Cet examen a été une initiative complexe et nécessaire. Les défis signalés par les intervenants étaient à la fois prévisibles et révélateurs. Nos recommandations sont exhaustives et réfléchies grâce aux réactions profondes des intervenants mobilisés.

Principaux thèmes prédominants

Bien que chaque groupe de participants ait révélé avoir des défis particuliers qui lui appartiennent, les défis et les obstacles prédominants suivants ont été repérés :

  1. Le manque d’information – Le manque de renseignements clairs sur les itinéraires vers l’apprentissage mine la confiance nécessaire pour choisir ou recommander des métiers spécialisés et une formation en apprentissage.
  2. Les itinéraires flous – Le système d’apprentissage est complexe et il comporte une multitude de points d’entrée. Les jeunes, leurs parents et les éducateurs ne savent pas trop comment naviguer à travers le système.
  3. Le manque de coordination – Une coordination régionale plus dynamique s’avère nécessaire entre les conseils scolaires de district, les bureaux régionaux du MTFDC, les employeurs et les associations industrielles locales afin de favoriser une planification de la main-d’œuvre et un développement des partenariats plus coordonnés.
  4. La participation des employeurs – Les employeurs préfèrent les travailleurs d’expérience. Cela signifie qu’ils hésitent à embaucher et à parrainer des jeunes le long de leur parcours d’apprentissage car ils considèrent qu’ils ne sont pas aussi matures, engagés ou aptes au travail que les autres candidats qui ont une plus grande expérience de la vie. Ils ont également laissé entendre que les jeunes risquent de poser un risque pour la santé et la sécurité.
  5. Des soutiens ciblés – pour tout le monde avec un soutien supplémentaire pour les groupes sous-représentés qui sont confrontés à d’autres obstacles – Il y a plusieurs obstacles invisibles qui empêchent les jeunes, en particulier les jeunes des communautés et des groupes sous-représentés, de faire carrière dans les métiers spécialisés. Ces obstacles sont notamment les contraintes d’ordre financier et liées au transport, la nécessité de retarder la formation pour travailler ou pour subvenir aux besoins de la famille ainsi que les expériences antérieures négatives en cours d’emploi. Des soutiens ciblés pour les groupes sous-représentés s’imposent.