Photo par : Tim Gibb

Situation

Préoccupante

Espèce indigène sensible aux activités humaines ou aux événements naturels, ce qui pourrait faire en sorte qu’elle devienne en péril de disparition (par ex. monarque).

Date de son ajout à la liste des espèces en péril de l’Ontario

Le 18 février, 2009

Rapport d’évaluation

Apparence

La taupe à queue glabre est un petit mammifère long d’environ 16 cm depuis le bout du nez jusqu’au bout de la queue. Elle a une fourrure grise et velouteuse, de grandes pattes avant en forme de pelle conçues pour fouiller la terre, un petit nez mince et pointu, des yeux minuscules et une courte queue dénudée. La taupe à queue glabre se nourrit de vers de terre, de larves d’insectes, de fourmis, de tubercules et de graines qu’elle trouve dans les galeries qu’elle creuse.

La taupe à queue glabre est un animal secret que l’on voit rarement, mais dont les activités ne passent pas inaperçues si l’on en juge par les galeries surélevées et les monticules de terre, appelés taupinières, qu’elle dépose sur les pelouses, dans les jardins et les champs.

La taupe à queue glabre vit jusqu’à l’âge d’à peu près trois ans. Elle se reproduit une fois par année et donne naissance à une portée de deux à cinq petits.

Habitat

La taupe à queue glabre vit dans divers habitats, dont les forêts, les boisés ouverts, les prés, les pâturages et les champs. On la trouve aussi en milieu urbain, comme dans les parcs, les cimetières et les cours résidentielles. Ses habitats préférés sont des sols sableux et sans pierres ou des sols limoneux-sableux, recouverts de plantes ligneuses.

Présence

Répandue et commune dans l’est et le centre de l’Amérique du Nord, l’aire de répartition de la taupe à queue glabre se réduit à l’extrême sud de l’Ontario. Ce mammifère n’a jamais été commun en Ontario.

présence de la taupe à queue glabre

Pour voir une version agrandie de cette carte (PDF)

Menaces

La majorité de l’habitat approprié à la taupe à queue glabre a été transformé en terres agricoles. Les petites populations fragmentées peuvent disparaître à tout moment et leur rétablissement est très long.

Mesures que nous prenons

Les espèces préoccupantes ne bénéficient pas d’une protection pour les espèces ou leur habitat.

Contribuez à empêcher la disparition d’autres espèces en péril de l’Ontario

Signalez sa présence

  • Signalez une observation d’un animal ou d’une plante en péril au Centre d’information sur le patrimoine naturel. Les photographies avec localisation précise ou les coordonnées cartographiques sont toujours utiles.

Devenez bénévole

  • Faites du bénévolat auprès de votre club de nature local ou du parc provincial en participant à des tâches d’enquête ou d’intendance axées sur les espèces en péril.

Soyez un bon gardien

  • Les propriétaires fonciers privés ont un rôle important à jouer dans le rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous soyez admissible à des programmes d’intendance qui appuient la protection et le rétablissement d’espèces en péril et de leurs habitats. Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site ontario.ca/especesenperil

Signalez les activités illicites

Faits en bref

  • La taupe à queue glabre peut creuser sur plus d’un mètre en une heure, et ses tunnels peuvent mesurer jusqu’à 1 km.
  • Les taupes à queue glabre femelles prennent soin de leurs petits jusqu’à ce qu’ils soient sevrés dans un réseau de tunnels où se trouve le nid. Les jeunes taupes continuent de partager le réseau de tunnels maternel jusqu’à ce qu’elles puissent creuser leurs propres galeries.
  • Bien que ces taupes soient aveugles, elles peuvent déceler la présence ou l’absence de la lumière. Leurs oreilles sont aussi recouvertes d’une couche cutanée, mais elles peuvent percevoir les sons et vibrations. La taupe à queue glabre s’oriente et décèle probablement ses proies grâce à ses sens aigus de l’odorat et du toucher.
  • La taupe à queue glabre passe 90 % de son temps dans ses tunnels souterrains où les prédateurs capables de les trouver et de les attraper sont moins nombreux.