Photos par : Thomas G. Barnes, USDA-NRCS PLANTS Base de données

Situation

Disparu de l’Ontario

Espèce indigène qui n’existe plus à l’état sauvage en Ontario, mais qui se trouve ailleurs (par ex. tétras des prairies).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

La collinsie printanière a déjà été évaluée comme une espèce disparue lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.

Apparence

La collinsie printanière appartient à la famille des scrofulariacées. Elle mesure 20 à 40 cm de haut. Ses feuilles sont opposées, simples, généralement sessiles et non dentelées, ou seulement un peu dentelées aux extrémités. Les bourgeons sont habituellement disposés en verticilles de quatre à six fleurs. Les fleurs comptent cinq lobes : ceux du haut sont de couleur blanche à bleu pâle, et ceux du bas sont bleu vif.

Il s’agit d’une plante annuelle d’hiver, c’est-à-dire que les graines germent à l’automne, après quoi les semis croissent un mois ou deux, passent l’hiver en dormance, recommencent ensuite à pousser à la fin de l’hiver, puis fleurissent avant la fin mai.

Habitat

La collinsie printanière se retrouve habituellement dans des bois ouverts situés sur des plaines inondables. Elle préfère les sols riches en humidité et pousse souvent dans les mêmes habitats que l’érable à sucre et le chêne blanc.

Présence

La collinsie printanière se retrouve un peu partout dans l’est et le Midwest des États-Unis, depuis la Pennsylvanie jusqu’à l’Iowa, le Missouri et l’Oklahoma du côté ouest, et jusqu’à l’Arkansas, le nord du Mississippi et l’ouest de la Virginie du côté sud.

Au Canada, cette espèce a déjà été observée dans des bois ouverts des comtés de Middlesex, d’Oxford et d’Elgin, dans le sud-ouest de l’Ontario. Elle y pousse peut-être encore, mais n’y a plus été observée depuis 1954.

Raisons de sa disparition de l’Ontario

Les sites où a déjà poussé la collinsie printanière en Ontario ont été soumis à l’exploitation forestière. On estime que c’est ce qui a entraîné la disparition de cette espèce de la province.

Mesures que nous prenons

Les espèces disparues et leur habitat sont protégés si elles ont été aperçues de nouveau en Ontario.

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez sa présence

Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts effectue le suivi des espèces en péril comme la collinsie printanière. Vous pouvez utiliser un formulaire en ligne pratique pour signaler vos observations au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies accompagnées d’information sur les endroits précis où elles ont été prises ou de coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIPS-MNR (847-7667).

Faits en bref

  • la collinsie printanière ressemble beaucoup à Collinsia violacea, une espèce qui vit plus au sud
  • les fleurs de cette plante sont pollinisées par des abeilles, des papillons et des mouches; les graines restent en dormance pendant les chaleurs de l’été et commencent à germer à l’automne, lorsque le temps devient plus frais