Photos par : Marty Silver (gauche), Marty Silver (milieu), et Jeffrey S. Pippen (droit)

Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

La piéride de Virginie a déjà été évaluée comme une espèce préoccupante lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008.

Apparence

La piéride de Virginie est un petit papillon blanc terne de trois à quatre centimètres d'envergure. Ses ailes sont translucides et les veines se situant sous les ailes postérieures ont une teinte gris-marron. Au stade larvaire, cette espèce est de couleur jaune-vert et présente une rayure verte de chaque côté.

Habitat

La piéride de Virginie vit dans les forêts de feuillus présentant un sol humide. Ses larves se nourrissent uniquement des feuilles de dentaires, une petite fleur de parterre de forêt, appartenant à la famille de la moutarde, qui fleurit au printemps.

Présence

On trouve la piéride de Virginie au Québec, en Ontario, jusqu’au sud en Géorgie en passant par la Nouvelle-Angleterre et la région des Appalaches. Cette espèce est répandue dans certaines parties de son aire de répartition américaine; par contre, elle est rare en Ontario, où seuls 50 sites environ sont recensés.

La plupart de ces sites sont situés dans le centre et le sud de l’Ontario; toutefois, on en trouve également sur les îles Manitoulin et Saint-Joseph. Les populations les plus importantes se trouvent dans la région de l’ouest du lac Ontario.

Menaces

La piéride de Virginie n’a sans doute jamais été répandue en Ontario. La destruction de l’habitat a entraîné la disparition de certains sites.

Cette espèce est également menacée par l'alliaire officinale, qui est une espèce envahissante présente en Ontario. L'alliaire officinale est proche de la dentelaire; même si les papillons peuvent pondre des œufs sur l'alliaire officinale, les larves qui en résultent ne se nourrissent pas de cette plante et finissent par mourir.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Plans de gestion

Un plan de gestion propose au ministère des moyens pour faire en sorte que des quantités suffisantes de l’espèce reviennent en Ontario.

Lire le plan de gestion (le 28 juin, 2013).

Reponse de gouvernment

Un réponse du gouvernment décrit les mesures que le gouvernement songe à prendre ou à soutenir afin d’aider à rétablir l’espèce.

Lire le programme de rétablissement  (le 7 mars, 2014).

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario.

Signalez son présence

  • Signalez une observation d'un animal ou d'une plante en péril au Centre d'information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

Signalez toute activité illégale se rapportant aux plantes et à la faune en composant le 1 877 TIP-SMNR (847-7667).

Faits en bref

  • la piéride de Virginie est l'un des premiers papillons indigènes à apparaître au printemps
  • en 1977, l'Ontario avait officiellement désigné ce papillon en tant qu'espèce en voie de disparition, mais en 1990, après un examen de sa répartition et de son abondance, sa situation est passée à vulnérable (« espèce préoccupante » en ce moment)
  • la piéride de Virginie vole principalement au-dessus de son habitat composé de terres boisées et hésite à survoler des terrains ouverts et tout habitat non ombré