Étiquetage adéquat de l’agneau et du mouton
Apprenez comment étiqueter correctement l’agneau et le mouton.
Aperçu
Les établissements de transformation des viandes titulaires d’un permis provincial doivent clairement identifier le mouton comme du mouton et l’agneau comme de l’agneau.
Les entreprises de transformation, de transport et de vente au détail doivent s’assurer que l’agneau et le mouton sont toujours clairement et exactement identifiés et étiquetés.
L’étiquetage adéquat cultive la loyauté du consommateur
Lorsque les consommateurs achètent de l’agneau de l’Ontario, ils s’attendent à un produit de la plus grande qualité qui soit et ils recherchent certains attributs de tendreté et de saveur. Si le produit répond à leurs attentes et qu’ils ont l’impression d’en avoir pour leur argent, ils en achèteront à nouveau.
Nous entendons occasionnellement parler de mouton étiqueté par erreur comme de l’agneau. Lorsque cela arrive, les consommateurs peuvent se détourner de l’entreprise en question et cela peut nuire à la réputation de l’industrie ontarienne de l’agneau.
Exigences en matière d’étiquetage alimentaire
Les exploitants d’établissement de transformation des viandes titulaire d’un permis provincial sont responsables de s’assurer que leurs étiquettes et leurs publicités sont exactes, vraies et ne sont pas trompeuses ou mensongères. Ces exigences se retrouvent à l’article 12 du Règlement 266/09 sur les carcasses de bétail et de volailles : classement et ventes (en anglais seulement) en vertu de la Loi de 2001 sur la qualité et la salubrité des aliments.
Détermination de l’âge du mouton
Afin d’étiqueter correctement l’agneau et le mouton, les exploitants doivent identifier et conserver l’âge de l’animal tout au long de la transformation, jusqu’à la vente des produits de viande.
Deux méthodes peuvent être utilisées pour déterminer l’âge d’un mouton :
- chez l’animal vivant, l’âge est déterminé en examinant la dentition (les dents);
- Sur la carcasse, l’âge est déterminé par la présence ou par l’absence d’une articulation dentelée ou d’une articulation cannelée. L’articulation dentelée est une zone cartilagineuse de l’os du canon qui n’est pas ossifiée (osseuse). Cette articulation s’ossifie avec l’âge pour devenir une articulation cannelée.
Tableau 1. Caractéristiques de maturité de l’agneau et du mouton
| Caractéristiques | Agneau | Mouton |
|---|---|---|
| Incisives permanentes | Moins de deux ou deux incisives permanentes et les conditions ci-dessous sont respectées. | Deux ou plus |
| Articulations | Deux articulations dentelées ou, dans le cas d’une carcasse avec une articulation dentelée et une articulation cannelée, l’articulation dentelée compte quatre arêtes intactes et bien définies dont la surface est au moins légèrement rouge et légèrement humide. | Deux articulations cannelées ou, dans le cas d’une carcasse ayant une articulation dentelée et une articulation cannelée, la surface de l’articulation dentelée est sèche et principalement blanche. |
| Côtes | Les côtes qui sont tout au plus légèrement larges, sont en général arrondies plutôt que plates et sont rougeâtres. | Les côtes qui sont larges, plates et blanches. |
(Résumé du Recueil des normes canadiennes de classification : Volume 1 - Carcasses d’ovins et carcasses de volailles, incorporé par renvoi au Règlement sur la salubrité des aliments au Canada)
Conséquences
Les étiquettes inexactes peuvent être considérées comme une violation du Règlement de l’Ontario 266 sur les carcasses de bétail et de volailles : classement et ventes (en anglais seulement), adopté en vertu de la Loi de 2001 sur la qualité et la salubrité des aliments.
Les peines imposées à un particulier déclaré coupable d’une infraction provinciale aux termes de la Loi de 2001 sur la qualité et la salubrité des aliments et de ses règlements peuvent comprendre : une amende d’au plus 25 000 $ pour une déclaration de culpabilité et d’au plus 50 000 $ pour chaque déclaration de culpabilité subséquente (par journée ou partie de journée où l’infraction a lieu ou se poursuit), un emprisonnement d’au plus deux ans ou une amende et une peine d’emprisonnement, comme le prévoit l’article 46 de la Loi. Les personnes morales sont passibles d’une amende de 100 000 $ par jour (200 000 $ pour chaque déclaration de culpabilité subséquente).
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