Préambule

La présente entente de mandat stratégique entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (le «  Ministère  ») et l’Université Laurentienne («  l’Université  ») définit la fonction que l’Université remplit actuellement dans le système d’éducation postsecondaire et la manière dont elle s’appuiera sur ses forces actuelles pour concrétiser sa vision et contribuer à la réalisation des objectifs établis pour l’ensemble du système et des priorités du gouvernement.

L’entente de mandat stratégique («  l’Entente  ») :

  • détermine et définit les objectifs et les priorités que partagent le gouvernement de l’Ontario et l’Université;
  • décrit les domaines de programme actuels et futurs qui constituent des forces;
  • appuie la vision, la mission et le mandat actuels de l’Université et détermine les forces dans le contexte des lois qui régissent l’Université;
  • décrit les éléments convenus du nouveau modèle de financement des universités, y compris :
    • les plans de l’université en matière d’effectifs et les niveaux initiaux de l’effectif de base selon les unités de financement pondérées qui seront financés au moyen du modèle de financement en fonction du système de couloirs différentiels pour la durée de l’Entente;
    • les éléments prioritaires en matière de différenciation, y compris les mesures et les cibles;
  • fournit des renseignements sur la viabilité financière de l’établissement;
  • éclaire les décisions du Ministère et lui permet d’harmoniser ses politiques et processus visant à soutenir davantage les forces de l’Université.

L’Entente sera en vigueur du 1er avril 2017 au 31 mars 2020.

L’Entente peut être modifiée dans le cas où des changements de fond qui auraient d’importantes répercussions sur les engagements pris dans le cadre de l’Entente seraient apportés aux politiques ou aux programmes (p. ex. accroissement majeur de la capacité et main-d’œuvre hautement qualifiée). Les deux parties devront valider toute modification dans un document écrit, qu’elles dateront et signeront.

Vision de l’Ontario en matière d’éducation postsecondaire

Grâce à l’enseignement, à l’apprentissage, à la recherche appliquée et aux services qu’ils offrent, les collèges et universités de l’Ontario stimuleront la créativité, l’innovation et l’engagement communautaire tout en favorisant le développement des savoirs et des compétences.

Ils auront à cœur de servir les intérêts des étudiantes et étudiants et d’offrir à toutes les personnes apprenantes qualifiées la meilleure expérience d’apprentissage possible à un coût abordable et de façon viable sur le plan financier. Les étudiantes et étudiants bénéficieront d’une formation de qualité qui leur permettra d’être concurrentiels sur le marché mondial tout en stimulant l’économie de l’Ontario.

Vision, mission et mandat de l’Université Laurentienne

Dans son plan stratégique 2012‑2017, l’Université Laurentienne a formulé l’énoncé de mission suivant :

«  L’Université Laurentienne et ses partenaires universitaires fédérés offrent une expérience universitaire hors pair en anglais et en français, y compris une approche englobante de l’éducation des Autochtones, qui prépare les étudiants à devenir des agents de changement en les incitant à poser de nouvelles questions et à ébranler nos connaissances, et leur donne également les moyens de trouver des solutions innovatrices aux futurs problèmes locaux et mondiaux.  »

Aspirations

Le Ministère reconnaît l’importance d’appuyer les établissements d’enseignement postsecondaire dans leur évolution, et il est conscient de leurs aspirations d’ordre stratégique. L’Entente ne vise pas à couvrir toutes les décisions et questions qui touchent le système d’éducation postsecondaire; un grand nombre d’entre elles seront abordées au moyen des politiques et des procédures habituelles du Ministère. Le Ministère n’approuvera pas, par exemple, les demandes de financement de projets d’immobilisation ni les demandes d’approbation de nouveaux programmes par l’entremise du processus d’entente de mandat stratégique.

Aspirations de l’établissement

L’Université Laurentienne a énoncé les aspirations suivantes dans son plan stratégique 2012‑2017 :

Principaux objectifs Aspirations
Participation et satisfaction des étudiantes et étudiants L’Université Laurentienne figurera parmi les principales universités canadiennes reconnues pour la satisfaction et l’engagement étudiants.
Reconnaissance nationale L’Université Laurentienne figurera parmi les 10 meilleures universités canadiennes de sa catégorie.
L’Université Laurentienne sera reconnue pour son expertise de calibre mondial en santé des enfants dans les milieux ruraux et du Nord, en systèmes de bassins versants perturbés, en innovation et exploration minières, en sport et activité physique multiculturels, en génomique et bio-informatique, en astrophysique des particules, en environnement, en culture et valeurs, en écologie évolutionnaire appliquée, et en nanotechnologie.
Université de choix L’Université Laurentienne est une destination de premier ordre réputée pour son excellence en enseignement et en recherche ainsi que pour ses possibilités. Elle attire la meilleure population étudiante et le meilleur personnel enseignant et autre de tout le Canada et du monde.
Liens avec les communautés L’Université Laurentienne s’engagera activement dans des partenariats communautaires de sorte qu’elle continue de contribuer à la prospérité et au bien-être du Grand Sudbury et des régions environnantes, et que les communautés locales deviennent des championnes actives de l’Université.
L’Université Laurentienne élargira ses partenariats avec les communautés francophones et autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits) ainsi qu’avec le personnel enseignant et autre en utilisant des approches ingénieuses et propices à l’apprentissage.
Excellence organisationnelle L’Université Laurentienne sera reconnue pour sa culture organisationnelle positive.

Priorités et objectifs communs en matière de différenciation

Expérience des étudiantes et étudiants

Cette section présente les forces de l’établissement en matière d’amélioration de l’expérience, des résultats et de la réussite des étudiantes et étudiants. Elle reconnaît la capacité de l’établissement à mesurer un environnement d’apprentissage plus large, comme la continuité des parcours d’apprentissage, la rétention, la satisfaction des étudiantes et étudiants, les activités parallèles au programme et les attestations de bénévolat, la préparation à la carrière, ainsi que les services et le soutien aux étudiantes et étudiants.

Approche de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’expérience des étudiantes et étudiants

Les cultures francophone, anglophone et autochtone coexistent harmonieusement à l’Université Laurentienne, offrant aux étudiantes et étudiants canadiens et étrangers un environnement d’apprentissage fertile dans un microcosme du Canada. L’Université déploie d’importants efforts pour garantir la réussite de ses étudiantes et étudiants, en leur offrant diverses mesures de soutien scolaire et social qui leur permettent d’acquérir de solides bases pour relever les défis et saisir les occasions du XXIe siècle.

L’un des cinq principaux objectifs du plan stratégique 2012‑2017 de l’Université Laurentienne est la participation et la satisfaction des étudiantes et étudiants. Voici les résultats visés à cet égard :

  • intégration de l’apprentissage en salle de classe et de l’expérience acquise sur le terrain lors de stages, des projets fondés sur des cas, de l’apprentissage autonome, de la recherche appliquée, des études à l’étranger, du travail en groupe, des services communautaires ou des projets de fin d’études, tout cela grâce à l’appui d’anciens élèves
  • soutien de l’excellence en enseignement et en apprentissage grâce aux services du Centre d’excellence universitaire
  • guichet unique de services aux étudiantes et étudiants qui répond aux besoins particuliers de la population étudiante, emploie de la technologie de pointe et constitue un point d’accès ininterrompu
  • sélection judicieuse d’aliments diversifiés, abordables, locaux et sains qui répondent aux exigences culturelles de la population étudiante et du personnel enseignant et autre
  • expérience étudiante dynamique qui instille un solide sentiment d’appartenance collective dans de nouveaux espaces sociaux
  • anciens élèves engagés qui appuient proactivement les activités scolaires et sociales de l’Université Laurentienne, y compris les sports en émergence comme le hockey universitaire féminin et masculin

Les étudiantes et étudiants de l’Université Laurentienne tirent profit de classes à effectif réduit et d’échanges constructifs avec leurs pairs, le personnel enseignant et les autres employées et employés. Ils profitent aussi de la rencontre unique entre le milieu d’apprentissage et le milieu naturel de l’établissement. En effet, l’Université offre au personnel enseignant, aux employées et employés et aux étudiantes et étudiants un riche environnement d’apprentissage, de travail et de vie dans le Grand Sudbury, dans un décor exceptionnel s’apparentant à un parc.

Un autre des cinq principaux objectifs du plan stratégique 2012‑2017 de l’Université Laurentienne est de faire de l’établissement une destination de choix. Voici les résultats visés à cet égard :

  • modernisation du campus de Sudbury, y compris des salles de classe conçues pour accommoder divers s d’enseignement et d’apprentissage
  • augmentation de la proportion d’étudiantes et étudiants étrangers pour qu’elle passe de 6,1 % (en 2011) à 8 %
  • augmentation du nombre d’étudiantes et étudiants qui vivent des expériences d’apprentissage enrichissantes à l’étranger
  • établissement d’un réseau sans fil 802.11n à l’échelle de l’Université

Le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne s’attend à ce que le plan stratégique 2018‑2023 de l’établissement, qui est en cours d’élaboration, accorde une importance accrue à la santé mentale.

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • En 2012, l’Université Laurentienne a créé le Centre d’excellence universitaire (CEU). Ce centre assure la transition à l’Université des étudiantes et étudiants et les aide à rester sur la bonne piste. Le CEU offre maintenant divers services de soutien scolaire, y compris l’aide scolaire, l’aide à la rédaction universitaire, l’aide à l’apprentissage et la Laurentienne en ligne. Il est dirigé par une nouvelle vice-rectrice associée à l’apprentissage et à l’enseignement. La qualité du curriculum et de l’enseignement est l’un des principaux facteurs déterminants de l’expérience et de la réussite des étudiantes et étudiants. Le CEU tentera de renforcer encore davantage la capacité du personnel enseignant en matière de pédagogie
  • En 2018, l’Université Laurentienne inaugurera le nouvel Édifice de recherche, d’innovation et de génie Clifford A. Fielding, qui accueillera quatre laboratoires d’innovation en génie civil, chimique, mécanique et minier. Ces laboratoires permettront à plus de 160 étudiantes et étudiants de quatrième année en génie de mettre leurs connaissances et leurs compétences à profit pour régler les problèmes de conception de clients réels. Ils auront à définir des problèmes, à développer des concepts et à les présenter aux membres de l’industrie, ainsi qu’à créer un prototype physique fonctionnel à la fin de l’année. L’édifice abritera aussi un laboratoire d’analyse de matériaux pour appuyer les chercheuses et chercheurs, les étudiantes et étudiants et les partenaires de l’industrie dans le domaine de l’analyse chimique ainsi que dans les essais mécaniques, métallurgiques, de corrosion, de traitement thermique et de capacité, un laboratoire d’études environnementales et de mécanique des sols, un atelier de prototypage et d’usinage, un laboratoire de logiciels intégrés, et un laboratoire d’hydraulique et de mécanique des fluides
  • En 2019, l’Université Laurentienne ouvrira un nouveau centre étudiant autonome, d’une valeur de 10 millions de dollars, financé par l’Association générale des étudiantes et étudiants. Conçu par et pour les étudiantes et étudiants, ce nouvel établissement a pour objectif d’améliorer l’expérience des étudiantes et étudiants, notamment de ceux vivant hors campus qui cherchent d’autres endroits où étudier et qui souhaitent tirer profit des interactions et des activités améliorées sur le campus

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Proportion d’étudiantes et étudiants de 4e année ayant au moins deux pratiques à fort impact (tiré de l’Enquête nationale sur la participation étudiante) Faire passer de 62,3 % (NSSE de 2014, dernière année de résultats disponibles) à 63 % (NSSE de 2020) la proportion d’étudiantes et étudiants de 4e année ayant participé à au moins deux pratiques à fort impact, p. ex. communauté apprenante, apprentissage par le service, recherche avec des membres du personnel enseignant, stage, expérience sur le terrain, études à l’étranger, expérience de fin d’études
Taux de rétention de la 1re à la 2e année (Consortium for Student Retention Data Exchange) Passer de 84,5 % pour la cohorte d’automne 2014 (CSRDE, dernière année de résultats disponibles) à 85,5 % pour la cohorte d’automne 2020
Proportion des dépenses de fonctionnement utilisées pour les services aux étudiantes et étudiants, à l’exception de l’aide financière aux étudiantes et étudiants (selon les données du Council of Ontario Finance Officers) Maintenir cette proportion à 6,08 %, comme le mentionne le rapport 2015‑2016 du Council of Ontario Finance Officers[1]
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Nombre d’étudiantes et étudiants à qui l’on a demandé d’abandonner l’Université ou leur programme Diminuer ce nombre de 5 % d’ici 2020

Innovation en matière d’excellence dans l’enseignement et l’apprentissage

Cette section se concentre sur les efforts d’innovation de l’établissement en ce qui concerne notamment les différentes pédagogies, la prestation des programmes et les services aux étudiantes et étudiants qui contribuent à la formation d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et à des résultats positifs pour les étudiantes et étudiants.

Elle dresse un portrait des forces de l’établissement dans la prestation d’expériences d’apprentissage de grande qualité pour les étudiantes et étudiants, comme l’apprentissage par l’expérience, l’apprentissage lié à l’entrepreneuriat, l’apprentissage personnalisé et l’apprentissage numérique, afin de les préparer à des carrières enrichissantes. Elle comprend la reconnaissance des compétences qui améliorent l’employabilité des étudiantes et étudiants.

Elle recense les indicateurs de qualité actuellement disponibles et sur lesquels l’établissement a une influence.

Approche de l’établissement à l’égard de l’innovation en matière d’excellence dans l’enseignement et l’apprentissage

L’un des cinq principaux objectifs du plan stratégique 2012‑2017 de l’Université Laurentienne est la reconnaissance nationale. Voici les résultats visés à cet égard :

  • avancement du processus d’obtention de l’agrément de l’Association to Advance Collegiate Schools of Business (AACSB)
  • recrutement et rétention de membres du personnel enseignant hautement qualifiés grâce à la planification pluriannuelle et au recrutement proactif
  • création de programmes interdisciplinaires pour cadres à l’École des mines Goodman
  • regroupement de programmes de formation professionnelle en santé dans une seule faculté, sous réserve de l’approbation du Sénat, ce qui fera de l’Université Laurentienne un chef de file de la formation et de la recherche interprofessionnelles en santé

L’un des quatre grands objectifs approuvés par le Sénat dans le Plan d’enseignement 2015‑2018 est d’améliorer la rétention des étudiantes et étudiants. Le Sénat a donc adopté les stratégies suivantes :

  • examiner les études sur les abandons et les sondages internes afin de concevoir et de mettre en œuvre la réponse de l’Université Laurentienne
  • mettre l’accent sur les activités d’apprentissage intégré au travail et créer un bureau central pour appuyer ces activités
  • poursuivre l’élaboration d’options de programmes de grades interdisciplinaires, concevoir l’horaire de façon à s’assurer que les choix de programmes sont offerts à la population étudiante et faciliter la planification pluriannuelle
  • veiller à ce que toute la population étudiante dispose du soutien scolaire et documentaire approprié, en mettant particulièrement l’accent sur les étudiantes et étudiants autochtones

Dans son Plan d’enseignement 2015‑2018, le Sénat a aussi approuvé le grand objectif d’élargir le rôle et l’utilisation de la technologie dans la prestation des programmes menant à un grade. Le Sénat a donc adopté les stratégies suivantes :

  • élargir la possibilité pour le personnel enseignant d’inclure la technologie en accordant des subventions de démarrage ou de projet, et promouvoir l’utilisation du dépôt de l’établissement pour publier les travaux savants
  • créer la Laurentienne en ligne pour mettre particulièrement l’accent sur les étudiantes et étudiants adultes et l’éducation à distance, l’offre coordonnée de cours en ligne et sur le campus, l’enseignement des compétences en recherche documentaire en ligne, l’utilisation à 100 % de systèmes de gestion de l’apprentissage dans les classes d’ici 2018‑2019 et un format d’apprentissage hybride dans 20 % des cours
  • promouvoir l’enseignement assisté par la technologie de même que l’accroissement du contenu autochtone dans les programmes d’études en ligne

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • L’Université Laurentienne offre une vaste gamme d’occasions d’apprentissage par l’expérience, y compris des programmes d’éducation coopérative en génie, en informatique et en gestion ainsi que des travaux pratiques et des stages en éducation, en formation de sage-femme, en sciences infirmières, en orthophonie, en travail social et en sciences de l’activité physique. Dans le cadre de son engagement à offrir plus d’occasions d’apprentissage par l’expérience, l’Université Laurentienne a créé des activités parallèles créditées. L’expérience en classe est ainsi complétée par de nombreuses activités liées au leadership étudiant, à la culture et à l’apprentissage informel. Par exemple, bon nombre d’activités liées aux cultures autochtone et francophone sont créditées, comme les cercles de tambours, le perlage et les ateliers de michif et d’anishinaabemowin.
  • Dans sa quête d’agrément auprès de l’AACSB, l’Université a obtenu, en mai 2016, l’agrément international EPAS pour son programme de baccalauréat en administration des affaires, offert sur le campus, et son baccalauréat en commerce avec spécialisation en administration des sports, l’un des seuls grades de premier cycle en administration des sports au pays. En mai 2016, 98 programmes de gestion offerts par 72 universités dans 33 pays, la plupart en Europe, avaient obtenu l’agrément EPAS. L’EPAS est un système d’agrément international des programmes d’études géré par l’European Foundation for Management Development. Il vise à évaluer, à des fins d’agrément, la qualité des programmes de gestion dont la perspective internationale est en adéquation avec leur qualité élevée. La décision de délivrer l’agrément EPAS pour les programmes de l’Université Laurentienne fait suite à un processus de trois ans, qui s’est conclu par une visite de l’équipe d’examen par les pairs, formée de leaders du milieu des programmes d’études commerciales du Maroc, du Royaume‑Uni et de la France. Le processus a consisté à examiner en profondeur les deux programmes par rapport à une grille d’évaluation rigoureuse constituée de 25 normes relatives aux universités et de 56 normes relatives aux programmes
  • L’École des mines Goodman a ouvert ses portes en 2013 à la suite d’un don de la famille Goodman. Unique au Canada, l’école est administrée par un directeur général (un membre du personnel enseignant permanent qui compte de l’expérience dans l’industrie) relevant directement du doyen, de façon à englober toutes les disciplines. Un conseil consultatif mondial fournit au directeur général de précieux renseignements et lui recommande des orientations à prendre afin de répondre aux besoins de l’industrie. Le directeur général a le pouvoir de mettre des ressources à la disposition des départements et des écoles qui en ont besoin. Les objectifs de l’École des mines Goodman sont les suivants : développer les majeures et les mineures interdisciplinaires afin de rehausser les compétences des futurs professionnelles et professionnels de l’exploration minérale et minière dans des domaines comme la santé et la sécurité au travail, les relations autochtones, la gestion des mines et les finances; favoriser la création de programmes à tous les cycles à l’intention des cadres, sous forme de modules, de cours abrégés, de formations à distance ou d’autres modes de prestation, lorsque l’occasion se présente; encadrer les accords provinciaux, nationaux et internationaux avec d’autres établissements d’enseignement postsecondaire, y compris par voie d’un réseau international d’écoles des mines dont l’Université Laurentienne sera le point central; doubler le nombre d’inscriptions aux programmes liés aux mines d’ici 2020. D’éminents conférenciers ont participé à la série de conférences de l’École des mines Goodman. La première édition du Défi d’or Goodman, remportée par l’équipe de l’Université Laurentienne, a eu lieu en janvier 2017

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Résultat global des questions de l’Enquête nationale sur la participation étudiante (NSSE) relatives aux gains perçus par les étudiantes et étudiants en matière de résultats d’apprentissage avancés Maintenir un résultat global de 26,9 (NSSE de 2014) pour la 4e année dans le NSSE de 2020
Proportion de programmes ayant des programmes d’études explicites bien élaborés et des résultats d’apprentissage clairement définis D’ici 2020‑2021, 20 % des programmes auront des programmes d’études explicites bien élaborés et des résultats d’apprentissage clairement définis.
Taux d’obtention de diplôme (Consortium for Student Retention Data Exchange) Faire passer le taux d’obtention de diplôme de 64,9 % (cohorte d’automne 2009 – étudiantes et étudiants de 1re année de la session d’automne inscrits pour la 1re fois, à temps plein, ayant obtenu un diplôme en moins de 6 ans) à 65,0 % pour la cohorte d’automne 2015
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Capacité d’intégrer les résultats d’apprentissage au curriculum à l’échelle des cours, des programmes et des grades 40 membres du personnel enseignant formés pour intégrer les résultats d’apprentissage au curriculum

Accès et équité

Cette section souligne les efforts de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’équité de l’éducation postsecondaire et de l’accès à celle-ci. Les établissements jouent un rôle important dans le maintien d’environnements équitables et inclusifs grâce auxquels les étudiantes et étudiants de diverses communautés peuvent poursuivre leurs études et réussir.

Les établissements seront également reconnus pour la création d’un accès équitable qui peut comprendre de multiples voies d’accès ainsi que des politiques et des programmes souples, et qui met l’accent sur les étudiantes et étudiants qui, sans aide ni intervention, n’auraient pas accès à l’éducation postsecondaire. À titre d’exemples, citons l’accès pour les jeunes marginalisés ainsi que les programmes de transition, de formation relais et d’accès pour les adultes ayant une expérience scolaire atypique et qui ne répondent pas aux exigences d’admission.

Approche de l’établissement à l’égard de l’amélioration de l’accès et de l’équité

Selon le Conseil ontarien de la qualité de l’enseignement supérieur, parmi les universités ontariennes, l’Université Laurentienne a :

  • la plus haute proportion d’étudiantes et étudiants de première génération
  • la deuxième plus haute proportion d’étudiantes et étudiants francophones
  • la deuxième plus haute proportion d’étudiantes et étudiants autochtones
  • la troisième plus haute proportion d’étudiantes et étudiants à temps partiel

L’un des cinq principaux objectifs du plan stratégique 2012‑2017 de l’Université Laurentienne est de faire de l’établissement une destination de choix. Voici les résultats visés à cet égard :

  • faire de l’Université Laurentienne une destination de choix pour les étudiantes et étudiants francophones et en immersion du Canada et de pays francophones ciblés
  • augmenter le nombre d’étudiantes et étudiants autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis) de partout au pays qui choisissent l’Université Laurentienne pour son milieu d’apprentissage sensible à la culture et son programme de bourses intéressant
  • ouvrir un centre d’accueil avec du matériel d’affichage en français, en anglais et en ojibwé

L’un des quatre grands objectifs approuvés par le Sénat dans le Plan d’enseignement 2015‑2018 est de développer des programmes d’éducation autochtone et de formation en langue française conformément à la mission de l’Université. Le Sénat a donc adopté les stratégies suivantes :

  • examiner les quelque 100 sections de cours de première année offertes en français pour déterminer si la structure des programmes actuels pourrait être améliorée de manière à offrir un plus grand choix de cours après la première année
  • explorer la possibilité de lancer des programmes en français dans les disciplines vedettes très recherchées
  • explorer la création en première année d’un séminaire interdisciplinaire en français sur les enjeux contemporains, de même que d’un séminaire de quatrième année en français afin de permettre aux étudiantes et étudiants de réfléchir à leurs apprentissages
  • concevoir des programmes pour servir les étudiantes et étudiants qui ont suivi des programmes d’immersion en français et promouvoir les programmes de grade bilingues (majeures/mineures) où les étudiantes et étudiants suivent des cours ou subissent des examens dans l’une ou l’autre des deux langues officielles
  • favoriser l’accroissement du contenu autochtone dans le curriculum

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • L’Institut de recherche autochtone Maamwizing, créé en septembre 2016, rassemble des chercheuses et chercheurs qui alimentent les visions autochtones du monde et favorisent une approche de décolonisation dans leurs recherches tout en priorisant les besoins et les voix des personnes et communautés autochtones. Dans la langue anishinaabe, «  maamwizing  » signifie «  rassemblement de personnes  » ou «  collaboration  ». L’Université Laurentienne compte maintenant 25 professeures et professeurs à temps plein métis ou issus des Premières Nations, y compris la titulaire de la nouvelle chaire de recherche du Canada en santé autochtone. Le bureau de la nouvelle directrice scientifique de l’Institut de la santé des Autochtones des Instituts de recherche en santé du Canada est situé dans le Grand Sudbury, plus précisément dans l’Institut de recherches d’Horizon Santé-Nord
  • En 2017, une annexe de 3 400 pieds carrés a été ajoutée à l’édifice R.D.‑Parker, et une surface de 4 200 pieds carrés a été rénovée, ce qui a permis de créer le Centre autochtone de partage et d’apprentissage financé par l’Université Laurentienne, Glencore et RBC. Ce centre offre un second foyer aux 1 000 étudiantes et étudiants de l’Université s’identifiant comme Autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits). Il offre aux chercheuses et chercheurs, aux étudiantes et étudiants et aux membres de la communauté un espace leur permettant de participer à la recherche en sciences sociales et humaines ainsi qu’aux efforts novateurs de renforcement des capacités pour répondre aux besoins et aux aspirations des communautés autochtones. En réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, le centre deviendra une plateforme favorisant la compréhension de la réconciliation. L’emplacement du centre est significatif du point de vue historique, car il est situé à quelques mètres du cairn érigé en 1986 à l’occasion des premières excuses faites aux Autochtones par L’Église Unie du Canada lors de son 31eConseil général, à l’Université Laurentienne
  • En septembre 2016, l’Université Laurentienne a officiellement rouvert le Pavillon Alphonse-Raymond rénové. Édifice incontournable de la communauté franco-ontarienne, il accueille maintenant l’École des sciences de l’éducation, le Département d’études françaises, l’Institut franco-ontarien et la nouvelle École d’orthophonie, qui offre le deuxième programme d’orthophonie en importance au Canada. Un atrium moderne accueille les étudiantes et étudiants, le personnel enseignant et les employées et employés, en plus de servir de nouvel espace de rassemblement pour la communauté francophone
  • L’Université Laurentienne, le Collège Boréal et le Collège Cambrian élaborent en ce moment un parcours bilingue 2+2 entre ces deux collèges et le programme de baccalauréat en administration des affaires de l’Université, offert en anglais et en français. Les étudiantes et étudiants peuvent suivre leurs cours dans l’une ou l’autre des deux langues à l’un des deux collèges, puis obtenir leur grade à l’Université. Quiconque réussit au moins cinq cours dans la langue autre que celle de son programme d’études dans l’un de ces trois établissements obtiendra un certificat de bilinguisme de l’Université, augmentant ainsi ses chances de décrocher un emploi. Ce parcours pourrait servir de modèle à déployer et à reproduire dans d’autres programmes. Les parcours collégiaux de ce genre sont notamment utiles dans l’atteinte des cibles liées à l’effectif autochtone de l’Université, car les étudiantes et étudiants autochtones fréquentent davantage le collège que l’université. Les parcours entre collèges de langue française et universités amélioreront aussi l’accès à des programmes universitaires pour les apprenantes et apprenants francophones. L’Université Laurentienne travaille avec ses partenaires collégiaux pour offrir des occasions et des modes de prestation visant à réduire le temps et les coûts nécessaires à l’achèvement des programmes
  • Depuis les années 1960, l’Université Laurentienne se tient à la fine pointe de l’apprentissage à distance afin d’offrir des services à ses étudiantes et étudiants en milieu rural et éloigné. Ces dernières années, ces efforts ont mené à une augmentation des occasions d’apprentissage et des programmes en ligne (service social, administration des affaires, etc.) afin de répondre aux besoins des apprenantes et apprenants sur le campus et à distance. La Laurentienne en ligne et ses universités fédérées offrent 21 programmes menant à un grade et près de 400 cours en ligne et à distance, en anglais et en français. L’effectif a atteint un niveau record à la session automne-hiver 2016‑2017 avec 11 726 inscriptions. L’Université Laurentienne est deuxième, derrière l’Université de Waterloo, pour le nombre de cours affichés sur eCampusOntario et première pour le nombre de cours offerts. La souplesse que permet l’apprentissage en ligne est essentielle à la réussite des étudiantes et étudiants. De plus, le besoin d’éducation permanente fait de la capacité d’apprendre en ligne une compétence clé pour la réussite à long terme

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Valeurs prévues pour 2019‑2020
Nombre et proportion des groupes suivants inscrits à l’établissement :  
Étudiantes et étudiants autochtones Faire passer l’effectif
autochtone de 808
(11,5 %) en 2016‑2017 à 819 (11,6 %) en 2020‑2021
Étudiantes et étudiants de première génération En 2016‑2017, 3 500 étudiantes et étudiants (49,8 %) étaient de première génération. En 2020, on s’attend à ce que ce chiffre atteigne 3 549 (50 %).
Étudiantes et étudiants handicapés En 2015‑2016, 848 étudiantes et étudiants (9 %) étaient handicapés. En 2020‑2021, on s’attend à ce que ce nombre soit de 860 (9 %).
Étudiantes et étudiants francophones En 2016‑2017, 1 517 étudiantes et étudiants (21,6 %) étaient francophones. L’Université espère au moins maintenir ce nombre en 2020‑2021.
Proportion des bénéficiaires du Régime d’aide financière aux étudiants de l’Ontario (RAFEO) dans un établissement par rapport au nombre total d’étudiantes et étudiants admissibles dans cet établissement En 2015‑2016, 59,7 % des étudiantes et étudiants de l’Université bénéficiaient du RAFEO.
Nombre de demandes de transfert de crédits et d’inscriptions au transfert de crédits, selon les données recueillies par le Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario Maintenir le nombre de demandes et d’inscriptions à 746 et à 104, respectivement, en 2015‑2016 malgré un déclin démographique dans les collèges offrant les programmes de l’Université
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Nombre de programmes exigeant des crédits obtenus dans des cours à contenu autochtone Faire passer ce nombre de 6 en 2016‑2017 à 34 en 2020‑2021

L’excellence en recherche et son impact

Cette section présente les forces de l’établissement en matière de production de recherches de grande qualité, tant sur le plan de la recherche fondamentale que de la recherche appliquée, par l’intermédiaire d’initiatives qui contribuent à améliorer la réputation de l’Ontario à titre de carrefour mondialement reconnu de la recherche et de l’innovation. Elle reconnaît également que la capacité de recherche est étroitement liée aux études supérieures.

Approche de l’établissement à l’égard de l’excellence en recherche et de son impact

L’un des cinq principaux objectifs du plan stratégique 2012‑2017 de l’Université Laurentienne est la reconnaissance nationale. L’Université souhaite figurer parmi les 10 meilleures universités canadiennes de sa catégorie. Voici les résultats visés à cet égard :

  • hausser le total annuel des subventions de recherche de 21,9 millions de dollars en 2010 à 30 millions, en obtenant davantage de subventions en sciences sociales et humaines, ce qui fera passer leur total de 314 400 $ en 2011 à 400 000 $
  • améliorer le soutien aux déplacements du personnel enseignant et de la population étudiante des cycles supérieurs qui présentent des communications sélectionnées par un comité de lecture à des conférences nationales et internationales
  • exposer dans tout le pays les activités exceptionnelles d’enseignement et de recherche de l’Université grâce à sa présence sur le Web et à ses communications

L’Université souhaite aussi être reconnue pour son expertise en santé des enfants dans les milieux ruraux et du Nord, en systèmes de bassins versants perturbés, en innovation et exploration minières, en sport et activité physique multiculturels, en génomique et bio-informatique, en astrophysique des particules, en environnement, en culture et valeurs, en écologie évolutionnaire appliquée, et en nanotechnologie. Voici les résultats visés à cet égard :

  • accroître l’intensité de la recherche au moyen de chaires de recherche et d’un programme de chercheuses et chercheurs invités dans les domaines de recherche qui constituent des atouts
  • avoir une réputation mondiale d’université reconnue pour ses recherches sur l’eau douce effectuées par l’entremise du Centre pour la vitalité des lacs Vale

Pour favoriser et encourager les initiatives et les nouvelles collaborations dans ses neuf domaines d’excellence en recherche, l’Université Laurentienne a défini cinq thèmes dans son plan stratégique de recherche 2012‑2017 :

  • Environnement et conservation
  • Santé et bien-être
  • Recherche et créativité sociales et culturelles
  • Génie, sciences minérales et des matériaux
  • Physique subatomique – Sudbury Neutrino Observatory Lab

Toute recherche du personnel enseignant est estimée et importante pour la mission globale de l’Université Laurentienne. Dans son plan stratégique de recherche 2012‑2017, le Sénat a approuvé cet ensemble de valeurs de la recherche :

  • Incidences sur le plan intellectuel : poursuite de l’excellence dans toutes les formes de recherche basée sur les normes les plus élevées d’évaluation par des pairs
  • Engagement : participation du personnel enseignant, de la population étudiante, des partenaires des universités fédérées et de la communauté à tous les niveaux en tant que parties intégrantes de l’activité de recherche
  • Mnaddendmiwin (respect) et inclusivité : importance d’apprécier le savoir autochtone et d’encourager les travaux de recherche exceptionnels dans tous les domaines
  • Interdisciplinarité : capacité de créer des synergies entre les disciplines afin de promouvoir la recherche innovatrice
  • Intégrité de la recherche : engagement à créer un environnement propice à la conduite responsable et qui est fondé sur les normes d’excellence, de fiabilité et d’éthique
  • Diffusion et transfert des connaissances : échange et synthèse des connaissances pour combler l’écart entre le volume important de données de recherche ainsi que son examen et son application systématiques tant au sein qu’en dehors des milieux universitaires

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • L’Université Laurentienne est l’une des 16 universités canadiennes à avoir obtenu du financement dans les deux premières phases de sélection du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada. Des 82 universités canadiennes qui n’ont pas de faculté de médecine, l’Université est l’une des 4 à avoir bénéficié du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada. Metal Earth, un programme de 104 millions de dollars sur sept ans de l’Université Laurentienne lancé en septembre 2016, mènera à la découverte d’un nombre accru de corps minéralisés, attirera plus d’investissements en exploration minérale au Canada et créera de la richesse pour l’ensemble de la population canadienne. Il fera de l’Université Laurentienne un chef de file mondial de la recherche en exploration minérale. Le Département des sciences de la Terre a reçu un don privé de 10 millions de dollars de la famille Harquail en septembre 2016. Elle a depuis été renommée l’École des sciences de la Terre Harquail
  • En 2016, une annexe de 4 000 pieds carrés a été ajoutée à l’École des sciences de l’éducation pour créer l’Unité de recherche cardiovasculaire et métabolique, une nouvelle unité de recherche de 25 personnes dans le Grand Sudbury. La mission de cette unité est de favoriser l’excellence en recherche cardiovasculaire et métabolique en encourageant les activités et les collaborations entre les scientifiques de l’Université Laurentienne, de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) et d’Horizon Santé-Nord. Plus précisément, la recherche portera sur les mécanismes physiopathologiques, l’exploration des biomarqueurs et les nouveaux traitements contre les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer. Les membres de l’unité de recherche mèneront aussi des études sur l’asthme et le vieillissement
  • En 2018, l’Université Laurentienne ouvrira le Centre de recherche et de développement en collaboration Norinne E. Perdue, un espace de 10 000 pieds carrés conçu pour appuyer les recherches en cours et accroître la capacité de recherche. Il offrira des installations communes aux centres de recherche des sept facultés de l’Université Laurentienne. De plus, il permettra à l’Université d’offrir davantage de travail d’analyse payé à l’acte. Actuellement, bon nombre de chercheuses et chercheurs n’ont ni les fonds pour se procurer leur propre équipement ni l’expertise pour faire fonctionner des instruments hautement spécialisés exigeant un entretien continu. Au lieu d’encourager la création d’espaces de recherche individuels, l’Université Laurentienne souhaite favoriser les collaborations entre les chercheuses et chercheurs ainsi qu’entre les départements et écoles universitaires grâce au partage d’équipement et d’expertise. L’Université Laurentienne a connu beaucoup de succès avec ce modèle collaboratif, notamment avec la conception et la construction d’espaces de recherche pour le Centre pour la vitalité des lacs Vale (gagnant de sept prix, dont le prix LafargeHolcim) et l’EMNO. Un centre d’analyse très performant profitera au personnel enseignant en lui offrant davantage d’occasions d’effectuer des analyses techniques et hautement scientifiques. Un tel établissement aidera grandement à former, à attirer et à retenir des personnes qualifiées et talentueuses qui mèneront de la recherche de pointe et généreront des idées révolutionnaires

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Financement des trois conseils (total et part par conseil) Augmenter les financements de CRSNG, CRSH et
IRSC – part des universités ontariennes
Nombre de documents (total et par professeur à temps plein) Augmenter le nombre de documents par professeur à temps plein
Nombre de citations (total et par document) Maintenir ou augmenter le nombre de citations par document[2]
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Nombre de chaires de recherche Passer de 18 en 2016‑2017 à 23 en 2020‑2021

Innovation, développement économique et engagement communautaire

Cette section souligne le rôle unique que joue chaque établissement au sein de sa communauté pour stimuler le développement économique de cette dernière et pour mettre sur pied des partenariats dynamiques avec des entreprises, des industries, des membres de la collectivité et d’autres collèges et universités. Elle se concentre sur les groupes régionaux, la formation personnalisée, les activités entrepreneuriales, l’emploi, les efforts de revitalisation de la collectivité, les collaborations internationales et l’accueil d’étudiantes et étudiants étrangers, les partenariats avec les établissements autochtones de l’Ontario et une gamme de programmes qui répondent aux besoins à l’échelle locale et régionale et à plus grande échelle.

Approche de l’établissement à l’égard de l’innovation, du développement économique et de l’engagement communautaire

L’Université Laurentienne a été fondée pour répondre aux besoins des régions rurales et axées sur les ressources. Le Grand Sudbury est entouré d’eau douce, un élément clé de l’identité de l’Université Laurentienne qui met l’accent sur «  l’eau propre maintenant et à jamais  » et sur la santé des communautés dans le cadre de programmes professionnels en santé, y compris à l’EMNO. L’Université est essentielle à la vie socio-économique et créatrice des communautés dans lesquelles nous vivons, apprenons et travaillons.

L’un des cinq principaux objectifs du plan stratégique 2012‑2017 de l’Université Laurentienne est la création de liens avec les communautés. Voici les résultats visés à cet égard :

  • créer un programme d’études de pointe qui attire des étudiantes et étudiants de partout dans le monde à l’École d’architecture implantée au centre-ville de Sudbury
  • lancer de nouveaux programmes, sous réserve de l’approbation du Sénat, qui répondent aux besoins communautaires, y compris en santé et sécurité au travail, en relations autochtones, en sécurité de la technologie de l’information, en centres de données et en gestion de données, en théâtre et littérature franco-ontariens, en approches intégrées aux sciences de l’environnement et aux études environnementales, et en politiques du Nord
  • établir de nouveaux partenariats qui amènent davantage les communautés locales à travailler avec l’Université Laurentienne sur des priorités émergentes, y compris les arts de la scène et le cinéma
  • mettre en œuvre des solutions de qualité pour répondre aux besoins changeants de logement de la population étudiante
  • continuer d’appuyer les programmes de langue française de haute qualité de l’Université, y compris ceux qui répondent aux besoins de la communauté en matière de services de santé, d’éducation, de culture et d’affaires
  • revitaliser le certificat de bilinguisme décerné à plus de 500 étudiantes et étudiants
  • terminer la construction du Centre autochtone de partage et d’apprentissage, qui constituera un lieu de rassemblement propice à l’acquisition de connaissances sur le campus de Sudbury
  • améliorer les pratiques d’embauche proactives pour augmenter la proportion de membres autochtones du personnel enseignant et autre
  • accroître le contenu autochtone dans tous les cours pour qu’il passe de 13 à 16 %

L’un des quatre grands objectifs approuvés par le Sénat dans le Plan d’enseignement 2015‑2018 est d’augmenter le nombre de programmes d’études supérieures. Le Sénat a donc adopté les stratégies suivantes :

  • assurer un meilleur soutien scolaire pour les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs, par exemple en leur offrant des ateliers d’enseignement ainsi que l’espace, les instruments et les ressources documentaires et archivistiques dont ils ont besoin
  • appuyer la création de programmes d’études supérieures en mettant l’accent sur la santé, les perspectives autochtones et le Nord
  • appuyer la nomination de titulaires de chaires de recherche internes pour élargir la gamme actuelle de programmes menant à un grade ou en créer de nouveaux

Exemples d’initiatives de l’établissement

  • L’École d’architecture McEwen a ouvert ses portes au centre-ville de Sudbury en septembre 2013, grâce au formidable travail de promotion et au leadership d’un comité directeur local dévoué à la rénovation urbaine. Il s’agit de la première nouvelle école d’architecture au Canada en plus de 40 ans et la première à offrir des cours en français à l’extérieur du Québec. Certains de ses étudiantes et étudiants ont gagné des concours mondiaux de design, notamment le Bergen International Wood Festival en Norvège. L’école a reçu un généreux don de 10 millions de dollars de Rob et Cheryl McEwen en juin 2016. Comme l’EMNO, l’École d’architecture McEwen permet l’acquisition de nouvelles connaissances dans le Nord, pour le Nord. L’utilisation de concepts et de matériaux qui tiennent compte des cultures, des communautés et du climat du Nord devrait créer des occasions de croissance pour l’industrie dans les communautés du Nord. Le projet d’immobilisations de 45 millions de dollars a été achevé en 2016‑2017. La maîtrise en architecture est offerte à partir de 2017‑2018
  • En février 2016, l’Université Laurentienne a lancé l’initiative Innovation et technologie minières à la Laurentienne. Le nouvel organisme-cadre coordonne et promeut toute recherche associée à l’industrie minière menée à l’Université Laurentienne par des établissements comme le Centre de recherche en exploration minérale, le Centre de recherche sur la santé et sécurité au travail, le Centre pour la vitalité des lacs Vale et la Société de recherche appliquée en innovation minière et de réhabilitation (MIRARCO). Cette stratégie de recherche minière à guichet unique élargit les perspectives grâce à l’harmonisation synergique et intuitive des projets, au partage des ressources et à la coordination ciblée. Elle appuie la nouvelle Stratégie ontarienne d’exploitation des minéraux
  • En 2018, l’Université Laurentienne ouvrira l’espace d’innovation et de commercialisation Jim Fielding. En créant une zone d’incubation visant à stimuler et à favoriser l’innovation et la commercialisation, l’Université aidera l’industrie locale et les entreprises en démarrage en faisant le pont entre les laboratoires et le marché. L’Université a la chance de collaborer avec Northern Centre for Advanced Technology Inc. (NORCAT), le centre régional d’innovation de Sudbury. L’Université Laurentienne tirera profit de l’expertise, des programmes et des compétences de NORCAT, un centre d’innovation de premier rang, pour soutenir directement les projets entrepris dans le nouvel incubateur. L’espace d’innovation et de commercialisation Jim Fielding offrira une vaste gamme de programmes, de services et de ressources dynamiques aux nouveaux clients entrepreneurs. Ainsi, les relations interdisciplinaires, les collaborations avec l’industrie, l’engagement communautaire et la résolution de problèmes majeurs seront favorisés afin d’accélérer le processus de création, de développement, de croissance et de durabilité des nouvelles entreprises
  • En 2017‑2018, l’Université Laurentienne créera une chaire de recherche en développement économique durable dans le Nord afin de renforcer sa capacité à élaborer des politiques publiques éclairées et des pratiques dans le Nord de l’Ontario. Dans le cadre de son programme de recherche, la ou le titulaire de la chaire fera preuve de leadership en développement régional, une des priorités du plan stratégique de recherche de l’Université Laurentienne. Il s’agira d’une personne intellectuelle convaincante qui agira à titre de leader de la pensée en société civile sur des enjeux de développement communautaire et économique. Cette initiative est financée en partie par de généreux bailleurs de fonds qui ont à cœur le développement durable du Nord de l’Ontario. Leurs efforts ont également mené à la création de la série populaire de conférences de la famille Goring sur le développement économique durable dans le Nord
  • En 2017‑2018, l’Université Laurentienne lancera le tout premier programme canadien de maîtrise en communication scientifique. Conçu en partenariat avec Science Nord, le deuxième centre des sciences en importance au Canada, il tirera parti du succès du programme de diplôme de cycle supérieur en communication scientifique créé en 2006‑2007, le premier programme complet en cette matière en Amérique du Nord offert en collaboration avec un centre des sciences
  • Le Programme de leadership du Nord (PLN) est un autre partenariat fructueux entre l’Université Laurentienne et Science Nord. L’objectif de ce programme est de développer et d’améliorer les compétences et les capacités en leadership ainsi que de renforcer les réseaux et la capacité de leadership dans le Nord. Grâce à un modèle intégrant des séances de formation en classe, des diagnostics, des plans de perfectionnement individuel et de l’apprentissage par l’action, les participantes et participants ont l’occasion de mettre immédiatement en pratique leurs nouvelles compétences en leadership. De plus, les chercheuses-boursières et chercheurs-boursiers du PLN sont accompagnés par des cadres et des dirigeants communautaires et participent à des groupes de mentorat par les pairs pour renforcer leurs compétences en leadership. Les partenaires de la quatrième cohorte du PLN de 2015‑2016 (Ressources pour l’Enfance et la Communauté, le Centre de l’enfant et de la famille, la Ville du Grand Sudbury, le Collège Boréal, l’Université Laurentienne, le Centre d’accès aux soins communautaires du Nord-Est et Science Nord) ont tous nommé des chercheuses-boursières et chercheurs-boursiers qui participeront au programme d’un an. Chaque partenaire a aussi élaboré des initiatives offrant aux chercheuses-boursières et chercheurs-boursiers du PLN des occasions de travailler au sein d’équipes intersectorielles afin d’appliquer leurs compétences en leadership. De nouveaux partenaires se joindront au programme pour la cinquième cohorte en 2016‑2017

Mesures et cibles

Mesures à l’échelle du système Cible de 2019‑2020
Taux d’emploi après l’obtention du diplôme Demeurer parmi les 5 premières universités ontariennes en 2020‑2021 en ce qui a trait aux taux d’emploi 6 mois après l’obtention du diplôme[3]
Nombre de diplômées et diplômés occupant un poste à temps plein lié à leur domaine d’études Demeurer parmi les 5 premières universités ontariennes en 2020‑2021 en ce qui a trait à la proportion de diplômées et diplômés occupant un poste à temps plein lié à leur domaine d’études[4]
Mesures propres à l’établissement Cible de 2019‑2020
Initiatives et collaborations de développement communautaire, social ou en santé Participer à 6 nouvelles initiatives ou collaborations de développement communautaire, social ou en santé d’ici 2020

Stratégie en matière d’effectif, orientation des programmes, viabilité et collaborations

Stratégie en matière d’effectif et orientation des programmes

Cette section indique l’effectif de base convenu, sur lequel reposera le financement relatif à l’effectif pour la durée de l’Entente.

Effectif de base

Aux fins de financement, l’effectif de base sera de 15 891 unités de subvention pondérées (USP) pour l’Université Laurentienne. Cette valeur a été déterminée en fonction de l’effectif réel de l’établissement (exprimé en USP) pour l’année scolaire 2016‑2017. L’Université Laurentienne recevra un financement correspondant à ce niveau d’effectif, sous réserve des politiques énoncées dans le manuel technique de réforme de la formule de financement des universités, version 1.0 (mai 2017).

Effectif admissible au financement prévu

Le tableau ci-dessous montre l’effectif admissible au financement prévu pour l’Université Laurentienne.

  Prévisions
2017‑2018
Prévision
2018‑2019
Prévisions
2019‑2020
Premier cycle – Effectif à temps plein 6 003 5 896 5 873

Remarque : Pour ce tableau, l’effectif à temps plein indiqué doit être celui de la session d’automne seulement.

Allocation de places aux cycles supérieurs – entente 2017‑2020

Le tableau ci-dessous montre pour l’Université Laurentienne l’allocation de places aux cycles supérieurs admissibles au financement.

  Cible
2017‑2018
Cible
2018‑2019
Cible
2019‑2020
Maîtrise 442 514 542
Doctorat 104 118 123
Total 546 632 665

Remarque : Pour ce tableau, les allocations sont des effectifs à temps plein

.

Effectif d’étudiantes et étudiants étrangers prévu

  Prévisions
2017‑2018
Prévisions
2018‑2019
Prévisions
2019‑2020
Premier cycle
Effectif à temps plein
444 505 589
Maîtrise
Effectif à temps plein
53 53 53
Doctorat
Effectif à temps plein
33 33 33
Effectif total
Effectif à temps plein
530 591 675

Remarque : L’effectif d’étudiantes et étudiants étrangers comprend ceux qui ne sont pas admissibles au financement.

Stratégie et collaboration en ce qui concerne les étudiantes et étudiants étrangers

Comme le souligne son plan stratégique 2012‑2017, l’Université Laurentienne s’attend à ce que ses étudiantes et étudiants aient le pouvoir de trouver des solutions aux futurs enjeux mondiaux. Bon nombre de résultats ont été définis dans le plan stratégique 2012‑2017, y compris des choix alimentaires qui satisfont aux exigences culturelles des étudiantes et étudiants, l’amélioration du soutien aux déplacements du personnel enseignant et de la population étudiante des cycles supérieurs qui présentent des communications sélectionnées par un comité de lecture à des conférences internationales, l’obtention de l’agrément de l’AACSB pour la Faculté de gestion, la reconnaissance de l’expertise dans des domaines précis de l’excellence en recherche, y compris au Centre pour la vitalité des lacs Vale, et l’augmentation de la proportion d’étudiantes et étudiants étrangers et du nombre d’étudiantes et étudiants qui vivent des expériences d’apprentissage enrichissantes à l’étranger.

L’Université Laurentienne a récemment signé un protocole d’entente de cinq ans avec la China University of Mining and Technology (CUMT). Les deux établissements mettront conjointement sur pied le Sino-Canadian Ultra Deep Mining Research Center (SCUDMRC), dont la recherche sera axée sur la création d’une plateforme scientifique évoluée dans le secteur minier. Ensemble, l’Université Laurentienne et la CUMT feront la promotion, par l’entremise du SCUDMRC, des travaux et des projets de recherche scientifique et industrielle dans le domaine des techniques d’exploitation minière des profondeurs terrestres, des fonds marins et de l’espace lointain.

En 2012, l’Université Laurentienne a signé une entente avec la Zhejiang University of Finance and Economics (ZUFE) pour offrir un programme conjoint en comptabilité (https://laurentienne.ca/nouvelles/les-universites-laurentienne-et-zhejiang-offrent-un-programme-conjoint-innovateur). Le programme de comptabilité de la ZUFE est reconnu comme étant le meilleur de la province chinoise du Zhejiang, qui compte 55 millions d’habitants. Jusqu’à 100 étudiantes et étudiants sont admis à la ZUFE chaque année à la suite d’un concours. Les étudiantes et étudiants suivent la plupart de leurs cours en Chine, puis suivent des cours intensifs pendant 12 mois consécutifs dans le Grand Sudbury avant d’obtenir un diplôme des deux établissements. Les étudiantes et étudiants de la première cohorte ont reçu leur diplôme en juin 2016. Le Sénat de l’Université Laurentienne a approuvé le programme en suivant son processus d’assurance de la qualité.

Le principal facteur de risque concerne les changements géopolitiques pouvant survenir dans les autres pays. Afin d’atténuer ce risque, l’Université Laurentienne a augmenté le nombre de pays représentés dans sa population étudiante; il s’élève à 61 en 2016‑2017, comparativement à 31 en 2000‑2001. L’effectif d’étudiantes et étudiants étrangers est stable depuis les cinq dernières années, variant entre 574 et 609 personnes. L’Arabie saoudite (33 %), la Chine (23 %) et le Nigéria (9 %) sont les trois principaux pays d’où proviennent les étudiantes et étudiants étrangers de l’Université Laurentienne. Le nombre d’étudiantes et étudiants de l’Arabie saoudite a atteint 264 en 2014, un record. On en compte aujourd’hui 188. Le nombre d’étudiantes et étudiants de la Chine a culminé à 271 en 2004. On en compte aujourd’hui 133.

L’approbation de la stratégie en matière d’inscription d’étudiantes et étudiants étrangers incombe au recteur et vice-chancelier, dans le respect du budget annuel et des politiques approuvés par le Conseil des gouverneurs. L’approbation des programmes ou des ententes de parcours incombe quant à elle au Sénat.

Domaines de programme stratégiques qui constituent des atouts pour l’établissement et susceptibles de faire l’objet d’expansion

Domaines de programme constituant des atouts pour l’établissement

  1. Géologie, y compris l’exploration minérale
  2. Génie et architecture
  3. Programmes de langue française
  4. Sciences médico-légales
  5. Médecine et santé en milieu rural et dans le Nord
  6. Relations autochtones
  7. Écologie de la restauration et de la conservation
  8. Éducation
  9. Administration des affaires et des sports
  10. Arts interdisciplinaires

Les domaines de programme proposés qui constituent des atouts pour l’établissement visent à éclairer les processus d’approbation de programme.

Domaines de programme susceptibles de faire l’objet d’expansion

  1. Génie et architecture
  2. Programmes de langue française et bilingues
  3. Programmes autochtones
  4. Sciences de la Terre, sciences médico-légales et technologie de l’information
  5. Santé et développement du Nord, y compris doctorat en sciences de l’activité physique, en physiothérapie et en ergothérapie

Viabilité financière

Le Ministère et l’Université reconnaissent que la viabilité et la responsabilité financières sont d’une importance capitale pour l’accomplissement du mandat de l’établissement et la concrétisation de la vision de l’Ontario pour le système d’éducation postsecondaire. C’est pourquoi il est entendu :

Qu’il incombe au conseil d’administration et aux cadres supérieurs de l’Université de relever les pressions financières et les problèmes de viabilité, d’en assurer le suivi et de les résoudre. Parallèlement, le Ministère exerce une fonction de gérance financière. Le Ministère et l’Université conviennent de travailler en collaboration à l’atteinte de leur but commun de viabilité financière et de veiller à ce que les Ontariennes et Ontariens aient accès à une gamme complète d’options d’études postsecondaires abordables et de grande qualité, aujourd’hui et à l’avenir.

Que l’Université demeure responsable devant le Ministère pour l’utilisation efficace et efficiente des ressources du gouvernement provincial et des ressources des étudiantes et étudiants couvertes par les directives de politiques du Ministère ou pour les décisions qui ont une incidence sur ces ressources, afin de maximiser la valeur et l’impact des investissements consacrés au système d’éducation postsecondaire.

Mesures à l’échelle du système Données réelles pour 2015‑2016
Ratio du revenu net (pertes) (1,11 %)
Ratio de revenus nets d’exploitation 5,16 %
Ratio de la réserve primaire (14 jours)
Ratio des frais d’intérêt 1,66 %
Ratio de viabilité (0,09)

Collaborations et partenariats de l’établissement

  • L’Université Laurentienne est un membre actif d’Universités Canada, du Conseil des universités de l’Ontario, de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ainsi que de ses consortiums nationaux de formation en santé et en justice), du Conseil ontarien pour l’articulation et le transfert, d’eCampusOntario, de Contact Nord et du Consortium des universités de la francophonie ontarienne
  • L’Université Laurentienne respecte l’autonomie de ses universités affiliées et fédérées (l’Université de Hearst, l’Université Huntington, l’Université Thorneloe et l’Université de Sudbury) et est toujours prête à collaborer avec elles dans des domaines d’intérêt commun
  • L’Université Laurentienne partage l’EMNO avec l’Université Lakehead
  • L’Université Laurentienne a créé l’Institut des politiques du Nord en partenariat avec l’Université Lakehead
  • Horizon Santé-Nord, le centre universitaire des sciences de la santé du Nord-Est de l’Ontario et l’Institut de recherches d’Horizon Santé-Nord sont affiliés à l’Université Laurentienne; tous peuvent donc collaborer à l’enseignement et à la recherche en santé
  • L’Université Laurentienne est la seule université à avoir développé autant de collaborations en sciences infirmières avec des collèges ontariens : Collège Cambrian, Collège Boréal, Collège Northern (deux sites), Collège Sault et Collège Saint-Laurent (trois sites)
  • L’un des atouts du Grand Sudbury est la collaboration étroite entre ses trois établissements d’enseignement postsecondaire (Université Laurentienne, Collège Cambrian et Collège Boréal), dans deux langues et dans deux secteurs de l’éducation postsecondaire. Les membres de la direction et de l’administration des trois établissements se rencontrent régulièrement. Il s’agit d’un modèle à suivre, à souligner et à favoriser dont les établissements prévoient s’inspirer au cours des trois prochaines années, y compris en offrant de nouveaux parcours de programme, en déployant de nouveaux efforts conjoints de recrutement et en intensifiant les collaborations en recherche
  • La collaboration avec le Collège Northern pour la formation, la recherche et l’innovation axées sur le secteur minier est également digne de mention
  • L’Université de Sudbury, par l’entremise de son Département d’études autochtones, appuie le mandat de l’Université Laurentienne visant à offrir une approche englobante de l’éducation des Autochtones
  • Les trois universités fédérées de l’Université Laurentienne offrent des programmes de premier cycle en arts
  • L’Université Huntington offre des programmes de premier cycle en communications, en sciences religieuses et en gérontologie. En 2016‑2017, elle a servi 158,5 étudiantes et étudiants (équivalents temps plein ou ETP) ayant déclaré avoir choisi un programme d’études de cette université, et l’équivalent d’environ 230 ETP lorsque l’on tient compte de tous les étudiantes et étudiants suivant des cours à l’Université Huntington
  • L’Université Thorneloe héberge les sections des études anciennes, des sciences religieuses, des arts de la scène, des études cinématographiques et des études de la condition féminine et de la sexualité. Elle offre des programmes menant à des certificats, à des diplômes et à des baccalauréats en théologie par l’entremise de son école de théologie. En 2016‑2017, elle a servi 63,4 ETP ayant déclaré avoir choisi un programme d’études de cette université, et l’équivalent d’environ 323 ETP lorsque l’on tient compte de tous les étudiantes et étudiants suivant des cours à l’Université Thorneloe
  • L’Université de Sudbury offre des programmes d’études autochtones, de philosophie, de sciences religieuses, d’études journalistiques ainsi que de folklore et d’ethnologie. En 2016‑2017, elle a desservi 62,6 ETP ayant déclaré avoir choisi un programme d’études de cette université, y compris 11,2 ETP inscrits à des programmes de langue française, et l’équivalent d’environ 291 ETP lorsque l’on tient compte de tous les étudiantes et étudiants suivant des cours à l’Université de Sudbury
  • L’Université de Hearst offre des programmes en administration des affaires et gestion (trois ou quatre ans), en arts, en étude des enjeux humains et sociaux (trois ou quatre ans) et en psychologie (quatre ans) sur ses campus de Hearst, de Timmins et de Kapuskasing. Au cours des cinq dernières années, elle a remis en moyenne 19 diplômes par année scolaire sur ses trois campus
  • Horizon Santé-Nord est le centre universitaire des sciences de la santé du Nord-Est de l’Ontario. Sa mission est d’améliorer la santé des gens du Nord en collaboration avec ses partenaires pour promouvoir la qualité des soins, l’enseignement et l’apprentissage, la recherche et la santé. L’organisme souhaite être reconnu à l’échelle mondiale pour ses innovations centrées sur les patientes et patients. Il peut compter sur un budget de 450 millions de dollars, 3 900 employées et employés, 280 médecins et 600 bénévoles, en plus d’être affilié à l’Université Laurentienne et à l’EMNO
  • L’Institut de recherches d’Horizon Santé-Nord est affilié à l’Université Laurentienne et possède son propre conseil d’administration. Son objectif est de contribuer à des solutions durables aux défis en santé auxquels font face les gens et les communautés du Nord-Est de l’Ontario. L’Institut a généré plus de 21 millions de dollars en fonds de recherche, créé 75 postes ETP et amassé 15 millions de dollars pour financer la nouvelle installation de recherche Walford. De plus, l’Institut s’avère une destination attrayante où mener des recherches innovatrices, puisqu’elle a attiré des professionnelles et professionnels de renommée mondiale pour diriger des chaires de recherche sur le vieillissement en santé, la médecine personnalisée, les traitements contre le cancer ainsi que la santé des gens du Nord et des Autochtones. Ce sont là des programmes de recherche de pointe adaptés aux priorités de la région en matière de santé et s’articulant autour de la santé de la population de façon à assurer l’équité en matière de santé pour les communautés autochtones et les communautés du Nord de l’Ontario

Engagements du ministère/gouvernement

  • Le cycle 2017-2020 du processus d’élaboration des ententes de mandat stratégiques (EMS2) est axé sur la mise en œuvre des premières étapes du nouveau modèle de financement et sur la démonstration de l’engagement continu de tous les collèges et toutes les universités envers la réussite des étudiants. La croissance future de ces établissements sera financée uniquement au moyen de changements apportés à leur fourchette d’effectifs financée, à la suite de négociations. Lors du cycle d’élaboration des EMS2, le ministère poursuivra son étroite collaboration avec les établissements d’enseignement afin de s’assurer que tous les aspects du modèle de financement sont mis en œuvre.
  • Dans une note de service du 7 mars 2017 envoyée aux collèges et aux universités, le ministère s’était engagé à ce que le processus d’élaboration des EMS2 (2017-2020) soit une phase de transition permettant d’établir, de façon collaborative et mixte, des mesures et des cibles de rendement associées au financement qui seront intégrées aux EMS3 (2020-2023). Le ministère réaffirme cet engagement et rappelle que les mesures et les cibles des EMS2 ne sont pas associées au financement pour l’instant, mais qu’elles le seront dans les EMS3 et qu’elles constituent donc un point de départ pour les discussions à venir avec le secteur. Les collèges et les universités auront l’occasion de changer ou de modifier les mesures en question avant qu’elles soient intégrées à leur EMS3. Le ministère consultera par ailleurs d’autres intervenants dans le cadre de discussions visant à développer une stratégie à grande échelle sur les mesures.
    • Le ministère s’engage à mettre en place un groupe de travail mixte pour chaque secteur, à entamer des discussions détaillées sur les mesures et les cibles à l’automne 2017 et à solliciter des commentaires sur la méthode permettant de mesurer le rendement dans les EMS3.
  • Les collèges, les universités et le ministère tirent tous parti de processus transparents et exempts de chevauchement. Le ministère s’engage à collaborer avec les collèges et les universités afin de continuer à simplifier les processus et à chercher des occasions de réduire davantage le fardeau administratif (en partie grâce à un meilleur accès à de nouveaux outils), notamment en réduisant ou en éliminant les exigences de production de rapports qui sont répétitives.
  • Dans le cadre des discussions sur les EMS2, le ministère a pris connaissance de préoccupations concernant les défis associés à la prestation d’un large éventail de programmes aux étudiants francophones et francophiles, notamment en ce qui a trait aux coûts et au financement. Le ministère s’engage, dès l’automne 2017, à consulter les établissements dont le mandat officiel inclut la prestation de programmes bilingues ou de langue française afin de tenir compte de ces préoccupations et d’examiner la prestation des programmes de langue française
  • En 2016, le prolongement du cadre stratégique actuel en matière de frais de scolarité a été annoncé afin d’appuyer une importante réforme du Régime d’aide financière aux étudiantes et étudiants de l’Ontario (RAFEO). Le ministère consultera les secteurs collégial et universitaire au sujet du prochain cadre stratégique sur les frais de scolarité, notamment pour discuter de certaines irrégularités au niveau des frais de scolarité dans certains programmes professionnels, à la suite de changements apportés à la politique sur les frais de scolarité. Les collèges seront aussi consultés afin de comparer leurs frais de scolarité à ceux prescrits par les cadres stratégiques sur les frais de scolarité comparables en vigueur ailleurs au Canada
  • Au cours des dernières années et pendant le processus d’élaboration des EMS, nous avons constaté un intérêt croissant à l’égard de la création d’une nouvelle dénomination polytechnique dans le système d’éducation postsecondaire de l’Ontario. Le ministère s’engage, dès l’automne 2017, à réaliser un examen afin d’établir si les avantages qu’en tireraient les étudiants et les employeurs sont suffisants pour justifier un tel changement. Le ministère s’engage à collaborer avec les secteurs dans le cadre de cet examen.
  • Le ministère s’engage à poursuivre sa collaboration avec les universités afin d’évaluer le besoin anticipé de places supplémentaires aux cycles supérieurs dans des programmes qui sont en cours de développement.
  • À partir de l’automne 2017, le ministère, en collaboration avec les universités, s’engage à examiner la subvention pour les universités du Nord afin de déterminer si les critères d’accessibilité et d’attribution de cette subvention sont équitables

[1] L’Université Laurentienne préconise les investissements en TI (qui contribueront indirectement à l’amélioration des services à la population étudiante) et en recherche.

[2] Il est souvent difficile d’obtenir des données de l’Université Laurentienne relativement à ces classements, car lorsque son personnel enseignant publie des travaux, il peut utiliser le nom anglais ou français de l’établissement, ou encore le nom anglais ou français de l’une de ses universités fédérées ou affiliées ou de l’EMNO.

[3] En 2015‑2016, l’Université Laurentienne affichait les plus hauts taux d’emploi six mois (91,9 %) et deux ans (95 %) après l’obtention du diplôme. Depuis six ans, l’Université a le plus haut taux d’emploi provincial six mois après l’obtention du diplôme. Source : Indicateurs de rendement, taux d’emploi après l’obtention d’un diplôme de premier cycle, MESFP, Enquête auprès des diplômés des universités de l’Ontario.

[4] Selon les chiffres liés à la cohorte de 2013, 92 % des diplômées et diplômés occupaient un poste à temps plein lié de près ou de loin à leur domaine d’études.

Entente de mandat stratégique pour 2014-2017 : Université Laurentienne