Salamandre pourpre
Nom scientifique : Gyrinophilus porphyriticus
Photo par : Rob Tervo
Situation
Disparu de L’Ontario
Espèce indigène qui n’existe plus à l’état sauvage en Ontario, mais qui se trouve ailleurs (par ex. tétras des prairies).
Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario
La salamandre pourpre a déjà été évaluée comme une espèce disparue lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.
Apparence
Au Canada, la salamandre pourpre est le plus gros représentant de la famille des pléthodontidés, pouvant mesurer jusqu’à 20 cm de long. Dépourvus de poumons, les membres de cette famille respirent par la peau et, surtout, par les tissus intérieurs de la bouche.
La salamandre pourpre a une coloration rosée ou brun jaunâtre et présente des marques irrégulières plus foncées, de même qu’une rayure partant du bas de chaque œil jusqu’aux narines.
Habitat
Les salamandres pourpres vivent dans des sources, des eaux d’infiltration et des cours d’eau en montagne. Elles sortent rarement de l’eau, car elles doivent toujours avoir la peau humide pour pouvoir respirer, mais les adultes peuvent se rendre jusqu’à deux mètres du cours d’eau où ils vivent. Les femelles pondent leurs œufs sous terre, au fond d’un cours d’eau ou d’un canal d’infiltration. Les membres de cette espèce passent l’hiver au fond de leur cours d’eau ou se réfugient sous les rives pour éviter de geler.
Présence
La salamandre pourpre vit dans l’est de l’Amérique du Nord, plus précisément dans la région appalachienne, et son aire de répartition s’étend du sud du Québec jusqu’à la Géorgie et au Mississippi, et vers l’ouest jusqu’à la Virginie-Occidentale. Au Canada, on ne la retrouve plus qu’au Québec.
En Ontario, la salamandre pourpre n’a été officiellement observée que deux fois, et les deux cas peuvent difficilement être confirmés. Dans un cas, il s’agissait d’une larve trouvée près d’Ottawa (quoique les renseignements sur la localité soient sujets à caution), et dans l’autre, d’une larve capturée dans un cours d’eau de la région de Niagara en 1877. Depuis, aucune observation de cette espèce n’a été rapportée en Ontario.
Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)
Raisons de sa disparition de l’Ontario
Étant donné le nombre limité d’observations rapportées en Ontario, il est impossible de déterminer les menaces qui pesaient sur cette espèce.
Mesures que nous prenons
Les espèces disparues et leur habitat sont protégés si elles ont été aperçues de nouveau en Ontario.
Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario
Signalez sa présence
Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts effectue le suivi des espèces en péril comme la salamandre pourpre. Vous pouvez utiliser un formulaire en ligne pratique pour signaler vos observations au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies accompagnées d’information sur les endroits précis où elles ont été prises ou de coordonnées cartographiques sont toujours utiles.
Devenez bénévole
Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.
Soyez un bon gardien
Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil
Signalez les activités illicites
Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le
Faits en bref
- cet amphibien a pour habitat préféré les cours d’eau frais et clairs alimentés par des sources
- cette salamandre peut passer jusqu’à six ans au stade larvaire et vivre dix ans ou plus au total
- on estime que les sécrétions toxiques de sa peau ainsi que sa couleur rouge, qui rappelle des espèces encore plus toxiques, protègent les salamandres pourpres adultes des prédateurs terrestres
- la salamandre pourpre consomme une grande variété d’aliments : insectes, crustacés, centipèdes, mille-pattes, verres de terre, escargots, araignées et, parfois, petites grenouilles et salamandres, y compris des membres de sa propre espèce