Partie I : Dispositions générales
1. Pesées
- Le concurrent titulaire d’une licence qui a signé un contrat de participation à un combat professionnel doit être pesé à l’heure et au lieu désignés par le commissaire, au moins 8 heures et au plus 36 heures avant le début prévu de la compétition ou de l’exhibition.
- Le commissaire approuve la balance officielle pour la pesée et son emplacement.
- La balance officielle doit être à la disposition des concurrents au moins une heure avant la pesée, période pendant laquelle ils peuvent se peser.
- Lors de la pesée, chaque concurrent est pesé par une personne autorisée par le commissaire en présence de l’adversaire ou d’un représentant de l’adversaire, sauf autorisation contraire du commissaire.
- Le concurrent ne doit pas porter de vêtements autres que ses sous-vêtements.
- Le concurrent qui affiche un excédent de poids dispose d’une heure pour atteindre le poids exigé par son contrat, mais il lui est interdit de prendre part au combat visé au contrat si, au cours de cette heure, il :
- perd plus de 2 % du poids indiqué à la pesée, si celle-ci a lieu le jour de la compétition ou de l’exhibition
- perd plus de 3 % du poids indiqué à la pesée, si celle-ci a lieu avant le jour de la compétition ou de l’exhibition
- Si le concurrent affiche toujours un excédent de poids, le commissaire autorise la tenue du combat si les deux concurrents consentent par écrit à la différence de poids et que le poids officiel des deux candidats se situe dans les limites de la différence de poids prévue au point 1.8.
- La différence de poids maximale autorisée entre deux adversaires est la suivante :
- 3 livres, lorsqu’un concurrent pèse jusqu’à 118 livres inclusivement
- 4 livres, lorsqu’un concurrent pèse plus de 118 livres, jusqu’à 130 livres inclusivement
- 5 livres, lorsqu’un concurrent pèse plus de 130 livres, jusqu’à 140 livres inclusivement
- 7 livres, lorsqu’un concurrent pèse plus de 140 livres, jusqu’à 175 livres inclusivement
- 12 livres, lorsqu’un concurrent pèse plus de 175 livres, jusqu’à 200 livres inclusivement
- aucune limite, lorsque les deux concurrents pèsent plus de 200 livres
- Si la différence de poids entre les concurrents est supérieure à celle indiquée au point 1.8, le commissaire peut, à sa discrétion, autoriser la tenue du combat, à moins qu’il ne considère que la différence de poids :
- est trop importante pour permettre un combat équitable
- est préjudiciable à la santé et à la sécurité d’un des concurrents
- Si le concurrent qui a signé un contrat de participation à un combat ne fait pas le poids exigé par son contrat et que le combat est autorisé à aller de l’avant, son adversaire a droit au forfait lié au poids mentionné au contrat.
2. Examen médical préalable au combat
- Chaque concurrent se soumet à un examen médical par un médecin du ring désigné par le commissaire, à l’heure et au lieu fixés par celui-ci.
3. Deuxième pesée si la compétition et reportée
- Si une compétition ou une exhibition de sports de combat professionnels est reportée de 24 heures ou plus, une deuxième pesée et un autre examen médical seront exigés le jour de l’événement.
4. Vestiaires et fournitures pour les événements
- Le promoteur fournit des vestiaires adaptés aux concurrents et aux officiels, tel qu’approuvé par le commissaire.
- Chaque vestiaire réservé aux concurrents doit contenir de l’eau embouteillée, des serviettes propres et de la glace.
- Le promoteur prévoit une salle appropriée pour la tenue des examens médicaux préalables, tel qu’approuvé par le commissaire.
- Il est interdit à toute personne autre que les représentants du commissaire, les concurrents titulaires d’une licence, les gérants, les soigneurs, les promoteurs, les organisateurs et les médecins du ring de se trouver dans les vestiaires, sauf autorisation contraire du commissaire.
5. Consommation d'aliments, de boissons et d'autres substances
- Lorsqu’il se présente au vestiaire qui lui a été attribué, le concurrent ne doit consommer aucun aliment, boisson ou substance autre que l’eau embouteillée fournie par le promoteur conformément au point 4.2, sauf dans les cas suivants :
- la licence du concurrent est assortie d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques pour l’usage de la substance, approuvée par le commissaire
- l’aliment, la boisson ou toute autre substance en question est par ailleurs approuvé par le commissaire
- Les demandes de consommation d’aliments, de boissons ou d’autres substances autres que l’eau embouteillée fournie par le promoteur et les demandes d’usage d’une substance approuvée dans le cadre d’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques doivent être soumises au commissaire au plus tard au moment de la pesée.
- Le commissaire n’approuve la consommation d’aliments et de boissons autres que de l’eau embouteillée que si les deux concurrents ont reçu les mêmes aliments et les mêmes boissons dans la même quantité.
- Aucun aliment, boisson ou autre substance ne peut être consommé par un concurrent dans l’aire de compétition, à l’exception de l’eau embouteillée fournie par le promoteur conformément au point 4.2.
6. Apparence du concurrent
- Pour participer à un combat, le concurrent doit :
- couper ou attacher ses cheveux avec des matériaux doux et non abrasifs, de manière à ne pas gêner la vision de l’un ou l’autre des concurrents, ou à ne pas couvrir une partie du visage du concurrent
- couper ou contenir les poils du visage avec des matériaux doux et non abrasifs, de manière à ne pas nuire à la sécurité du concurrent et à préserver l’intégrité de la compétition ou de l’exhibition
- se couper les ongles d’orteil
- enlever tout bijou et accessoire
- enlever ses prothèses dentaires ou ses fausses dents amovibles
- enlever ses lunettes
- enlever ses lentilles de contact rigides
- éviter de porter de cosmétiques pour le visage
- éviter d’utiliser de manière excessive des crèmes, lotions, vaporisateurs ou produits similaires sur les cheveux ou toute partie du corps
- éviter d’appliquer de la graisse, de la gelée de pétrole ou toute autre substance similaire sur une partie de son corps, à l’exception d’une légère application de gelée de pétrole sur les sourcils, sous les yeux et sur l’arête du nez et derrière les oreilles, qui peut être appliquée de nouveau entre les reprises
7. Bandages pour les mains
- Le commissaire approuve tout le matériel de bandage pour les mains, qui comprend uniquement, pour chaque main, une gaze douce d’au plus deux pouces de largeur et d’au plus 60 pieds de longueur et du ruban de sport adhésif d’au plus un pouce de largeur et d’au plus 30 pieds de longueur
- Le promoteur fournit tout le matériel de bandage pour les mains à chaque concurrent, à moins qu’un concurrent ne décide de fournir son propre matériel. Le promoteur fournit le même matériel à chaque concurrent.
- Le concurrent qui choisit de fournir son propre matériel de bandage pour les mains doit également fournir suffisamment de matériel pour permettre à son adversaire d’utiliser le même matériel, à moins que son adversaire ne renonce à ce privilège.
- Tout le matériel de bandage pour les mains est soumis à l’approbation du commissaire au moment de la pesée. Le commissaire, ou un officiel désigné par le commissaire, conserve la garde de tout le matériel de bandage pour les mains jusqu’à ce qu’il soit appliqué aux mains des concurrents.
- Les bandages pour les mains d’un concurrent sont apposés dans le vestiaire en présence d’un officiel désigné par le commissaire et, sur demande, d’un représentant de son adversaire.
- Le concurrent peut renoncer à son privilège d’assister au bandage des mains de son adversaire s’il n’en fait pas la demande en temps opportun ou s’il n’est pas présent au moment du bandage.
- Une seule bande de ruban de sport adhésif ou une seule bande de gaze douce (voir le point 7.1) peut être placée à plat entre les doigts de chaque main.
- Le ruban de sport adhésif peut croiser le dos de la main deux fois pour former un seul « X », mais ne doit pas s’étendre à moins d’un pouce des jointures lorsque la main forme un poing.
- Le concurrent ne doit pas appliquer d’eau ou d’autres substances sur ses mains ou ses bandages.
- Les bandages pour les mains sont répartis uniformément sur la main et soumis à l’inspection et à l’approbation d’un officiel désigné par le commissaire.
- L’officiel désigné par le commissaire signe les bandages pour indiquer son approbation.
- Le concurrent ne doit pas mettre ses gants avant l’approbation de ses bandages.
8. Gants
- Le promoteur d’une compétition ou d’une exhibition de sports de combat professionnels fournit des gants appropriés à chaque concurrent. Les gants fournis au concurrent et à son adversaire doivent être du même type.
- Le concurrent peut choisir de fournir ses propres gants. Le concurrent qui choisit de fournir ses propres gants doit également fournir une deuxième paire de gants du même type pour permettre à son adversaire d’utiliser le même type de gants, à moins que son adversaire ne renonce à ce privilège.
- Les gants portés à l’événement principal sont neufs. Les gants portés aux combats autres que l’événement principal doivent être en bon état, propres et exempts de débris.
- Les concurrents portent des gants de boxe approuvés par le commissaire, avec un pouce attaché et un système de fermeture à lacets. Sauf autorisation contraire du commissaire, les gants pèsent :
- 8 onces, lorsque les deux concurrents pèsent 147 livres ou moins
- 10 onces, lorsqu’un concurrent pèse plus de 147 livres
- Les gants dont l’utilisation est approuvée par le commissaire peuvent peser jusqu’à 5 % de plus ou de moins que le poids indiqué au point 8.4.
- Tous les gants sont soumis à l’approbation du commissaire au plus tard au moment de la pesée. Le commissaire, ou un officiel désigné par le commissaire, conserve la garde des gants jusqu’à ce qu’ils soient enfilés par les concurrents.
- Les gants du concurrent sont enfilés dans le vestiaire en présence d’un représentant désigné par le commissaire et, sur demande, d’un représentant de son adversaire.
- Le concurrent peut renoncer à son privilège d’assister à l’enfilage des gants de son adversaire s’il n’en fait pas la demande en temps opportun ou s’il n’est pas présent au moment de l’enfilage des gants.
- Les gants du concurrent ne doivent pas être tordus, manipulés ou modifiés de quelque manière que ce soit, avant ou après avoir été enfilés par le concurrent.
- Les lacets de chaque gant sont noués à l’arrière des poignets. Du ruban adhésif est appliqué sur les poignets des gants, par-dessus les lacets.
- Un officiel désigné par la commission doit signer le ruban (voir le point 8.10) pour démontrer l’approbation du processus d’enfilage de gants.
9. Soigneurs
- Pour pouvoir agir à titre de soigneur à une compétition ou à une exhibition de sports de combat professionnels, une personne doit détenir une licence de soigneur valide délivrée par le commissaire.
- Chaque concurrent soumet à l’approbation du commissaire, au plus tard au moment de la pesée, le nom de ses soigneurs, et désigne un soigneur principal.
- Le concurrent est responsable de la conduite de ses soigneurs.
- Chaque concurrent ne doit pas avoir plus de :
- quatre soigneurs, pour les combats de championnat ou les combats principaux
- trois soigneurs, pour tous les autres combats
- Pendant le déroulement d’une reprise, les soigneurs doivent rester assis et s’abstenir d’adopter tout comportement perturbateur.
- Pendant les temps d’arrêt, il est interdit aux soigneurs d’entraîner un concurrent.
- Une fois que le chronométreur signale la fin d’une reprise, un des soigneurs du concurrent peut pénétrer dans l’aire de compétition. Jusqu’à deux de ses soigneurs peuvent pénétrer sur le périmètre extérieur de l’aire de compétition entre les reprises.
- Un soigneur qui pénètre dans l’aire de compétition entre les reprises (voir le point 9.7) ne peut aider un concurrent à se rendre à son coin, à moins que l’arbitre ou le médecin ne mette fin au combat.
- Un soigneur doit quitter rapidement l’aire de compétition lorsque le chronométreur signale qu’il reste 10 secondes à la période de repos entre les reprises, en enlevant tout obstacle et en nettoyant le coin.
- Sauf autorisation contraire du commissaire, le seul matériel qui peut se trouver dans le coin du concurrent à l’usage d’un soigneur est le suivant :
- de l’adrénaline, dans un flacon scellé du fabricant, dont la quantité est prémesurée dans une solution de 1:1000
- de l’avetine
- de la thrombine
- de la gelée de pétrole
- des fers froids pour les yeux
- des cotons-tiges
- des tampons de gaze
- de l’eau embouteillée
- une gourde en plastique
- un flacon pulvérisateur en plastique
- un sac de glace
- un seau pour transporter de la glace
- des serviettes propres
- des éponges propres
- du ruban de sport adhésif
- des ciseaux à bandage
- Le matériel suivant ne doit pas se trouver dans le coin du concurrent à l’usage d’un soigneur :
- une solution de Monsel
- toute substance à base de fer
- des pansements liquides
- des sels volatils
- tout autre article non approuvé par le commissaire
- Le soigneur principal d’un concurrent peut, en s’approchant du périmètre extérieur de l’aire de compétition, indiquer à l’arbitre à tout moment pendant la compétition ou l’exhibition qu’il souhaite arrêter le combat.
- Entre les reprises d’un combat, le soigneur principal peut demander à l’arbitre de :
- visiter leur coin pour discuter de tout point pertinent au combat
- commenter toute blessure subie par le concurrent
- demander à un médecin désigné par le commissaire d’examiner le concurrent
- mettre fin au combat
- Lorsque le soigneur principal demande à l’arbitre d’arrêter le combat (voir les points 9.12 ou 9.13)
- l’arbitre arrête le combat
- le concurrent du soigneur principal est déclaré perdant du combat par knock-out technique
- À l’issue d’un combat, le concurrent et ses soigneurs demeurent dans l’aire de compétition ou à proximité de celle-ci jusqu’à l’annonce du résultat du combat, sauf si, de l’avis d’un médecin désigné par le commissaire, il est préjudiciable à la santé et à la sécurité du concurrent de demeurer dans l’aire de compétition.
- À la suite de l’annonce du résultat du combat, un concurrent et au moins un de ses soigneurs se présentent sans délai à la salle désignée pour un examen par un médecin du ring désigné par le commissaire.
10. Arbitres
- Tous les combats professionnels sont sous l’autorité, la direction et le contrôle d’un arbitre désigné par le commissaire.
- Avant le début de chaque combat sous sa direction, l’arbitre donne des directives sur les règles à suivre et le déroulement du combat à chaque concurrent et à ses soigneurs dans le vestiaire.
- En donnant les directives préalables au combat, l’arbitre doit informer au soigneur principal qu’il sera responsable de la conduite de toutes les soigneurs du concurrent pendant le déroulement du combat.
- Avant le début de chaque combat, et de temps à autre s’il le juge nécessaire pendant le déroulement du combat, l’arbitre examine les gants, l’équipement et les membres de l’équipe des concurrents pour confirmer l’absence de conditions dangereuses ou inappropriées.
- Au cours du combat, l’arbitre surveille l’état des concurrents. Il a le pouvoir d’arrêter un combat si, à son avis, ou à l’avis du médecin du ring désigné par le commissaire, il est préjudiciable à la santé et à la sécurité du concurrent de poursuivre le combat.
- L’arbitre doit appliquer les règles du sport qu’il officie, tel qu’elles sont énoncées dans le présent ensemble de règles.
11. Annonceurs
- Le promoteur désigne un annonceur pour chaque compétition ou exhibition, qui agira à titre de maître de cérémonie.
- Le promoteur met à disposition de l’annonceur un système de sonorisation en bon état de fonctionnement.
- L’annonceur est chargé d’exercer les fonctions suivantes :
- au début de chaque combat professionnel, présenter les concurrents, et annoncer leur nom, leur poids ainsi que les détails du combat
- annoncer le résultat du combat de sport professionnel à son terme
- éviter de faire d’annonces qui, de l’avis du commissaire, compromettent l’intégrité d’un combat professionnel
- L’annonceur peut présenter le candidat sous son pseudonyme, pourvu que le commissaire approuve l’utilisation de ce pseudonyme et que le candidat ait été divulgué au commissaire son nom véritable et légal dans sa demande de licence.
12. Reprise vidéo
- Le recours à la reprise vidéo n’est permis que s’il existe un accès rapide à la technologie de reprise vidéo immédiatement à l’extérieur de l’aire de compétition. Cette technologie doit :
- pouvoir restituer à la fois le son et l’image
- permettre de reculer l’enregistrement, de le mettre en pause et de le rejouer à la vitesse régulière et au ralenti
- être approuvée par le commissaire avant le début de la compétition ou de l’exhibition
- Seul l’arbitre ou un arbitre remplaçant désigné par le commissaire peut demander de voir une reprise vidéo.
- L’arbitre ou l’arbitre remplaçant ne doit demander de voir une reprise vidéo qu’entre les reprises ou à la fin du combat.
- Les reprises vidéo ne sont visionnées que par l’arbitre ou l’arbitre remplaçant et sont mises à disposition sans commentaire audio.
- La reprise vidéo ne peut servir qu’à déterminer :
- si un concurrent a été mis à terre à cause d’un coup autorisé, d’un coup irrégulier ou de toute autre raison
- si un concurrent a été blessé à cause d’un coup autorisé, d’un coup irrégulier ou de toute autre raison
- toute autre question liée à une séquence de fin de combat
- Sauf autorisation contraire du commissaire, le visionnement d’une reprise doit se terminer :
- avant la fin de la période de repos d’une minute entre les reprises
- deux minutes après la fin du combat
- Seul l’arbitre peut décider de modifier sa décision initiale.
- Pour modifier sa décision initiale, l’arbitre doit être convaincu qu’il existe des preuves incontestables à l’appui.
- Si l’arbitre modifie sa décision initiale, il en avise les juges et chaque concurrent avant le début de la prochaine reprise, ou immédiatement si la compétition est terminée.
- Si la décision initiale de l’arbitre change, les juges auront l’occasion de modifier leurs cartes de pointage avant que le chronométreur ne signale le début de la prochaine reprise, ou immédiatement si la compétition est terminée, le cas échéant.
- Une compétition qui a été interrompue par l’arbitre avant le visionnement de la reprise vidéo ne doit pas se poursuivre, quel que soit le résultat de la reprise vidéo.
Mis à jour : 27 décembre 2024
Date de publication : 11 décembre 2024