de la position neutre, en position de danger.
      6. Au lutteur attaquant dont l’adversaire commet des actes illégaux ou des actes de brutalité (en lutte gréco-romaine).
      7. Au lutteur attaquant dont l’adversaire a commis une prise illégale lors de l’exécution d’une prise engagée (en lutte gréco-romaine).
      8. Au lutteur sur le dessus dont l’adversaire refuse la position correcte du « par terre », après le premier avertissement verbal (en lutte gréco-romaine).
      9. Au lutteur dont l’adversaire commet une fuite de tapis en position de danger.
      10. Au lutteur attaquant dont l’adversaire commet une faute dans une position en danger.
    3. 4 points :
      1. Au lutteur qui fait une prise alors qu’il se tient debout, ce qui amène son adversaire dans une position en danger de façon continue et fluide.
      2. Pour toute prise exécutée en soulevant un lutteur du sol et en plaçant son adversaire dans une position en danger, sur une courte amplitude, même si l’un des deux attaquants est à genoux au sol.
      3. Pour le lutteur qui exécute une projection de grande amplitude, la position en danger directe et immédiate ne place pas l’adversaire dans une position en danger direct.
      4. Pour toute projection à partir d’une position neutre ou par terre où l’adversaire est complètement levé du sol et atterrit sur la poitrine ou un ou deux bras tendus. Le lutteur défensif doit pivoter (dans n’importe quelle direction) sur une courte amplitude.
      5. Si, en effectuant une prise, le lutteur défensif maintient le contact avec le tapis avec l’une de ses mains, mais qu’il est immédiatement placé dans une position de danger, le lutteur attaquant recevra 4 points.
    4. 5 points :
      1. Toutes les projections de grande amplitude exécutées en position neutre qui amènent le lutteur défensif à une position en danger direct et immédiat.
      2. La prise exécutée par un lutteur en position « par terre » qui soulève complètement son adversaire du sol avec l’exécution d’une projection de grande amplitude qui projette l’adversaire dans une position en danger direct et immédiat.
  2. Système de point de SUO
Résultat du combatPoints du gagnantPoints du perdant
Tombé50
Supériorité technique : combat gagné — moins de points, aucun point40
Supériorité technique : combat gagné — moins de points41
Décision : le perdant marque des points31
Décision : le perdant ne marque aucun point30
Blessure50
Forfait : le perdant est disqualifié et n’est pas classé50
Disqualification pour inconduite ou violation des règles : le perdant peut être disqualifié et non classé50
Réprimande (3) : le perdant a trois réprimandes50
Disqualification lorsque les deux lutteurs sont disqualifiés pour inconduite ou violation des règles : Les perdants peuvent être disqualifiés et ils ne seront pas classés00

3. Notation des techniques légales

  1. Sans objet. Seules les techniques illégales sont répertoriées.

4. Pointage des cibles légales

  1. Sans objet.

5. Notation des techniques illégales

  1. Actions interdites pour les lutteurs :
    1. Tirer les cheveux, les oreilles, les parties génitales, pincer la peau, mordre, tordre les doigts ou les orteils, etc., et d’une manière générale, effectuer des actions, des gestes ou des prises dans l’intention de faire souffrir l’adversaire ou de lui faire mal pour l’obliger à se soumettre.
    2. Donner des coups de pied, donner des coups de tête, étrangler, pousser, effectuer des prises susceptibles de mettre en danger la vie de l’adversaire ou de provoquer une fracture ou une dislocation des membres, marcher sur les pieds de l’adversaire ou toucher son visage entre les sourcils et la ligne de la bouche.
    3. Donner un coup de coude ou de genou dans l’abdomen ou le ventre de l’adversaire, effectuer une torsion susceptible de provoquer une souffrance, ou tenir l’adversaire par son maillot.
    4. S’accrocher ou s’agripper au tapis.
    5. Parler pendant le combat.
    6. Saisir la plante du pied de l’adversaire (seulement la partie supérieure du pied ou du talon est autorisée).
    7. Se mettre d’accord sur le résultat du combat.
    8. Saisir ou croiser les doigts pour bloquer l’adversaire et empêcher la lutte active.
    9. Cracher de l’eau pendant la pause.
    10. Ces interdictions générales sont sanctionnées en fonction de la gravité de la faute (disqualification, réprimande 1 [2 points] ou avertissement verbal). Des sanctions disciplinaires peuvent également être appliquées après la compétition contre de l’athlète fautif.
  2. Prises illégales
    1. Prise à la gorge.
    2. Torsion des bras de plus de 90 degrés.
    3. Clé de bras à l’avant-bras.
    4. Tenir la tête ou le cou avec les deux mains, et toutes les situations et positions d’étranglement.
    5. Le double Nelson, s’il n’est pas exécuté de côté sans l’utilisation des jambes sur une quelconque autre partie du corps de l’adversaire.
    6. Amener le bras de l’adversaire derrière son dos et en même temps exercer une pression sur celui-ci dans une position où l’avant-bras forme un angle aigu.
    7. Exécuter une prise en étirant la colonne vertébrale de l’adversaire.
    8. Prise de tête seule avec une ou deux mains dans n’importe quelle direction.
    9. Les prises effectuées uniquement en prenant la tête (les seules prises autorisées sont la tête et un bras).
    10. En position neutre, les prises exécutées par derrière lorsque l’adversaire est tête en bas (prise de taille inversée), le tombé doit être exécuté uniquement sur le côté et jamais de haut en bas (sur la tête).
    11. Lors de l’exécution d’une prise, un seul bras peut être utilisé pour tenir la tête ou le cou de l’adversaire.
    12. Soulever l’adversaire qui est en position de pont, puis le projeter sur le tapis (impact important au sol); c’est-à-dire qu’il ne doit plus être en pont.
    13. Briser le pont en poussant dans la direction de la tête.
    14. En règle générale, si le lutteur attaquant est jugé avoir enfreint les règles pendant l’exécution d’une prise, l’action en question sera complètement nulle et, à la première infraction, l’arbitre accordera une « attention » au lutteur attaquant fautif. Si l’agresseur répète sa violation, il sera puni par une réprimande et un point à l’adversaire.
    15. Si un lutteur défensif empêche, par une action illégale, son adversaire de faire sa prise, le lutteur défensif sera réprimandé. Son adversaire recevra un point en lutte libre et deux points en lutte gréco-romaine.
    16. Prises interdites pour les combats de lutteuses :
      1. Toutes les positions de double Nelson dans la position « par terre » ou neutre sont interdites.
    17. Prises interdites pour U15 et U17
      1. Double Nelson à l’avant ou sur le côté.
      2. En lutte libre, un crochet sur la jambe de l’adversaire, en plus du double Nelson.
  3. Interdictions particulières
    1. En lutte gréco-romaine, il est interdit de saisir l’adversaire en dessous des hanches et de l’enserrer avec les jambes. Les poussées, pressions ou « enlevés » par contact des jambes sur une partie du corps de l’adversaire sont totalement interdits.
    2. En lutte gréco-romaine, si le lutteur attaquant, lors de l’exécution d’une prise, entre en contact ou bloque l’adversaire à l’aide de ses jambes, l’arbitre doit :
      1. À la première infraction, arrêter le combat et avertir le lutteur fautif.
      2. À la deuxième infraction, l’adversaire du lutteur fautif recevra 1 point et le lutteur fautif recevra une réprimande.
    3. Dans la lutte gréco-romaine, si un lutteur défensif commet une faute aux jambes, l’arbitre :
      1. À la première infraction, il arrête le combat et donne deux points à l’adversaire du lutteur fautif; ce dernier doit recevoir une réprimande.
      2. À la deuxième infraction, le lutteur fautif perdra le combat.
    4. En lutte libre, le ciseau verrouillé avec les pieds croisés sur la tête, le cou ou le corps est interdit.
  4. Conséquence sur le combat
    1. L’arbitre doit arrêter la prise illégale du lutteur attaqué sans interrompre la prise, si possible. S’il n’y a pas de danger, l’arbitre permet la prise et attend le résultat. Il arrête ensuite le combat, donne les points et donne une réprimande au lutteur fautif..
    2. Si la prise commence correctement et qu’elle devient ensuite illégale, il faut l’évaluer jusqu’au début de l’infraction. Le combat doit alors être arrêté, et la lutte doit se poursuivre debout avec le lutteur attaquant qui reçoit un simple avertissement.
    3. Si le lutteur attaquant récidive, l’arbitre arrêtera le combat, donnera un avertissement (0) au fautif et 1 point à son adversaire.
    4. Dans tous les cas, en cas de coups volontaires à la tête ou de toute autre brutalité, le lutteur fautif peut être immédiatement écarté du combat par une décision unanime de l’équipe d’arbitrage, disqualifié de la compétition et placé au dernier rang avec une mention « disqualification pour brutalité ». Le lutteur fautif recevra un carton rouge.
  5. Sécurité
    1. La sécurité demeurera la priorité. L’arbitre doit toujours pécher par excès de prudence et protéger l’athlète. Il faut mettre un terme à toute situation que l’arbitre juge dangereuse ou susceptible de l’être. Même si l’action n’est pas explicitement illégale, le ou les arbitres arrêteront l’action et la lutte reprendra en position neutre. Une telle décision doit être considérée comme un appel discrétionnaire et, par conséquent, ne peut pas faire l’objet d’une contestation et ne devrait pas être remise en question par l’entraîneur.
  6. Modifications aux règles — Novice, Minime et Bantam
    1. Les règles actuelles pour le groupe d’âge U-17 du Livre des règlements de WCL seront utilisées lors des événements pour ce groupe d’âge, sauf dans les cas suivants.
    2. Aucune projection avec amplitude (5 points) n’est permise dans la lutte de ce groupe d’âge.
  7. Actions illégales pour les lutteurs de tous les groupes d’âge
    1. Prises illégales/dangereuses conformément aux règlements de WCL pour le groupe U-17.
    2. Toutes les projections avec flexions du dos (y compris le suplay et le salto) et les clés de mains sur une double prise de bras hanchée (installation pour les techniques de projection de la poitrine à la poitrine).
    3. Nelson complet et 3/4 Nelson.
    4. Tout appui sur les jambes où la jambe ou le bras du lutteur offensif se trouve au centre du genou de l’adversaire pendant qu’il tente d’écraser le genou (c.-à-d. liane de jambe allemande).
    5. Aucune clé ni aucun placement des deux mains sur le cou de l’adversaire.
    6. Liane de West Point.
    7. Slam
    8. Les règles de l’ALAO pour les jeunes interdisent l’utilisation de la technique « Gabori » à tous les niveaux, de Poussins à Bantam. C’est ce qu’on appelle aussi le « roulé de l’alligator ». Les lutteurs peuvent prendre le contrôle de la tête et des bras par l’avant dans la position « par terre », mais ils ne peuvent pas tenter d’effectuer un mouvement de roulé à partir de la tête et du bras (Gabori). L’arbitre surveillera la situation et arrêtera immédiatement l’action dès qu’il constate une tentative de roulé.
  8. Règles propres à l’âge — En plus de ce qui précède, les règles suivantes sont en place pour les groupes d’âge mentionnés :
    1. Poussin et Novice
      1. Temps de combat : 2 périodes de 2 minutes avec repos de 30 secondes entre les périodes.
      2. Pas d’arrêt de temps.
      3. Aucune projection de la tête et des bras.
      4. Pas de roulage Gabori de la tête et du bras/roulé de l’alligator (etc.) ou technique similaire de roulage de la tête et du bras.
      5. Aucune répétition consécutive d’une inclinaison illégale. Le lutteur défensif doit revenir à une position entièrement défendable et le lutteur offensif doit modifier sa prise avant qu’une technique ne soit répétée.
      6. Décision en 10 points par supériorité technique évidente.
      7. Un tombé prendra une seconde complète.
      8. Pas de prise Nelson complète ou 3/4.
      9. Tout appui sur les jambes où la jambe ou le bras du lutteur offensif se trouve au centre du genou de l’adversaire pendant qu’il tente d’écraser le genou (c.-à-d. liane de jambe allemande).
      10. Aucune clé ni aucun placement des deux mains sur le cou de l’adversaire.
      11. Pas de liane de West Point.
      12. Lorsqu’un lutteur se trouve dans une situation où il risque d’être coincé, le lutteur offensif doit terminer l’attaque en moins de 15 secondes, sinon l’action sera interrompue et la lutte reprendra à partir de la position neutre. L’arbitre attirera l’attention sur l’action en comptant clairement jusqu’à 15 au moyen d’un mouvement de balayage de sa main.
      13. Aucune projection d’amplitude (5 points) n’est permise, et ce à tous les niveaux de groupe d’âge.
      14. Tout lutteur, en situation de coincement, qui annonce son retrait sera considéré comme ayant déclaré forfait et la décision de l’arbitre de mettre fin au combat sera définitive. De même, si l’entraîneur crie pour que son athlète soit libéré, cela sera aussi considéré comme une défaite et la décision de l’arbitre de mettre fin au combat sera également finale.
      15. Les prises illégales ou dangereuses sont illégales dans la lutte des groupes d’âge.
      16. De plus, les clés de mains dans un double crochet sous la tête (soit par l’avant ou par le côté), la flexion du dos à l’arrière ou sur le côté, une prise inversée aux jambes, toute prise sur les jambes où la jambe ou le bras du lutteur offensif est au centre de l’adversaire pendant qu’il tente de plier le genou en créant un point d’appui (risque élevé de blessure au genou de l’adversaire) est illégal pour les Novices, les Minimes et les Bantams.
      17. De plus, les clés de mains dans un double crochet sous la tête (soit par l’avant ou par le côté), la flexion du dos à l’arrière ou sur le côté, une prise inversée aux jambes, toute prise sur les jambes où la jambe ou le bras du lutteur offensif est au centre de l’adversaire pendant qu’il tente de plier le genou en créant un point d’appui (risque élevé de blessure au genou de l’adversaire) est illégal pour les Novices, les Minimes et les Bantams.
      18. La prise de tête et de bras est autorisée pour tous les lutteurs si l’action provient d’une situation de « bagarre » dans laquelle les deux athlètes ont les deux genoux sur le tapis. Cette technique est considérée comme une inclinaison.
      19. Dans le cas où, à la fin du deuxième tour et si le score est toujours à égalité 0-0, l’arbitre appellera immédiatement les lutteurs au centre et lancera un disque de couleur. La lutte reprendra en position neutre. Le lutteur qui remporte le lancé doit faire un point dans les 30 secondes, sinon l’adversaire se verra attribuer un point et gagnera le combat.
    2. Minime
      1. Identique à Novice, moins la règle de 15 secondes.
      2. Deux répétitions de toute technique autre que l’inclinaison avant de la tête et du bras sont autorisées. Si une troisième répétition commence, l’arbitre arrêtera l’action et la lutte reprendra en position neutre.
    3. Bantam
      1. Même chose que pour les Minimes, mais
      2. La projection de la tête et des bras et un salto latéral sont permis à ce niveau, sous étroite surveillance par l’arbitre sur le tapis. Comme pour toutes les autres règles applicables aux jeunes, si l’arbitre estime qu’il y a un danger pour l’un ou l’autre des lutteurs, il peut mettre fin à l’action sans pénalité.
      3. Répétition illimitée de toute technique légale, à l’exception de l’inclinaison avant de la tête et du bras.
  9. Arbitres
    1. S’il y a le moindre doute quant à la sécurité d’une situation mettant en cause de jeunes lutteurs, l’arbitre devrait immédiatement mettre fin à l’action, même si elle n’est pas illégale. La sécurité doit être une priorité lors de la lutte chez les jeunes.
  10. Prix
    1. Nous recommandons que chaque athlète participant à la compétition reçoive une sorte de prix de participation. Exemples : rubans, écussons, fanions, certificats.
    2. Il n’est pas obligatoire de remettre des médailles aux trois premiers du classement.
    3. On peut utiliser les titres des équipes, mais ils ne doivent pas être mis en évidence.

6. Pointage des cibles illégales

  1. Sans objet.

7. Déclaration de fautes/pénalités

  1. Des réprimandes sont données pour les actes illégaux. Il peut s’agir d’un lutteur qui refuse de lutter avec son adversaire (appelé « Fuir la prise ») ou qui sort du tapis de lutte (appelé « Fuir le tapis ») ou qui utilise une prise illégale.
  2. Chaque réprimande est consignée et un point est attribué à l’adversaire. Après trois réprimandes dans un combat pour l’un ou l’autre des lutteurs, le lutteur fautif est disqualifié.

8. Déclarations des résultats

  1. Types de victoires :
    1. Un combat peut être gagné :
      1. En raison d’un tombé
      2. En raison d’une blessure
      3. En raison de 3 réprimandes données à l’adversaire lors d’un affrontement ou de deux fautes aux jambes dans la lutte gréco-romaine
      4. Par supériorité technique suite à un forfait
      5. Par une disqualification
      6. Par points (en ayant au moins 1 point de plus après l’ajout des deux périodes). Veuillez vous référer à l’article 41 pour les détails de chaque victoire.
    2. En cas d’égalité par points, le gagnant sera déclaré en considérant successivement :
      1. la plus grande appréciation des prises
      2. la quantité minimale de réprimandes
      3. les derniers points techniques notés
    3. Un lutteur recevant trois réprimandes (0) pendant une épreuve a perdu le combat. La troisième réprimande doit être faite à l’unanimité par le corps d’arbitrage. La demande de « contestation » doit être acceptée pour toutes sortes de réprimandes.

9. Tenue vestimentaire de l'athlète et équipement requis

  1. L’uniforme
    1. Pour participer aux compétitions de United World Wrestling, les athlètes de tous les âges doivent respecter les lignes directrices sur l’uniforme de l’organisation. Les présentes lignes directrices visent à permettre des caractéristiques de conception novatrices conformes aux règles et règlements en matière de lutte.
    2. Responsabilité de la conformité : À tous les événements organisés par United World Wrestling, les fédérations nationales sont responsables; et aux Jeux olympiques, les comités nationaux olympiques sont chargés de veiller à ce que les articles portés ou utilisés par les membres de leur délégation respectent les dispositions du présent règlement.
    3. Considérations générales : Le maillot de lutte est l’uniforme standard utilisé dans tous les styles olympiques. Le maillot de lutte doit être constitué d’un tissu lisse sans coutures rugueuses qui ne présente aucun danger d’irritation, ni pour l’utilisateur ni pour l’adversaire. Le maillot doit fournir à chaque lutteur toutes les possibilités d’exécuter ses prises et ses techniques.
    4. Infractions : À la pesée, l’arbitre doit vérifier que chaque participant satisfait aux exigences du présent article. Le lutteur doit être averti au moment de la pesée si son apparence n’est pas conforme. Si le lutteur ne se conforme pas, la fédération du lutteur écopera d’une amende à la fin du concours. Si un compétiteur se présente au tapis dans une tenue de la mauvaise couleur, le corps d’arbitrage tolérera un délai maximum d’une minute pour qu’il se conforme.
    5. Passé ce délai le lutteur fautif aura perdu le match par forfait. Il est interdit de :
      1. Porter l’emblème ou l’abréviation d’un autre pays.
      2. Appliquer une substance graisseuse ou collante sur le corps.
      3. Se présenter en état de sudation au début du combat ainsi qu’au début de chaque période.
      4. Porter des bandages sur les doigts, les poignets, les bras ou les chevilles, sauf en cas de blessure et avec une prescription médicale. Ces bandages devront être recouverts de bandes élastiques.
      5. Porter un quelconque objet susceptible de blesser l’adversaire, comme une bague, un bracelet, des boucles d’oreilles, des prothèses, des piercings, etc.
      6. Pour la lutte féminine, un soutien-gorge à armature métallique.
  2. Maillot
    1. Veuillez consulter la politique sur l’uniforme pour les événements sanctionnés par WCL.
    2. Veuillez noter qu’un représentant de WCL et le responsable de chacun des championnats respectifs auront l’autorité finale sur l’approbation ou le rejet des maillots de compétition lors des pesées et pendant la compétition.
  3. Pour l’Association de lutte amateur de l’Ontario
    1. Tous les championnats provinciaux et événements organisés par l’ALAO
    2. Tous les athlètes doivent porter un maillot, rouge ou bleu, tel qu’il est désigné par leur inscription au tirage.
  4. Tenue au tapis
    1. Les organisateurs d’événements locaux sont libres d’établir leurs propres politiques concernant la tenue appropriée. Les exigences minimales pour la tenue au tapis sont des shorts au-dessus des genoux sans boucles de ceinture, fermetures à glissière ou poches, avec un t-shirt bien ajusté.
    2. Protecteurs auriculaires : Les protecteurs auriculaires doivent être faits d’un matériau souple et élastique, sans boucle dure. Les rabats d’oreille doivent être élastiques et recouverts d’un matériel amortisseur ne présentant aucun danger pour l’adversaire.
    3. Cependant, pour les compétitions provinciales, les lutteurs doivent obligatoirement porter un maillot adapté à leur sexe. Les chaussures de lutte ou de course (sans métal) doivent être recouvertes de ruban adhésif.
  5. Tous les nouveaux uniformes de lutte doivent être de couleur rouge, bleue ou selon les couleurs de l’école, conformément à la règle de lutte de USPORTS.