Photo par: Danny O’Shea

Situation

Menacée

Le terme « menacée » signifie que l’espèce vit à l’état sauvage en Ontario sans être en voie de disparition, mais qu’elle risque de le devenir si des mesures ne sont pas prises pour remédier aux facteurs qui la menacent.

Date d’ajout à la liste des espèces en voie de disparition en Ontario

29 janvier 2024

Lire le rapport d’évaluation (PDF en anglais seulement)

Apparence

Le gomphe ventru est une petite libellule mince d’environ 5 cm de long.

Elle est brun foncé et noir avec des marques jaunes sur le haut de l’abdomen, des marques jaune verdâtre sur le thorax (la partie du corps à laquelle sont reliées les pattes et les ailes), des yeux vert foncé et des ailes claires. Elle présente à l’extrémité de l’abdomen une expansion circulaire distincte, plate et proéminente, qui ressemble à une poêle ou à un poêlon.

Habitat

L’aire de répartition du gomphe ventru s’étend du Nouveau-Brunswick au sud du Québec et au sud de l’Ontario, à l’ouest jusqu’au Minnesota et au sud jusqu’au Tennessee et à la Caroline du Nord. Les données historiques indiquent que l’espèce a pu être présente en Nouvelle-Écosse également.

Les gomphes ventrus vivent jusqu’à deux ans sous forme de larves aquatiques. L’habitat larvaire se compose de rivières au cours lent avec un mélange de limon, de galets et de roches. La plupart des rivières où vivent les larves traversent une combinaison de forêts et de terres agricoles. Les larves s’enfouissent dans la vase fine ou l’argile et, lorsqu’elles sont prêtes, dérivent vers l’aval et émergent sur les berges des mares ou grimpent sur les troncs d’arbres.

Les adultes vivent environ deux mois et accomplissent leur cycle de vie loin de la rivière où ils ont éclos, généralement dans des forêts et des habitats ouverts. La plupart des adultes retournent à la rivière pour s’accoupler et ne migrent pas.

Présence en Ontario

Le gomphe ventru est présent dans le sud de l’Ontario le long de la rivière Saugeen et a été historiquement trouvé le long de la rivière des Outaouais.

Menaces

Quatre menaces à faible impact ont été identifiées dans l’aire de répartition canadienne du gomphe ventru:

  • perte d’habitat
  • mortalité liée à la route et au chemin de fer
  • activités récréatives telles que la navigation de plaisance, qui entraînent un effet de vague
  • pollution de l’eau par les effluents agricoles et forestiers

Mesures que nous prenons

L’espèce et son habitat sont protégés par la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario.

La Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition exige également que nous préparions un guide de rétablissement pour les espèces menacées telles que le frêne pubescent, afin d’orienter les efforts de rétablissement de l’espèce en Ontario.

Dans le cadre du Programme d’intendance des espèces en péril toutes les espèces figurant sur la Liste des espèces en péril peuvent être admissibles à un financement gouvernemental.

Ce que vous pouvez faire

Signalez sa presence

Soumettez vos observations d’une espèce en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN), le centre de données sur la conservation de l’Ontario. Rejoignez le projet sur les espèces rares de l’Ontario (CIPN) dans iNaturalist pour faciliter la soumission de vos observations.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat dans le cadre de programmes sur les espèces en péril, comme les enquêtes scientifiques communautaires, ou auprès de votre club de nature local, d’un parc provincial ou d’autres organismes de conservation.

Soyez un bon gardien

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale liée aux espèces en péril en composant le 1 866 MOE-TIPS (663-8477).

Faits en bref

  • Le nom Gomphe ventru fait référence à l’abdomen mince de la libellule adulte, qui présente un large évasement circulaire à l’extrémité, ressemblant à une poêle à frire.
  • L’essentiel de la vie du gomphe ventru se déroule sous l’eau. Les larves aquatiques ont des branchies pour respirer sous l’eau et lorsqu’elles émergent, elles commencent à respirer de l’air.
  • L’espèce est difficile à observer, avec seulement une observation confirmée en 2012 et une observation historique datant de 1924 en Ontario.