Rapport sur l’état des ressource : Les ours polaires en Ontario

Décembre 2008

L’Ontario abrite la plus importante population d’ours polaires la plus au sud du monde. Les changements climatiques sont perçus comme étant la plus grande menace à la survie à long terme de ces ours. Le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario et ses partenaires collaborent pour assurer la survie à long terme des ours polaires de l‘Ontario.

Les ours polaires

L’ours polaire (Ursus maritimus) est le plus grand carnivore de l’Ontario (Figure 1). Il est un élément important des écosystèmes de la baie James et de la baie d’Hudson situés dans le nord de l’Ontario et du Québec et dans le sud de Nunavut. De plus, l’ours polaire revêt une importance culturelle considérable pour les collectivités autochtones. Sa présence continuelle dans la région est un bon indicateur de la santé des écosystèmes.

On dénombre aujourd’hui près de 25 000 ours polaires dans le monde entier. Environ 15 000 de ces ours forment 13 sous populations dans les régions nordiques du Canada. Les ours polaires de l’Ontario proviennent principalement de la sous- population de la baie d’Hudson, qui comprend les ours polaires de la baie James (Figure 2). Cette sous-population est la plus importante population en âge de reproduction d’ours polaires la plus au sud du monde.

Le présent rapport fait état de la situation actuelle des ours polaires en Ontario, ainsi que des facteurs qui agissent sur eux et des mesures prises par le gouvernement de l’Ontario pour assurer leur santé à long terme.

Écologie des ours polaires

Les ours polaires sont parmi les plus grands ours au monde. Les mâles adultes peuvent peser jusqu’à 800 kilogrammes (kg) ou 1 760 livres (lbs). En Ontario, le plus grand ours mâle à avoir été « capturé » à des fins d’études de recherche pesait 654 kg (1439 lb). Les ours polaires mâles de l’Ontario pèsent en moyenne environ 500 kg (1100 lb). Les femelles adultes sont plus petites et pèsent en moyenne près de 300 kg (660 lb); elles pèsent rarement plus de 400 kg (880 lb).

Figure 2. Répartition des ours polaires du sud de la baie d’Hudson durant la saison sans glace.
Figure 2. Répartition des ours polaires du sud de la baie d’Hudson durant la saison sans glace.

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Les ours polaires sont les plus grands prédateurs de toutes les espèces d’ours. Ils passent la plus grande partie de l’année à chasser des phoques sur les glaces de mer. Le phoque annelé est leur principale proie. Le phoque barbu est également une importante source de nourriture. On croyait autrefois que les ours polaires erraient dans la région arctique, se laissant entraîner par les glaces de mer en mouvement. Toutefois, grâce à la surveillance par radiotélémesure (technique qui consiste à placer autour du cou d’un ours un collier doté d’un dispositif de transmission permettant aux chercheurs de le localiser et de suivre ses mouvements) et à des techniques génétiques, nous savons que les ours polaires parcourent souvent les mêmes zones chaque année.

Les ours polaires voyagent sur de plus grandes distances et occupent de plus grandes surfaces (Figure 3) que d’autres mammifères terrestres. Chaque année, ces ours parcourent des milliers de kilomètres et occupent des superficies pouvant aller jusqu’à 300 000 kilomètres carrés (soit près de la moitié de la superficie de la Saskatchewan ou plus de 42 fois la superficie de la région du Grand Toronto).

Figure 3. Déplacements de quatre ours polaires, surveillés à l’aide de techniques de radiotélémesure de septembre 2007 à juin 2008. Remarquez les déplacements sur de longues distances.
Figure 3. Déplacements de quatre ours polaires, surveillés à l’aide de techniques de radiotélémesure de septembre 2007 à juin 2008. Remarquez les déplacements sur de longues distances.

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Cycle de vie annuel

La glace de mer de la baie d’Hudson fond normalement vers la mi-juillet et ne se reforme qu’à partir de novembre. Durant la période de quatre ou cinq mois sans glace, les ours polaires de la sous-population du sud de la baie d’Hudson rejoignent la terre ferme de l’Ontario ou les îles de la baie James au Nunavut. Durant ce temps, les ours cessent de fouiller activement pour se nourrir et mangent uniquement quand l’occasion se présente. Les oursons perdent en moyenne 0,2 kg (0,5 lb) par jour et les jeunes adultes (ours indépendants qui n’ont pas encore atteint l’âge de reproduction) et les mâles adultes perdent en moyenne 0,9 kg (2,0 lb) par jour. Lorsque la glace de mer se forme de nouveau, la plupart des ours polaires y retournent chasser les phoques. Ils demeurent sur celle-ci jusqu’à sa fonte l’été suivant.

Les femelles enceintes font exception à cette règle (Figure 4). Elles rejoignent le bord de la mer en même temps que les autres ours. En Ontario, les ourses peuvent se déplacer jusqu’à 120 km à l’intérieur des terres pour trouver des aires de mise bas. Elles quittent ces aires entre la mi-février et la mi-mars. D’après les données obtenues de colliers émetteurs à transmission par satellite placés autour du cou d’ours et recueillies à la suite d’activités de surveillance menées en été par avion ou hélicoptère en Ontario, les ourses choisissent des zones arborées, des berges de fleuve, des crêtes de gravier et des palses (buttes de tourbes soulevées par l’action du gel) pour y établir leurs tanières (Figures 5 et 6).

Figure 4. Déplacements saisonniers d’une ourse polaire adulte de septembre 2001 à septembre 2003.
Figure 4. Déplacements saisonniers d’une ourse polaire adulte de septembre 2001 à septembre 2003.

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Figure 5. Tanière d’une ourse polaire dans une zone arborée dans le nord de l’Ontario. Photo de D. Sutherland.
Figure 5. Tanière d’une ourse polaire dans une zone arborée dans le nord de l’Ontario. Photo de D. Sutherland.
Figure 6. Tanière d’ourses polaires au bord d’une palse de tourbe dans le nord de l’Ontario. Photo de D. Sutherland.
Figure 6. Tanière d’ourses polaires au bord d’une palse de tourbe dans le nord de l’Ontario. Photo de D. Sutherland.

Les ours polaires s’accouplent sur les glaces de mer en avril ou en mai, et les oursons naissent entre la fin décembre et le début janvier. À leur naissance, les oursons sont aveugles et pèsent moins de 1 kg (2 lb). Ils quittent leurs tanières entre la mi-février et la mi-mars. La mère mène ses petits vers la glace de mer et recommence à chasser les phoques. Les ourses enceintes vivent, pendant les sept ou huit mois hors glace, de leurs réserves lipidiques. Elles peuvent perdre plus de 40 pour 100 de leur masse corporelle durant ce temps. La plupart des oursons sont allaités jusqu’à l’âge de deux ans; un certain nombre d’entre eux sont sevrés après leur première année. Ils dépendent de leurs mères pendant leurs deux premières années. Durant ce temps, ils apprennent les techniques de survie et de chasse.

Les ours polaires ont un faible potentiel de reproduction. Les femelles commencent à se reproduire à l’âge de cinq ou six ans. Une fois qu’elles se mettent à procréer activement, les ourses donnent naissance généralement à un ou deux oursons (les litières de trois oursons sont plutôt rares) tous les trois ans. Les ours polaires peuvent vivre jusqu’à l’âge de 25 ans. Toutefois, selon des études, leur potentiel de reproduction diminue après l’âge de 20 ans.

Situation des ours polaires

Historique

Dans les années 1950 et 1960, la chasse à l’ours polaire a connu un important essor dans l’ensemble de l’Arctique circumpolaire. En réponse, les cinq pays qui se partagent la population mondiale d’ours polaire (soit le Canada, le Danemark (pour le compte du Groenland), la Norvège, les États Unis et l’ancienne Union soviétique) ont signé l’Accord international sur la conservation des ours polaires et de leur habitat en 1973 (pbsg.npolar.no). En tant que signataire de l’accord, le Canada promet de protéger l’habitat des ours polaires et de gérer les populations d’ours polaire en s’appuyant sur les meilleures données scientifiques disponibles.

Depuis la signature de l’Accord, de nombreuses populations d’ours polaires ont été rétablies à des niveaux antérieurs, après que la chasse de cette espèce a été soumise à un contrôle et à une surveillance soutenue.

Situation actuelle

La sous-population d’ours polaires du sud de la baie d’Hudson compterait de 900 et 1 000 ours. La taille de la sous-population est inchangée depuis le milieu des années 1980. Cependant, l’état corporel des ours a baissé. L’état corporel (soit la masse lipidique et le muscle squelettique de l’ours par rapport à la taille de son corps) est la mesure de ce que l’on perçoit comme étant un bon paramètre de prévision de la santé des ours polaires (Figure 7). Le taux de survie des ours de cette sous- population semble baisser. Cette baisse serait due aux changements climatiques qui provoquent des périodes de couverture de glace plus courtes en hiver. (Pour plus d’information, voir la section sur le changement climatique ci dessous).

Figure 7. Valeurs-indices moyens d’état corporel des ours polaires du sud de la baie d’Hudson capturés en Ontario entre 1984-1986 et 2000-2005 (Obbard et coll. 2006).
Figure 7. Valeurs-indices moyens d’état corporel des ours polaires du sud de la baie d’Hudson capturés en Ontario entre 1984-1986 et 2000-2005 (Obbard et coll. 2006).

Facteurs ayant une incidence éventuelle sur les ours polaires de l’Ontario

Le changement climatique pourrait s’avérer la plus grande menace à long terme aux ours polaires. La surchasse, les contaminants de l’environnement et un développement industriel accru dans le Grand Nord de l’Ontario sont tous des facteurs qui ont une incidence éventuelle sur la survie à long terme des ours polaires de la province.

Changements climatiques

Dans la baie d’Hudson et la baie James, le changement climatique provoque la fonte précoce et la prise tardive de la glace de mer. La durée de temps que les ours polaires passent sur la glace à se nourrir de phoques et à s’engraisser pour les périodes de jeûne saisonnières est par conséquent réduite. Au cours des 30 dernières années, la fonte de la glace de mer a commencé environ 9,5 jours plus tôt par décennie dans le nord de la baie James et de cinq à huit jours plus tôt par décennie le long de la côte sud de la baie d’Hudson en Ontario.

L’état corporel et le taux de survie de la sous-population d’ours polaires du sud de la baie d’Hudson tendent à diminuer, bien que le nombre d’ours polaires demeure stable. Si cette situation persiste, la taille de la sous population d’ours polaire dans le sud de la baie d‘Hudson pourrait baisser. Une telle baisse est observée ailleurs. Au cours des 20 dernières années, la population d’ours polaires de l’ouest de la baie d’Hudson affiche une baisse de l’état corporel, du taux de reproduction et de survie plus bas (chez les jeunes ours et les ours plus vieux près de Churchill (Manitoba) et avec l’âge en raison de la fonte précoce de la glace de mer) et du nombre d’ours (une baisse de 22 pour 100).

La chasse

Les ours polaires ont un faible potentiel de reproduction. Les populations d’ours polaires sont particulièrement vulnérables à la surchasse de femelles adultes. Les collectivités autochtones de l’Ontario, du Nunavut et du Québec pratiquent toutes la chasse aux ours polaires dans le sud de la baie d’Hudson. La chasse durable de cette sous-population est fondée sur la surveillance et la gestion collaboratives continues des activités de chasse par les trois champs de compétence. Pour toute information sur les niveaux et la gestion des activités de chasse actuels en Ontario, consultez la section sur la gestion de la chasse dans le présent rapport.

Contaminants de l’environnement

Les ours polaires sont de grands carnivores et des contaminants de l’environnement s’accumulent dans leurs corps. Des contaminants tels que les BPC (diphénylepolychloré) et des pesticides tels que le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane) pénètrent dans leurs corps par l’entremise des aliments qu’ils mangent. Ces contaminants sont produits par les humains dans les régions habitées et transportés dans les régions éloignées du nord et la région arctique par les vents et l’écoulement libre des eaux. Si les niveaux de contaminants augmentent ou si de nouveaux contaminants sont ajoutés, le taux de mortalité des ours polaires pourrait augmenter et leur potentiel de reproduction, chuter.

Développement industriel

Les activités de développement ont augmenté ces dernières années dans le Grand Nord de l’Ontario. Par exemple, une mine de diamants a récemment été établie dans la région, de nouveaux corridors de transport d’électricité ont été bâtis le long de la côte de la baie James et des routes hivernales reliant Shammatawa (Manitoba) à Fort Severn et à Peawanuck (Ontario) ont été construites. D’autres travaux de développement, tels que des projets d’énergie éolienne, de nouveaux corridors de transport d’électricité, des routes quatre saisons et des projets d’exploitation minière accélérée sont proposés. L’accroissement des activités de développement, des confrontations ours hommes (ainsi que de la mortalité qui en résulte chez les ours) et des activités de chasse, ainsi que la diminution de la superficie de l’habitat des ours polaires inquiètent de plus en plus.

Gestion des ours polaires

Protection de l’habitat

Le gouvernement de l’Ontario a établi le parc provincial Polar Bear le long de la côte sud de la baie d’Hudson en 1970 (Figures 2 et 8). Ce grand parc sauvage (près de 2,4 millions hectares) contribue de façon importante à la protection de l’habitat de l’ours polaire en Ontario. Une forte proportion d’ours en Ontario utilise ce parc durant la saison sans glace et près d’un tiers de l’ensemble des tanières de l’Ontario y sont creusées.

Figure 8. Photo aérienne du parc provincial Polar Bear. Photo de L.R. Walton.
Figure 8. Photo aérienne du parc provincial Polar Bear. Photo de L.R. Walton.

En plus du parc provincial Polar Bear, le gouvernement de l’Ontario est déterminé à travailler avec les collectivités des Premières nations et du Nord, des industries de ressources naturelles et des scientifiques pour cartographier et protéger de façon permanente un réseau de terres de conservation reliées dans l’ensemble du Grand Nord de l’Ontario. Le vaste cadre de référence du plan sera achevé en 2009 et des mesures de protection de plus de 225 000 kilomètres carrés de la région boréale du Nord seront mises en œuvre au cours des 10 à 15 prochaines années.

Gestion de la chasse

Les gouvernements de l’Ontario, du Nunavut et du Québec, ainsi que leurs collectivités autochtones respectives sont responsables de la gestion durable de la sous-population d’ours polaires du sud de la baie d’Hudson. Le gouvernement du Nunavut a signé une entente de cogestion avec l’organisation de trappe et de chasse de Sanikiluaq pour surveiller et gérer la chasse des ours de cette sous-population. Au Québec, les collectivités autochtones chassent des ours polaires pour assurer leur subsistance conformément à l’entente de la baie James. Elles participent à la surveillance et à la gestion collaboratives de la chasse d’ours polaire, pour garantir les niveaux de chasse conformes aux modalités de l’entente.

En Ontario, seuls les chasseurs des Premières nations des côtes de la baie d’Hudson et de la baie James qui ont signé le Traité 9 ont le droit de chasser les ours polaires. L’Ontario a conclu en 1976 un accord amiable avec les collectivités autochtones de Fort Severn, de Winisk (aujourd’hui Peawanuck), d’Attawapiskat, de Fort Albany et de Kashechewan sur le quota de chasse aux ours polaires. Les recherches et activités de surveillance menées depuis la conclusion de l’entente amiable indiquent que les ours de la sous- population sont également la proie de chasseurs du Nunavut et du Québec. Si le nombre non officiel (30 ours par année en Ontario) devait un jour être atteint, il serait alors trop élevé, étant donné que des ours polaires sont également chassés au Nunavut et au Québec, pour assurer la viabilité à long terme de la sous-population. Cependant, les niveaux de chasse minimale en Ontario sont bien inférieurs aux quotas non officiels prévus. Depuis les années 1990, huit ours par année ont été chassés en moyenne, soit moins de la moitié du nombre d’ours chassés annuellement dans les années 1970 et 1980. De plus, l’Ontario, le Nunavut et le Québec continuent de mettre en commun les données scientifiques les plus récentes pour gérer de façon durable la sous-population d’ours polaires qu’ils partagent.

Désignation du statut

L’ours polaire est classé « espèce préoccupante » sur la liste provinciale des espèces en péril par le ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario, ainsi que sur la liste nationale par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Cette désignation du statut signifie que les ours polaires sont perçus comme étant particulièrement vulnérables aux activités humaines (p. ex. les changements climatiques) ou aux événements naturels qui peuvent constituer pour eux une menace ou les exposent à un péril.

L’état des populations d’ours polaires au Canada a été réévalué en mai 2008. Le rapport d’état à jour du COSEPAC tient compte davantage du savoir communautaire et traditionnel autochtone sur les ours polaires. À l’étranger, mentionnons qu’en mai 2008, le United States Fish and Wildlife Service (Service de la faune et des pêches des États Unis) a désigné l’ours polaire comme une espèce « menacée » en vertu de la United States Endangered Species Act (Loi américaine sur les espèces en voie de disparition) et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature a désigné l’ours polaire comme une espèce « vulnérable » dans sa liste rouge des espèces menacées.

Recherches

Le ministère des Richesses naturelles et des partenaires externes ont fait preuve de dynamisme et d’innovation pour pouvoir poursuivre les recherches visant à :

  • mieux connaître la répartition et les déplacements des ours polaires de la sous-population du sud de la baie d’Hudson grâce à des techniques de radiotélémesure et génétiques;
  • estimer et à surveiller le nombre d’ours polaires grâce des techniques de capture;
  • évaluer la santé des ours en mesurant le corps d’ours capturés et en soumettant leurs tissus organiques à des tests de dépistage de contaminants;
  • localiser et décrire l’habitat principal des ours polaires, y compris les aires de reproduction et de mise bas, en menant des activités de surveillance par avion ou hélicoptère et en ayant recours à des techniques de radiotélémesure;
  • déterminer l’importance des zones protégées (Parc provincial Polar Bear) pour la conservation des ours polaires en menant des activités de surveillance par avion ou hélicoptère et en ayant recours à des techniques de radiotélémesure.

Prévisions en matière de ressources

La sous-population d’ours polaires de l’Ontario semble être stable compte tenu des niveaux de chasse actuels. Si les changements climatiques persistent, la situation des ours polaires continuera à se détériorer et leur taux de survie continuera à baisser, ce qui entraînera en toute probabilité la diminution du nombre d’ours polaires. Le maintien d’une entente de gestion de la chasse souple et adaptable entre les gouvernements de l’Ontario, du Québec et du Nunavut et leurs collectivités autochtones respectives est essentiel à la survie à long terme de la sous population d’ours polaires.

Participation autochtone

Le présent rapport, qui est également disponible en cri, vise à mettre en commun avec les collectivités autochtones qui chassent l’ours polaire en Ontario les connaissances en la matière. Le gouvernement de l’Ontario reconnaît l’importance du savoir traditionnel autochtone pour la planification et la gestion d’ours polaires. Le gouvernement collaborera avec des collectivités autochtones pour s’assurer que le savoir autochtone et occidental sont tous deux pris en compte lors de l’adoption de mesures futures connexes.

Aide du public

Les changements climatiques, les contaminants de l’environnement, ainsi que la hausse d’activités de développement industriel et de chasse sont des facteurs importants qui influent sur les ours polaires de l’Ontario. Vous pouvez aider à réduire les émissions contribuant aux changements climatiques en appuyant le développement durable dans le Grand Nord de l’Ontario. Pour savoir comment vous pouvez contribuer à la lutte contre les changements climatiques, visitez le site Web sur le changement climatique : Green Planet

Sources d’information

Le présent document est fondé sur des données tirées par le ministère des Richesses naturelles de rapports scientifiques et de programmes sur les ours polaires.

Amstrup, S. C. 2003. Polar bears Ursus maritimus. Pp. 587-610 dans Wild Mammals of North America : Biology, Management, and Conservation (2e éd.), John Hopkins University Press, Baltimore, MD. G. A. Feldhamer, B. C. Thompson, et J. A. Chapman, éd.

Atkinson, S. N. et M. A. Ramsay. 1995. The effects of prolonged fasting of the body composition and reproductive success of female polar bears (Ursus maritimus). Functional Ecology 9 : 559-567.

Gagnon, A. S. et W. A. Gough. 2005. Trends in the dates of ice freeze-up and breakup over Hudson Bay, Canada. Arctic 58 : 370-382.

Kolenosky, G. B. et J. P. Prevett. 1983. Productivity and maternity denning of Polar bears in Ontario. International Conference on Bear Research and Management 5 : 238-245.

Kolenosky, G. B., K. F. Abraham et C. J. Greenwood. 1992. Polar bears of southern Hudson Bay. Polar bear project, 1984-88, rapport final. Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario, Maple, ON.

Obbard, M.E. et L.R. Walton. 2004. The importance of Polar bears Provincial Park to the Southern Hudson Bay Polar bear population in the context of future climate change. Pp. 105-116 in Parks and protected areas research in Ontario, 2004 : planning northern parks and protected areas : proceedings of the Parks Research Forum of Ontario annual general meeting, May 4-6, 2004, Thunder Bay, ON. C.K. Rehbein, J.G. Nelson, T.J. Beechey et R.J. Payne, éds.

Obbard, M. E., M. R. L. Cattet, T. Moody, L. R. Walton, D. Potter, J. Inglis et C. Chenier. 2006. Temporal trends in the body condition of southern Hudson Bay Polar bears. Climate Change Research Information Note 3 : 1-8.

Obbard, M. E., T. L. McDonald, E. J. Howe, E. V. Regehr et E. S. Richardson. 2007. Polar bears population status in Southern Hudson Bay, Canada. United States Geological Survey Administrative Report.

Polischuk, S. C., R. J. Norstrom et M. A. Ramsay. 2002. Body burdens and tissue concentrations of organochlorines in Polar bears (Ursus maritimus) vary during seasonal fasts. Environmental Pollution 118 : 29-39.

Regehr, E. V., N. J. Lunn, S. C. Amstrup et I. Stirling. 2007. Effects of earlier sea ice breakup on survival and population size of Polar bears in western Hudson Bay. Journal of Wildlife Management 71 : 2673-2683.

Stirling, I. et A. E. Derocher. 1993. Possible impacts of climatic warming on Polar bears. Arctic 46 : 240-245.

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Renseignements connexes

Pour plus d’information

Pour plus d’information sur la situation des ours po­laires en Ontario, veuillez contacter :

Rapports sur l’état des ressources
Ministère des Richesses naturelles de l’Ontario
Section de l’évaluation, de la surveillance et de l’inventaire
300, rue Water, Peterborough (Ontario) K9J 8M5
Courriel : SORR@ontario.ca
Site Web : Rapports sur l’état des ressources
08/12/19 v2

ISBN 978-1-4249-8488-6
52205-1