L'importance des années intermédiaires

Les années intermédiaires (de 6 à 12 ans) sont un point tournant du développement et une période critique de transition entre la petite enfance et l'adolescence.

Une période de développement et de changement

Les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires découvrent qui ils sont et qui ils veulent être. Ils acquièrent des habiletés et des habitudes en matière de santé, sont aux prises avec les changements physiques et les impacts sociaux et affectifs de la puberté et explorent leur concept du soi et de l'esprit. Ils acquièrent leurs propres identités qui s'intersectent – y compris les identités sociales (culturelle, raciale, ethnique, expression du genre, identité de genre) et les identités personnelles (préférences, valeurs, croyances, capacités). À ce stade, les enfants approfondissent leur compréhension des relations interpersonnelles en jetant les bases de relations amoureuses saines et en faisant leurs premiers pas vers l'indépendance. C'est aussi la période au cours de laquelle les premiers indicateurs des problèmes de santé mentale, de comportement et d'apprentissage se manifestent – cette période est souvent connue sous le nom des « sept années de mise en garde »footnote 1 au cours desquelles les interventions précoces peuvent avoir un impact important sur les résultats à long terme.

Le bien-être des enfants concerne tous les principaux aspects du développement – affectif, social, cognitif, physique et communication – ainsi que le développement spirituel et l'identité d'un enfant. La réussite dans un domaine est liée à la réussite dans les autres. Le contexte social, culturel, géographique et économique dans lequel les enfants grandissent influence fortement leurs expériences et peut influencer leurs résultats à long terme. Le bien-être est un concept holistique et global, ce qui est particulièrement important pour les enfants autochtones dont le bien-être est enraciné dans l'identité culturelle et le bien-être de la famille, de la famille élargie et de la collectivité.

Les interactions et les expériences positives vécues au cours de la période intermédiaire de l'enfance posent les bases de l'avenir. Il y a au cours de la période intermédiaire de l'enfance de nombreuses possibilités de faire naître le désir d'apprendre, de développer un sentiment solide de l'identité personnelle, d'établir des relations saines, de créer des liens avec la culture, la nature et la collectivité et d'établir de saines habitudes de vie active et toutes ces choses peuvent avoir un impact qui dure toute la vie.

Les familles sont importantes

Avoir des familles saines et prospères est d'une importance fondamentale pour la santé, le bonheur et l'épanouissement des enfants. Les familles solides et stables favorisent le bien-être des enfants et la recherche montre que la participation de la famille améliore nettement la résilience et les résultats à long terme d'un enfant. Les expériences que les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires vivent avec leurs parents, leurs fournisseurs de soins, leurs frères et sœurs et leurs familles élargies et choisies ont un énorme impact sur ce qu'ils apprennent et leur façon de l'apprendre et sur la façon dont ils se voient et voient le monde. Nous savons aussi que les relations stables, uniformes et stimulantes sont essentielles pour favoriser une santé mentale optimale au cours de la période intermédiaire de l'enfance.footnote 2

Toutes les familles veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants. Les parents et les fournisseurs de soins de l'Ontario travaillent extrêmement fort pour appuyer leurs enfants et veiller à ce qu'ils aient ce dont ils ont besoin pour réussir. Cependant, certains peuvent ne pas avoir tous les soutiens et les options dont ils ont besoin pour aider leurs enfants à réaliser pleinement leur potentiel. Certaines familles ont du mal à joindre les deux bouts alors qu'elles essaient d'offrir à leurs enfants des services de garde après l'école et de garde d'été et des activités récréatives de qualité ainsi que d'autres soutiens dont ils bénéficient. Nous savons aussi que les familles monoparentales peuvent éprouver des difficultés supplémentaires, en particulier les familles monoparentales dirigées par des femmes.

Les familles sont les mieux placées pour connaître les forces et les besoins de leurs enfants. Pour améliorer les soutiens et les services pour les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires et leurs familles, il faut demander aux parents ce dont ils ont besoin et élaborer des politiques et concevoir des programmes pour les aider à atteindre leurs objectifs.

Travailler ensemble pour aider les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires à s'épanouir

Les données probantes le montrent clairement : il est essentiel que les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires et leurs familles reçoivent le soutien dont ils ont besoin pour s'épanouir. Vivre des expériences saines et favorables au cours des années intermédiaires permet aux enfants de mieux se préparer à devenir de jeunes adultes sains, heureux, pleins d'espérance et épanouis. Les enfants qui ne sont pas appuyés au cours de leurs années intermédiaires courent un risque accru d'éprouver des difficultés physiques, de santé mentale et de comportement à long terme ainsi que d'avoir de moins bons résultats dans la vie. Le gouvernement de l'Ontario reconnaît l'importance de la période intermédiaire de l'enfance et le besoin d'une vision et d'un cadre communs pour appuyer l'action et les soutiens pour les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires et leurs familles.

Les personnes et les organisations de tout l'Ontario s'efforcent de contribuer positivement à la vie des enfants et beaucoup contribuent à changer des vies et à créer de futurs leaders. Mais plus encore peut être fait pour favoriser des collaborations, harmoniser les priorités, équiper les leaders et mobiliser les familles à l'égard d'un ensemble commun de résultats.

Afin de soutenir les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires et leurs familles et de mettre à contribution les efforts de ceux qui les appuient déjà, Se préparer : Un cadre stratégique pour aider les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires de l'Ontario à s'épanouir guidera, concentrera et portera au maximum le soutien pour les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires et leurs familles dans toute la province.

Certaines des mesures que le gouvernement prendra pour appuyer les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires sont décrites ci-dessous.

Se concentrer sur les besoins des enfants et des familles marginalisés

Dans le cadre de Se préparer, nous veillerons à ce que la satisfaction des besoins des enfants marginalisés et de leurs familles soit une priorité pour aider les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires à s'épanouir.

Mobiliser les données probantes

Se préparer repose sur des données probantes à jour sur le développement des enfants du groupe d'âge des années intermédiaires. Ce cadre reflète les points de vue de diverses communautés, des familles et des défenseurs des intérêts des enfants de toute la province qui reconnaissent déjà l'importance de la période intermédiaire de l'enfance pour la détermination des résultats à long terme pour les jeunes et les jeunes adultes. Nous recueillerons ces recherches et ces connaissances afin que ceux qui jouent un rôle dans la vie des enfants aient accès aux outils dont ils ont besoin pour comprendre ce qui se passe sur le plan du développement chez les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires et comment les appuyer pendant leur transition vers l'adolescence.

Intégrer les approches axées sur la famille

Les approches axées sur la famille favorisent la participation active des parents et des fournisseurs de soins en leur fournissant un accès aux ressources et au soutien et en assurant une prise de décision éclairée et la prestation d'un service flexible et adapté en fonction des priorités, des forces et des besoins de la famille.footnote 3

Par l'entremise de Se préparer, nous créons des conditions dans lesquelles les familles seront mieux à même d'aider leurs enfants à s'épanouir. Nous reconnaissons ainsi le rôle important des familles et définissons les mesures que nous prendrons pour intégrer une approche fondée sur les forces et axée sur la famille à la conception et à la mise en œuvre des programmes.

Favoriser l'harmonisation et la collaboration

Se préparer pose les bases d'une approche intégrée et coordonnée à la planification et à la prestation des services et des programmes destinés aux enfants de six à douze ans et à leurs familles. Ce cadre s'appuie sur les efforts considérables entrepris dans l'ensemble de l'Ontario pour s'attaquer aux obstacles systémiques et améliorer les résultats pour les enfants et les familles. Par exemple, il s'appuie sur le Plan stratégique contre le racisme de l'Ontario en reconnaissant le racisme systémique et en s'y attaquant directement. Il reconnaît également le travail accompli dans le cadre de la Stratégie ontarienne pour les services aux enfants et aux jeunes ayant des besoins particuliers pour fournir des services aux enfants ayant un handicap ou des besoins spéciaux d'une manière plus axée sur la famille.

Établir un ensemble commun de résultats, de buts et d'indicateurs

Se préparer catalyse une action entreprise en vue de réaliser un ensemble commun de résultats fondés sur des données probantes, globaux, à long terme et ambitieux pour les enfants et les familles. Il faut faire un pas en avant audacieux pour esquisser une vision qui est la première du genre, intersectorielle et faite en Ontario pour les enfants. Se préparer s'associe au Cadre stratégique renouvelé pour la petite enfance et les services de garde d'enfants de l'Ontario et à la Stratégie ontarienne pour la jeunesse, Intensifions nos efforts : Cadre stratégique en faveur de la réussite des jeunes de l'Ontario, afin de constituer un cadre stratégique complet et intersectoriel du cours de la vie pour favoriser le bien-être des enfants et des jeunes de l'Ontario.

Catalyser le leadership

Se préparer est un véhicule permettant de catalyser ou d'accroître le leadership, de lancer l'innovation et de catalyser des collaborations entre les gouvernements, les collectivités et le secteur des organismes de bienfaisance afin d'élargir et de coordonner les efforts visant à améliorer le bien-être des enfants, des familles et des collectivités.

Les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires en Ontario de nos jours

Plus d'un million d'enfants âgés de 6 à 12 ans habitent en Ontario. Ce nombre devrait atteindre 1,26 million au cours des vingt prochaines années.footnote 4 Les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires de l'Ontario d'aujourd'hui sont culturellement, spirituellement, linguistiquement, racialement, ethniquement et géographiquement diversifiés. Environ quatre pour cent des enfants de moins de 14 ans de l'Ontario ont des handicaps ou des besoins spéciaux. Près de six pour cent de la population des années intermédiaires est inscrite dans une école de langue française.footnote 5

Certains enfants du groupe d'âge des années intermédiaires ont des liens ancestraux avec la terre. Certains sont nés en Ontario, certains ont immigré et certains sont venus en tant que réfugiés. Certains enfants pratiquent leur religion dans des lieux de culte tels que les temples, les synagogues, les églises, les gurdwaras et les mosquées. Ils pratiquent leur spiritualité dans les forêts et les champs ainsi que dans leurs maisons et des centres. Pour certains, leur foi se reflète dans leur façon de s'habiller, les symboles qu'ils portent, leurs expériences vécues ou leurs prières silencieuses. Certains enfants ne pratiquent aucune religion. Les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires parlent de nombreuses langues et possèdent leurs propres talents et aptitudes.

Beaucoup de familles sont confrontées à des difficultés et à des contraintes. Les familles de l'Ontario comprennent les parents qui travaillent à l'extérieur de la maison, dont certains occupent plusieurs emplois ou des emplois précaires ou instables ou sont des chefs de famille monoparentale ayant des contraintes supplémentaires. Il peut être difficile pour les membres de ces familles de trouver du temps de qualité à passer ensemble et le coût des activités récréatives ainsi que des services de garde d'enfants pour l'été et après l'école peut être une source de stress et d'anxiété pour beaucoup d'entre elles. Les autres difficultés comprennent l'insécurité alimentaire et l'accès à des moyens de transport adéquats et à un logement stable. Beaucoup de familles sont également confrontées à des obstacles, à un biais et à la discrimination, y compris le racisme et l'hétérosexisme. Tous ces facteurs influencent le bien-être des familles.

Les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires sont très connectés et adeptes du numérique. Ils apprennent et utilisent la technologie et les médias sociaux plus souvent et d'une manière plus intégrée que jamais auparavant et ceci change la façon dont ils se développent et apprennent, leur relation aux autres et leur vision du monde. Bien que ceci présente de nombreuses possibilités nouvelles, beaucoup de parents et de fournisseurs de soins éprouvent des difficultés à guider leurs enfants dans ces nouvelles réalités, y compris en ce qui concerne la meilleure façon d'établir des limites et des directives appropriées concernant l'utilisation de la technologie à la maison.

Un soutien pour ceux qui en ont besoin

Notre vision consiste à faire en sorte que tous les enfants vivant en Ontario soient heureux, en bonne santé et pleins d'espérance et se portent bien. Cependant, nous savons que de nombreux enfants ont des circonstances particulières et des besoins bien précis et sont confrontés à plusieurs obstacles complexes qui se répercutent sur leur bien-être. Certains enfants ont besoin qu'on leur offre des soutiens plus ciblés pour s'assurer qu'ils ont les mêmes chances de réussir et le gouvernement et les collectivités doivent faire davantage pour réduire les obstacles et aider tous les enfants à s'épanouir. Ces enfants comprennent :

Les Premières Nations, les Métis et les Inuits : Les enfants autochtones et leurs familles sont très diversifiés. Les collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuits de tout l'Ontario ont chacune leur culture, leur histoire et leurs expériences distinctes. La population autochtone est plus jeune que la population non autochtone : environ 33 pour cent de la population autochtone de l'Ontario se compose d'enfants et d'adolescents de 19 ans ou moins, contre 23,8 pour cent de la population non autochtone. La population autochtone de l'Ontario augmente également plus rapidement que l'ensemble de la population.footnote 11

Les enfants autochtones de l'Ontario sont confrontés à des défis complexes en raison du traumatisme historique que continuent de causer le colonialisme et les pensionnats qui ont entraîné des taux élevés de pauvreté, de logement inadéquat et d'obstacles à l'éducation et à l'apprentissage culturel. Par exemple, les enfants autochtones des années intermédiaires sont plus susceptibles que les autres d'avoir un excès de poids,footnote 12 d'avoir un problème de santé à long terme,footnote 13 de vivre dans une famille où l'un ou l'autre des parents est absent, de vivre dans une famille monoparentale,footnote 14 ou de vivre dans des maisons qui sont surpeuplées ou qui ont besoin de réparations importantes.footnote 15 Les jeunes Autochtones signalent avoir des niveaux de bien-être inférieurs à ceux des autres et présentent un risque accru de problèmes de santé, de dépression, d'anxiété, de suicide et de toxicomanie et de réussir moins bien leurs études.footnote 16

Racialisés : L'expérience des communautés racialisées est variée et l'ampleur des expériences vécues doit être reconnue. Nous savons que les enfants racialisés sont confrontés à des difficultés posées par le racisme, la marginalisation, les revers de l'éducation et l'isolement social et culturel qui peuvent avoir un impact négatif sur leur développement. Les enfants racialisés/de minorité visible de 14 ans ou moins sont plus susceptibles de vivre dans des familles à faible revenu (25 %) que leurs pairs qui n'appartiennent pas à des minorités visibles (14 %).footnote 17 Ils sont également plus susceptibles d'être victimes de discrimination dans leur vie quotidienne.

Nouveaux arrivants : Les enfants immigrés, réfugiés et de première génération ont des besoins et des expériences particuliers lorsqu'ils doivent s'adapter à une nouvelle culture et à un nouvel environnement au Canada et s'y retrouver. Leurs familles sont également plus susceptibles que les autres de vivre loin des grands réseaux familiaux et sociaux bien enracinés. La situation sociale et économique des familles de nouveaux arrivants peut varier considérablement. Les enfants qui sont des nouveaux venus au Canada peuvent parler l'anglais ou le français en tant que langue seconde, avoir fait l'expérience de traumatismes dans le passé et avoir à la maison des responsabilités supplémentaires consistant à aider leurs parents à s'y retrouver dans les systèmes et les services de leurs collectivités.

LGBTAB : à partir des années intermédiaires et au cours de l'adolescence et au-delà, beaucoup de jeunes Ontariennes et Ontariens commencent à réfléchir à leur identité de genre et/ou à leur orientation sexuelle et peuvent commencer à s'identifier comme lesbienne, gay, bisexuel(le), transgenre, allosexuel(le) ou bispirituel(le) (LGBTAB). Nous savons que les élèves LGBTAB sont plus susceptibles d'être victimes de discrimination, d'agressions verbales et de violence physique que leurs pairs. Près des deux tiers (65 %) des éducateurs qui travaillent avec des élèves des années intermédiaires ont signalé avoir connaissance de cas d'exclusion et de harcèlement fondé sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre.footnote 18 Nous savons également que les jeunes LGBTAB sont plus susceptibles que leurs pairs d'avoir des problèmes de santé mentale, de toxicomanie et d'itinérance.

Francophones : Les enfants francophones de l'Ontario sont confrontés à des difficultés lorsqu'il s'agit de se créer une identité culturelle et linguistique et de trouver leur place dans une communauté francophone diversifiée. Près de six pour cent des élèves des années intermédiaires sont inscrits dans des écoles de langue française réparties dans tout l'Ontario et près de trois pour cent déclarent que le français est l'une des langues principales parlées à la maison.footnote 19 Il a été montré que la lecture et l'utilisation des médias en français diminuaient avec l'âge au cours des années intermédiaires.footnote 20

Enfants handicapés ou ayant des besoins spéciaux : Beaucoup d'enfants de l'Ontario ont un handicap ou des besoins spéciaux sur un ou plusieurs plans, y compris sur les plans physique, cognitif, affectif, social et/ou des communications.footnote 21 Il s'agit notamment des troubles de la communication, des handicaps physiques, des problèmes de santé mentale, des problèmes de comportement, des lésions cérébrales acquises, de la déficience intellectuelle, du syndrome de Down, de la paralysie cérébrale, du spina bifida, des troubles du spectre de l'autisme (TSA), des troubles de l'apprentissage, du trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale (FASD) et des problèmes médicaux chroniques et/ou à long terme.

Beaucoup d'enfants ayant un handicap ou des besoins spéciaux sont confrontés à des obstacles et à des défis liés à l'accessibilité et à l'inclusion sociale. Ces jeunes peuvent être plus exposés que les autres aux sévices, à l'intimidation et à la pauvreté. Les enfants handicapés sont moins susceptibles de participer à des activités récréatives que ceux qui n'ont pas de handicap.footnote 22 De plus, les parents des enfants du groupe d'âge des années intermédiaires ayant un handicap ou des besoins spéciaux ont souvent besoin d'un soutien supplémentaire pour gérer les activités quotidiennes, la garde d'enfants et les autres responsabilités familiales. Les deux tiers des parents interrogés ont déclaré que ces besoins n'étaient pas satisfaits.footnote 23

Enfants qui vivent dans des familles qui sont confrontées à des difficultés socio-économiques et à des situations précaires : En 2011, il a été signalé que près de 14 pour cent des enfants du groupe d'âge des années intermédiaires vivaient dans des familles à faible revenu. Nous savons que les familles monoparentales, en particulier les familles dirigées par une mère seule, sont confrontées à des obstacles particuliers et que 43 pour cent des personnes qui vivent dans des familles dirigées par une mère seule vivent en dessous du seuil de la pauvreté. Environ vingt pour cent des enfants du groupe d'âge des années intermédiaires vivent dans des ménages monoparentaux et 85 pour cent de ces ménages monoparentaux sont dirigés par des femmes.footnote 24 Les données probantes montrent que les enfants qui vivent dans la pauvreté courent un risque accru de souffrir d'un vaste éventail de problèmes physiques, comportementaux et affectifs. Le stress chronique associé au fait de vivre dans la pauvreté peut également avoir des répercussions défavorables sur le développement cognitif, la mémoire, la concentration et la capacité d'apprendre d'un enfant.footnote 25 Les enfants qui vivent dans des familles et des quartiers à faible revenu sont beaucoup plus susceptibles que les autres d'avoir un excès de poidsfootnote 26 et beaucoup moins susceptibles de participer à des activités récréatives et parascolaires.footnote 27

En outre, les familles peuvent être confrontées à d'autres contraintes et à des situations qui accroissent les risques pour elles et leurs enfants, y compris la consommation de substances, les problèmes de santé mentale, la violence familiale et la décomposition de la famille.

Enfants pris en charge : En 2012-2013, le nombre moyen des enfants confiés aux soins des sociétés de l'aide à l'enfance était de 17 273 dont 7 552 pupilles de la Couronne et 1 304 enfants qui reçoivent des soins structurés conformes aux traditions.footnote 28 Nous savons que certains groupes d'enfants sont surreprésentés dans les services de bien-être de l'enfance, y compris les enfants autochtones et noirs. Les enfants des Premières Nations, métis et inuits âgés de moins de quinze ans représentent trois pour cent de la population provinciale mais plus de 21 pour cent des enfants confiés aux soins des sociétés de l'aide à l'enfance sont autochtones.footnote 29 Les enfants noirs de l'Ontario sont également plus susceptibles que les enfants blancs de faire l'objet d'une enquête et d'être pris en charge dans le cadre des services de bien-être de l'enfance.footnote 30

Quatre-vingt-deux pour cent des enfants pris en charge ont des besoins spéciaux diagnostiqués. Les enfants pris en charge ont un taux d'obtention du diplôme d'études secondaires de 46 pour cent alors qu'il était de 86,5 pour cent chez leurs pairs en 2015–2016.footnote 31

Enfants qui vivent dans des collectivités rurales, éloignées et nordiques : Les enfants du groupe d'âge des années intermédiaires et leurs familles qui vivent dans des collectivités rurales et éloignées peuvent être confrontés à des difficultés supplémentaires en matière d'accès à l'éducation, aux loisirs et aux services de santé et sociaux en raison de la distance et des options disponibles pour le transport. L'accès à des aliments frais et nutritifs peut également être limité dans certaines localités éloignées et les familles peuvent vivre loin les unes des autres, ce qui limite les possibilités d'établir quotidiennement des liens avec leurs voisins et leurs amis.

Mixité : Les stéréotypes sexuels commencent à apparaître au cours des années intermédiaires et il s'agit également d'une période du développement d'une importance primordiale pour développer la confiance, la pensée critique et la persévérance nécessaires pour s'attaquer au sexisme, à la transphobie et aux préjugés sexistes tout au long de la vie. Au cours de cette période, les enfants peuvent également être exposés au « maintien de l'ordre lié à la spécificité des sexes » (en anglais, « gender policing » ), soit à des pressions visant à les obliger à se conformer aux attentes et aux rôles traditionnellement associés à la masculinité ou à la féminité ainsi qu'à des critiques et à de l'intimidation si l'expression de leur genre se situe en dehors de leurs limites. De nombreuses disparités existent également entre les filles et les garçons. Il importe d'habiliter les enfants à explorer un éventail de domaines d'apprentissages et de disciplines, d'activités et de passe-temps sans préjugés sexistes.

Appuyer les enfants et les familles autochtones vivant en Ontario

Les enfants et les familles des Premières Nations, des Métis et des Inuits de l'Ontario sont confrontés à des difficultés particulières en raison du traumatisme causé par le colonialisme. Les politiques gouvernementales ont perturbé les pratiques culturelles et les relations familiales et entraîné des inégalités structurales et systémiques bien enracinées. Les répercussions de ces inégalités peuvent se manifester par les mauvais résultats obtenus sur le plan de la santé et sur le plan social par de nombreux enfants et familles autochtones de l'Ontario.

Le rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada a montré l'impact immense et prolongé que le système des pensionnats a eu sur les peuples autochtones.footnote 32 Nous reconnaissons que ce système était une manifestation de politiques et de programmes motivés par le colonialisme et le racismefootnote 33 et que ses effets sur le bien-être des Premières Nations, des Métis et des Inuits de l'Ontario sont durables.

Tous les jeunes doivent savoir qui ils sont et d'où ils viennent. Les enfants et les jeunes autochtones, qui sont à la recherche de leur propre identité et de leur lieu d'appartenance, doivent connaître leurs racines autochtones et en être fiers. Ils doivent connaître les réponses à certaines questions fondamentales. Qui est mon peuple? Quelle est notre histoire? Qu'est-ce qui nous distingue? Quelle est mon appartenance?

Rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, 2015

La tragédie de l'héritage colonial est que « trop d'enfants ne grandissent pas bien sur tous les plans du développement sain, que trop d'entre eux sont retirés de leur famille et que trop d'entre eux n'obtiennent pas les possibilités qu'ils méritent de réaliser pleinement leur potentiel. » (Chiefs of Ontario)footnote 34

De nombreux enfants, familles et collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuits sont confrontés à de véritables défis : la pauvreté, le manque d'accès à l'eau potable et au logement, des taux élevés de suicide chez les jeunes, des obstacles à une bonne nutrition et à la santé et la surreprésentation dans les systèmes du bien-être de l'enfance et de la justice.

Nous savons également que ces collectivités réparties dans tout l'Ontario sont des lieux d'espoir, de force, de sagesse et de soins pour les enfants et les familles. Les familles et les collectivités s'appuient sur les connaissances multigénérationnelles sur le bien-être et pratiquent la « vie saine de tous les jours » en s'efforçant de concilier tous les aspects de la vie : physique, mental, affectif et spirituel.footnote 35

Il est essentiel pour le bien-être des enfants, des familles et des collectivités autochtones de préserver et de promouvoir la culture et l'identité des enfants autochtones.

Pour favoriser la guérison et la réconciliation, Se préparer comprend une section consacrée aux façons d'aider les enfants, les familles et les collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuits à s'épanouir.

Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones

Se préparer s'appuie sur la vision, les principes et les piliers établis dans la Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones (SOEJA).

Vision

Les enfants et les jeunes des Premières nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain sont en santé, heureux, résilients et enracinés dans leurs cultures et leurs langues et s'épanouissent en tant que personnes et membres de leurs familles et de leurs nations ou collectivités.

Principes directeurs

  • Axée sur les enfants et les jeunes
  • La culture et l'identité sont fondamentales
  • Respecte les droits et les aspirations aux compétences
  • élaboration en commun et partenariat
  • Axé sur les résultats
  • Réceptif au point de vue des jeunes
  • Flexibilité
  • Responsabilisation partagée
  • Réconciliation (reconnaître le passé, agir maintenant et regarder vers l'avenir)

Piliers

Compétence et contrôle des Premières nations / Contrôle des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain

Les collectivités et les organismes des Premières nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain ont le pouvoir de prendre soin de leurs enfants et de leurs jeunes.

Prévention, culture et possibilités

Les enfants et les jeunes des Premières nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain ont accès à des services préventifs axés sur le bien-être, la culture et les possibilités.

Cercle de soins coordonné et réceptif

La main d'œuvre des services à l'enfance et à la jeunesse est équipée pour fournir des services d'excellente qualité, intégrés et adaptés à la culture.

Surveillance, évaluation et responsabilisation partagée

Les progrès sont suivis au moyen d'approches à la surveillance et à l'évaluation adaptées à la culture et au contexte.

Des relations transformées et une action collaborative et globale

Changement systémique obtenu au moyen d'une action collaborative et de relations transformées avec les partenaires des Premières nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain.


La SOEJA est un cadre stratégique à long terme approuvé dans le cadre de son élaboration en commun en 2015 par le gouvernement de l'Ontario et ses partenaires des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain de l'Ontario.

Au cœur de la SOEJA, il y a un engagement à réaliser des changements structuraux fondamentaux qui vont au-delà des améliorations apportées à certains programmes ou services et qui permettent aux collectivités autochtones d'assumer la responsabilité des soins de leurs enfants et rendent possible la prestation de services globaux enracinés dans la culture. Un pilier essentiel de la SOEJA est un changement systémique réalisé grâce à une action collaborative et à des relations transformées avec les partenaires des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain.

Les peuples et les organisations autochtones doivent concevoir, fournir et évaluer des services pour nos personnes et ceci doit être facilité par des mécanismes coopératifs et collaboratifs. »

Déclaration présentée en collaboration par l'Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres (« Fédération des centres d'amitié autochtones de l'Ontario » ), l'Ontario Native Women's Association (« Association des femmes autochtones de l'Ontario » ) et Métis Nation of Ontario (« Nation métisse de l'Ontario » ) concernant une stratégie provinciale pour les enfants et les jeunes autochtones

Le cadre Se préparer applique les piliers de la SOEJA et a été établi en reconnaissant et en respectant les cultures et les visions du monde des peuples autochtones ainsi que les approches adoptées par les Autochtones pour élever les enfants. Il reconnaît que pour favoriser l'obtention de meilleurs résultats pour les enfants et les familles autochtones, il faut transformer la façon dont les services sont régis, conçus, livrés et évalués.

Aider les enfants autochtones à s'épanouir

En réponse au rapport de la Commission de vérité et réconciliation et aux recommandations concernant les mesures à prendre, le gouvernement de l'Ontario va de l'avant pour favoriser la réconciliation, la transformation des relations et l'amélioration des résultats pour les enfants et les familles autochtones.

L'établissement d'objectifs et de résultats distincts pour les Autochtones dans la Stratégie ontarienne de soutien durant les années intermédiaires a pour but de reconnaître les droits et les responsabilités distincts qu'a l'Ontario envers les peuples autochtones et leurs collectivités et de reconnaître l'impact du colonialisme et le besoin pour les gouvernements de s'unir pour appuyer la réconciliation.

L'Ontario a travaillé en collaboration avec ses partenaires des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain pour élaborer cette section de Se préparer. Les résultats prioritaires décrits dans Se préparer ont été établis en fonction des résultats de la SOEJA élaborés conjointement avec les partenaires autochtones. Le choix des moyens d'appuyer les résultats pour les enfants et les familles des Premières Nations, des Métis et des Inuits a été éclairé par des discussions et des documents soumis par les partenaires, ainsi que par d'autres recherches réalisées par des experts.

Les six autres objectifs et les 18 résultats décrits dans Se préparer sont également pertinents pour favoriser le bien-être des enfants et des familles autochtones.

Il importe de continuer à rebâtir les cultures autochtones. La génération future des jeunes Autochtones en dépend. C'est un sentiment puissant que de pouvoir s'identifier en tant qu'Autochtone.

Jeune Autochtone qui a participé à l'élaboration de la Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones

Un grand nombre de Premières Nations de l'Ontario ont vécu personnellement l'expérience à savoir que le bien-être de nos membres est amélioré lorsqu'ils ont le sentiment que leurs voix sont entendues, lorsqu'ils exercent un contrôle significatif sur leur propre avenir, et lorsqu'ils passent du temps sur la terre et gardent contact avec leur identité. Un grand nombre de collectivités des Premières Nations désirent poursuivre à la fois des approches occidentales et des approches traditionnelles en matière de santé, d'éducation et de bien-être général. Les deux approches peuvent être complémentaires et, dans le monde d'aujourd'hui, les deux sont souvent essentielles pour offrir des services fructueux et efficaces qui répondent aux besoins réels des enfants, des jeunes et des familles des Premières Nations.

Chefs de l'Ontario

Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe Augimeri, L., Walsh, M., Woods, S. et D. Jiang. (2012). « Risk Assessment and Clinical Risk Management for Young Antisocial Children: The Forgotten Group » , Universitas Psychologica , vol. 11, no 4, p. 1147-1156.
  • note de bas de page[2] Retour au paragraphe Schonert-Reichl, K. A. (2007). Middle childhood inside and out: The psychological and social world of children ages 9 to 12 , Burnaby, C.-B., United Way of the Lower Mainland.
  • note de bas de page[3] Retour au paragraphe Directives du Programme ontarien des services en matière d'autisme. Référence : Dunst, Carl J (2011). Family-Centered Practices, Parent Engagement, and Parent and Family Functioning. Présentation préparée à l'occasion du Head Start Advisory Committee Meeting of Parent, Family and Community Engagement.
  • note de bas de page[4] Retour au paragraphe Ministère des Finances. (2017). Projections démographiques.
  • note de bas de page[5] Retour au paragraphe Système d'information scolaire de l'Ontario (SISOn). Données présentée en octobre, 2014-2015.
  • note de bas de page[7] Retour au paragraphe Ibidem.
  • note de bas de page[8] Retour au paragraphe Ibidem.
  • note de bas de page[9] Retour au paragraphe Ministère des Finances. (2017). Projections démographiques.
  • note de bas de page[10] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2011). Enquête nationale auprès des ménages. Calculs des tableaux du FMGD, groupe d'âge de 5 à 11 ans.
  • note de bas de page[11] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2011). Enquête nationale auprès des ménages.
  • note de bas de page[12] Retour au paragraphe Smylie, J. (2009). Chapitre 19: The health of Aboriginal peoples. Dans : D. Raphael (éd.) Social determinants of health: Canadian perspectives (2e éd.), p. 280-304. Toronto, ON: Canadian Scholars' Press Inc.
  • note de bas de page[13] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2012). Enquête auprès des peuples autochtones.
  • note de bas de page[14] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2011). Enquête nationale auprès des ménages.
  • note de bas de page[15] Retour au paragraphe Ibidem.
  • note de bas de page[16] Retour au paragraphe Simard, E. (2017). Indigenous Wellbeing in the “Middle Years”: A Thematic Outline, Ontario, Canada, Institute for Culturally Restorative Practices.
  • note de bas de page[17] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2011). Enquête nationale auprès des ménages.
  • note de bas de page[18] Retour au paragraphe Taylor, C., Peter, T., Campbell, C., Meyer, E., Ristock, J. et D. Short, D. (2015). The Every Teacher Project on LGBTQ-inclusive education in Canada's K-12 schools: Final report. Winnipeg, Manitoba, Manitoba Teachers' Society.
  • note de bas de page[19] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2006). Recensement.
  • note de bas de page[20] Retour au paragraphe Lavoie, E., Houle, R. (2015). Les pratiques linguistiques des enfants de familles francophones vivant à l'extérieur du Québec. Regards sur la société canadienne, Statistique Canada. http://www.statcan.gc.ca/pub/75-006-x/2015001/article/14301-fra.pdf.
  • note de bas de page[21] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2008). L'Enquête sur la participation et les limitations d'activités de 2006 : Profil d'éducation des enfants avec des incapacités au Canada. http://www.statcan.gc.ca/pub/89-628-x/89-628-x2008004-fra.pdf.
  • note de bas de page[22] Retour au paragraphe Hanvey L. (2006). Issues affecting the well-being of Canadian children in the middle years – 6 to 12: A discussion paper (A literature review). Washington, DC, é.-U., Middle Childhood Initiative of the National Children's Alliance, 2006.
  • note de bas de page[23] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2006). L'Enquête sur la participation et les limitations d'activités de 2001.
  • note de bas de page[24] Retour au paragraphe Statistique Canada (2011). Enquête nationale auprès des ménages.
  • note de bas de page[25] Retour au paragraphe American Psychological Association (2013). Effects of Poverty, Hunger and Homelessness on Children and Youth.http://www.apa.org/pi/families/poverty.aspx.
  • note de bas de page[26] Retour au paragraphe Statistique Canada (2010). Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.Notes en fin d'ouvrage
  • note de bas de page[27] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2000/2001). Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes.
  • note de bas de page[28] Retour au paragraphe Ministère des Services à l'enfance et à la jeunesse de l'Ontario. (2016).
  • note de bas de page[29] Retour au paragraphe Bureau de l'intervenant principal en faveur des enfants et des jeunes. (2012). Le livre de ma véritable histoire : Rapport sur des audiences publiques des jeunes quittant la prise en charge. http://www.provincialadvocate.on.ca/documents/en/ylc/YLC_REPORT_FR.pdf.
  • note de bas de page[30] Retour au paragraphe étude ontarienne sur l'incidence des signalements de cas de violence et de négligence envers les enfants Ontario Incidence Study of Reported Child Abuse and Neglect (2013), Recensement de 2011.
  • note de bas de page[31] Retour au paragraphe Association ontarienne des sociétés d'aide à l'enfance, (2011). Le bien-être des enfants : La perspective ontarienne. Rapport des sociétés d'aide à l'enfance 2011. http://www.oacas.org/wp-content/uploads/2015/09/11childwelfarereportfr.pdf.
  • note de bas de page[32] Retour au paragraphe Commission de vérité et réconciliation du Canada. (2015). Honorer la vérité, réconcilier pour l'avenir. Le rapport final de la CVR. http://www.trc.ca/websites/trcinstitution/index.php?p=891.
  • note de bas de page[33] Retour au paragraphe Ontario. (2016). « Introduction » . Dans : Cheminer ensemble : l'engagement de l'ontario envers la réconciliation avec les peuples autochtones.
  • note de bas de page[34] Retour au paragraphe Chiefs of Ontario et le Conseil des jeunes des Premières Nations de l'Ontario. Submission for the Child and Family Services Act, Review 2014/15 and Aboriginal Children and Youth Strategy, 2014 (Mémoire concernant l'examen de de la Loi sur les services à l'enfance et à la famille, 2014-2015, et la Stratégie pour les enfants et les jeunes autochtones, 2014) (en anglais seulement).
  • note de bas de page[35] Retour au paragraphe Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres. (2012). Utility, Self-Voicing Access and Inter-Relationality Research Framework.