Faits saillants de la saison 2022

Le Programme d'apiculture du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales (MAAARO) a effectué des inspections régulières ciblées en 2022.

Les apiculteurs ont expédié environ 22 000 colonies d'abeilles mellifères hors de l'Ontario aux fins de la pollinisation des cultures de bleuets et de canneberges dans l'est du Canada.

Selon les pertes qu’ont signalées les apiculteurs, le taux global de mortalité hivernal des abeilles mellifères dans la province pour l'hiver 2021-2022 a été de 49 %. Il s'agit d’un taux considérablement plus élevé que celui de l’année précédente (18 %).

Voici quelques statistiques importantes sur la saison 2022 de l’industrie apicole ontarienne :

  • nombre d’apiculteurs inscrits – 3 781
  • nombre de colonies inscrites – 102 562
  • rendement moyen en miel par colonie – 34 kg (74 lb) par colonie
  • récolte totale de miel estimée – 3,4 millions de kg (7,6 millions de lb)
  • taux de mortalité hivernale des abeilles mellifères déclaré par apiculteur commercial – 49 %

Niveau d’infestation et incidence des maladies

Au cours de la saison apicole 2022, le MAAARO a inspecté au total 549 ruchers. Les inspecteurs apicoles du ministère ont évalué le nombre de cas de maladies et d’insectes nuisibles courants chez les abeilles en procédant à l’inspection des nids à couvain de 4 961 colonies. Ils ont également vérifié la présence de varroa durant l’inspection des nids de couvain de 1 442 colonies ainsi que la présence du petit coléoptère des ruches pendant l’inspection des traverses supérieures de 6 791 autres colonies. Les taux d’incidence des maladies relevés dans les colonies inspectées sont les suivants :

  • loque américaine – 0,56 %
  • loque européenne – 0,38 %
  • couvain sacciforme – 0,24 %

Ces données se rapportent aux colonies inspectées en 2022 et ne sont pas nécessairement représentatives de l'industrie apicole ontarienne dans son ensemble.

Loque américaine (Paenibacillus larvae)

Les inspecteurs ont détecté la loque américaine, une maladie bactérienne des abeilles mellifères, dans 28 colonies d'abeilles mellifères, soit 0,56 % des colonies inspectées en Ontario. Ces colonies étaient situées dans 12 ruchers positifs à la loque américaine, soit 2,19 % des ruchers inspectés. Les données de 2022 révèlent une augmentation par rapport à 2021, où la maladie a été observée dans 0,48 % des colonies inspectées. Quoiqu’il faille accorder une certaine attention à la hausse du nombre de cas d’une maladie aussi grave que la loque américaine, on ne peut pas encore affirmer avec certitude qu’il s’agit du début d’une tendance plus générale dans la mesure où ces données donnent un aperçu de la situation à un moment particulier et que les inspections n’ont pas été réalisées au hasard. De plus, il faut se rappeler que les inspecteurs apicoles travaillent de concert avec les apiculteurs pour s’assurer de détruire les colonies infectées par la loque américaine et de maîtriser l’infection.

L'analyse d'échantillons a confirmé de nouveau que les souches de la loque américaine qui circulent en Ontario continuent de réagir à l’oxytétracycline.

Apprenez-en plus sur la loque américaine.

Petit coléoptère des ruches (Aethina tumida)

Le petit coléoptère des ruches est un insecte ravageur des abeilles mellifères. Les inspecteurs en ont détecté la présence dans 10 ruchers ontariens appartenant aussi bien à des apiculteurs commerciaux (qui exploitent 50 colonies ou plus) qu’à des apiculteurs à petite échelle (qui exploitent 49 colonies ou moins). Il s’agit d’une diminution du nombre d’endroits où l’on a détecté cet insecte nuisible en 2022 par rapport à 2021 (n = 49). Il se peut que cet écart de détection du petit coléoptère des ruches dans les exploitations apicoles soit attribuable à la situation météorologique variable, aux conditions des colonies ou aux pratiques de gestion des apiculteurs. De plus, compte tenu du taux élevé d'inspection des colonies dans la région de Niagara pour en favoriser le transport hors de la province aux fins de la pollinisation, il est possible que le petit coléoptère des ruches soit surreprésenté dans les résultats positifs d’inspections. C’est par ailleurs dans cette région qu’a lieu un très grand nombre d’inspections des colonies.

La présence de larves du petit coléoptère des ruches, à qui l’on attribue principalement les dommages que ce dernier provoque dans les colonies, est consignée durant les inspections apicoles. Les rapports continuent de signaler très peu de cas où le petit coléoptère des ruches a créé du tort aux colonies dans la province et, à ce jour, l’incidence de cet insecte nuisible demeure faible en Ontario.

Le ministère a créé une carte en ligne (en anglais seulement) montrant le nombre de ruchers où la présence du petit coléoptère des ruches est confirmée dans chaque canton. Cette carte fournit non seulement des données à jour aux autres provinces qui importent des abeilles mellifères de l'Ontario, mais indique également aux apiculteurs les endroits dans la province où le petit coléoptère des ruches est détecté, ce qui les aide à gérer le risque que cet insecte présente pour leurs activités apicoles.

Apprenez-en plus sur le petit coléoptère des ruches.

Varroa (Varroa destructor)

En général, les inspecteurs apicoles du ministère qui prélèvent, lors d’inspections régulières, des échantillons afin de vérifier la présence du varroa – un parasite courant et très nuisible qui s’en prend aux abeilles mellifères – ont constaté un faible niveau d'infestation des colonies d’apiculteurs commerciaux et à petite échelle au début de la saison apicole, ainsi qu’au cours de l’été chez plusieurs apiculteurs commerciaux. À l'échelle de la province, ils ont inspecté 1 442 colonies (942 dans les exploitations commerciales et 500 dans les petites exploitations) en vue d’y détecter le varroa à l'aide d'un lavage standard à l'alcool (collecte d’un échantillon d’environ 300 abeilles dans le nid à couvain qui ont été lavées à l’alcool, puis filtration et dénombrement des varroas).

Comme le varroa est très répandu dans la province, la prévalence de l’infection qu’il provoque renseigne peu comparativement au degré d'infestation. Guzman et coll. (2010) ont établi les seuils de traitement pour les infestations de varroa. Ils recommandent que les colonies soient traitées :

  • en mai si le taux d'infestation dépasse les 2 %
  • en août si le taux d'infestation dépasse les 3 %
Le taux moyen d’infestation par le varroa dans les exploitations apicoles commerciales a été de 0,59% en avril, de 0,04 % en mai, de 0,59 % en juin, de 0,20 % en juillet, de 0,08 % en août, de 0,60 % en septembre et de 1,11 % en octobre.
Figure 1. Taux d'infestation moyen par le varroa et seuils de traitement dans les exploitations apicoles commerciales de l'Ontario en 2022.
le taux moyen d’infestation par le varroa dans les petites exploitations apicoles a été de 0,15 % en avril, de 0,10 % en mai, de 0,10 % en juin, de 0,15 % en juillet, de 0,94 % en août, de 1,70 % en septembre et de 1,15 % en octobre.
Figure 2. Taux d'infestation moyen par le varroa et seuils de traitement dans les petites exploitations apicoles de l'Ontario en 2022.

Dans les exploitations commerciales, on constate que l'infestation moyenne par le varroa est demeurée inférieure aux seuils de traitement et a varié de 0,04 % en mai à 1,11 % en octobre (figure 1). On a d’autre part observé, dans les petites exploitations, que les taux d’infestation ont été plus bas au début de la saison puis plus élevés vers la fin de la saison, variant de 0,10 % en mai et juin à 1,70 % en septembre (figure 2).

Même si la majorité des colonies échantillonnées (représentées par un taux moyen) pendant les inspections visant à déceler la présence du varroa à la fin de l’été et à l’automne avaient un niveau d’infestation inférieur au seuil de traitement (3 varroas pour 100 abeilles), quelques-unes présentaient un niveau d’infestation supérieur au seuil. C’est donc dire que des colonies allaient probablement commencer l’hiver avec un niveau d’infestation dommageable.

Le cycle biologique du varroa est lié à celui des abeilles mellifères et en est tributaire, puisque le varroa ne peut pas se reproduire si la population d’abeilles mellifères ne se développe pas. Si les abeilles mellifères se reproduisent plus tôt dans la saison, alors la croissance de la population de varroas s’accélère, et cette dernière atteint hâtivement un sommet. Dès que le couvain des abeilles mellifères est produit, le varroa commence à se reproduire et sa population augmente (figure 3). Le varroa connaît en outre une croissance exponentielle de sa population, c’est-à-dire que la croissance de la population s’accélère progressivement. Il est important d’en être conscient, car aussitôt que le varroa atteint un certain niveau d’infestation, il est plus difficile de s’en débarrasser compte tenu du très grand nombre de varroas présents dans la colonie.

Un graphique linéaire qui illustre la population de varroas (courbe brune) par rapport à la population d’abeilles mellifères (courbe verte) dans une colonie d’abeilles mellifères au cours de la saison apicole. Elle montre notamment la croissance de la population de varroas si aucun traitement n’est appliqué à la colonie. Dans ce cas-ci, la population de varroas connaît une croissance exponentielle à partir du printemps (mai), puis dépasse la population d’abeilles mellifères pendant l’été (juillet). La croissance de la population d’abeilles mellifères fait penser à une courbe en cloche qui atteint un sommet durant l’été suivi d’une diminution à l’automne.
Figure 3. Courbe de la population de varroas (sans traitement ou intervention) par rapport à la courbe de la population d’abeilles mellifères au cours d’une saison apicole normale en Ontario.

Ce graphique souligne l’importance de surveiller régulièrement les niveaux d’infestation de varroa au cours de la saison apicole, car la population peut atteindre prématurément un sommet susceptible de passer inaperçu, en particulier lorsque la croissance n’est pas conforme au schéma de croissance d’une année normale. Qui plus est, si les apiculteurs ne prélèvent pas d’échantillons plusieurs fois pendant la saison afin de déterminer si les niveaux d’infestation de varroa sont réellement faibles, il devient alors très difficile pour eux de faire abstraction du fait que le varroa est possiblement un facteur important associé à la perte hivernale des colonies. En définitive, il importe que les apiculteurs comprennent que les conditions météorologiques et saisonnières exercent une influence sur les niveaux d’infestation de varroa, et qu’ils doivent adapter en conséquence leurs pratiques de lutte, notamment dans la mesure où les printemps hâtifs et le temps plus chaud qui se prolonge à l’automne sont des phénomènes plus courants en raison des changements climatiques.

De façon générale, les données disponibles démontrent qu’il est important de procéder au dépistage régulier du varroa au cours de la saison et à la fin de celle-ci. Surtout, le prélèvement d’échantillons à la fin de la saison, soit en septembre et en octobre, s’avère indispensable après l’application d’un traitement afin de s’assurer que celui-ci a eu pour effet d’abaisser le niveau d’infestation et qu’il n’y a aucune nouvelle infestation attribuable à des varroas provenant de ruchers voisins.

Apprenez-en plus sur le varroa.

Traitements contre le varroa

Dans le cadre d’une stratégie solide et durable de lutte intégrée contre le varroa (et autres insectes nuisibles et maladies), il importe que les apiculteurs aient accès à de nombreux types de traitements composés de divers ingrédients actifs. De cette façon, ils peuvent utiliser en alternance des traitements préparés avec différents ingrédients actifs qui contribuent à retarder l'apparition d’une résistance du varroa à ces traitements ainsi que des produits formulés pour être efficaces dans des conditions particulières (parce que le choix du moment et la météo peuvent varier). L’Ontario Beekeepers’ Association ne cesse de chercher à faire homologuer 2 nouveaux traitements contre le varroa et bénéficie, pour ce faire, de l’aide de l’Association canadienne des professionnels de l'apiculture, du MAAARO et du Conseil canadien du miel qui collaborent à certaines parties du processus d’homologation. La province continue de souligner qu’il s’agit d’une priorité pour assurer la santé et la viabilité des abeilles mellifères.

Production de miel

On a créé un questionnaire de sondage au moyen de Survey Monkey que l’on a envoyé par courriel aux apiculteurs commerciaux inscrits de l'Ontario dans le but d'estimer la production moyenne de miel dans la province. Quelque 13 % des apiculteurs commerciaux interrogés y ont répondu représentant 4 500 colonies à l'échelle de la province.

D'après les réponses reçues, la production moyenne de miel estimée en Ontario a été de 33,5 kg (73,9 lb) par colonie. Il s’agit d’une hausse considérable de la production de miel par rapport à 2021 (28,4 kg, ou 62,6 lb par colonie) qui est attribuable à une météo favorable à la production de nectar dans plusieurs régions de l’Ontario.

Services de pollinisation

Les colonies d'abeilles mellifères de l'Ontario sont envoyées dans l'est du Canada (Québec, Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard) pour y polliniser les cultures de petits fruits. Environ 22 000 colonies d’abeilles mellifères de l’Ontario ont d’ailleurs été expédiées à cette fin dans l’est du Canada en 2022. Il s’agit d’une diminution par rapport aux 35 000 colonies d'abeilles mellifères que la province avait expédiées en 2021 dans le but de servir à la pollinisation. Cette réduction du nombre de colonies est peut-être représentative de la baisse à court terme de la demande de services de pollinisation par l’industrie du bleuet de l’est du Canada ainsi que de la plus faible disponibilité du nombre de colonies qu’exploitent les apiculteurs ontariens offrant des services de pollinisation, lesquelles fluctuent d’une année à l’autre.

Selon la pratique courante, l'Ontario et les provinces de l'est du Canada ont collaboré pour définir les exigences applicables aux inspections à effectuer avant d’expédier des colonies dans d'autres provinces. La propagation du petit coléoptère des ruches des régions de l’Ontario à l’est du Canada est demeurée, en 2022, une préoccupation lors de la formulation des exigences en matière d’inspection.

Mortalité des abeilles mellifères

Mortalité hivernale des abeilles mellifères

Au printemps 2022, le MAAARO a réalisé un sondage auprès des apiculteurs afin d’estimer les pertes hivernales de colonies d’abeilles mellifères. Il a distribué le sondage à 203 apiculteurs commerciaux inscrits; de ce nombre, 54 % y ont répondu représentant 62 558 colonies dans l’ensemble de la province. D’après les résultats du sondage, les apiculteurs commerciaux ont déclaré des pertes globales de colonies d'abeilles mellifères d’environ 49 % durant l'hiver 2021-2022. Il s’agit d’une augmentation importante des pertes hivernales par rapport à celles de l’an dernier (2020-2021) qui se chiffraient à 18 %. Les apiculteurs à petite échelle ont déclaré des pertes hivernales légèrement plus élevées (51 %) que les apiculteurs commerciaux.

Consultez le rapport complet 2022 sur les pertes hivernales.

Mortalité saisonnière des abeilles mellifères

Un incident de mortalité saisonnière des abeilles mellifères s’entend d’effets atypiques caractérisés par la mortalité des abeilles ou d’effets sublétaux que l’apiculteur observe dans une colonie d'abeilles mellifères et qu’il soupçonne d’être attribuables à une exposition à des pesticides. Le Centre d’information agricole du MAAARO reçoit les rapports d’incident touchant les abeilles mellifères en Ontario, puis il les transmet au ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs (MEPP) ainsi qu’à l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada (SC).

Au terme de l’examen des renseignements fournis relativement à un incident déclaré, le MAAARO (s’il s’agit d’un incident lié à la santé des abeilles mellifères), le MEPP ou SC (s’il s’agit d’un incident lié à un pesticide) peut effectuer une inspection au rucher en question. En 2022, le MAAARO n’a reçu aucun rapport d’incident de mortalité saisonnière des abeilles mellifères.

Pertes de colonies anormalement élevées durant l’hiver 2021-2022

Il est possible que la mortalité des abeilles mellifères dans une colonie particulière d’une exploitation apicole, ou à plus grande échelle au sein de la population des colonies d'abeilles mellifères en Ontario, soit attribuable à une multitude de facteurs. Il peut s’agir d’insectes nuisibles et de maladies (par exemple, le varroa), de la météo, de pressions exercées sur l’environnement (comme l’exposition aux pesticides) et de pratiques de gestion des apiculteurs (par exemple, négliger de prendre des mesures de lutte afin de veiller à la santé de la colonie ou tarder à le faire).

Selon les témoignages recueillis, les hauts niveaux d’infestation de varroa seraient la cause probable du taux élevé de mortalité observé au cours de l’hiver 2021-2022. Des recherches publiées (Guzman et coll., 2010) ainsi que les conditions sur le terrain et des rapports pour la saison 2021 confirment cette hypothèse.

Voici d’ailleurs quelques extraits du Rapport de l'apiculteur provincial pour 2021 :

Le printemps 2021 est arrivé exceptionnellement tôt, et plusieurs colonies en Ontario ont commencé à produire des couvains d’abeilles mellifères et à accroître leur population bien plus tôt qu’à l’habitude (de trois à quatre semaines). Il convient d’ailleurs de mentionner à cet égard que des exploitations apicoles ont déclaré un nombre important d’essaimages partout en Ontario, et que l’essaimage est un signe de développement accéléré d’une colonie.

Au cours de la saison 2021, de nombreuses exploitations apicoles commerciales ont signalé un déclin de leurs colonies (s’entend de la mort subite d’une grande partie des abeilles de la colonie) et des niveaux d’infestation de varroa manifestement élevés du milieu à la fin de l’été. Il s’agit d’une situation particulièrement préoccupante, puisqu’il arrive rarement que des colonies succombent si tôt durant la saison en raison de dommages causés par le varroa. Habituellement, les colonies gravement infestées par le varroa meurent au cours de l’hiver, ou à l’automne si elles sont très gravement infectées. Par conséquent, les dommages subis très tôt donnent à penser que les niveaux d’infestation de varroa ont augmenté prématurément pendant la saison apicole 2021.

Le varroa continue de poser un problème de taille aux apiculteurs ontariens, et tout porte à croire que la lutte contre le varroa devient de plus en plus difficile. Bien qu’il importe de mettre au point de nouveaux traitements possibles, l’adoption de pratiques de lutte intégrée contre les ennemis des cultures par les apiculteurs et l’amélioration de celles-ci demeurent essentielles. L’échantillonnage régulier de varroa par les apiculteurs constitue notamment la solution. De nombreuses ressources fiables comme des ateliers et des cours sont également mises à la disposition des apiculteurs. Quoique l’éducation ne garantit pas dans tous les cas des pertes inférieures de colonies, un examen périodique des pratiques de gestion optimales, et une participation accrue aux activités de formation et de perfectionnement sont quelques-uns des outils accessibles et efficaces dont disposent les apiculteurs.