L’importance des Grands Lacs

Les Grands Lacs contribuent à faire de l’Ontario un endroit exceptionnel où vivre. Que vous aimiez pêcher, nager, naviguer, faire du camping, jouer dans le sable avec vos enfants ou faire une randonnée le long du sentier riverain, les Grands Lacs sont au cœur d’un écosystème unique au monde.

Ces lacs d’une grande beauté recèlent un trésor incomparable, renfermant un cinquième de l’eau douce superficielle de la Terre.

La majorité de la population de l’Ontario vit au cœur des bassins versants du réseau des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Nous profitons tous des Grands Lacs – ils sont une source d’eau potable, d’électricité, de nourriture et de loisirs. Les lacs apportent également à la province de nombreux avantages économiques.

L’économie régionale des Grands Lacs occupe le troisième rang mondial. Du bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent dépendent presque 50 % du secteur manufacturier du Canada, 83 % de la production d’électricité en Ontario et 95 % des terres agricoles de l’Ontario.

Les lacs sont le havre d’une très grande variété de plantes, d’animaux et d’écosystèmes et sont à l’origine de la vigueur et de la prospérité de l’Ontario.

Les Grands Lacs sont menacés

Divers facteurs menacent la santé des Grands Lacs – la hausse des niveaux de polluants nocifs, comme l’excédent du sel de voirie et la pollution plastique, la croissance urbaine, la gestion des éléments nutritifs, les algues nuisibles et nocives, le durcissement des rivages et les espèces envahissantes. Les changements survenus dans les Grands Lacs ces 15 dernières années ont révélé des perturbations de la chaîne alimentaire.

De plus, le changement climatique met à dure épreuve la résilience des Grands Lacs face aux répercussions des conditions météorologiques extrêmes et aux changements touchant les niveaux d’eau et le cycle gel-dégel.

Nous avons le devoir de les protéger et, là où nous notons une détérioration, nous devons les aider à recouvrer la santé, pour que nous puissions continuer à en boire l’eau, à y nager et à y pêcher.

Voilà pourquoi l’Ontario a voté la Loi sur la protection des Grands Lacs, qui fournit des outils pour protéger et restaurer les Grands Lacs.

Renforcer les mesures de protection des Grands Lacs

Protéger et restaurer les Grands Lacs est un objectif du Plan environnemental pour l’Ontario qui vise à préserver ces cours d’eau vitaux pour les générations présentes et futures.

La Loi sur la protection des Grands Lacs est l’une des façons que nous avons pour protéger les Grands Lacs. Elle permet de faire ce qui suit :

  • établir et maintenir des programmes de surveillance et d’établissement de rapports
  • s’engager à établir au moins un objectif de réduction des niveaux d’algues (établi en 2018)
  • permettre au ministre des Richesses naturelles et des Forêts d’établir des objectifs visant à prévenir la perte des terres humides
  • améliorer les exigences en matière de consultation et d’engagement et exiger que l’on tienne compte du savoir écologique traditionnel
  • exiger qu’un rapport d’étape exhaustif soit déposé à l’Assemblée législative tous les trois ans
  • exiger que la Stratégie ontarienne pour les Grands Lacs soit révisée tous les six ans
  • donner des occasions aux particuliers de l’Ontario de participer à la protection et au rétablissement de la santé écologique du bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent
  • améliorer la résilience du bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent face aux répercussions du changement climatique

Financement des projets pour les Grands Lacs

Depuis 2018, l’Ontario a investi 67 millions de dollars dans 552 projets visant à protéger les Grands Lacs. Au cours de cette période, 31 mesures d’assainissement de l’environnement ont été mises en œuvre dans 17 secteurs préoccupants des Grands Lacs.

En 2024, l’Ontario a investi 6,1 millions de dollars supplémentaires dans un plan multiannuel de financement de 30 nouveaux projets qui aideront à rétablir la santé des Grands Lacs. L’investissement appuie les engagements de l’Ontario en vertu du nouvel Accord Canada-Ontario sur la qualité de l’eau des Grands Lacs et la santé des écosystèmes, un accord de cinq ans qui détermine des mesures spécifiques que le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux prendront avec les partenaires des Grands Lacs, pour restaurer, protéger et préserver la qualité de l’eau et la santé des écosystèmes des Grands Lacs. Il appuie aussi la mise en œuvre de la Stratégie ontarienne pour les Grands Lacs.

Ces projets mettent l’accent sur des travaux scientifiques et sur le terrain visant à résoudre des problèmes critiques auxquels est confronté le système lacustre d’eau douce le plus grand au monde, notamment en ce qui concerne :

  • l’adoption de pratiques agricoles optimales et d’infrastructure verte
  • la sensibilisation du public et son éducation au rôle important de l’eau
  • l’avancement des efforts d'adaptation et de résilience face au changement climatique
  • les contaminants dans les poissons destinés à la consommation
  • l’habitat des poissons, les espèces envahissantes et le délistage de secteurs de préoccupations
  • les plastiques
  • le sel de voirie
  • la gestion des eaux pluviales et des eaux souterraines et la restauration des rives
  • la qualité de l’eau et la pollution

Les projets sont réalisés par :

  • des collectivités et des organismes autochtones
  • des offices de protection de la nature
  • des organismes environnementaux sans ou avec but lucratif
  • des universités
  • des groupes communautaires

Le tableau suivant présente 30 projets ayant reçu un financement multiannuel pour tenir les engagements de l’Ontario pris en vertu du nouvel Accord Canada-Ontario sur la qualité de l’eau et l’écosystème des Grands Lacs. D’autres projets seront annoncés sous peu.

23 projets annoncés en 2024 recevant 6,1 millions de dollars sous forme d’un financement pluriannuel

BénéficiaireEmplacementDescriptionFinancement pluriannuel ($)
Université ConcordiaEnsemble du bassinRenforcer la compréhension des risques pour la santé humaine associés à la consommation de poissons qui peuvent être contaminés par des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (SPFA), un groupe de produits chimiques anthropiques nocifs pour la santé humaine et environnementale. Pour mieux évaluer les niveaux de SPFA, les concentrations totales de fluor organique seront mesurées, ce qui fournira un indicateur plus complet de la présence de ces produits chimiques. Les collectivités ont une connaissance limitée des niveaux de SPFA trouvés dans les poissons des Grands Lacs. Cette importante recherche nous permettra de mieux comprendre et de fournir des données scientifiques pertinentes et récentes sur les répercussions des SPFA sur les tissus des poissons. À l’avenir, ces données pourraient aider les collectivités et les décideurs à améliorer la surveillance de ce « produit chimique permanent » qui persiste dans l’environnement, ou appuyer les avis sur la consommation de poisson.84 000 $
Collège militaire royal du CanadaEnsemble du bassinUtiliser une technologie novatrice pour tester la réduction de la contamination des SPFA dans les eaux souterraines. Les connaissances acquises dans le cadre de ces travaux feront progresser le domaine de l’assainissement des SPFA et aideront les décideurs à mettre en œuvre des mesures pour assainir les sites contaminés par les SPFA. Ces travaux nous permettent d’avoir une meilleure compréhension de ce « produit chimique permanent » qui s’accumule dans l’environnement.248 280 $
Université WesternEnsemble du bassinL’étude fournira aux décideurs des connaissances sur la façon dont l’utilisation des terres, les changements climatiques et d’autres facteurs influent sur la quantité de sel de voirie qui pénètre dans le lac Ontario en provenance des eaux souterraines. Ces connaissances peuvent aider à évaluer les répercussions des activités humaines et des changements climatiques sur la qualité de l’eau et à identifier les zones autour du lac Ontario et des autres Grands Lacs qui risquent d’avoir des niveaux élevés de chlorure et d’autres polluants provenant des eaux souterraines. Ces travaux complètent d’autres recherches en cours sur le sel de voirie en offrant une valeur ajoutée et en fournissant des renseignements supplémentaires sur la façon dont le rejet direct des eaux souterraines influe sur la qualité et les tendances de l’eau des zones riveraines des lacs.258 720 $
Office de protection de la nature de la région de LakeheadThunder BayRevitaliser le parc Fisherman’s Park West et restaurer le secteur riverain avec l’aide des collectivités de la région de Thunder Bay. Ces initiatives permettront de restaurer activement les habitats, de rajeunir les berges et de progresser dans la restauration du secteur préoccupant de la baie Thunder dans le lac Supérieur.62 000 $
Université LakeheadPlusieurs : Thunder Bay, canton de Nipigon, Red Rock, ville de MarathonAssainir et restaurer les secteurs préoccupants au nord du lac Supérieur (la baie Thunder, la baie Nipigon, la baie Jackfish et le havre Peninsula). Cela comprend la sensibilisation et la mobilisation proactives des collectivités autochtones, des intervenants et du public et la recherche d’un consensus pour mener à terme les mesures de dépollution.175 000 $
Université AlgomaSault Ste. MariePoursuivre la mise en œuvre du plan de dépollution et de restauration requis pour le secteur préoccupant de la rivière Sainte-Marie par des activités de sensibilisation communautaire. Cela comprend la mobilisation des industries locales en ce qui concerne le dragage des sédiments et l’évaluation des autres questions, comme les restrictions sur la consommation de poissons et d’animaux sauvages, et les restrictions sur le dragage pour favoriser la restauration de ce secteur préoccupant.160 000 $
Office de protection de la nature d’Ausable BayfieldPlusieurs villes et municipalités le long des rives du lac Huron et de la baie Georgienne, y compris Huron-Perth, le comté de Huron, le comté de Bruce, Huron-Kinloss, South Bruce Peninsula, Lambton Shores et SarniaDans le bassin versant principal de Bayfield, ce projet communautaire met l’accent sur le programme des « Écoles bleues » (apprentissage de la protection de l’eau et des écosystèmes aquatiques), les jardins pluviaux et l’amélioration des terres humides. Au nord de Bayfield, ce projet met l’accent sur le contrôle de l’érosion, les cultures de couverture et la santé des sols. Le long de la péninsule Bruce, de la baie Géorgienne et des rives sud-est, ce projet met l’accent sur la restauration des cours d’eau, l’aménagement à faible incidence et la surveillance de la qualité de l’eau. Ces projets mobiliseront également les enseignants et les élèves de la région pour les encourager à devenir des gardiens des Grands Lacs.310 000 $
Office de protection de la nature de la région de la rivière Sainte-ClaireComté de LambtonMettre en œuvre des mesures pour restaurer le secteur préoccupant de la rivière Sainte-Claire et répondre aux défis de la collectivité de Lambton Shores en réglant les problèmes locaux tels que l’élimination des phragmites, la dépollution des plages et le contrôle de l’érosion du sol pour améliorer la qualité de l’eau.190 000 $
Office de protection de la nature de la vallée MaitlandHuron-Kinloss, canton d’Ashfield-Colborne, North Bruce PeninsulaRéduire l’excès de phosphore et les concentrations élevées de bactéries qui pénètrent dans l’eau, collaborer avec les propriétaires fonciers pour remédier aux répercussions de l’érosion, lancer un nouveau programme visant la santé des sols pour soutenir les agriculteurs, appuyer les projets de restauration des collectivités locales et poursuivre la surveillance à long terme de la qualité de l’eau pour s’assurer que celle-ci s’améliore dans le bassin de la rive nord du lac Huron.85 000 $
Office de protection de la nature de Grey SaubleVille d’Owen Sound et ville de MeafordRépondre aux besoins uniques des collectivités locales du bassin versant de Grey Sauble en collaborant avec les propriétaires fonciers pour planter des arbres et des cultures de couverture, et installer des clôtures et des prairies servant de zones tampons pour améliorer la qualité de l’eau et réduire l’érosion.43 000 $
Office de protection de la nature de la rivière Upper ThamesCanton de St. Clair, London, ville de WoodstockTravailler en collaboration avec les Premières Nations du bassin du lac Érié pour améliorer la qualité de l’eau et réduire l’excès de phosphore qui pénètre dans le lac Érié, en mettant l’accent sur le savoir écologique traditionnel. Des infrastructures vertes comme des jardins de pluie seront déployées pour lutter contre les changements climatiques et le ruissellement dans la rivière Thames, le lac Sainte-Claire et le lac Érié. Les collectivités locales du bassin versant de la rivière Sainte-Claire profiteront de l’élimination des espèces envahissantes, en mettant en œuvre des méthodes naturelles pour améliorer et maintenir l’accès aux sentiers et le ramassage des déchets riverains. Le projet comprend également un rapport et un atelier d’analyse comparative sur dix ans des travaux selon le modèle de conférence sur les Grands Lacs destinée aux élèves et aux enseignants.610 000 $
Office de protection de la nature de la région d’EssexWindsor, Kingsville/LeamingtonMobiliser les collectivités locales à des activités de nettoyage et organiser des événements comme la journée de pêche en famille et des festivals de l’eau pour enfants dans le secteur préoccupant de la rivière Détroit. Dans le secteur de Kingsville-Leamington, promouvoir le développement durable du secteur de la serriculture, aider les exploitants dans leurs efforts d’atténuation et surveiller les niveaux de nutriments. Cette initiative examine également les changements dans la concentration et les charges de phosphore des affluents influencés par les serres.450 000 $
Office de protection de la nature de Lower Thames ValleyChatham-KentImportante surveillance fondée sur la science et réalisée tout au long de l’année, pour fournir à la collectivité des Grands Lacs une meilleure connaissance des charges d’éléments nutritifs à l’appui de l’objectif de réduction des charges de phosphore de l’Ontario dans le cadre du Plan d’action pour le lac Érié. Ces travaux permettront de mieux comprendre le cycle de vie et les interactions des nutriments dans le bassin du lac Érié et de produire des estimations plus précises des charges de phosphore et de sédiments dans le bassin ouest.399 000 $
Première Nation AamjiwnaangLa Première Nation Aamjiwnaang est adjacente à la ville de SarniaMettre en œuvre un programme d’intendance adapté aux jeunes de la Première Nation Aamjiwnaang, ce qui fournira aux jeunes des occasions de participer et de contribuer à la mise en œuvre du plan de gestion du bassin versant dans le cadre de l’approche des eaux partagées de la rivière Thames, et servira à renforcer la sensibilisation aux cultures, à l’histoire et au savoir écologique traditionnel autochtones ainsi qu’à une compréhension de la rivière Thames fondée sur la science.25 000 $
Conseil de direction de l’Université de TorontoPlusieurs – Les travaux visent l’ensemble du bassin Le bénéficiaire est situé à Toronto.Élaborer un outil de modélisation novateur pour les Grands Lacs qui combine la modélisation régionale, du bassin versant et à l’échelle de la ferme. Cet outil améliorera les prévisions des charges de phosphore selon différents scénarios d’utilisation des terres et de changements climatiques, en comblant les lacunes touchant les réductions des charges qui proviennent des champs et pénètrent dans les bassins versants.
Ce projet permettra également d’élaborer un modèle écologique qui évaluera les effets de l’hydrodynamique, de la température de l’eau, des nutriments et de la disponibilité de la lumière pour aider à comprendre la relation complexe entre la cladophora, la moule zébrée et le phytoplancton. Le modèle aidera également à déterminer la bonne combinaison de conditions environnementales requises pour appuyer de manière efficace les décisions de gestion dans les Grands Lacs.
400 000 $
Offices de protection de la nature de HamiltonHamiltonS’attaquer aux défis posés par la présence de nutriments dans le havre Hamilton en prenant des mesures qui réduisent les charges d’éléments nutritifs et de sédiments, en particulier dans le ruisseau Spencer. Œuvrer à l’avancement des mesures visant à réduire les nutriments, les sédiments et les eaux pluviales qui pénètrent dans les cours d’eau urbains et ruraux, par la promotion des pratiques durables d’utilisation des terres et la mise en œuvre de projets de restauration. Cela comprend la collaboration avec les propriétaires fonciers pour promouvoir des pratiques durables d’utilisation des terres, la mise en œuvre de projets visant à réduire le ruissellement et la collaboration avec les collectivités dans les secteurs où la qualité de l’eau est compromise.320 000 $
Office de protection de la nature de la région de HamiltonHamiltonRéduire la pénétration de contaminants et de sédiments par l’atténuation de l’érosion, la préservation des berges, la recharge des eaux souterraines ainsi qu’au moyen de 12 projets d’aménagement à faible incidence. Une surveillance essentielle des ruisseaux Grindstone et Indian, réalisée tout au long de l’année, fournit des données vitales pour la modélisation et les efforts pour redésigner les altérations des utilisations bénéfiques. Les projets donnent également la priorité à la sensibilisation et à la mobilisation des partenaires, des collectivités autochtones et du public. Cette initiative garantit une action continue pour la restauration du secteur préoccupant du havre Hamilton.339 500 $
Office de protection de la nature de la région de TorontoVille de Toronto et plusieurs municipalités le long ou à proximité de la rive du bassin ouest du lac Ontario, notamment : Niagara, Hamilton, Burlington, Mississauga, Pickering et AjaxMettre en œuvre le plan de dépollution et de restauration requis pour le secteur préoccupant de la région de Toronto, en mettant l’accent sur la restauration de l’habitat, les projets d’infrastructure, la mobilisation des Autochtones et la surveillance aquatique. Ces efforts comprennent la mise en œuvre d’un projet de démonstration d’aménagement à faible incidence dans le parc Phin, qui s’écoule dans le lac Ontario. D’autres projets aident les municipalités à lancer des programmes d’inspection et d’entretien des installations de gestion des eaux pluviales et des infrastructures vertes dans l’ensemble de la province et à promouvoir des stratégies d’action communautaire à long terme dans le bassin ouest du lac Ontario, afin de répondre aux préoccupations locales concernant la santé des écosystèmes attribuables à la pollution et aux charges d’éléments nutritifs.764 278,62 $
Office de protection de la nature de la région de Lower TrentQuinte West, Belleville, comté de Prince EdwardCollaborer avec les propriétaires fonciers urbains et ruraux pour mettre en œuvre des pratiques de gestion exemplaires afin de réduire l’érosion non ponctuelle des sédiments et les charges de phosphore pour nettoyer le secteur préoccupant de la baie de Quinte. Ce projet comprend également la mise en œuvre continue du plan de gestion à long terme du phosphore et des activités connexes pour terminer les travaux de dépollution d’ici 2026, ainsi que la publication d’une stratégie de surveillance à long terme. Ces efforts contribuent aux résultats à long terme pour le lac Ontario, en assurant des concentrations de nutriments qui favorisent un écosystème des Grands Lacs prospère et biodiversifié.400 000 $
Institut du fleuve Saint-LaurentCornwallTravaux visant à poursuivre la restauration du secteur préoccupant du fleuve Saint-Laurent, y compris l’échantillonnage des sédiments et l’analyse des polychlorobiphényles, grâce à l’élaboration d’une stratégie à long terme d’action communautaire et de mesures pour rétablir la santé de l’écosystème. Ces travaux appuient directement l’engagement de l’Ontario à prendre toutes les mesures restantes requises pour respecter les critères de retrait de la liste et restaurer les secteurs préoccupants dont les utilisations bénéfiques demeurent altérées dans le fleuve Saint-Laurent d’ici 2026. Les travaux consistent également à déterminer si les sources de mercure contribuent à l’augmentation temporelle du mercure dans les tissus des poissons dans les secteurs clés.349 579 $
Conseil des Mohawks d’AkwesasneCornwallFaire progresser le plan de dépollution et de restauration requis pour le secteur préoccupant du fleuve Saint-Laurent et aider les collectivités à promouvoir la consommation sécuritaire de poisson et à faire preuve de leadership dans le cadre du projet du River Environment and Sensor Observation Network (REASON). Les travaux comprennent la mise en œuvre de la Stratégie de gestion des sédiments de Cornwall ainsi que d’autres initiatives clés, telles qu’une étude sur les contaminants dans les poissons, à l’appui du respect des critères de retrait de la liste. Ces efforts s’inscrivent directement dans l’engagement de l’Ontario de mener à terme toutes les mesures restantes, dans le but de procéder au retrait de la liste et de rétablir les cinq utilisations bénéfiques altérées dans le fleuve Saint-Laurent d’ici 2026.387 087,60 $
Offices de protection de la nature de QuinteQuinte West, Belleville, comté de Prince EdwardPoursuivre le programme de surveillance des terres humides côtières de la baie de Quinte, une initiative intégrale qui renforce les efforts scientifiques et de surveillance pour assurer la santé durable des écosystèmes. Utiliser les données de 15 terres humides côtières clés conjointement avec les terres humides du lac Ontario pour évaluer la capacité de l’écosystème à soutenir les espèces indigènes et les processus écologiques (par exemple, la qualité de l’eau, la pêche, la végétation, la faune). Cet ensemble de données à long terme fournit une base essentielle aux outils décisionnels qui évaluent le respect des critères de retrait et appuient les stratégies et les plans locaux.96 332,50 $
Office de protection de la nature de la rivière GanaraskaRégion de DurhamOffrir à 90 élèves et 10 enseignants de la région de Durham des occasions d’apprendre concrètement, et en harmonie avec le curriculum, au sujet des rives du lac Ontario afin de les sensibiliser et leur permettre d’apprécier les multiples avantages que procurent les Grands Lacs. Ces travaux permettent aux élèves de connaître le rôle que jouent les Grands Lacs dans leur collectivité et les liens qui rattachent celle-ci à ces cours d’eau.25 000 $

Fonds d’action locale pour les Grands Lacs

Notre Fonds d’action locale pour les Grands Lacs soutient des projets communautaires visant à protéger et restaurer les zones côtières, riveraines et littorales des Grands Lacs.

La deuxième ronde du Fonds d’action locale pour les Grands Lacs a permis d’investir près 1,8 million de dollars dans 36 projets visant à protéger et à améliorer la santé des Grands Lacs et de leurs affluents, apportant ainsi des avantages sociaux ou économiques aux collectivités locales.

Renseignez-vous sur le Fonds d’action locale pour les Grands Lacs.

Fixer des objectifs clairement définis

Une façon de renforcer la protection des Grands Lacs est d’établir des objectifs. La Loi sur la protection des Grands Lacs permet au ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs d’établir, en consultation avec les autres ministres, collectivités et intervenants concernés par les Grands Lacs, des objectifs spécifiques ou généraux pour des régions précises ou pour l’ensemble des régions.

Notre but est de réduire de 40 % d’ici 2025 les charges en phosphore dans l’ouest et le centre du bassin du lac Érié – objectif fixé en vertu de la Loi sur la protection des Grands Lacs de l’Ontario pour réduire la prolifération d’algues. Pour atteindre cet objectif, l’Ontario suit le Plan d’action Canada-Ontario pour le lac Érié.

La Loi donne aussi au ministre des Richesses naturelles et des Forêts le pouvoir de fixer un ou plusieurs objectifs visant à prévenir la perte de terres marécageuses.

Grâce à la capacité de fixer des objectifs clairs, tous les partenaires pourront collaborer aux tâches communes de rétablissement et de protection. L’établissement d’objectifs aidera aussi l’Ontario à gérer les effets cumulatifs des activités exercées sur les Grands Lacs ainsi que l’impact du changement climatique, et à répondre aux besoins spécifiques le cas échéant.

Projets d’initiative visant une zone géographique en particulier

La Loi permet de réaliser des projets visant une zone géographique en particulier afin d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques visant à résoudre des questions prioritaires dans un lieu donné.

Ces projets seront mis au point grâce à un processus local concerté et exécuteront les travaux existants. Les projets d’initiative dans une zone géographique en particulier permettront entre autres d’atteindre les objectifs de protection des Grands Lacs suivants :

  • protéger le patrimoine naturel ou les éléments clés sur le plan hydrologique
  • répartir les efforts pour améliorer les plages
  • prendre des mesures pour réduire la prolifération d’algues

En se fondant sur les données locales, une municipalité, un office de protection de la nature ou la province pourra élaborer un projet d’initiative visant une zone géographique en particulier.

En outre, l’élaboration de ces projets nécessitera la participation des collectivités des Premières nations et des Métis de la région, des municipalités, du milieu scientifique, des organisations environnementales, des organisations agricoles, des offices de protection de la nature et des secteurs industriel, récréatif et touristique.

Le Conseil de protection des Grands Lacs

Le Conseil de protection des Grands Lacs a été mis sur pied en vertu de la Loi sur la protection des Grands Lacs en tant que tribune où les ministres des Grands Lacs, les partenaires et les parties prenantes peuvent discuter de l’importance environnementale, économique et sociale des lacs. Apprenez-en plus au sujet du Conseil de protection des Grands Lacs et pour voir ce qui a fait l’objet de discussions durant les réunions du Conseil

Renforcer l’établissement de rapports et la surveillance

La Loi sur la protection des Grands Lacs exige de préparer tous les trois ans des rapports d’étape publics sur les Grands Lacs et de les déposer à l’Assemblée législative. Ces rapports feront état des résultats des programmes de surveillance et des mesures prises, et décriront les enjeux nouveaux et émergents. En outre, la Loi permettra d’établir et de maintenir des programmes de surveillance et d’établissement de rapports.