Photo par : Joseph R. Tomelleri

Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le chevalier de rivière a déjà été évalué comme une espèce préoccupante lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008. Une réévaluation en juin 2016 montre que le statut de le chevalier de rivière n’a pas changé.

Lire le rapport d’évaluation (PDF en anglais seulement)

Apparence

Le chevalier de rivière est un gros moxostome charnu ayant une grosse tête plate, un museau proéminent et une nageoire caudale teintée de rouge. Il a le ventre blanc, le dos brun ou olive, et les flancs de couleur jaune paille, vert jaunâtre ou cuivrée. Il peut atteindre près de 80 cm de long et peser plus de 5,5 kg.

Habitat

Le chevalier de rivière vit dans des rivières moyennes à grandes ayant un débit important. En mai et en juin, les adultes délaissent les rapides et les fosses de profondeur relativement grande, où le courant n’est pas particulièrement fort, pour migrer vers des rapides peu profonds au courant modéré à rapide, dont le fond est formé de grosses particules.

Présence

Le chevalier de rivière vit à des endroits épars distribués dans tout le centre et l’est de l’Amérique du Nord, notamment en Ontario et au Québec. En Ontario, on l’a observé dans la baie de Quinte, dans les rivières Trent, Grand, Thames, Mississippi et Madawaska, et dans la rivière des Outaouais.

présence du chevalier de rivière

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

Le chevalier de rivière a besoin d’une eau claire et non polluée, ce qui le rend vulnérable à l’envasement et à turbidité pouvant découler de l’agriculture et du développement urbain. Les barrages constituent aussi une menace, car ils peuvent altérer les conditions d’habitat et empêcher les poissons en migration d’atteindre les aires de reproduction habituelles ou d’autres habitats importants.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez son présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIPS-MNR (847-7667).

Faits en bref

  • le chevalier de rivière compte parmi les six espèces de moxostomes de l’Ontario, qui peuvent être difficiles à distinguer les unes des autres; pour y arriver, les biologistes comptent minutieusement le nombre d’écailles sur les flancs et autour de la queue, et ils examinent soigneusement les caractéristiques des lèvres et la couleur de la queue
  • l’âge maximal rapporté pour un chevalier de rivière au Canada est de 28 ans
  • le chevalier de rivière, qui se nourrit par le fond, se sert de ses lèvres charnues, très riches en terminaisons nerveuses, pour tâter le lit des rivières à la recherche de nourriture; le chevalier de rivière n’a pas de dents sur la mâchoire, mais il a dans la gorge des dents semblables à des molaires, dont il se sert pour broyer ses aliments
  • les chevaliers de rivière mâles construisent des nids dans le gravier propre en balayant le fond avec leur queue, en transportant des cailloux avec leur bouche ou en déplaçant avec leur tête ce qui se trouve au fond; les nids sont creusés jusqu’à une profondeur de 20 à 30 cm et peuvent mesurer de 1,2 à 2,4 m de diamètre