Situation actuelle

Un cas de myéloencéphalopathie causé par l’herpèsvirus équin confirmé chez un cheval dans le comté de Wellington

Le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO) a été informé d’un cas de myéloencéphalopathie causé par l’herpèsvirus équin (MHVW) dans une installation équestre du comté de Wellington. Le virus responsable, l’herpèsvirus-1 (EHV-1), ne pose aucun risque pour la santé publique ou la salubrité alimentaire.

Un hongre adulte a été euthanasié après avoir présenté une incoordination qui a progressé rapidement. Ce cheval n’avait pas été à l’extérieur de la propriété pendant plusieurs années. Cette installation est placée sous surveillance vétérinaire et les protocoles de biosécurité et les restrictions de déplacement volontaires ont été mis en œuvre par le gestionnaire de l’installation. D’autres chevaux de cette installation ont participé récemment à une compétition de concours complet d’équitation dans le comté de Simcoe. Le risque posé aux autres chevaux ayant participé à cette compétition est considéré comme étant faible, étant donné que les chevaux de l’installation en question ont été maintenus dans leurs vans et que leurs interactions avec les autres chevaux ou avec les autres concurrents ont été limitées pendant cette compétition. Par souci de prudence, les propriétaires ou les gardiens des chevaux y ayant participé devraient surveiller la santé de leurs chevaux, y compris leur température rectale, et communiquer avec leur vétérinaire en cas d’inquiétude. La santé de tous les chevaux de compétition doit être surveillée, indépendamment de leur discipline.

En vertu de la Loi sur la santé animale, les laboratoires doivent aviser immédiatement le MAAARO lorsqu’ils détectent une infection à l’EHV-1. Les vétérinaires traitants préoccupés par des cas potentiels d’infection à l’EHV-1 peuvent communiquer avec un ou une vétérinaire du Centre d’information agricole du MAAARO en composant le 1 877 424-1300.

Signes cliniques

Une fièvre (température supérieure à 101,5 °F ou à 38,6 °C) peut être la première indication d’une infection, la température des animaux ayant pu être exposés au virus doit être surveillée et consignée deux fois par jour pendant 21 jours et toutes les anomalies doivent faire l’objet d’une discussion avec un ou une vétérinaire. Les signes neurologiques, s’ils se manifestent, peuvent être notamment la perte d’équilibre, la faiblesse des membres postérieurs, la difficulté à uriner, la perte de tonus de la queue, la dépression et l’incapacité de s’allonger et de se remettre debout. Il est important qu’un ou une vétérinaire évalue les chevaux manifestant des signes neurologiques, car ceux-ci peuvent être difficiles à distinguer de ceux d’autres maladies graves, comme la rage.

Biosécurité

L’infection à l’EHV-1 se propage facilement à d’autres chevaux par contact de museau à museau, par contact rapproché avec un cheval infecté ou par contact avec du matériel contaminé, dont les mors, les seaux et les serviettes, ou avec les vêtements et les mains des personnes ayant été récemment en contact avec un cheval infecté. Par conséquent, il est important de restreindre pendant 21 jours les déplacements des personnes et des chevaux quand une infection à l’EHV-1 a été diagnostiquée. Quiconque se déplace entre plusieurs installations équestres doit changer de vêtements, de chaussures ou de bottes et se laver les mains. Les propriétaires de ces installations doivent également informer tous les fournisseurs de services s’y étant présentés la semaine précédente, y compris, mais sans s’y limiter, les vétérinaires, les maréchaux-ferrants, les fournisseurs et les transporteurs d’aliments pour animaux, de la présence du virus à l’installation afin qu’ils puissent prendre les précautions adéquates.

Prévention

La biosécurité est la clé de la prévention de la propagation de l’EHV-1. La mise en place de mesures de biosécurité de routine minimise le mieux la propagation virale et celles-ci doivent être en place en tout temps pour prévenir l’éclosion de la maladie. Ces mesures sont notamment l’hygiène des mains et les pratiques de nettoyage et de désinfection de base. Les chevaux ayant été transportés sur de longues distances doivent être isolés pendant 14  jours avant de rejoindre la population générale.

Les vaccins contre l’EHV-1 commercialisés aux fins de prévention de la maladie respiratoire peuvent réduire l’excrétion virale, mais ne protègent pas les animaux vaccinés contre la forme neurologique de la maladie.

Complément d’information

MAAARO

Prévention de la propagation des maladies – Hygiène personnelle et désinfectants dans les écuries

Les chevaux – Santé et biosécurité

ACIA

Norme nationale de biosécurité pour les exploitations et sites de rassemblement du secteur équin

Equine Guelph

Calculateur de risque en santé équine (en anglais seulement)

Alberta Veterinary Medical Association and Alberta Equestrian Federation

Principes et pratiques exemplaires en biosécurité équine (en anglais seulement)