Photo par : Département de la conservation de l’environnement de l’État de New York

Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque). Il a de nouveau été classé espèce préoccupante en 2013.

Lire le rapport (PDF en anglais seulement)

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le méné d’herbe a déjà été évalué comme une espèce préoccupante lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.

Apparence

Le méné d’herbe est un petit vairon au corps svelte qui peut atteindre six centimètres de long. Sa petite bouche se prolonge vers l’arrière jusqu’au bord antérieur de l’œil.

Les ménés d’herbe adultes sont généralement argentés, souvent avec des reflets bleu-vert. Leur surface dorsale est de couleur paille, alors que leur surface ventrale est blanc argenté. Les ménés d’herbe ont aussi une bande noire qui leur traverse le flanc, mais cette bande peut parfois être assez peu marquée et difficile à voir.

Le méné d’herbe fraie au printemps et au début de l’été. Pendant le frai, les nageoires des deux sexes deviennent jaune pâle; chez les mâles, les flancs prennent une teinte jaune ou or, et l’avant des nageoires pectorales devient plus foncé.

Les ménés d’herbe vivent deux ans et ne fraient habituellement qu’une fois.

Habitat

Le méné d’herbe préfère les ruisseaux, les rivières et les lacs à l’eau claire et non polluée où la végétation aquatique abonde. La végétation qu’on y trouve offre au poisson un habitat propice au frai, de même que des endroits où il peut se nourrir et se cacher des prédateurs. Le méné d’herbe privilégie les habitats d’eau chaude dont le lit est constitué de sable, de limon ou de débris organiques, ce qui est nécessaire à l’établissement d’une végétation aquatique.

Présence

Le méné d’herbe vit dans l’est de l’Amérique du Nord, où son aire de répartition s’étend de l’est de l’Ontario jusqu’au Maine du côté est, et jusqu’à la Caroline du Sud du côté sud. En Ontario, il a été observé sur 17 sites dans l’est du bassin versant du lac Ontario et dans le fleuve Saint-Laurent.

Menaces

Les ménés d’herbe sont sensibles à la diminution de la clarté et de la qualité de l’eau, causée par le charriage de produits chimiques et de sédiments par les eaux de ruissellement des terres agricoles.

La moule zébrée, une espèce envahissante, aide peut-être les populations locales en améliorant la clarté de l’eau. Le myriophylle en épi, une autre espèce envahissante, infeste quant à lui certains lieux de frai des vairons et contribue peut-être au dépérissement des populations.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez son présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

  • Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

  • Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIPS-MNR (847-7667).

Faits en bref

  • Le méné d’herbe peut facilement être confondu avec le museau noir, le menton noir et le méné camus, avec lesquels il partage souvent les habitats à l’eau claire fournis en végétation.
  • Comme les autres vairons en général, les ménés d’herbe sont souvent la proie d’espèces de poissons plus gros, notamment les brochets, les achigans et les perches.