Aperçu

Les arbres situés en milieu urbain sont soumis à des stress liés aux températures extrêmes et aux mauvaises conditions du sol. Les arbres deviennent alors plus sensibles à l'infestation par les insectes ravageurs. Les insectes exotiques en particulier (par exemple, l'agrile du frêne) représentent une menace sérieuse pour les arbres situés en milieu urbain. Les insectes exotiques bénéficient souvent de l'absence de prédateurs ou de parasites naturels qui contribuent normalement à limiter les populations de ces ravageurs.

Les stratégies visant à améliorer la santé des arbres et à éliminer les organismes parasitaires devraient permettre le maintien des populations d'arbres en milieu urbain. Les méthodes agricoles telles que l'amélioration de l'aération, du contenu en matières organiques et de l'humidité du sol peuvent participer à l'augmentation de la résistance naturelle de l'arbre à ces parasites. Les méthodes agricoles ont donc un rôle important à jouer dans la lutte contre les insectes exotiques ravageurs, qui comprend l'exclusion, l'éradication, la suppression, le confinement et le ralentissement de leur prolifération.

Cette stratégie de contrôle se concentre actuellement sur deux insectes ravageurs importants des arbres ornementaux urbains en Ontario :

  • l'agrile du frêne (Fraxinus sp.)
  • l'agrile du bouleau (Betula sp.)

Les renseignements qui suivent peuvent néanmoins se révéler utiles pour le contrôle d'autres insectes ravageurs des arbres ornementaux.

Pour des renseignements sur la lutte antiparasitaire chez les arbres forestiers, consulter du ministère des Richesses naturelles et des Forêts.

Management for emerald ash borer and bronze birch borer

Agrile du frêne

L'agrile du frêne (Agrilus planipennis) est un insecte ravageur exotique responsable de la mort de millions de frênes en Ontario, au Québec et aux États-Unis. D'un point de vue économique et environnemental, il représente donc une menace considérable sur tous ces territoires.

L'agrile du frêne est réglementé par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et ses ravages ont été constatés dans plusieurs régions de l'Ontario et du Québec. Le programme de l'ACIA se concentre sur le front de l'infestation, avec comme objectif le ralentissement de sa propagation et de ce fait la protection de l'environnement du Canada, de ses richesses forestières et de sa place sur le marché international.

L'agrile du frêne s'attaque et tue toutes les espèces de frênes (Fraxinus sp.); à noter que ceci exclue les sorbiers, qui pourraient être confondus avec les frênes du fait de leur appellation identique (ash) en anglais. À cause du caractère artificiel de sa propagation (par exemple, transport du bois de chauffage et du matériel de pépinière infestés), cette espèce peut rapidement infester d'autres territoires au Canada. La réglementation de l'ACIA interdit spécifiquement le transport de produits dérivés et du bois de chauffage de toutes les espèces de frêne venant des régions réglementées de l'Ontario et du Québec. Toute violation de ces restrictions est sujette à amende et/ou à des poursuites. Veuillez reporter tous signes ou symptômes d'infection des arbres dans les aires non réglementées à l'ACIA au numéro sans frais 1 800 442-2342.

Agrile du bouleau

L'agrile du bouleau (Agrilus anxius) est un insecte ravageur d'Amérique du Nord qui a déjà endommagé ou tué des dizaines de milliers de bouleaux au Canada. Il s'attaque à différentes espèces de bouleau (Betula sp.), en particulier les plus exotiques telles que le bouleau blanc d'Europe (Betula pendula). Il s'attaque aussi aux espèces indigènes telles que le bouleau à papier (Betula papyrifera) et le bouleau gris (Betula populifolia), notamment lorsque ces arbres sont soumis à un stress (sol inadéquat, conditions locales, compétition). Il s'agit d'un parasite à prendre au sérieux, capable de tuer un arbre en deux ou trois ans seulement. Cet insecte n'est présentement pas réglementé au Canada.

Surveillance

Vérifier les arbres pour la présence de signes de stress ou d'insectes foreurs en inspectant visuellement à partir du sol, en grimpant ou par la voie des airs. L'infestation par des insectes foreurs se manifestera par un déclin général de la croissance de l'arbre. Des symptômes tels que le rabougrissement, la chlorose des feuilles, la perte des feuilles et des brindilles et le dépérissement des branches au niveau de la cime pourront aussi être observés.

Différents stades de développement de l'agrile du frêne et de l'agrile du bouleau peuvent être identifiés selon le temps de l'année. Les pics par exemple se nourrissent d'insectes foreurs, et leur présence et leur activité sont généralement des signes fiables de l'infestation des arbres par ce type d'insectes.

Des pièges spéciaux ont été mis au point dans le but d'attirer les femelles adultes d'agrile du frêne (par exemple, les pièges à prisme verts et violets). La capture d'insectes adultes n'indique cependant que la présence des agriles dans la région et non quels arbres sont infestés. L'inspection visuelle et l'échantillonnage destructif sont requis pour confirmer l'infestation des arbres par l'agrile du frêne. Une méthode de détection des agriles du frêne dans les milieux urbains à l'aide d'échantillons de branches a aussi été développée par Ressources naturelles Canada, le Service canadien des forêts et le ministère des Richesses naturelles de l'Ontario. L'échantillonnage des branches de grands frênes en zone urbaine a ainsi déjà permis de déceler l'agrile du frêne chez les arbres asymptomatiques avec un taux de succès de l'ordre de 75 %.

Dommages

Signes et symptômes de l'agrile du frêne

Signes et symptômes de l'agrile du frêne comprendre :

  • dépérissement de la cime; éclaircissage du troisième tiers (sommet) de la cime, qui se propage ensuite dans toute la voûte forestière
  • rameaux épicormiques (appelés aussi pousses adventives ou gourmands); pousses ayant pour origine le bas du tronc, dont les feuilles (plus grandes que d'habitude) présentent souvent un aspect juvénile
  • fissures de l'écorce; les galeries creusées par les agriles peuvent produire des excroissances calleuses (un moyen de défense de l'arbre) qui occasionnent des fissures verticales de l'écorce
  • galeries larvaires serpentines; les larves, qui se nourrissent au niveau du cambium, juste sous l'écorce, sont responsables de l'apparition de tunnels de forme serpentine
  • des larves blanches, de forme aplatie et très segmentée, de la fin de l'été jusqu'au printemps
  • des trous de sortie en forme de « d » sur l'écorce du tronc ou des branches majeures, causés par l'émergence de l'insecte adulte (difficiles à voir)
  • activité des pics; plusieurs espèces de pic se nourrissent des larves/pupes d'agrile du frêne, en entamant l'écorce, en exposant l'écorce claire et le bois, et en creusant de grands trous pour atteindre les insectes dans l'arbre

Des photos et des descriptions détaillées de l'agrile du frêne sont disponibles à :

Signes et symptômes de l'agrile du bouleau

Signes et symptômes de l'agrile du bouleau comprendre :

  • mort de la flèche; amincissement et dépérissement de la cime, souvent uniquement à partir de la flèche (pousse du sommet), et qui se propage ensuite de branche en branche dans tout le couvert forestier, sur une période de un à cinq ans
  • lignes de soulèvement de l'écorce, horizontales ou en zigzag; les galeries creusées par la larve de l'agrile du bouleau provoquent une excroissance calleuse (mécanisme de défense de l'arbre) au-dessus des galeries qui force le soulèvement de l'écorce au-dessus
  • des larves blanches, de forme aplatie et très segmentée, de la fin de l'été jusqu'au printemps
  • des trous de sortie en forme de « d » sur l'écorce du tronc ou des branches majeures, causés par l'émergence de l'insecte adulte
  • activité des pics; plusieurs espèces de pic se nourrissent des larves/pupes d'agrile du bouleau, en entamant l'écorce, en exposant l'écorce claire et le bois, et en creusant de grands trous dans l'arbre de façon à atteindre l'insecte

Des photos et des descriptions détaillées de l'agrile du bouleau sont disponibles à :

Contrôle de l'agrile du frêne et de l'agrile du bouleau

Choix du site, besoins en nutriants et en eau

Les arbres ornementaux doivent être surveillés pour l'apparition de signes de stress et traités au besoin. Le choix judicieux du site d'implantation est un des facteurs les plus importants pour la santé de l'arbre. Par exemple, les bouleaux ont des racines peu profondes et se développent sur des sols frais et humides au niveau de la zone racinaire. Les arbres sont fréquemment plantés sur des sites secs et exposés qui présentent une compaction inadéquate de la couche arable, et où ils subissent la compétition du gazon et d'autres plantes couvre-sol.

Les pratiques horticoles telles que l'aération de la zone racinaire, l'irrigation lors de l'implantation et des périodes de sécheresse, l'émondage, le retrait des plantes couvre-sol compétitrices, le paillage, l'enrichissement du sol avec de la matière organique, la fertilisation, la protection contre les blessures physiques et la compaction du sol devraient être mises en œuvre pour promouvoir la résistance des arbres aux organismes parasitaires. L'irrigation additionnelle est particulièrement importante pour les arbres se remettant d'une infestation par des insectes, durant les mois secs de l'été et de l'automne. Une irrigation lente et graduelle de 15 à 20 mm à tous les 7 à 10 jours durant les journées chaudes et sèches contribuera à garder les arbres en santé.

Choix des espèces

Il y a avantage à planter dans la mesure du possible des espèces d'arbres qui sont tolérants ou résistants aux insectes foreurs. Par exemple, le bouleau noir (Betula nigra) a montré une bonne tolérance à l'agrile du bouleau. Le frêne anguleux (Fraxinus quadrangulata) présente aussi une bonne tolérance à l'agrile du frêne lorsqu'il pousse sur ses propres racines. Les paysages qui présentent diverses espèces d'arbres (biodiversité) sont moins susceptibles de souffrir de l'infestation par des parasites spécifiques tels que les insectes foreurs. Une équipe d'horticulteurs ontariens a établi une liste d'arbres adaptés à l'environnement urbain qui pourraient être plantés en remplacement du frêne (en anglais seulement). Cette liste inclut plusieurs espèces reconnues pour leur robustesse à survivre dans des environnements urbains difficiles.

Retrait, émondage et assainissement

L'infestation de l'agrile du bouleau se manifeste souvent d'abord par la mort de la pointe des branches, et se produit habituellement sur la flèche. Le retrait et la destruction des branches infestées alors que l'insecte est dans sa phase larvaire peuvent prolonger la vie du bouleau. Les branches infestées peuvent être retirées avant l'émergence des feuilles, de façon à réduire l'émergence des adultes et abaisser leur population sur le territoire touché. Ne pas émonder les branches de bouleau après l'émergence des feuilles au printemps ou au début de l'été, puisque c'est la période à laquelle les adultes émergent, et les coupures effectuées lors de l'émondage vont attirer les femelles adultes pour y pondre leurs œufs. Il n'y pas été démontré que l'émondage des branches infestées prolonge la vie des arbres après une attaque des agriles du frêne.

Les branches et arbres retirés qui sont infestés par des insectes foreurs devraient être réduits en copeaux ou brûlés dès que possible afin d'empêcher les insectes de compléter leur cycle de vie et d'infester d'autres arbres. Les municipalités aux prises avec des infestations d'agriles du frêne peuvent instaurer des mesures spéciales pour le traitement des branches et des déchets dans les zones réglementées. Communiquer avec votre municipalité pour les plus récentes informations sur l'élimination des résidus de jardinage réglementés.

Lutte biologique

Il existe de nombreux agents biologiques (prédateurs, parasites et pathogènes) qui se nourrissent des insectes ravageurs de nos arbres ornementaux. Des exemples incluent les pics qui se nourrissent des insectes foreurs et les guêpes parasitaires qui pondent leurs œufs dans les larves ou les œufs des insectes foreurs. Bien qu'il y ait plusieurs espèces de parasitoïdes qui s'attaquent aux œufs d'agrile du bouleau, le niveau de parasitisme n'est généralement pas suffisant pour réduire significativement la population de ces insectes.

Dans le cas des insectes ravageurs qui sont transportés d'une région à l'autre (par exemple, de la Chine à l'Amérique du Nord), les agents biologiques qui normalement les tiendraient en échec n'existent pas sur le territoire d'accueil. Le contrôle biologique classique consiste à importer et à relâcher les ennemis naturels spécifiques de l'organisme nuisible à partir de sa contrée d'origine, pour contribuer au contrôle des populations sur le nouveau territoire.

L'agrile du frêne est originaire de l'Est asiatique, où il est considéré comme un ravageur occasionnel du frêne. Les populations d'agrile du frêne en Asie sont maintenues à des niveaux tolérables grâce à la résistance des plantes, aux conditions climatiques et à un complexe d'ennemis naturels qui partagent les mêmes territoires. Depuis 2003, les scientifiques nord-américains et chinois se sont mis à la recherche d'ennemis naturels de l'agrile du frêne sur leur territoire d'origine. Plusieurs parasitoïdes de l'agrile du frêne (de petits insectes piqueurs apparentés aux fourmis et aux guêpes) ont ainsi été découverts en Chine. Les scientifiques de l'Amérique du Nord évaluent présentement le potentiel de ces parasitoïdes de Chine comme agents de contrôle biologique de l'agrile du frêne au Canada et aux États-Unis. Certains de ces parasitoïdes ont été relâchés dans des régions infestées par l'agrile du frêne en Amérique du Nord, et leur efficacité à réduire les populations d'agriles du frêne est en cours d'évaluation.

Produits de lutte antiparasitaire (pesticides)

Les insecticides représentent des outils de lutte antiparasitaire importants dans la stratégie de gestion de l'agrile du frêne et de l'agrile du bouleau, dans la situation où des arbres sont à risque et que d'autres méthodes se révèlent inappropriées pour protéger ces arbres. Par contre, les insecticides peuvent être toxiques pour les organismes non ciblés et s'accumuler dans l'environnement. Les insecticides devraient donc n'être utilisés que lorsque strictement essentiels à la santé de l'arbre.

L'injection dans les arbres est une méthode d'administration qui minimise le risque d'exposition des aires et des organismes non ciblés. Comparées aux modes traditionnels d'administration où l'insecticide est appliqué au pulvérisateur sur la partie extérieure de l'arbre, les injections dans le tronc permettent d'administrer l'insecticide directement dans l'arbre choisi. L'application par injection du tronc aide aussi à protéger les ennemis naturels des organismes à combattre, ainsi que les autres organismes non ciblés qui autrement seraient exposés aux applications foliaires d'insecticides.

Pour être vendu et utilisé en Ontario, un pesticide doit être homologué par l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada, conformément à la Loi sur les produits antiparasitaires, et être classé sous la Loi sur les pesticides et l'article 9 du Règl. de l'Ont. 63/09 du ministère de l'Environnement. Les produits doivent être utilisés selon les instructions de l'étiquette.

Il existe quelques insecticides injectables homologués au Canada pour le contrôle de l'agrile du frêne et de l'agrile du bouleau. Les étiquettes qui s'appliquent à ces insecticides peuvent être consultées sur Santé Canada de recherche dans les étiquettes, en indiquant le nom de l'insecte sous « Recherche dans le texte intégral des étiquettes ».

Ces produits contribuent à protéger les arbres contre l'infestation par les agents parasitaires indiqués et ainsi à les garder en santé. Les insecticides injectables sont d'application systémique, ce qui signifie qu'ils se distribuent vers le haut dans toutes les parties de l'arbre. Même avec les traitements systémiques aux insecticides, il faut parfois plusieurs années avant que l'arbre recouvre la santé. Et puisque les insectes parasitaires peuvent toujours être présents dans l'environnement de l'arbre traité, un ou des traitements préventifs subséquents peuvent être requis pour éviter une attaque future. Les coûts limitent parfois l'utilisation de ces traitements aux arbres ornementaux de grande valeur, quoique ces traitements demeurent aussi disponibles pour la production forestière, les pépinières, les serres et les forêts lorsqu'économiquement viables.

Des études ont démontré qu'il est préférable de commencer à utiliser ces pesticides alors que les arbres sont encore relativement sains. Ceci est dû à ce que les insecticides injectables agissent de façon systémique : l'insecticide doit être transporté dans l'arbre jusqu'au niveau des tissus sains conducteurs de sève (cambium). Les galeries des larves de ces insectes foreurs compromettent la capacité de l'arbre à transporter l'eau, les nutriants et les insecticides injectés du tronc jusqu'à la cime, et peuvent ainsi nuire à la bonne protection et à efficacité du produit antiparasitaire. Pour ces raisons, certains chercheurs suggèrent que si >50 % du couvert forestier est détruit, il est probablement trop tard pour sauver l'arbre.

Les produits insecticides injectables homologués contiennent des ingrédients actifs toxiques pour les abeilles et leur couvain. Puisque ces produits ont une distribution systémique et peuvent se propager jusqu'aux fleurs, les abeilles peuvent être exposées à des résidus toxiques dans le pollen floral ou le nectar suite à des injections d'insecticides. Pour réduire les risques liés à ces injections, l'étiquette du produit stipule que ces produits ne doivent être injectés qu'après la floraison chez les espèces d'arbres à feuilles caduques (tels que le frêne et le bouleau), afin d'atténuer les effets négatifs possibles sur les abeilles pollinisatrices. Il est à noter que certains résidus toxiques peuvent persister jusqu'à la saison suivante. Ne jamais appliquer d'insecticides injectables aux arbres destinés à la consommation humaine.

Tous les insecticides injectables qui peuvent être utilisés pour le contrôle de l'agrile du frêne et de l'agrile du bouleau sont toxiques pour les invertébrés aquatiques. Faire attention de ne pas contaminer les sources d'eau d'irrigation ou d'eau potable ni les habitats aquatiques lors du nettoyage des équipements ou de l'élimination des déchets. Ne pas mélanger, charger ou nettoyer l'équipement à moins de 30 m des têtes de puits ou des systèmes d'aquaculture.

Pour des résultats optimaux, l'application devrait avoir lieu lorsque l'arbre transpire abondamment (jours ensoleillés), généralement de mai à août, alors que les feuilles sont bien déployées, mais de préférence avant la fin de l'été. La capacité qu'a un arbre de faire monter l'insecticide jusqu'au couvert forestier dépend de l'espèce, de l'emplacement géographique, de l'heure de la journée, de la vigueur de l'arbre ou de l'intensité de la lumière au moment du traitement. Dans le cas d'un sol sec, une irrigation complète de la zone des racines profondes avant le traitement favorisera l'incorporation de l'insecticide. Éviter dans la mesure du possible les applications annuelles d'insecticides, puisque celles-ci causent des blessures au site d'injection.

Exigences pour l'utilisation des pesticides

La Loi sur les pesticides et le Règl. de l'Ont. 63/09 définissent le cadre réglementaire pour la gestion des pesticides, ceci afin d'assurer la protection de la santé humaine et celle de l'environnement naturel. Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs régit par l'intermédiaire de la législation la vente, l'usage, le transport, l'entreposage et l'élimination des produits antiparasitaires. Consulter ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs pour des renseignements sur la réglementation relative à l'usage des pesticides et au soin des arbres :

Pour plus de renseignements

Le Bulletin sur la culture en pépinière et sur l'aménagement paysager du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAAARO) renseigne le lecteur sur les pratiques de lutte antiparasitaire dans les pépinières et les secteurs aménagés durant la saison de végétation. L'information sur les parasites des arbres et sur leur contrôle peut aussi être trouvée dans le Centre de protection des cultures de l'Ontario.

Communiquer avec un spécialiste des cultures de pépinière du MAAARO ou avec un conseiller en cultures agréé pour en apprendre plus sur les recommandations en matière de résistance aux pesticides et de gestion intégrée des organismes nuisibles.

Pour des fournisseurs de services de soins aux arbres, communiquer avec un arboriculteur agréé (en anglais seulement).

Se référer aux étiquettes de produits de lutte antiparasitaire homologués au Canada pour les recommandations applicables aux arbres de pépinière et aux arbres ornementaux. Ces étiquettes peuvent être consultées sur les sites Web des fabricants et auprès de l'ARLA.

Références

Buck, J.H. and Frappier, S. EAB Program Manual.

Herms, D.A., McCullough, D.G., Smitley, D.R., Sadof, C., Williamson, R.C. and Nixon, P.L. 2009. Insecticide options for protecting ash trees from emerald ash borer. North Central IPM centre Bulletin. 12 pp.

Marchant, K.R. 2011. York Region Emerald Ash Borer Management Plan.

Pest Management Regulatory Agency. 2011. Evaluation Report ERC2011-03. Confidor 200 SL containing Imidacloprid. Publications PMRA Health Canada.