Photo par : Service de la pêche et de la faune des États-Unis

Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le meunier taché a déjà été évalué comme une espèce préoccupante lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008. Il a de nouveau été classé espèce préoccupante en 2015.

Lire le rapport (PDF en anglais seulement)

Apparence

Ce poisson d’eau douce atteint une longueur moyenne de 22 à 38 centimètres et peut peser jusqu’à 1,3 kilogramme. Il a des taches carrées brun noir à la base de chacune de ses écailles. Celles-ci sont plus évidentes sur les flancs de son corps, formant de huit à dix rangées le long du corps. Ses flancs sont surtout de couleur bronzée, cuivrée ou argentée et son ventre est blanc ou argenté. Ses nageoires dorsales, caudales et anales sont gris olive et ses autres nageoires, de bistrées à blanches.

Habitat

Le meunier taché vit généralement dans les ruisseaux aux eaux claires et les petites ou moyennes rivières au lit sablonneux, de gravier ou d’argile dure, dont les eaux sont généralement exemptes de vase. En Ontario, cependant, on le trouve souvent dans des habitats aux eaux turbides. À la fin du printemps et au début de l’été, le meunier taché se déplace vers les bancs rocheux des cours d’eau pour frayer.

Présence

L’aire de répartition du meunier taché est limitée aux eaux douces de l’est et du centre de l’Amérique du Nord, à partir des Grands Lacs vers l’est jusqu’en Pennsylvanie, vers le sud jusqu’à la côte du Golfe et la Floride et vers l’ouest jusqu’au Texas. Au Canada, cette espèce ne se trouve que dans le sud-ouest de l’Ontario, dans le lac Ste-Claire et dans la partie ouest du lac Érié ainsi que dans les rivières Détroit, Ste-Claire, Sydenham et Thames.

présence du meunier taché

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

La dégradation de l’habitat, la pollution, l’envasement et les barrages nuisent tous au bien-être du meunier taché. En Ontario, comme sa population se situe à l’extrémité nord de son aire de répartition, il est possible que l’espèce y ait toujours été rare.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez son présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIPS-MNR (847-7667).

Faits en bref

  • le meunier taché n’a pas été aperçu au Canada avant 1962, lorsqu’il a été capturé par un pêcheur commercial dans le lac Ste-Claire
  • les jeunes meuniers tachés n’ont pas encore leur motif tacheté, ce qui les rend difficiles à distinguer du meunier noir et du moxostome à cochon, deux espèces qui lui ressemblent
  • le meunier taché n’a pas de dents dans sa bouche, mais plutôt des dents semblables à un peigne dans sa gorge (comme la plupart des espèces de meunier) dont il se sert pour s’alimenter de mollusques et d’insectes aquatiques immatures