Aperçu

L’influenza est une maladie respiratoire virale qui peut affecter plusieurs espèces animales sauvages et domestiques, y compris :

  • la volaille
  • les oiseaux sauvages
  • le bétail

Chez les humains, l’influenza ne représente pas une menace pour la salubrité des aliments.

Influenza de type A

Il y a 4 types du virus de l’influenza : A, B, C et D.

Le virus de l’influenza de type A est le plus important dont il faut avoir conscience en raison de sa capacité à infecter différentes espèces animales et les humains.

La plus grande partie des virus de l’influenza A infectent une seule espèce, alors que d’autres peuvent infecter plus d’une espèce (comme des oiseaux, des animaux sauvages, des porcs et des humains).

Les oiseaux sauvages représentent :

  • le principal réservoir naturel pour la plupart des sous-types des virus de l’influenza A
  • une source d’infection par le virus de l’influenza A pour les autres animaux

Les éclosions d’influenza A peuvent survenir de façon soudaine et se propager rapidement, même si la maladie est parfois extrêmement légère.

Sous-types

Les virus de l’influenza A sont divisés en deux sous-types en fonction de 2 protéines situées à la surface de la structure du virus :

  • hémagglutinine (H)
  • neuraminidase (N)

On compte 18 différents sous-types H et 11 différents sous-types N qui peuvent se combiner, évoluer au fil du temps et, dans de rares cas, entraîner le développement d’un nouveau sous-type d’influenza.

H5N1

L’influenza A de sous-type H5N1 est un type d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), communément connue sous le nom de « grippe aviaire ».

Elle peut affecter les oiseaux domestiqués et sauvages. En Amérique du Nord, sa présence a été constatée chez certains animaux sauvages et mammifères, notamment du bétail comme :

  • des vaches laitières en lactation
  • des chevreaux

Dans de rares cas, le virus peut être transmis des animaux aux humains. Il n’existe pas de cas connus de H5N1 chez les humains au Canada.

Il est possible de prévenir la propagation de l’influenza grâce à de solides mesures de biosécurité.

Signes cliniques

Oiseaux

Les virus de l’influenza aviaire de type A sont décrits en fonction de la sévérité de la maladie qu’ils induisent chez les oiseaux domestiques.

Les virus de l’influenza aviaire faiblement pathogène (IAFP) de type A ciblent les tractus respiratoires et digestifs.

Les signes cliniques comprennent :

  • l’apathie
  • la perte d’appétit et de poids
  • des plumes froissées
  • une réduction de la production d’œufs
  • une faible mortalité

Les virus de l’influenza hautement pathogène (IAHP) de type A affectent tous les organes, y compris les systèmes respiratoires, digestifs, reproductifs, nerveux et urinaires, entraînant une maladie systémique.

Les signes cliniques comprennent :

  • une baisse de la production d’œufs avec des œufs qui présentent une coquille anormale
  • une toux
  • des éternuements
  • l’apathie
  • la diarrhée
  • une décoloration mauve-bleu de la crête et des margeolles
  • des signes neurologiques
  • une mortalité élevée

Apprenez-en plus sur l’influenza aviaire chez les volailles.

Bétail

Le bétail laitier en lactation peut être sensible à l’IAHP (H5N1), mais la sévérité de la maladie qui en découle n’est pas la même que les infections chez les oiseaux domestiques.

Selon les signalements déclarés, le bétail infecté par l’IAHP ne présentait que des signes légers, et seule une faible proportion du troupeau était infectée. Les vaches plus âgées et les vaches en fin de lactation peuvent être plus susceptibles de présenter la maladie.

Le bétail laitier en lactation infecté par l’IAHP peut ne présenter aucun signe clinique. Si des signes sont présents, il peut s’agir des suivants :

  • une diminution de la production de lait
  • du lait épaissi ou semblable à du colostrum
  • une diminution de la prise alimentaire ou une baisse de la motilité de la panse

Les signes secondaires peuvent inclure :

  • du fumier sec
  • de la constipation
  • de la diarrhée dans de rares cas
  • une fièvre peu élevée
  • des infections secondaires (y compris une pneumonie)

La plupart des vaches affectées semblent se rétablir de l’infection dans un délai de 2 à 3 semaines.

À l’heure actuelle, on ne sait pas si d’autres types de bétail (comme les bovins de boucheries ou le jeune bétail) sont sensibles à l’IAHP.

Porcs

Il y a 3 principaux sous-types responsables des infections par le virus de l’influenza A chez les porcs (H1N1, H1N2 et H3N2), chaque sous-type possédant de multiples souches.

L’infection par le virus de l’influenza chez les porcs se présente typiquement comme une maladie respiratoire sévère (aiguë) ou comme une forme continue (chronique) qui touche principalement les porcs en croissance.

Les signes cliniques comprennent :

  • la fièvre
  • l’apathie
  • l’écoulement nasal et oculaire
  • la toux
  • l’essoufflement ou la respiration laborieuse
  • la perte d’appétit

La plupart des animaux touchés se rétablissent de la maladie en 1 à 3 semaines, mais la perte de poids peut être importante chez les porcs affectés, entraînant une perte économique.

Équidés

L’influenza équine est causée par 2 sous-types du virus de l’influenza A (H3N8 et H7N7).

Les signes cliniques comprennent :

  • la fièvre
  • l’écoulement nasal
  • et la toux sèche

Sporadiquement, l’influenza peut causer une pneumonie chez les jeunes poulains et ânes, ainsi qu’une encéphalite chez les chevaux.

Chiens

Il y a 2 souches connues d’influenza A qui infectent plus fréquemment les chiens, H3N2 et H3N8.

Les signes d’infection peuvent varier de légers à sévères, la maladie sévère étant plus susceptible de survenir chez les chiens présentant d’autres maladies ou des problèmes respiratoires.

Les signes comprennent :

  • la toux
  • l’éternuement
  • l’écoulement nasal
  • l’écoulement oculaire
  • la perte d’appétit
  • la fièvre

La plupart des chiens se rétablissent complètement en 2 à 3 semaines, avec une toux constante qui peut persister après que le virus ait été éliminé.

Traitement

Les éleveurs préoccupés par l’IAHP chez les oiseaux domestiques ou le bétail devraient communiquer avec leur vétérinaire.

Les vétérinaires préoccupés par de possibles cas d’IAHP devraient communiquer avec le bureau de santé animale de l’Agence canadienne d’inspection des aliments de leur région pour des directives supplémentaires et consulter les directives à l’intention des vétérinaires de pratique privée sur l’IAHP chez les bovins.

La réponse à l’influenza dépend du sous-type et de l’espèce animale concernée. C’est pourquoi des analyses sont réalisées afin d’identifier les souches et les sous-types concernés lors d’une détection donnée.

Le bétail chez qui l’influenza a été diagnostiquée a besoin de soins de soutien avec du repos, de la nourriture, de l’eau et d’une litière ou d’un abri adéquats. Un vétérinaire peut prescrire des médicaments pour aider à contrôler les infections secondaires.

Afin de prévenir la propagation de la maladie et de limiter les répercussions économiques de l’IAHP, la réponse réglementaire du gouvernement à des détections chez la volaille domestique peut comprendre :

  • l’établissement de quarantaines et de zones
  • l’ordre d’euthanasier sans cruauté les oiseaux infectés
  • l’élimination, le nettoyage et la désinfection

Prévention et gestion

Il est important de réduire la circulation de l’influenza parmi les populations animales. Plus le virus est répandu, plus le risque est grand qu’il se recombine avec une autre souche d’influenza, ce qui pourrait entraîner la formation d’une souche plus grave d’influenza.

De solides pratiques de biosécurité restent la mesure la plus importante pour prévenir l’introduction ou la propagation de tous les virus de l’influenza A chez les animaux, y compris l’IAHP.

L’Initiative pour l’amélioration de la biosécurité offre des possibilités d’aide financière aux entreprises de l’industrie agricole pour favoriser la résilience en abordant les risques de biosécurité.

Travaillez avec votre vétérinaire à des plans et à de la formation en matière de biosécurité

  • Ayez en place un programme de biosécurité conçu ou revu par un vétérinaire avec des mesures, notamment en matière de nettoyage, d’assainissement et d’isolement préventif.
  • Formez adéquatement le personnel agricole et de l’entreprise concernant la biosécurité et la prévention de la maladie.

Communiquez avec le vétérinaire de votre troupeau pour obtenir du soutien pour la planification, la formation ou le déploiement de pratiques énumérées dans la présente partie en matière de biosécurité.

Gestion adéquate des personnes présentes dans votre exploitation agricole

  • Assurez-vous que l’accès aux allées est limité et sécurisé.
  • Limitez les visiteurs non essentiels et fournissez des vêtements et des chaussures propres aux visiteurs qui doivent venir dans l’exploitation agricole.
  • Prévenez l’introduction de contaminants chez les animaux de différents bâtiments par le personnel agricole en fournissant des vêtements et des chaussures spécifiques pour chaque bâtiment.
  • Assurez-vous que les personnes évitent le contact direct avec des animaux sauvages malades ou morts, des animaux errants ou des oiseaux sauvages. Si vous devez manipuler des animaux sauvages, suivez les directives sur la manière de vous protéger lorsque vous manipulez un animal sauvage malade, blessé ou orphelin.
  • Assurez-vous que les gens se lavent les mains et couvrent leur bouche lorsqu’elles toussent et éternuent. Si un travailleur agricole développe une maladie semblable à l’influenza alors qu’il travaille auprès d’animaux infectés, il devrait consulter immédiatement un professionnel de la santé.

Gestion adéquate du matériel agricole

  • Désinfectez adéquatement le matériel entre les utilisations sur différents animaux de la même exploitation agricole.
  • Évitez d’échanger et de partager du matériel avec d’autres élevages ou exploitations agricoles.
  • Désinfectez les remorques et tout l’équipement provenant d’autres exploitations agricoles avant de les utiliser.
  • Assurez-vous que tous les véhicules et le matériel agricole qui accèdent aux environs du bâtiment d’élevage sont adéquatement lavés, désinfectés et complètement séchés avant d’être utilisés.

Réduire ou éliminer l’exposition à la faune

  • Empêchez l’entrée d’oiseaux sauvages et de rongeurs dans les bâtiments et les installations connexes.
  • Assurez-vous que la litière est exempte de contaminants (comme les fèces d’animaux sauvages).
  • Gardez toute la volaille domestique à l’intérieur durant la période à haut risque de la migration printanière et automnale.
  • Signalez les oiseaux malades ou morts, ou d’autres animaux sauvages sur votre propriété, au Réseau canadien pour la santé de la faune qui peut organiser des analyses sur des animaux sauvages au Laboratoire d’hygiène animale de l’Université de Guelph.

Gérer les interactions entre les nouveaux animaux ou plusieurs espèces

  • Évitez les événements où les animaux de différents emplacements sont réunis, y compris les expositions, les foires, les échanges, les ventes, les programmes éducatifs et les événements sportifs. Rassembler les animaux provenant de différents emplacements accroît le risque de propager des maladies comme l’influenza.
  • Évitez d’introduire des animaux provenant d’autres troupeaux, en particulier si leur état de santé est inconnu ou suspect. Discutez avec votre vétérinaire et envisagez d’effectuer des analyses pour dépister des maladies avant de déplacer les animaux.
  • Isolez (mettez en quarantaine) tous les nouveaux animaux ou les animaux réintégrés du reste du troupeau de 3 à 4 semaines et surveillez leur état de santé.
  • Trayez les nouveaux animaux laitiers ou ceux qui réintègrent le troupeau après le troupeau résident, et désinfectez le matériel de traite avant de l’utiliser sur d’autres groupes, puisque le virus de l’influenza peut être présent dans le lait des vaches laitières infectées.
  • Évitez de loger ensemble des espèces différentes.
  • Appliquez des mesures de biosécurité entre les groupes d’espèces logés dans la même exploitation agricole.

Gestion adéquate des animaux malades et des jeunes animaux

  • Logez les animaux malades présentant des signes cliniques dans un enclos désignés pour les animaux malades et communiquez avec votre vétérinaire.
  • Changez de chaussures ou de vêtements ou désinfectez-les après vous être occupé d’animaux dans l’enclos désignés pour les animaux malades et trayez les animaux de ce groupe en dernier.
  • Ne donnez que du colostrum traité à la chaleur et du lait ou des aliments d’allaitement pasteurisés aux veaux et aux autres animaux de l’exploitation agricole, puisque le virus de l’influenza peut être présent dans le lait des vaches laitières infectées.
  • Chez certaines espèces, la vaccination peut aider à minimiser les signes cliniques et à réduire la propagation de la maladie. Des doses de rappel sont recommandées sur une base régulière pour aider à maintenir une protection contre la maladie.

Transmission aux humains

L’influenza (y compris l’IAHP) n’est pas une menace pour la salubrité des aliments. Cependant, vous devriez toujours :

  • respecter les temps et les températures de cuisson adéquats pour la volaille, la viande et les œufs
  • utiliser les techniques adéquates de manipulation des aliments
  • assurez-vous que le lait est pasteurisé avant de le consommer

Personnes travaillant auprès de la volaille et du bétail

Même si les cas de transmission sont rares, les personnes travaillant directement auprès de la volaille et du bétail sont à risque d’être exposées à des souches animales de l’influenza.

Cela comprend les personnes qui :

  • sont exposées dans le cadre de leur travail à du bétail ou de la volaille, à des carcasses, à des fèces, à de la litière, à du lait cru ou à des surfaces potentiellement qui sont potentiellement infectés et à de l’eau qui peut avoir été contaminée par des excrétions animales d’animaux potentiellement infectés ou dont l’infection est confirmée
  • travaillent dans des environnements où des éclaboussures ou des aérosols peuvent être générés (par exemple, en utilisant des tuyaux à haute pression ou dans des bassins, ou lorsque les gens travaillant dans des abattoirs manipulent du bétail ou des oiseaux vivants)
  • travaillent dans une région où l’influenza a été diagnostiquée chez du bétail ou des oiseaux sauvages

Adoptez des précautions additionnelles et suivez toutes les directives de santé publique. L’Organisation mondiale de la Santé et Santé Canada ont préparé plusieurs recommandations pour réduire le risque d’exposition. Santé Canada a préparé plusieurs recommandations pour réduire le risque d’exposition.

Vaccin contre l’influenza

Nous recommandons fortement que toutes les personnes travaillant avec du bétail ou de la volaille se fassent vacciner annuellement contre l’influenza humaine (grippe), en particulier celles qui travaillent auprès d’oiseaux ou de porcs.

Le vaccin est gratuit pour tous les résidents qui travaillent, vivent ou fréquentent un établissement scolaire en Ontario, y compris :

  • les éleveurs de volaille et de bétail et leurs employés
  • les vétérinaires
  • les travailleurs dans les abattoirs
  • les personnes qui manipulent des oiseaux sauvages

Communiquez avec votre bureau de santé publique local pour en savoir plus.

Mesures de lutte contre les infections

IAHP

Les répercussions de l’IAHP sur la santé humaine ne sont pas fréquentes. À ce jour, un très petit nombre de cas isolés d’infection humaine par l’IAHP sont survenus à l’échelle mondiale, mais aucune transmission soutenue interhumaine n’a été signalée.

Cependant, la réduction de la circulation de l’influenza dans les populations humaines est importante, puisque plus le virus est répandu, plus le risque est grand que le virus change ou se recombine avec d’autres souches d’influenza. Cela pourrait entraîner la formation d’une souche plus grave d’influenza.

Dans le cas des exploitations agricoles où l’IAHP a été détectée, les travailleurs agricoles devront utiliser différents types d’équipement de protection individuelle (EPI) pour réduire leur risque d’exposition, comme les suivants :

  • des respirateurs dont l’ajustement et l’étanchéité ont été vérifiés (N95 ou du matériel avec une protection équivalente)
  • une protection oculaire (comme des lunettes de sécurité parfaitement ajustées et non ventilées)
  • Des gants en caoutchouc ou des gants jetables (comme en latex ou en nitrile) pour les interventions de nettoyage et d’assainissement et des gants résistants en caoutchouc lors de la manipulation d’oiseaux qui peuvent percer la peau avec leur bec ou leurs griffes
  • une blouse ou une combinaison imperméable jetable
  • des couvre-chaussures ou couvre-bottes de protection jetables ou des bottes en caoutchouc ou en polyuréthane

Éclosions dans les exploitations agricoles

Les personnes qui travaillent avec de la volaille et du bétail ou dans leurs environnements devraient communiquer avec leur bureau de santé publique pour obtenir des recommandations concernant l’EPI pour l’IAHP et respecter toutes les lignes directrices de santé publique. Lors d’une éclosion, les agriculteurs possédant du bétail, peu importe l’espèce, peuvent commander gratuitement l’EPI nécessaire auprès d’Approvisionnement Ontario en envoyant un courriel à sco.supplies@supplyontario.ca.

Si l’IAHP a été détectée, votre bureau de santé publique communiquera avec les travailleurs et toutes les autres personnes potentiellement exposés dans l’exploitation agricole afin de leur fournir des renseignements supplémentaires sur ce qu’ils doivent faire pour protéger leur santé. Cela comprend les points suivants :

  • comment surveiller l’apparition de symptômes
  • la période durant laquelle il faut surveiller l’apparition de symptômes
  • qui appeler si des symptômes se développent

Les bureaux de santé publique peuvent :

  • faire une vérification au cours de la période de surveillance afin de déterminer si du soutien peut être nécessaire
  • aider les personnes à accéder à un dépistage de l’influenza si des symptômes se développent

Les recommandations suivantes peuvent également être faites aux personnes exposées :

  • se faire administrer le vaccin contre l’influenza saisonnière (en fonction de la période de l’année)
  • prendre des médicaments antiviraux à titre préventif

Les médicaments antiviraux peuvent être fournis gratuitement aux personnes qui n’ont pas d’assurance-médicaments.

Ensembles des souches d’influenza

Si vous développez une maladie semblable à l’influenza alors que vous travaillez auprès d’animaux infectés, vous devriez :

  • consulter immédiatement un professionnel de la santé et mentionner votre exposition
  • aviser votre bureau de santé publique local

Communiquez avec votre bureau de santé publique locale pour de plus amples renseignements sur les mesures de lutte contre les infections.

Déclaration

Tous les sous-types A de l’influenza H5 et H7 sont des maladies à déclaration obligatoire à l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour l’ensemble des espèces animales aux termes de la Loi sur la santé des animaux (Canada).

Les virus de l’influenza A détectés dans d’autres espèces animales en Ontario sont à notification immédiate et les laboratoires vétérinaires ont l’obligation de les déclarer au Bureau du vétérinaire en chef de l’Ontario. Le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales effectue une surveillance et apporte une réponse de façon appropriée.