Préambule

La présente entente de mandat stratégique entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (le « Ministère ») et la Wilfrid Laurier University (« l’Université ») définit la fonction que l’université remplit actuellement dans le système d’éducation postsecondaire et la manière dont il s’appuiera sur ses forces actuelles pour concrétiser sa vision et contribuer à la réalisation des objectifs établis pour l’ensemble du système et des priorités du gouvernement.

L’entente de mandat stratégique (« l’Entente ») :

  • détermine et définit les objectifs et les priorités que partagent le gouvernement de l’Ontario et l’Université;
  • décrit les domaines de programme actuels et futurs qui constituent des forces;
  • appuie la vision, la mission et le mandat actuels de l’Université et détermine les forces dans le contexte des lois qui régissent l’Université;
  • décrit les éléments convenus du nouveau modèle de financement des universités, y compris :
    • les plans de l’université en matière d’effectifs et les niveaux initiaux de l’effectif de base selon les unités de financement pondérées qui seront financés au moyen du modèle de financement en fonction du système de couloirs différentiels pour la durée de l’Entente;
    • les éléments prioritaires en matière de différenciation, y compris les mesures et les cibles;
  • fournit des renseignements sur la viabilité financière de l’établissement;
  • éclaire les décisions du Ministère et lui permet d’harmoniser ses politiques et processus visant à soutenir davantage les forces de l’Université.

L’Entente sera en vigueur du 1er avril 2017 au 31 mars 2020.

L’Entente peut être modifiée dans le cas où des changements de fond qui auraient d’importantes répercussions sur les engagements pris dans le cadre de l’Entente seraient apportés aux politiques ou aux programmes (p. ex. accroissement majeur de la capacité et main-d’œuvre hautement qualifiée). Les deux parties devront valider toute modification dans un document écrit, qu’elles dateront et signeront.

Vision de l’Ontario en matière d’éducation postsecondaire

Grâce à l’enseignement, à l’apprentissage, à la recherche appliquée et aux services qu’ils offrent, les collèges et universités de l’Ontario stimuleront la créativité, l’innovation et l’engagement communautaire tout en favorisant le développement des savoirs et des compétences.

Ils auront à cœur de servir les intérêts des étudiantes et étudiants et d’offrir à toutes les personnes apprenantes qualifiées la meilleure expérience d’apprentissage possible à un coût abordable et de façon viable sur le plan financier. Les étudiantes et étudiants bénéficieront d’une formation de qualité qui leur permettra d’être concurrentiels sur le marché mondial tout en stimulant l’économie de l’Ontario.

Vision, mission et mandat de la Wilfrid Laurier University

La Wilfrid Laurier University 1) deviendra le chef de file provincial et national pour ce qui est d’associer un développement humain complet de ses étudiantes et étudiants à un excellent développement intellectuel dans la meilleure tradition des arts libéraux et des sciences et 2) servira de modèle en matière de prestation innovante et hautement efficace de programmes de premier cycle et de programmes d’études supérieures qui tiennent compte de ses multiples collectivités et campus dans un contexte universitaire polyvalent.

Aspirations

Le Ministère reconnaît l’importance d’appuyer les établissements d’enseignement postsecondaire dans leur évolution, et il est conscient de leurs aspirations d’ordre stratégique. L’Entente ne vise pas à couvrir toutes les décisions et questions qui touchent le système d’éducation postsecondaire; un grand nombre d’entre elles seront abordées au moyen des politiques et des procédures habituelles du Ministère. Le Ministère n’approuvera pas, par exemple, les demandes de financement de projets d’immobilisation ni les demandes d’approbation de nouveaux programmes par l’entremise du processus d’entente de mandat stratégique.

Aspirations de l’établissement

Durant toute la durée couverte par l’Entente, l’Université continuera de poursuivre les trois grands objectifs qui découlent de son mandat :

  • La Wilfrid Laurier University jouera un rôle décisif dans le développement combiné de ses étudiantes et étudiants sur le plan intellectuel, personnel, culturel et professionnel.
  • Les projets d’enseignement et de recherche de l’Université, y compris ceux menés grâce à des partenariats, se distingueront en produisant des résultats complémentaires d’enrichissement de l’apprentissage, de création et de diffusion de connaissances, de développement et de mobilisation de communautés, ainsi que de retombées sur l’économie et la société.
  • L’Université sera un chef de file dans la prestation innovante, à fort impact et efficace de services pertinents et adaptés d’éducation, de recherche et de sensibilisation, dans de multiples collectivités et avec plusieurs partenaires.

Ces buts englobent les objectifs prioritaires sur lesquels l’Université a concentré ses efforts cette dernière décennie. Elle a amélioré ses résultats d’apprentissage (y compris grâce à l’apprentissage par l’expérience) et la qualité de son enseignement, a augmenté le nombre de ses programmes de cycles supérieurs ainsi que ses activités de recherche et les incidences connexes, et s’est transformée en université à campus multiples dans plusieurs collectivités. Sa présence dans plusieurs collectivités lui permet d’étendre et d’augmenter ses retombées sur les étudiantes et étudiants, sur les communautés et sur l’économie.

L’un de ses objectifs prioritaires est d’étendre l’accès à l’éducation postsecondaire à Milton grâce au processus de sélection du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, actuellement en cours. L’Université, en partenariat avec le Collège Conestoga, a répondu à cette initiative à la suite de la promesse du Ministère de soutenir la création et le fonctionnement d’un site universitaire à Milton, qui doit recevoir 1 000 étudiantes et étudiants de premier cycle dans des programmes axés sur les sciences, la technologie, le génie, les arts et les mathématiques. L’Université travaille avec la Ville de Milton depuis 2008 pour réaliser cette ambition[1].

Priorités et objectifs communs en matière de différenciation

Expérience des étudiantes et étudiants

Cette section présente les forces de l’établissement en matière d’amélioration de l’expérience, des résultats et de la réussite des étudiantes et étudiants. Elle reconnaît la capacité de l’établissement à mesurer un environnement d’apprentissage plus large, comme la continuité des parcours d’apprentissage, la rétention, la satisfaction des étudiantes et étudiants, les activités parallèles au programme et les attestations de bénévolat, la préparation à la carrière, ainsi que les services et le soutien aux étudiantes et étudiants.

Approche de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’expérience des étudiantes et étudiants

L’expérience des étudiantes et étudiants à l’Université est conçue pour les aider à s’épanouir dans tous les aspects de leur vie en plus d’obtenir un grade. Cette expérience est intentionnellement centrée sur le perfectionnement global des étudiantes et étudiants sur le plan intellectuel, personnel, culturel et professionnel. Une analyse de LinkedIn, réalisée en 2015, révèle la singularité de la population étudiante de l’établissement : de toutes les universités du monde, il a la proportion la plus élevée d’étudiantes, d’étudiants et d’anciens élèves ayant une expérience bénévole. Le classement de 2017 des universités canadiennes par Maclean’s a placé l’Université au premier rang au chapitre de la satisfaction des étudiantes et étudiants.

Les étudiantes et étudiants de l’Université sont encouragés à apprendre dans le cadre de leur programme ou en prenant part à des activités parallèles à leur programme et parascolaires. Les guides d’expérience de l’Université, élaborés récemment, rendent compte de l’ampleur de cet apprentissage dans chaque programme. Pour chaque majeure de premier cycle, l’Université a préparé un guide d’expérience qui énonce les principales compétences acquises à l’obtention du grade et indique les choix de carrière possibles d’après les données d’enquête auprès des diplômées et diplômés, en plus de démontrer comment les étudiantes et étudiants peuvent établir un lien entre les composantes de leurs études et les activités synergiques parallèles à leur programme et parascolaires. Ces guides d’expérience sont intégrés à des plans d’apprentissage et proposés aux étudiantes et étudiants dans le cadre d’une méthode améliorée de conseil pédagogique. À la suite d’une évaluation de l’aide scolaire effectuée en 2015‑2016, les conseillères et conseillers sont habilités à proposer aux étudiantes et étudiants des occasions et des mesures de soutien, tant à l’intérieur qu'à l’extérieur de la salle de classe.

Le portfolio d’enseignement et d’apprentissage de l’Université, récemment élargi, intègre l’apprentissage par l’expérience et le développement de carrière. Cette approche contemporaine soutiendra toutes les formes d’apprentissage par l’expérience avec l’aide d’Outcome, une plateforme de gestion des résultats d’apprentissage qui sert à cataloguer, à suivre et à comptabiliser toutes les formes d’apprentissage par l’expérience à l’Université dans des dossiers sur l’expérience des étudiantes et étudiants. Cette approche est délibérément conçue pour aider les étudiantes et étudiants à comprendre et à constater la portée et l’étendue des aptitudes et des compétences acquises par ces expériences.

Quant à la préparation à la carrière des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs, elle est appuyée par le programme ASPIRE de l’Université. Ce programme de formation au développement des compétences professionnelles aide ces étudiantes et étudiants ainsi que les chercheuses-boursières et chercheurs-boursiers de niveau postdoctoral à prendre le chemin du succès après l’obtention de leur grade. Il offre une série d’activités et de ressources de formation et de développement réparties en cinq catégories : développement de carrière, communications, enseignement et recherche, leadership et bien-être personnel. En 2014, ce programme a reçu le Prix d’excellence et d’innovation de l’Association canadienne pour les études supérieures pour l’amélioration de l’expérience des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs.

L’importance accordée par l’Université à l’expérience des étudiantes et étudiants a aussi orienté sa transformation en établissement à multiples campus dans plusieurs collectivités. Son installation en de multiples endroits a fait en sorte que ses campus demeurent des milieux hautement interactifs et personnalisés, et que l’expérience des étudiantes et étudiants et les offres d’enseignement soient différenciées en fonction de chaque campus. L’Université, qui a réussi à implanter sa culture à Brantford et à Kitchener, se prépare à construire les fondations de son campus à Milton.

La richesse de l’expérience des étudiantes et étudiants de l’établissement repose sur son système perfectionné de services, de programmes et de mesures de soutien à leur intention. L’Université participe résolument à la politique provinciale d’accès aux études postsecondaires. En développant son soutien à une collectivité d’apprenantes et apprenants toujours plus diversifiée, elle a cerné de nouveaux types de besoins et des obstacles particuliers qui exigent son intervention. La démarche de l’Université a nécessité des partenariats mutuellement bénéfiques avec ses associations d’étudiantes et étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs. Ces partenariats leur ont procuré un financement commun et leur ont attribué une responsabilité partagée relativement aux services de bien-être, de développement de carrière et de soutien à l’apprentissage. Tant l’Université que les associations étudiantes adoptent des solutions innovatrices. L’établissement a ainsi créé un modèle de cercle de soins qui comprend les services cliniques et de soutien en santé mentale, le counseling personnel, ainsi que les programmes d’information et de sensibilisation, auxquels participent les étudiantes et étudiantes pour leurs pairs.

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • Apprentissage parallèle au programme
    L’Université Laurier a été la première au Canada à lancer un dossier d’activités parallèles au programme[2]. Elle travaille actuellement à la conception d’un outil perfectionné, appelé ExpLaur. Il devrait être mis à l’essai à l’hiver 2018, et permettra aux étudiantes et étudiants d’établir des liens concrets entre l’apprentissage parallèle au programme et le développement de compétences fondamentales. Ils gagneront des crédits scolaires en suivant une séquence de cours intégrant leur apprentissage parallèle au programme. Grâce à ExpLaur, leurs résultats seront consignés dans un portfolio en ligne accessible après l’obtention de leur diplôme
  • Le centre de développement de carrière de l’Université a été reconnu en 2017 comme le modèle le plus impressionnant de prestation de services d’orientation professionnelle par le projet Nouvelles perspectives sur les modèles canadiens de services d’orientation postsecondaires de l’Institut canadien d’éducation et de recherche en orientation, qui a été entrepris par PSE Information Systems.

    En 2015‑2016, le centre de développement de carrière a joint 84 % de la population étudiante de premier cycle au moyen de divers programmes. Voici d’autres chiffres dignes de mention : le centre a tenu 7 000 rencontres individuelles avec des étudiantes, des étudiants et des anciens élèves, plus de 600 ateliers et activités sur la carrière, ainsi que des salons de la carrière et de l’emploi réalisés conjointement avec le nombre le plus élevé d’employeurs au pays. De plus, elle a collaboré aux efforts de recrutement d’environ 1 700 employeurs
  • En 2014, le centre de bien-être des étudiantes et étudiants du campus de Waterloo a rassemblé en un seul endroit les services de bien-être, notamment ceux de santé et de counseling, pour améliorer le soutien à la santé physique, émotionnelle et mentale. Le modèle de cercle de soins met les étudiantes et étudiants en contact avec une équipe multidisciplinaire de professionnelles et professionnels du bien-être, leur offrant ainsi un soutien complet dans ce domaine de façon intégrée et coordonnée. Les rendez-vous de counseling ont augmenté de 10 % chaque année, sans ressources supplémentaires. Ce modèle comprend aussi des programmes de formation pour préparer le personnel enseignant et autre ainsi que les leaders étudiants à intervenir lorsque des étudiantes et étudiants ont des problèmes de santé mentale ou physique. Le programme de premiers soins en santé mentale (366 personnes formées), le programme SafeTALK (596 personnes formées) et le programme de formation en compétences appliquées d’intervention relativement au suicide (31 personnes formées) enseignent à mieux reconnaître les signes et les symptômes de maladie mentale, ou à détecter les personnes ayant des pensées suicidaires, à offrir du soutien à ces personnes et à les mettre en contact avec les ressources de bien-être appropriées.
  • L’épanouissement culturel des étudiantes et étudiants est favorisé par les nombreux concerts et activités de la faculté de musique, les activités avec des auteurs comme le programme Edna Staebler d’écrivaines ou d’écrivains invités, les activités des clubs étudiants et la galerie d’art Robert Langen, récemment déménagée à la bibliothèque Laurier pour y être intégrée aux installations communes d’apprentissage et de culture. En 2016‑2017, ces installations ont accueilli 40 événements, expositions et ateliers artistiques et culturels, qui ont fait connaître à environ 1 000 personnes plus de 150 artistes et interprètes.
  • Les diverses cultures représentées par l’effectif étudiant de l’Université sont grandement célébrées et appuyées, y compris grâce à un bureau de la diversité et de l’équité, à la fois efficace et bien visible, à des centres pour les étudiantes et étudiants étrangers, à la présence à temps plein d’aînées et aînés autochtones, ainsi qu’à des centres pour étudiantes et étudiants autochtones dans chaque campus. De plus, une maîtrise en travail social dans le domaine d’études des Autochtones est offerte et suit entièrement les méthodes de connaissance et d’apprentissage autochtones.

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Proportion d’étudiantes et étudiants de 4e année ayant au moins deux pratiques à fort impact (tiré de l’Enquête nationale sur la participation étudiante) 52 %/1,65
Taux de rétention de la 1re à la 2e année (Consortium for Student Retention Data Exchange) 87 % à 88,5 %
Proportion des dépenses de fonctionnement utilisées pour les services aux étudiantes et étudiants, à l’exception de l’aide financière aux étudiantes et étudiants (selon les données du Council of Ontario Finance Officers) 6,5 % à 7,0 %
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Enquête nationale sur la participation étudiante (ENPE) : Note moyenne globale (première et dernière années) à deux questions concernant l’importance accordée par l’établissement aux mesures de soutien au bien-être global (questions 14f et 14g) 4,5 à 5,5
Enquête canadienne auprès des étudiants à la maîtrise et au doctorat (ECEMD) : Satisfaction concernant le contenu du programme relativement aux objectifs de recherche ou professionnels de la répondante ou du répondant 80 % à 85 %
Pourcentage d’étudiantes et étudiants qui ont utilisé au moins un service du centre de développement de carrière (sondage du centre de développement de carrière) Plus de 80 %

Innovation en matière d’excellence dans l’enseignement et l’apprentissage

Cette section se concentre sur les efforts d’innovation de l’établissement en ce qui concerne notamment les différentes pédagogies, la prestation des programmes et les services aux étudiantes et étudiants qui contribuent à la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et à des résultats positifs pour les étudiantes et étudiants.

Elle dresse un portrait des forces de l’établissement dans la prestation d’expériences d’apprentissage de grande qualité pour les étudiantes et étudiants, comme l’apprentissage par l’expérience, l’apprentissage lié à l’entrepreneuriat, l’apprentissage personnalisé et l’apprentissage numérique, afin de les préparer à des carrières enrichissantes. Elle comprend la reconnaissance des compétences qui améliorent l’employabilité des étudiantes et étudiants.

Elle recense les indicateurs de qualité actuellement disponibles et sur lesquels l’établissement a une influence.

Approche de l’établissement à l’égard de l’innovation en matière d’excellence dans l’enseignement et l’apprentissage

L’approche de l’Université en matière d’enseignement et d’apprentissage est un prolongement naturel de sa conception du développement humain complet, laquelle est appliquée à l’expérience des étudiantes et étudiants. L’excellence de l’enseignement et de l’apprentissage à l’Université fait de ses étudiantes et étudiants des diplômées et diplômés hautement compétents, employables et engagés dans la collectivité. Cette réussite est due à la combinaison d’expériences dans le cadre des programmes et d’occasions d’apprentissage par l’expérience appliquée, aux liens intentionnellement établis entre les activités dans le cadre du programme, parascolaires et parallèles au programme, au recours à plusieurs méthode pédagogiques efficaces, ainsi qu’à l’offre d’un milieu d’apprentissage propice et axé sur la réussite des étudiantes et étudiants.

L’apprentissage par l’expérience comprend l’éducation coopérative, les stages pratiques, les travaux pratiques, les stages de travail, l’expérience en laboratoire, les activités entrepreneuriales, l’apprentissage par l’engagement dans la collectivité, l’apprentissage en recherche et en enseignement, les expériences à l’étranger dans le cadre du programme (y compris les études et les stages pratiques à l’étranger), ainsi que l’apprentissage parallèle au programme. Les travaux actuels de l’Université sont guidés par deux impératifs : établir des liens plus explicites entre les résultats d’apprentissage des programmes et l’apprentissage par l’expérience, ainsi que mettre en valeur les liens qui existent entre les résultats d’apprentissage des programmes et les compétences essentielles dont les étudiantes et étudiants ont besoin pour leur réussite future. Le plan de formation stratégique 2015‑2020 relève explicitement ces défis en faisant de l’apprentissage par l’expérience l’un de ses trois piliers et en énonçant des stratégies visant les buts suivants : établir un cadre de définition, de mesure et de communication de l’apprentissage par l’expérience, faire en sorte que chaque étudiante et étudiant ait l’occasion de participer à de l’apprentissage par l’expérience, approfondir l’intégration aux programmes de l’apprentissage par l’expérience, ainsi qu’augmenter le nombre de programmes de formation coopératifs reconnus, particulièrement en arts et en sciences.

Pour appuyer concrètement ces stratégies, l’Université a créé un centre d’apprentissage par l’expérience et de développement de carrière, sous la responsabilité de la vice-rectrice adjointe à l’enseignement et à l’apprentissage. Les services offerts par ce centre s'ajoutent à ceux relevant du portefeuille de la vice-rectrice adjointe, soit l’apprentissage en milieu communautaire, les initiatives d’apprentissage parallèle au programme et les autres apprentissages par l’engagement dans la collectivité. Ce remaniement établit un lien direct entre l’apprentissage par l’expérience et les activités de développement de carrière. Les synergies produites favoriseront l’employabilité grâce à une vision plus cohérente de l’apprentissage parallèle au programme, du développement des étudiantes et étudiants et de la coordination des compétences fondamentales.

L’Université a mis au point une vaste série d’offres permettant aux étudiantes et étudiants d’intégrer l’entrepreneuriat, l’entrepreneuriat social et l’innovation sociale au programme et aux activités parallèles au programme. Ainsi, dans le cadre de leur programme, les étudiantes et étudiants de n’importe quelle discipline peuvent apprendre et appliquer des méthodes entrepreneuriales grâce à des attestations d’études, notamment la première option d’entrepreneuriat social offerte au premier cycle au Canada, ainsi que le tronc commun interdisciplinaire en entrepreneuriat. Pour enrichir les programmes et favoriser la participation aux activités parallèles à ceux-ci, l’Université a créé un réseau d’espaces destinés à la collaboration, à l’idéation, à l’expérimentation et à la création de prototypes. Des laboratoires d’innovation sociale ont été créés sur les campus de Brantford et de Waterloo avec le soutien de l’association des anciens élèves de l’Université. En plus de ces espaces, l’Université offre des programmes d’incubation pour le lancement d’entreprises à Kitchener-Waterloo (dans le carrefour Communitech) et à Brantford. À Waterloo, l’Université a créé un tremplin d’entreprises scientifiques financé par des dons, ainsi qu’un laboratoire ouvert où les étudiantes et étudiants peuvent concevoir, créer et mettre à l’essai des prototypes. Ensemble, ces espaces et l’appui d’organisations, notamment de Communitech et de l’Accelerator Centre, constituent une ressource précieuse pour les étudiantes et étudiants travaillant à des entreprises commerciales et à des projets innovateurs.

Le leadership dont l’Université fait preuve avec ses programmes d’entrepreneuriat social et d’innovation sociale fait l’objet d’une reconnaissance hors des murs de l’établissement. En 2016, l’Université a été la deuxième au Canada à être désignée campus producteur de changement, ou Changemaker Campus, par l’organisme Ashoka U. Cette appellation permet d’intégrer l’Université à un réseau mondial de 40 universités de premier plan en matière d’innovation sociale et de production du changement. Les travaux de l’établissement en innovation sociale et en entrepreneuriat social sont aussi financés par le projet RECODE de la fondation de la famille J.W. McConnell, qui a qualifié l’Université d’établissement phare en matière d’innovation sociale au Canada. L’Université a récemment élargi le mandat du Schlegel Centre for Entrepreneurship and Social Innovation pour embrasser l’éventail complet d’activités d’entrepreneuriat et d’innovation sociale (voir la Section 5.0 pour plus d’information).

À l’Université, dans un milieu propice à l’apprentissage, les programmes de réussite des étudiantes et étudiants déploient des stratégies d’avant-garde pour leur venir en aide. Par exemple, le programme d’études supplémentaires favorise la réussite des étudiantes et étudiants qui suivent des cours difficiles de première et de deuxième année. Ce programme intègre une formation sur les compétences scolaires, ainsi que leur application au contenu de cours et à des travaux au moyen de séances collaboratives animées par des pairs. À l’automne 2016, les étudiantes et étudiants participant à des programmes d’études supplémentaires ont réussi leurs cours avec des notes supérieures de 2,2 en moyenne aux autres membres de la communauté étudiante. Le soutien aux étudiantes et étudiants sera amélioré grâce à une récente réorganisation : un centre d’enseignement et d’apprentissage sera ouvert, issu de la fusion de centre de la réussite des étudiantes et étudiants et du centre d’innovation et d’excellence en enseignement. Ce nouveau centre s’associera à des programmes de formation pour favoriser la réussite des étudiantes et étudiantes en combinant des méthodes pédagogiques, des orientations de programme, des activités d’appoint et des approches ayant plus largement trait au développement.

Exemples d’initiatives de l’établissement

Exemples d’apprentissage intégré au travail, par l’expérience et par immersion

    • Les offres d’apprentissage intégré au travail comprennent ce qui suit : des programmes d’éducation coopérative (2 293 étudiantes et étudiants inscrits, y compris au plus grand programme d’éducation coopérative de commerce de premier cycle au Canada, avec 1 388 étudiantes et étudiants employés par 669 entreprises en 2016‑2017); une expérience sur le terrain de 195 jours (1 365 heures) dans divers milieux d’apprentissage, incluse au programme de deux ans menant au baccalauréat en éducation; des travaux pratiques dans les programmes de baccalauréat et de maîtrise en travail social, réalisés dans de multiples contextes communautaires (y compris dans le cadre de stages à l’étranger); des stages en musicothérapie dans les programmes de premier cycle et des cycles supérieurs; des stages en milieu communautaire dans le cadre de la maîtrise ès arts en psychologie communautaire; des stages en milieu communautaire dans le cadre de la maîtrise ès arts en justice sociale et engagement communautaire; un nouveau stage offert dans le cadre de la maîtrise ès arts en anglais; des stages d’apprentissage en milieu communautaire intégrés aux cours de premier cycle (1 107 inscriptions en 2016‑2017); les programmes CityStudio à Brantford et à Waterloo, qui permettent aux étudiantes et étudiants de collaborer avec le personnel de municipalités pour résoudre des problèmes concrets; le cours d’études urbaines qui clôt le programme de géographie, qui est financé par des dons et fait coopérer les étudiantes et étudiants avec la Ville de Cambridge
    • Le programme du baccalauréat en administration des affaires accorde une grande place à l’apprentissage par immersion. Dès la première année, des équipes concurrentes d’étudiantes et étudiants créent un concept d’entreprise et le présentent au concours de nouvelles entreprises BDO. En troisième année, à l’occasion d’un exercice intégré de gestion de cas, les étudiantes et étudiants, mis en concurrence, répondent à un défi concret lancé par une entreprise et proposent leurs solutions directement à ses dirigeants. Cet exercice leur donne l’occasion d’appliquer des disciplines de gestion à un contexte de résolution de problème en temps réel tout en faisant l’expérience des pressions du monde du travail. De plus, ils développent des compétences en présentation et interagissent avec des dirigeants d’entreprise
    • Le Brantford Gaming Network Lab est un laboratoire conçu pour créer des jeux transformateurs qui peuvent changer le monde. Les étudiantes et étudiants du programme de conception et de développement de jeux apprennent à mettre au point des jeux offrant des expériences aux joueurs et acquièrent une compréhension fondamentale des moyens de motiver les gens à s’engager. Ce laboratoire donne l’occasion d’appliquer ces concepts et de collaborer avec des organismes communautaires et des passionnés locaux de jeux pour créer à Brantford des solutions afin d’améliorer des vies par le jeu
  • Les classes d’apprentissage actif et les espaces d’apprentissage flexibles sont des salles de classe dynamiques et souples, conçues pour favoriser un enseignement et un apprentissage interactifs et collaboratifs. Ces classes exploitent des technologies éducatives à la fine pointe. Leurs meubles peuvent être déplacés, et leurs tables sont dotées de projecteurs pour que les étudiantes et étudiants puissent faire des recherches en collaboration, ainsi que produire et communiquer leurs travaux. Au début, il n’y avait qu’une salle de classe à l’essai en 2012. Aujourd’hui, l’ensemble de l’Université compte six classes d’apprentissage actif équipées de technologies, ainsi que cinq espaces d’apprentissage souples
  • De nouveaux programmes en ligne, comme le baccalauréat ès arts en études policières et la maîtrise en sécurité publique, peuvent être donnés à des professionnels en activité en tenant compte de leurs engagements et de leurs contraintes de temps. La maîtrise en sécurité publique a profité d’un financement de plus de 800 000 $ d’eCampusOntario destiné à la création des cours de son programme. Des versions en ligne d’autres programmes existants de cycles supérieurs sont aussi en cours d’élaboration

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Résultat global des questions de l’Enquête nationale sur la participation étudiante (NSSE) relatives aux gains perçus par les étudiantes et étudiants en matière de résultats d’apprentissage avancés 28 à 30
Proportion de programmes ayant des programmes d’études explicites bien élaborés et des résultats d’apprentissage clairement définis Résultats d’apprentissage : 98 % Programmes d’études explicites bien élaborés : 94 %
Taux d’obtention de diplôme (Consortium for Student Retention Data Exchange) 70 %
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
ENPE : Note moyenne globale (première et dernière années) à deux questions concernant l’importance accordée par l’établissement aux mesures de soutien scolaire (questions Q14b sur le soutien à la réussite scolaire des étudiantes et étudiants et Q14c sur le recours aux services de soutien à l’apprentissage) 5,4 à 6,2
ECEMD : Offres de stages, de travaux pratiques et d’apprentissage par l’expérience dans le cadre du programme 70 % à 75 %

Accès et équité

Cette section souligne les efforts de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’équité de l’éducation postsecondaire et de l’accès à celle-ci. Les établissements jouent un rôle important dans le maintien d’environnements équitables et inclusifs grâce auxquels les étudiantes et étudiants de diverses communautés peuvent poursuivre leurs études et réussir.

Les établissements seront également reconnus pour la création d’un accès équitable qui peut comprendre de multiples voies d’accès ainsi que des politiques et des programmes souples, et qui met l’accent sur les étudiantes et étudiants qui, sans aide ni intervention, n’auraient pas accès à l’éducation postsecondaire. À titre d’exemples, citons l’accès pour les jeunes marginalisés ainsi que les programmes de transition, de formation relais et d’accès pour les adultes ayant une expérience scolaire atypique et qui ne répondent pas aux exigences d’admission.

Approche de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’accès et de l’équité

Cette dernière décennie, l’établissement a connu l’une des croissances les plus rapides de toutes les universités de la province; le nombre d’inscriptions de l’effectif (équivalents temps plein) a crûde 40 % dans la période allant de 2005‑2006 à 2015‑2016. Cette croissance est due à la hausse spectaculaire du nombre d’étudiantes et étudiants de premier cycle et à l’augmentation constante des inscriptions aux cycles supérieurs. L’Université a pour vision à long terme de devenir un établissement à trois sites, à Waterloo, Brantford et Milton, ayant chacun une population étudiante durable inscrite à un ensemble différencié de programmes de formation. Ce modèle permet d’offrir efficacement une série complète de programmes complémentaires pour répondre utilement aux besoins en matière d’accès tout en faisant en sorte que la taille des campus favorise un degré élevé de participation étudiante et d’engagement communautaire.

L’accès a été assuré sans compromettre la satisfaction ni la rétention des étudiantes et étudiants, car l’Université a réglé en conséquence son niveau de soutien à leur réussite. Par exemple, l’Accessible Learning Centre est venu en aide à plus de 1 500 étudiantes et étudiants handicapés en 2015‑2016, ce qui représente une hausse de 9 % par rapport à l’année précédente.

Bien que la réputation de l’Université se soit largement bâtie sur le premier cycle grâce au marché traditionnel de l’école secondaire ontarienne, sa mission et ses valeurs incluent la diversité et une culture d’inclusivité qui englobe l’ensemble des étudiantes et étudiants qualifiés sans égard à leur genre, race, ethnie, culture, sexualité, religion, âge, capacité ou milieu socioéconomique. La section sur les initiatives dresse la liste des nombreux programmes conçus à l’intention de groupes traditionnellement sous-représentés en enseignement supérieur. Pris un à un, nombre de ces programmes servent un groupe de personnes relativement petit, mais ils ont tous un effet important sur elles; ensemble, ils témoignent de l’engagement de l’Université envers l’accès et l’inclusivité.

Dans son plan de formation stratégique, l’Université fait de la diversité un pilier qui soutient des stratégies visant à faire croître le nombre d’apprenantes et apprenants non traditionnels qui sont recrutés, s’inscrivent et obtiennent leur diplôme, par la création de parcours et l’élimination des obstacles. Ce plan accorde une importance particulière aux apprenantes et apprenants autochtones, le groupe le plus sous-représenté en enseignement supérieur canadien. Par conséquent, de 2015 à 2020, l’Université mettra en priorité le renforcement des capacités en la matière au moyen d’une stratégie de recrutement d’Autochtones. L’objectif est de recruter suffisamment de personnel enseignant et autre parmi les Autochtones pour permettre l’expansion des programmes autochtones sous leur direction, en collaboration avec les étudiantes et étudiants autochtones. L’Université reconnaît les besoins uniques des étudiantes et étudiants autochtones et a mis sur pied des programmes de soutien scolaire pour favoriser leur réussite. Le programme de bourses SEEDS offre une aide financière aux étudiantes et étudiants de premier cycle qui conservent une charge de cours et une moyenne pondérée cumulative minimales. Il leur impose de participer à quatre activités obligatoires en soutien à leur apprentissage, à leur engagement et à leur sensibilisation culturelle. Aux cycles supérieurs, des parcours et des programmes de mentorat ont été créés pour encourager les étudiantes et étudiants autochtones à poursuivre leurs études et pour leur fournir le soutien de pairs.

L’établissement a pour but de bâtir une université diversifiée du XXIe siècle en attirant et en formant une plus grande proportion d’étudiantes et d’étudiants non traditionnels. L’Université se félicite de son renforcement global par la diversité et reconnaît le rôle que celle-ci joue en préparant les étudiantes et étudiants à devenir des citoyennes et citoyens engagés et informés dans un monde de plus en plus complexe, ainsi que des participantes et participants productifs dans un marché du travail en évolution.

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • L’Université Laurier crée des parcours et simplifie les processus à l’intention des apprenantes et apprenants non traditionnels, comme expliqué dans les exemples ci-dessous
  • Les facultés des arts, des sciences humaines et sociales et des arts libéraux ont établi avec 17 collèges ontariens des feuilles de travail pour le transfert de crédits, en plus de conclure des ententes de parcours avec tous les collèges de l’Ontario. Chaque feuille de travail détaille les crédits de transfert auxquels l’étudiante ou l’étudiant est admissible, selon le programme collégial dont il est diplômé. L’Université élargit l’accès aux études supérieures des groupes historiquement sous-représentés grâce à un certain nombre d’initiatives :
    • Jumpstart to Higher Education : ce programme d’accès expose aux élèves du cycle intermédiaire de milieux socioéconomiques défavorisés les parcours offerts vers l’éducation postsecondaire et leur explique la planification de carrière
    • Walls to Bridges : Dans le cadre de ce programme d’éducation innovateur, des cours universitaires sont donnés dans des prisons partout au Canada, à des étudiantes et étudiants incarcérés ou non
    • Access to University est un partenariat de l’Université avec The Working Centre, un organisme de service social indépendant et inclusif axé sur le développement de la collectivité. Ce programme aide des apprenantes et apprenants non traditionnels, notamment des nouvelles Canadiennes et nouveaux Canadiens, des Autochtones, des personnes handicapées et des chômeuses et chômeurs âgés, qui affrontent des obstacles à la poursuite d’études supérieures. Après la réalisation d’un projet pilote en 2015‑2016, la première cohorte a été inscrite à l’hiver 2017
    • International Students Overcoming War : Cette initiative, dirigée par des étudiantes et étudiants et rendu possible grâce à une campagne de financement auprès de la communauté étudiante, travaille en partenariat avec des organisations étrangères pour parrainer des étudiantes et étudiants du Moyen-Orient dont les études ont été interrompues par un conflit violent
    • Beating the Odds : Cette conférence, tenue par l’association des étudiantes et étudiants noirs, lutte contre les taux croissants de décrochage chez les élèves noirs et autres élèves racialisés de l’école secondaire en invitant 100 d’entre eux sur le campus pour toute une journée d’activités afin de créer une atmosphère d’autonomisation et de motivation et de les encourager à envisager des études universitaires
  • Le bureau de la diversité et de l’équité crée une atmosphère d’équité et d’inclusion par les moyens suivants :
    • soutien au personnel enseignant (par exemple le développement de programmes, du soutien pédagogique et l’invitation de conférenciers) lorsque des questions d’équité surgissent en classe
    • tenue du sommet E(Race)R en mars 2016, pour explorer des moyens d’entendre les préoccupations des étudiantes et étudiants racialisés, d’en tenir compte et d’y répondre, cette activité ayant produit cinq appels à l’action en vue de corriger les problèmes systémiques à l’échelle des secteurs
    • formation sur l’équité et les préjugés inconscients, donnée à tous les comités de recherche pour les postes de cadres administratifs
    • collaboration avec les étudiantes et étudiants ainsi que le personnel enseignant à la rédaction d’une politique en matière de violence sexuelle ou fondée sur le genre, axée sur les survivantes et les survivants
  • Le plan de formation stratégique est axé sur le renforcement des capacités d’éducation autochtone de façon à soutenir l’autochtonisation des campus de l’Université, pour que les programmes autochtones puissent y être élargis sous la direction d’Autochtones, tant des étudiantes et étudiants que du personnel enseignant et autre. Voici les accomplissements à ce jour :
    • embauche d’une spécialiste des programmes autochtones, qui collaborera avec le personnel enseignant à l’élaboration de programmes culturellement pertinents dans tout l’établissement
    • embauche d’une aînée en résidence à temps complet sur le campus de Brantford, en complément d’une nomination parallèle sur le campus de Kitchener
    • création d’un centre pour l’avancement de l’autochtogogie, qui offre comme perfectionnement professionnel une formation des formateurs, laquelle permet aux éducateurs de l’extérieur de l’Université d’apprendre les pédagogies autochtones qui caractérisent l’option relative aux Autochtones à la maîtrise en travail social de l’établissement
    • admission d’une cohorte autochtone au programme de doctorat en travail social en 2018

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Valeurs prévues pour 2019‑2020
Nombre et proportion des groupes suivants inscrits à l’établissement :  
Étudiantes et étudiants autochtones 2,5 %
Étudiantes et étudiants de première génération 15 % à 16 %
Étudiantes et étudiants handicapés 8 % à 10 %
Étudiantes et étudiants francophones 0
Proportion des bénéficiaires du Régime d’aide financière aux étudiants de l’Ontario (RAFEO) dans un établissement par rapport au nombre total d’étudiantes et étudiants admissibles dans cet établissement 60 %
Nombre de demandes de transfert de crédits et d’inscriptions au transfert de crédit, selon les données recueillies par le Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario 630 demandes; 40 inscriptions
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Pourcentage des étudiantes et étudiants adultes par rapport à toute la population étudiante de premier cycle Plus de 3,5 %
Pourcentage des étudiantes et étudiants adultes par rapport à toute la population étudiante des cycles supérieurs Plus de 40 %

L’excellence en recherche et son impact

Cette section présente les forces de l’établissement en matière de production de recherches de grande qualité, tant sur le plan de la recherche fondamentale que de la recherche appliquée, par l’intermédiaire d’initiatives qui contribuent à améliorer la réputation de l’Ontario à titre de carrefour mondialement reconnu de la recherche et de l’innovation. Elle reconnaît également que la capacité de recherche est étroitement liée aux études supérieures.

Approche de l’établissement à l’égard de l’excellence en recherche et de son impact

L’Université accorde une importance particulière à l’excellence en recherche, en ce qui concerne l’établissement dans son ensemble et les membres du personnel enseignant. Elle affiche ainsi une augmentation de plus de 35 % du financement externe concurrentiel ces cinq dernières années et des taux de réussite qui dépassent les moyennes nationales dans la majorité des programmes des trois conseils. L’Université a notamment mis en valeur les résultats de recherche significatifs et concluants, axés sur les utilisateurs, tout en faisant reposer tous ces efforts sur l’expérience des étudiantes et étudiants de tous les cycles.

La recherche innovante et interdisciplinaire à l’Université est axée sur cinq thèmes qui constituent des atouts pour sa différenciation et sont définis dans son plan stratégique de recherche de 2014‑2019 :

  • Environnement : Dans tout l’établissement, une importance particulière est accordée à la recherche sur les interactions entre les facteurs environnementaux et les populations et conditions humaines, de même que sur la gestion de l’environnement et sur d’autres enjeux politiques liés aux ressources environnementales. Ces efforts sont surtout consacrés à la recherche sur les changements climatiques, la résilience et la durabilité, les régions froides et l’eau. Dans ce dernier domaine, les sujets étudiés, de portée canadienne aussi bien que mondiale, incluent la santé durable des écosystèmes aquatiques et côtiers, ainsi que l’élaboration de règlements et de politiques en matière d’utilisation de l’eau
  • Gouvernance et politiques : Les défis sociaux en matière de politique publique demeurent complexes et concernent une variété d’enjeux en matière de relations internationales, politiques, économiques et relatives au développement. L’Université cherche à comprendre ces difficultés et à augmenter notre capacité collective à les résoudre dans des domaines comme les migrations mondiales, la sécurité alimentaire, les droits de la personne, la justice et l’égalité, ainsi que l’activisme social, le bien-être collectif et le développement communautaire
  • Santé et bien-être : Les besoins en matière de santé continuent de s’accroître au Canada. L’Université est un chef de file sur plusieurs questions de santé publique, dont la santé mentale, l’élaboration de politiques de santé, la promotion de la santé, les systèmes de soutien social à la santé publique, la géographie de la santé, ainsi que les déterminants sociaux de la santé
  • Culture et société : Le défi de comprendre l’expérience humaine comporte des dimensions culturelles, scientifiques, artistiques et humanistes qui exigent une panoplie de compétences et d’approches intégrées. L’Université, à titre d’établissement polyvalent de premier plan, a accordé une grande priorité à son rôle de leader en recherche sur une variété de questions culturelles et sociales. Ainsi, elle a apporté une contribution utile sous forme de résultats savants et créatifs dans les domaines de la musique, du cinéma, des médias sociaux et de la littérature
  • Économie, marchés et gestion : Dans tout l’établissement, y compris à l’école Lazaridis de commerce et d’économie, des recherches d’avant-garde sont effectuées dans les domaines de la macroéconomie, des infrastructures commerciales, des politiques d’entreprise et fiscales, des marchés et du rendement financiers, du comportement organisationnel, du marketing, ainsi que de la comptabilité dans les secteurs public et sans but lucratif. De façon stratégique, ces recherches portent notamment sur la gestion de la chaîne logistique, la finance et la comptabilité, ainsi que la modélisation mathématique de la gestion des risques financiers

L’engagement communautaire est au cœur de la mission de recherche de l’Université. Par conséquent, elle favorise les collaborations utiles tant en son sein qu’à l’extérieur. Des liens solides sont ainsi forgés avec plusieurs communautés partenaires, y compris le milieu des affaires et de l’industrie, les organismes sans but lucratif et artistiques, les Autochtones et le secteur public. L’Université a tenu à atteindre l’excellence dans des domaines de différenciation stratégique axés sur l’engagement communautaire. Dans les années à venir, en s’appuyant sur ces accomplissements, elle augmentera encore davantage les investissements en recherche dans des domaines comme la science et la gestion de l’eau dans les régions froides, travaillera à atténuer les effets des changements environnementaux sur la planète et à améliorer la résilience collective à ces changements, créera et appuiera des solutions d’affaires innovantes (en axant notamment son travail sur les entreprises technologiques) qui mettent à profit la capacité d’innovation canadienne et renforcera la santé et la durabilité des collectivités et de la population, tant à l’échelle locale que mondiale.

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • Partenariat entre le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et l’Université Laurier : Grâce à son partenariat de longue date avec l’Université, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest continue de renforcer ses capacités en matière de recherche, de surveillance, d’élaboration de politiques ainsi que de formation. Les travaux découlant du partenariat permettront de mieux comprendre les conséquences des changements climatiques sur l’environnement et produiront des outils pour atténuer les risques, au profit non seulement des Territoires du Nord-Ouest, mais aussi de toute la population canadienne. Le partenariat, qui a obtenu plus de 30 millions de dollars en fonds de recherche depuis son lancement en 2010, sera consolidé par la participation de l’Université au projet Global Water Futures, qui a récemment reçu 78 millions de dollars du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada. Ce projet, qui réunit 140 partenaires du monde entier, sera le fer de lance de la recherche innovante sur l’anticipation et l’atténuation des menaces relatives à l’eau pour préparer les collectivités à y faire face, compte tenu de l’augmentation vertigineuse des risques. Pour soutenir ses recherches dans le Nord, l’Université a attribué un certain nombre de chaires de recherche du Canada et consacré d’importants fonds de la Fondation canadienne pour l’innovation à de l’équipement et à des installations. Elle soutient aussi plusieurs centres de recherche, dont le Cold Regions Research Centre et le Laurier Institute for Water Science
  • Lazaridis Institute for the Management of Technology Enterprises : Situé dans l’école Lazaridis de commerce et d’économie, le Lazaridis Institute for the Management of Technology Enterprises travaille avec des entreprises technologiques émergentes pour leur donner les moyens d’acquérir rapidement l’envergure nécessaire à une concurrence mondiale. L’institut, qui mène des recherches ambitieuses et instructives sur l’innovation, la gestion et les phénomènes de rupture dans le milieu des entreprises technologiques existantes et émergentes, accorde une attention particulière aux organisations en expansion. En soutien à l’institut, l’Université lui a versé 20 millions de dollars provenant d’un donateur privé, ainsi que 20 millions de dollars des gouvernements provincial et fédéral, en plus de recruter des titulaires de chaire de recherche du Canada et d’effectuer des nominations stratégiques
  • Collectivités durables et résilientes : La majeure partie des recherches de l’Université sont consacrées au développement de collectivités résilientes sur le plan environnemental et économique et sachant prendre soin de la santé et du bien-être des citoyennes et citoyens et de l’environnement. L’Université peut compter sur d’importants atouts en recherche dans les domaines des changements climatiques, de la durabilité, du bien-être collectif et de la sécurité alimentaire. Son personnel enseignant dirige des programmes de recherche qui étudient la résilience des communautés urbaines, rurales et autochtones, analysent les conséquences des changements climatiques et environnementaux sur les infrastructures dont dépendent la santé et la sécurité humaines et élaborent des solutions innovantes qui améliorent la durabilité des systèmes alimentaires communautaires partout dans le monde. L’Université a fait des investissements dans plusieurs centres de recherche complémentaires, y compris le Laurier Centre for Sustainable Food Systems, l’International Migration Research Centre, le Viessmann Research Centre et le P&G Centre for Business and Sustainability. De plus, le Centre for Community Research Learning and Action joue un rôle prépondérant comme centre de recherche interdisciplinaire axé sur l’élaboration de partenariats entre l’Université et les collectivités pour effectuer des recherches et des apprentissages et définir des mesures faisant progresser le bien-être et la justice sociale. Ce centre répond aux besoins des partenaires communautaires en matière de recherche et d’évaluation, et propose des activités enrichissantes d’apprentissage en milieu communautaire aux étudiantes et étudiants et à du personnel hautement qualifié. Il appuie des partenariats communautaires à long terme de recherche participative pour stimuler la mobilisation et le transfert des connaissances. Pour soutenir la formation en recherche dans ce domaine de différenciation, le campus de Brantford de l’Université offre une maîtrise en justice sociale et en engagement communautaire, unique en son genre. Les étudiantes et étudiants y entreprennent de la recherche et y acquièrent des compétences qui favorisent le renforcement de capacités communautaires ainsi que la durabilité des innovations et la résilience à l’échelle locale
  • Priorité à la santé et au bien-être : Il existe un besoin crucial de recherche multidisciplinaire pour élaborer et améliorer des politiques, des procédures et des pratiques en faveur de la santé et du bien-être. L’Université a récemment fait des investissements en faveur de la santé publique, notamment relativement à la santé mentale, à la promotion de la santé et aux déterminants sociaux de la santé. Une importance particulière est accordée à la recherche dans le domaine de la santé et portant sur les déterminants qui affectent physiquement les populations autistiques, gériatriques, pédiatriques et cliniques, ainsi que sur les politiques de santé et les initiatives démographiques. Les défis actuels en matière de politique de santé publique relatifs à l’activité physique, y compris l’obésité et les maladies chroniques, et à la santé mentale, exigent de réunir les sciences naturelles, sociales et de la santé à des fins de recherche interdisciplinaire. L’Université est bien placée pour assumer un véritable rôle de leadership. Par exemple, le Sun Life Financial Centre for Physically Active Communities, récemment créé, se penche sur la santé et le bien-être des enfants à long terme en effectuant des recherches ciblant les jeunes et leurs fournisseurs de soins
  • Engagement en faveur de la participation des étudiantes et étudiants de premier cycle à la recherche : L’Université fait honneur à sa réputation d’établissement polyvalent qui offre à ses étudiantes et étudiants une expérience exceptionnelle et favorise la recherche. Elle a comme objectif stratégique de devenir un chef de file national de la participation des étudiantes et étudiants de premier cycle à la recherche. Cet engagement de l’Université permettra aux étudiantes et étudiants de premier cycle de profiter d’occasions d’apprentissage par l’expérience. En participant à la recherche, ils développeront des connaissances ainsi que des compétences essentielles dont ils profiteront toute leur vie. Cette initiative coïncide avec l’objectif de l’Ontario de former une main-d’œuvre hautement qualifiée. Ainsi, l’Université propose des pratiques à fort impact d’apprentissage par l’expérience et permet aux étudiantes et étudiants de premier cycle de bénéficier d’occasions de participer à la recherche. Les membres de la communauté étudiante de tous les programmes de premier cycle pourront en profiter. De plus, divers programmes d’apprentissage en recherche seront créés dans chaque faculté. Les étudiantes et étudiants seront les apprentis du personnel enseignant, plutôt que leurs assistants. Ils obtiendront des crédits et joueront un rôle actif dans la mobilisation des connaissances issues de leurs résultats de recherche

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Financement des trois conseils (total et part par conseil) Augmentation annuelle moyenne de 2 % sur trois ans
Nombre de documents (total et par professeur à temps plein) Augmentation annuelle moyenne de 2 % à 3 % sur trois ans
Nombre de citations (total et par document) Augmentation annuelle moyenne de 2 % sur trois ans
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Nombre de publications avec des collaboratrices et collaborateurs étrangers Augmentation annuelle moyenne de 2 % sur trois ans

Innovation, développement économique et engagement communautaire

Cette section souligne le rôle unique que joue chaque établissement au sein de sa communauté pour stimuler le développement économique de cette dernière et pour mettre sur pied des partenariats dynamiques avec des entreprises, des industries, des membres de la collectivité et d’autres collèges et universités. Elle se concentre sur les groupes régionaux, la formation personnalisée, les activités entrepreneuriales, l’emploi, les efforts de revitalisation de la collectivité, les collaborations internationales et l’accueil d’étudiantes et étudiants étrangers, les partenariats avec les établissements autochtones de l’Ontario et une gamme de programmes qui répondent aux besoins à l’échelle locale et régionale et à plus grande échelle.

Approche de l’établissement à l’égard de l’innovation, du développement économique et de l’engagement communautaire

L’Université Laurier est engagée dans une relation profondément symbiotique et mutuellement enrichissante avec les multiples collectivités vers qui elle est tournée : Kitchener et Waterloo, Brantford, Toronto et Milton. L’établissement comprend le pouvoir transformateur de l’enseignement supérieur sur les collectivités et sa capacité à stimuler l’innovation et la diversification du marché du travail. De surcroît, la mission même de l’Université est façonnée par sa collaboration avec les collectivités. Les étudiantes et étudiants peuvent participer à plusieurs activités qui leur permettent d’appliquer, de mettre à l’épreuve et de réviser des connaissances dans le cadre de leur engagement à l’extérieur de l’établissement.

Retombées économiques

L’Université entretient une relation forte de partenariat avec des organisations de développement économique dans la région de Waterloo, à Brantford et à Milton. L’établissement est membre d’organismes majeurs de développement économique où il occupe des postes d’administration. Il y fait activement la promotion de stratégies économiques communautaires et régionales.

Ses programmes de baccalauréat et de maîtrise en administration des affaires ont joué un rôle essentiel dans la croissance de la région de Waterloo pour en faire un point névralgique du corridor d’innovation Toronto-Waterloo. Les diplômées et diplômés de l’école Lazaridis de commerce et d’économie ont démarré plus de 1 800 entreprises et sont devenus des cadres dirigeants de sociétés technologiques : 40 sont présidentes, présidents ou chefs de la direction, et 120 occupent des postes de cadres supérieurs. Des programmes d’études supérieures professionnels à temps partiel, notamment les maîtrises en travail social, en administration des affaires et en éducation, la maîtrise ès arts en musique communautaire, ainsi que le programme en counseling et en études pastorales offert par le séminaire luthérien de Waterloo, favorisent l’innovation et la croissance économique. Ils permettent ainsi à des professionnelles et à des professionnels de perfectionner leurs qualifications tout en continuant à travailler et établissent un échange profitable entre l’apprentissage en classe et les défis et impératifs propres au milieu du travail.

La présence de l’Université a transformé Brantford en y suscitant une revitalisation sociale, culturelle et économique. Les retombées économiques annuelles attribuées à l’éducation postsecondaire à Brantford et dans le comté de Brant sont évaluées à environ 59 millions de dollars[3]. Elles se sont surtout fait sentir au centre-ville, où l’Université occupe de nouveaux bâtiments et des édifices patrimoniaux restaurés. L’affluence de population y a entraîné une importante augmentation de l’activité. Le partenariat entre l’Université et le Collège Conestoga génère d’autres avantages économiques en augmentant le nombre d’inscriptions et en soutenant l’expansion du campus. Le taux actuel d’obtention d’un grade universitaire dans l’agglomération de Brantford correspond à la moitié de la moyenne provinciale[4]. L’Université favorise l’augmentation continue du taux d’obtention de grades pour stimuler le développement et la diversification socioéconomiques.

La Wilfrid Laurier University continue d’étendre son influence à l’échelle nationale grâce à de nouveaux programmes ambitieux comme le Canadian Scale-Up Program du Lazaridis Institute, qui vise à produire la prochaine génération de sociétés technologiques canadiennes milliardaires. Le programme de maîtrise en gestion des technologies pour les cadres, offert par le Lazaridis Institute, comble une lacune dans la formation en gestion offerte aux cadres au Canada, afin de préparer les dirigeants des entreprises innovantes. Ce programme par cohorte, donné une fin de semaine sur deux, forme les cadres dirigeants amenés à devenir les futurs chefs de la direction et directrices et directeurs des technologies de l’information et des finances.

Recherche et innovation

L’Université encourage une culture dynamique de l’innovation et de la collaboration qui permet au personnel enseignant ainsi qu’aux étudiantes et étudiants de travailler avec leurs collectivités et de les influencer par des programmes de recherche et d’enseignement axés sur l’amélioration des politiques sociales et économiques. Le développement, l’innovation et la gouvernance économiques sont au cœur de plusieurs centres et écoles de recherche de l’Université, y compris de l’école Lazaridis de commerce et d’économie et de l’école Balsillie d’affaires internationales. Les principaux domaines ciblés par l’école Balsillie sont les solutions innovatrices aux changements climatiques, les facteurs socioéconomiques influençant les migrations, la salubrité de l’eau, les droits autochtones, ainsi que la culture de la durabilité dans tous les ordres de gouvernement.

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • Le Canadian Scale-Up Program du Lazaridis Institute soutient l’expansion mondiale des entreprises. Il est dirigé par des experts mondiaux ayant tous fait croître une ou plusieurs entreprises de leur démarrage jusqu’à une taille appréciable. Ce programme rassemble une cohorte annuelle formée des dirigeants des meilleures jeunes entreprises technologiques canadiennes et leur donne l’occasion de travailler en étroite collaboration avec des patrons d’entreprise et de profiter de leur expertise, de leur mentorat et de leurs réseaux. Pendant ce programme de six mois, cette cohorte se penche sur des questions critiques allant de la gestion du personnel talentueux et des mesures clés de l’entreprise aux ventes, aux finances et au financement d’entreprises dont l’expansion est potentiellement exponentielle
  • Le Sun Life Financial Centre for Physically Active Communities fait participer des étudiantes et étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs de l’Université à la prestation de programmes d’activité physique et à la réalisation de recherches connexes. Le centre offre des programmes d’activité physique et d’habiletés motrices fondamentales à des enfants au développement normal et à d’autres ayant un retard dans ce domaine. En 2016‑2017, 125 enfants ont été servis par ces programmes, et le centre en lance de nouveaux au printemps 2017 pour augmenter ses retombées de façon importante. Le soutien de la Financière Sun Life permet au centre d’offrir gratuitement ou à prix modique des programmes à des enfants et à des jeunes à risque
  • L’Université a stratégiquement élargi le mandat et la portée du Schlegel Centre for Entrepreneurship en le renommant le Schlegel Centre for Entrepreneurship and Social Innovation. Le centre Schlegel offre des programmes d’entrepreneuriat et d’innovation sociale, soutient le travail du personnel enseignant qui intègre aux cours l’entrepreneuriat et l’innovation sociale, collabore étroitement avec les clubs étudiants, gère les priorités d’Ashoka U et dirige les initiatives à l’intention des anciens élèves et de la collectivité. Voici quelques-unes de ses réalisations en la matière :
    • le programme primé LaunchPad, un incubateur de démarrage d’entreprise, a contribué au lancement de 75 entreprises ces deux dernières années
    • le programme Neighbourhood Changemakers, financé par la Ville de Brantford, a donné à 31 leaders de la collectivité une formation sur l’innovation sociale pour qu’ils puissent bâtir des communautés plus fortes et résilientes
    • le programme Start@SIVC, financé par les Centres d’excellence de l’Ontario, soutient les projets d’entreprise des femmes et des jeunes par l’octroi de bons d’impact social en Ontario (pour un total de 75 000 $ en 2017‑2018)
  • Le Social Innovation Research Group de la faculté de travail social est un lieu de formation et de recherche dans lequel le personnel enseignant et les étudiantes et étudiants participent à des projets de recherche communautaires en collaboration avec des partenaires communautaires pour aider ces derniers et des particuliers à bâtir des réseaux afin de consolider leurs propres stratégies de renforcement des capacités communautaires. Ce groupe met en contact des intervenants universitaires et communautaires convaincus que les universités doivent se mettre au service des collectivités dans lesquelles elles tiennent leurs activités et valoriser la mutualité dans les partenariats de travail, l’innovation sociale et la justice sociale

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Taux d’emploi après l’obtention du diplôme 94 % à 95 % (après 2 ans)
89 % à 91 % (après 6 mois)
Nombre de diplômées et diplômés occupant un poste à temps plein lié à leur domaine d’études 89 % (après 2 ans)
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Taux de placement des étudiantes et étudiants de premier cycle Plus de 95 %
Taux d’emploi des étudiantes et étudiants de premier cycle Plus de 90 %
Inscriptions à des cours d’entrepreneuriat et d’innovation sociale (tous les cycles) Augmentation de 5 %

Stratégie en matière d’effectif, orientation des programmes, viabilité et collaborations

Stratégie en matière d’effectif et orientation des programmes

Cette section indique l’effectif de base convenu, sur lequel reposera le financement relatif à l’effectif pour la durée de l’Entente.

Effectif de base

Aux fins de financement, l’effectif de base sera de 32 966,73 unités de subvention pondérées (USP) pour la Wilfrid Laurier University. Cette valeur a été déterminée en fonction de l’effectif réel de l’établissement (exprimé en USP) pour l’année scolaire 2016‑2017. La Wilfrid Laurier University recevra un financement correspondant à ce niveau d’effectif, sous réserve des politiques énoncées dans le manuel technique de réforme de la formule de financement des universités, version 1.0 (mai 2017).

Effectif admissible au financement prévu

Le tableau ci-dessous montre l’effectif admissible aux financements projeté pour la Wilfrid Laurier University.

  Prévisions
2017‑2018
Prévisions
2018‑2019
Prévisions
2019‑2020
Premier cycle – Effectif à temps plein 13 982 14 131 14 243

Remarque : Pour ce tableau, l’effectif à temps plein indiqué doit être celui de la session d’automne seulement.

Allocation de places aux cycles supérieurs – entente 2017‑2020

Le tableau ci-dessous montre pour la Wilfrid Laurier University l’allocation de places aux cycles supérieurs et de doctorat admissibles au financement.

  Cible
2017‑2018
Cible 2018‑2019 Cible
2019‑2020
Maîtrise 757 815 822
Doctorat 192 194 194
Total 949 1 009 1 016

Remarque : Pour ce tableau, les allocations sont des effectifs à temps plein.

Effectif d’étudiantes et étudiants étrangers prévu

  Prévisions
2017‑2018
Prévisions
2018‑2019
Prévisions
2019‑2020
Premier cycle
Effectif à temps plein
845 876 918
Maîtrise
Effectif à temps plein
103 112 114
Doctorat
Effectif à temps plein
23 23 23
Effectif total
Effectif à temps plein
971 1 011 1 055

Remarque : L’effectif d’étudiantes et étudiants étrangers comprend ceux qui ne sont pas admissibles au financement.

Stratégie et collaboration en ce qui concerne les étudiantes et étudiants étrangers

Conformément à la mission de l’Université de pousser ses étudiantes et étudiants à devenir des citoyennes et des citoyens engagés et informés dans un monde de plus en plus complexe, son plan de formation stratégique 2015‑2020 prévoit la poursuite de l’internationalisation et de la diversification de sa population étudiante de tous les cycles. Son plan d’inscription d’étudiantes et d’étudiants étrangers fait partie d’une plus vaste stratégie d’internationalisation reposant sur cinq volets fondamentaux : le recrutement, les services de soutien aux étudiants, la mobilité étudiante, le programme d’apprentissage « International @ home » et les partenariats.

Le comité directeur de gestion stratégique des effectifs de l’Université supervise l’élaboration et l’application de plans d’effectifs à long terme. Il établit les priorités et les buts relatifs aux effectifs pour permettre à l’Université d’atteindre et de conserver, pour tous les cycles, des taux optimaux de recrutement, de rétention et d’obtention de diplôme chez ses étudiantes et étudiants étrangers. De plus, il gère les activités de repérage et d’atténuation des risques et en fait le suivi, notamment relativement à la dépendance excessive à un seul marché, aux activités des concurrents ou à d’autres facteurs externes.

L’Université privilégie les services d’apprentissage et d’enseignement pour favoriser le succès des étudiantes et étudiants étrangers. Elle offre actuellement un programme de parcours d’anglais pour les nouvelles étudiantes et nouveaux étudiants qui respectent ses exigences scolaires, mais ne remplissent pas les conditions relatives à la langue anglaise. Ce programme est proposé aux participantes et participants de tous les programmes de premier cycle et du programme de préparation à la maîtrise en administration des affaires. Pour les étudiantes et étudiants ayant entrepris leur programme menant à un grade, Laurier International, le bureau des affaires internationales de l’Université, collabore avec des partenaires de services aux étudiantes et étudiants pour favoriser leur réussite dans un nouveau milieu scolaire, culturel et de travail. (Des services sont offerts pour répondre directement aux besoins des étudiantes et étudiants étrangers, garantir leur réussite et appliquer les pratiques exemplaires, notamment une semaine d’orientation, du tutorat dans la langue maternelle, de l’aide scolaire, le programme de leadership étudiant, des ateliers et de l’aide individuelle d’une consultante ou d’un consultant en carrière à l’étranger. Le personnel du centre d’enseignement et d’apprentissage offre des cours sur les compétences interculturelles au personnel enseignant et aux assistantes et assistants à l’enseignement, ce qui contribue à internationaliser les classes et souligne l’importance à accorder aux mesures d’adaptation nécessaires pour assurer la diversité et l’équité.)

La mobilité étudiante est favorisée par des programmes formels d’échange scolaire, des cours sur le terrain, des stages et du bénévolat pendant la semaine de lecture. Depuis 2013, la participation étudiante aux études à l’étranger dans le cadre d’un échange scolaire a augmenté de 54 % au premier cycle. L’Université a récemment approuvé un programme menant à un diplôme de maîtrise en travail social, qui proposera un stage pratique à l’étranger, ainsi que des cours de recherche et de pratique en travail social avec une orientation interculturelle. Ce diplôme permettra aux étudiantes et étudiants des cycles supérieurs d’acquérir des compétences en travaillant à l’étranger ou auprès de communautés d’origine étrangère au Canada.

International @ home propose une série de programmes conçus pour offrir aux étudiantes et étudiants ainsi qu’au personnel enseignant et autre des occasions d’apprentissage international sans voyager à l’étranger. Le programme de certificat interculturel à six modules et le projet de cuisine mondiale Global Kitchen sont des exemples d’amélioration des compétences interculturelles de l’établissement pour que son personnel enseignant et autre puisse interagir avec les étudiantes et étudiants étrangers et les aider de façon culturellement appropriée et efficace, faisant ainsi de l’Université un véritable « foyer hors du foyer » pour eux.

Des nombreuses initiatives internationales de l’établissement se fondent sur des partenariats. L’Université a conclu des ententes d’échange avec plus de 70 établissements partenaires de plus de 25 pays. Par exemple, une entente conclue récemment permet à des étudiantes et étudiants d’obtenir un baccalauréat ès arts à la Wilfrid Laurier University et un autre en droit à l’Université du Sussex.

En raison des grands changements qui s’opèrent à l’échelle mondiale dans les tendances démographiques, dans la croissance et le déclin économiques, dans les politiques gouvernementales et dans la demande étudiante, il faut absolument que l’Université adopte une stratégie, des processus et des politiques extrêmement efficaces et proactifs. La stratégie internationale décrite ici constitue une base solide sur laquelle l’Université peut s’appuyer pour augmenter son influence à titre d’établissement d’envergure mondiale.

Domaines de programme stratégiques qui constituent des atouts pour l’établissement et susceptibles de faire l’objet d’expansion

Domaines de programme constituant des atouts pour l’établissement

  1. Affaires et gestion
  2. Sciences et politiques de l’environnement
  3. Santé communautaire : bien-être individuel et collectif
  4. Santé communautaire : sciences de la durée de vie
  5. Politiques et gouvernance internationales
  6. Criminalité et justice
  7. Musique : pratique créative et perspectives critiques
  8. Éducation : apprentissage par l’expérience et interdisciplinaire
  9. Études en communications et en médias numériques

Les domaines de programme proposés qui constituent des atouts pour l’établissement visent à éclairer les processus d’approbation de programme.

Domaines de programme susceptibles de faire l’objet d’expansion

  1. Affaires et gestion
  2. Santé communautaire : bien-être individuel et collectif
  3. Sciences et politiques de l’environnement
  4. Études en communications et en médias numériques

Viabilité financière

Le Ministère et l’Université reconnaissent que la viabilité et la responsabilité financières sont d’une importance capitale pour l’accomplissement du mandat de l’établissement et la concrétisation de la vision de l’Ontario pour le système d’éducation postsecondaire. C’est pourquoi il est entendu :

Qu’il incombe au conseil d’administration et aux cadres supérieurs de l’Université de relever les pressions financières et les problèmes de viabilité, d’en assurer le suivi et de les résoudre. Parallèlement, le Ministère exerce une fonction de gérance financière. Le Ministère et l’Université conviennent de travailler en collaboration à l’atteinte de leur but commun de viabilité financière et de veiller à ce que les Ontariennes et Ontariens aient accès à une gamme complète d’options d’études postsecondaires abordables et de grande qualité, aujourd’hui et à l’avenir.

Que l’Université demeure responsable devant le Ministère pour l’utilisation efficace et efficiente des ressources du gouvernement provincial et des ressources des étudiantes et étudiants couvertes par les directives de politiques du Ministère ou pour les décisions qui ont une incidence sur ces ressources, afin de maximiser la valeur et l’impact des investissements consacrés au système d’éducation postsecondaire.

Mesures à l’échelle du système* Données réelles pour 2015‑2016**
Ratio du revenu net (pertes) 0,59 %
Ratio de revenus nets d’exploitation 12,29 %
Ratio de la réserve primaire 57 jours
Ratio des frais d’intérêt 3,07 %
Ratio de viabilité 23 %

Collaborations et partenariats de l’établissement

Partenariats avec des établissements d’enseignement postsecondaire

  • La Wilfrid Laurier University et l’université de Waterloo offrent des programmes conjoints et des doubles baccalauréats, dont le baccalauréat double en administration des affaires et en mathématiques, celui en administration des affaires et en informatique, le baccalauréat spécialisé en espagnol, ainsi que des programmes de cycles supérieurs en géographie, en histoire et en études religieuses. Les deux universités administrent également une entente d’inscription commune pour simplifier le déplacement des étudiantes et étudiants d’un établissement à l’autre : au cours de l’exercice 2016‑2017, l’Université a enregistré 3 060 inscriptions d’étudiantes et étudiants de l’université de Waterloo à ses cours, tandis que l’université de Waterloo a enregistré 2 005 inscriptions d’étudiantes et étudiants de la Wilfrid Laurier University
  • L’Université entretient depuis longtemps une profonde relation avec le Collège Conestoga : des programmes conjoints sont offerts sur le campus de Brantford, des ententes de parcours orientent des étudiantes et étudiants du Collège Conestoga vers des programmes de l’Université sur les campus de Brantford et de Waterloo, et le Collège Conestoga est le partenaire collégial retenu pour le site proposé à Milton, ce qui offre d’autres possibilités d’innovation dans les programmes et les parcours
  • L’Université est membre du consortium de six établissements qui a conclu une entente d’articulation avec l’école Six Nations Polytechnic. Selon cette entente, les cours des collèges et des universités partenaires donnent accès à un programme d’études de première année transférable

Partenariats communautaires

  • La faculté de musique, grâce au soutien d’un donateur privé et en partenariat avec le centre de santé Homewood de Guelph, a parrainé un poste de musicothérapeute en résidence. Ce poste combine une pratique clinique en musicothérapie au centre Homewood avec de l’enseignement et de la recherche. Ce modèle de partenariat public-privé pourrait bouleverser ce type de postes à l’avenir, faire progresser la recherche et avoir des retombées positives sur la collectivité
  • La faculté de musique est maintenant le siège permanent de l’Orchestre national des jeunes du Canada. Ce partenariat offre à l’Orchestre le soutien nécessaire à la poursuite de sa mission consistant à former la prochaine génération de musiciennes et de musiciens classiques professionnels ainsi qu’à faire valoir l’excellence des étudiantes-musiciennes et étudiants-musiciens canadiens sur la scène nationale et à l’étranger
  • Grâce à une entente avec l’école Six Nations Polytechnic, la faculté de travail social de l’Université et le programme d’études autochtones de sa faculté des arts libéraux permettent aux étudiantes et étudiantes en travail social d’appréhender les enjeux autochtones
  • Un protocole d’entente a été signé avec la Première Nation des Mississaugas de la New Credit pour appuyer la création d’entreprises et le perfectionnement professionnel en collaboration, ainsi que favoriser l’accès aux études. Ce protocole contient une disposition prévoyant l’étude d’un projet d’échange bilatéral de personnel pour le perfectionnement et l’apprentissage professionnels des employées et employés ainsi que des membres de la collectivité

Partenariats administratifs et de prestation de services

  • L’Université et ses partenaires, les universités Queen’s, Laurentienne et Brock, l’École d’art et de design de l’Ontario et les collèges Niagara, Humber et Saint-Laurent, ont embauché un responsable de la sécurité des systèmes d’information qui travaillera dans les locaux et sous la supervision du Réseau optique de recherche et d’innovation de l’Ontario. Ce projet pilote de deux ans, une première au Canada, renforcera les capacités de l’ensemble du secteur à répondre aux menaces de cybersécurité de plus en plus répandues.
  • L’Université, conjointement avec le YMCA, construit de nouvelles installations sportives communautaires à Brantford. Ce modèle d’infrastructures partagées profitera de ressources publiques et de la revitalisation du centre-ville

Les universités ayant des établissements fédérés ou affiliés souhaiteraient souligner le rôle qu’ils jouent dans l’atteinte des objectifs de l’Entente et relativement à l’affirmation de leur caractère distinctif.

Le Waterloo Lutheran Seminary est l’établissement à l’origine de la Wilfrid Laurier University. Ce séminaire a été fondé en 1911 sous le nom de Evangelical Lutheran Seminary, puis inclus dans ce qui est devenu la Waterloo Lutheran University. En 1973, une loi de l’Assemblée législative de l’Ontario a créé la Wilfrid Laurier University et a fait du séminaire son collège fédéré. Selon The Wilfrid Laurier University Act, 1973, la loi qui régit l’Université, le séminaire n’a le pouvoir de conférer des grades qu’en théologie; de plus, ce pouvoir est mis en suspens tant que le séminaire est fédéré à l’établissement.

L’Université et le séminaire se sont engagés à poursuivre une mission d’enseignement commune et à collaborer dans leurs activités de fonctionnement et d’enseignement pour assurer la réussite éducative des étudiantes et étudiants. Les deux établissements profitent de leur collaboration en matière de gouvernance, de programmes d’enseignement, de fonctionnement et de relations externes. Cette relation est régie par une entente de fonctionnement approuvée par les conseils d’administration des deux établissements.

Historiquement, le séminaire offrait principalement des programmes de cycles supérieurs, mais il y a maintenant ajouté un programme de premier cycle en études chrétiennes et en citoyenneté mondiale. Le séminaire, dont les programmes de cycles supérieurs sont depuis longtemps un atout, en a élargi l’éventail : à ses programmes en théologie et en ministère chrétien, il en a ajouté d’autres en counseling et en théologie multiconfessionnels et œcuméniques. En 2016‑2017, le séminaire a accueilli 35 étudiantes et étudiants au doctorat, 49 étudiantes et étudiants à la maîtrise à temps plein et 56 étudiantes et étudiants à la maîtrise à temps partiel et au diplôme d’études supérieures. Dans tous les programmes, les étudiantes et étudiants sont souvent des travailleuses et des travailleurs qui combinent les études à un emploi ou à des stages dans une grande variété de milieux de services religieux et à la personne.

Le séminaire est très actif dans la collectivité locale, à titre de lieu de culte, de centre de débats éthiques et de fournisseur de services de counseling. Le centre de counseling Delton Glebe est un organisme de counseling multiconfessionnel à but non lucratif dont la mission est de renforcer le bien-être émotionnel et spirituel. Le centre, qui souscrit à la diversité et à l’inclusivité culturelle, offre du counseling à des personnes, à des couples, à des familles, à des enfants et à des groupes. Les thérapeutes ont reçu une formation sur les techniques traditionnelles de counseling, ainsi qu’en thérapie par les arts, en thérapie par le jeu et en zoothérapie.

Engagements du ministère/gouvernement

  • Le cycle 2017-2020 du processus d’élaboration des ententes de mandat stratégiques (EMS2) est axé sur la mise en œuvre des premières étapes du nouveau modèle de financement et sur la démonstration de l’engagement continu de tous les collèges et toutes les universités envers la réussite des étudiants. La croissance future de ces établissements sera financée uniquement au moyen de changements apportés à leur fourchette d’effectifs financée, à la suite de négociations. Lors du cycle d’élaboration des EMS2, le ministère poursuivra son étroite collaboration avec les établissements d’enseignement afin de s’assurer que tous les aspects du modèle de financement sont mis en œuvre.
  • Dans une note de service du 7 mars 2017 envoyée aux collèges et aux universités, le ministère s’était engagé à ce que le processus d’élaboration des EMS2 (2017-2020) soit une phase de transition permettant d’établir, de façon collaborative et mixte, des mesures et des cibles de rendement associées au financement qui seront intégrées aux EMS3 (2020-2023). Le ministère réaffirme cet engagement et rappelle que les mesures et les cibles des EMS2 ne sont pas associées au financement pour l’instant, mais qu’elles le seront dans les EMS3 et qu’elles constituent donc un point de départ pour les discussions à venir avec le secteur. Les collèges et les universités auront l’occasion de changer ou de modifier les mesures en question avant qu’elles soient intégrées à leur EMS3. Le ministère consultera par ailleurs d’autres intervenants dans le cadre de discussions visant à développer une stratégie à grande échelle sur les mesures.
    • Le ministère s’engage à mettre en place un groupe de travail mixte pour chaque secteur, à entamer des discussions détaillées sur les mesures et les cibles à l’automne 2017 et à solliciter des commentaires sur la méthode permettant de mesurer le rendement dans les EMS3.
  • Les collèges, les universités et le ministère tirent tous parti de processus transparents et exempts de chevauchement. Le ministère s’engage à collaborer avec les collèges et les universités afin de continuer à simplifier les processus et à chercher des occasions de réduire davantage le fardeau administratif (en partie grâce à un meilleur accès à de nouveaux outils), notamment en réduisant ou en éliminant les exigences de production de rapports qui sont répétitives.
  • Dans le cadre des discussions sur les EMS2, le ministère a pris connaissance de préoccupations concernant les défis associés à la prestation d’un large éventail de programmes aux étudiants francophones et francophiles, notamment en ce qui a trait aux coûts et au financement. Le ministère s’engage, dès l’automne 2017, à consulter les établissements dont le mandat officiel inclut la prestation de programmes bilingues ou de langue française afin de tenir compte de ces préoccupations et d’examiner la prestation des programmes de langue française
  • En 2016, le prolongement du cadre stratégique actuel en matière de frais de scolarité a été annoncé afin d’appuyer une importante réforme du Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario (RAFEO). Le ministère consultera les secteurs collégial et universitaire au sujet du prochain cadre stratégique sur les frais de scolarité, notamment pour discuter de certaines irrégularités au niveau des frais de scolarité dans certains programmes professionnels, à la suite de changements apportés à la politique sur les frais de scolarité. Les collèges seront aussi consultés afin de comparer leurs frais de scolarité à ceux prescrits par les cadres stratégiques sur les frais de scolarité comparables en vigueur ailleurs au Canada
  • Au cours des dernières années et pendant le processus d’élaboration des EMS, nous avons constaté un intérêt croissant à l’égard de la création d’une nouvelle dénomination polytechnique dans le système d’éducation postsecondaire de l’Ontario. Le ministère s’engage, dès l’automne 2017, à réaliser un examen afin d’établir si les avantages qu’en tireraient les étudiants et les employeurs sont suffisants pour justifier un tel changement. Le ministère s’engage à collaborer avec les secteurs dans le cadre de cet examen.
  • Le ministère s’engage à poursuivre sa collaboration avec les universités afin d’évaluer le besoin anticipé de places supplémentaires aux cycles supérieurs dans des programmes qui sont en cours de développement.
  • À partir de l’automne 2017, le ministère, en collaboration avec les universités, s’engage à examiner la subvention pour les universités du Nord afin de déterminer si les critères d’accessibilité et d’attribution de cette subvention sont équitables

[1] Bien que les demandes de financement de projets d’immobilisations dépassent la portée de l’Entente, le Ministère est conscient de l’aspiration de la Wilfrid Laurier University relativement au processus de soumission pour l’accroissement majeur de la capacité à Brampton et à Milton.

[2] http://www.queensjournal.ca/story/2012-03-08/features/admin-wont-add-extracurriculars-student-transcript/

[3] https://legacy.wlu.ca/documents/49915/Executive_Summary_-_Brantford_Post_Secondary_Institutions_-_Economic_Impact_-_Adventus_Research_-_Jan_19_2012.pdf

Entente de mandat stratégique pour 2014-2017 : Université Wilfrid Laurier