Dre Kona Williams

En avril 2021, la Dre Kona Williams a succédé au Dr Martin Queen et occupe aujourd’hui le poste de directrice médicale de l’Unité régionale de médecine légale du Nord-Est, en plus d’occuper le poste de directrice médicale du laboratoire d’Horizon Santé-Nord.

La Dre Williams est diplômée de l’Université de Toronto et du programme de résidence en médecine légale de l’Unité provinciale de médecine légale (UPML). Après avoir travaillé comme médecin légiste au sein de l’UPML, la Dre Williams a rejoint l’Unité régionale de médecine légale du Nord-Est en 2018. Elle est professeure adjointe à l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO). En tant que personne d’origine autochtone (ascendances crie et mohawk), la Dre Williams est un modèle pour la communauté autochtone, se posant en mentor auprès des jeunes et des étudiants autochtones et militant pour l’égalité dans les soins de santé aux Autochtones. Elle a été nommée agente de liaison avec les Premières Nations pour le Service de médecine légale de l’Ontario (SMLO) et agit à titre d’ambassadrice de l’Association médicale canadienne, en plus de siéger sur le conseil d’administration de l’Indigenous Physicians Association of Canada (IPAC).

Nous remercions sincèrement le Dr Queen pour son leadership dévoué et efficace lorsqu’il était à la tête de l’unité et pour les services qu’il a rendus pendant plus de 20 ans. Il est toujours médecin légiste principal au sein de l’Unité régionale de médecine légale du Nord-Est et du SMLO.

Autopsies en cas de décès liés aux opioïdes et de décès soupçonnés d’être liés à la drogue

Le SMLO a vu sa charge de travail bondir d’environ 30 pour cent en raison des décès liés aux opioïdes et des décès soupçonnés d’être liés à la drogue (graphique 1).

Graphique 1 : Nombre d’autopsies réalisées dans les cas de décès liés aux opioïdes et de décès soupçonnés d’être liés à la drogue – exercices 2021 et 2022

Sommaire : 

  • Nombre d’autopsies réalisées dans les cas de décès liés aux opioïdes et de décès soupçonnés d’être liés à la drogue par exercice et emplacement
  • Ex. 2020–2021 : UPML : 1 641; UML : 763; Hôpitaux communautaires : 354. Total : 2 758 autopsies sur 9 723 (28,4 %)
  • Ex. 2021–2022 : UPML : 1 931; UML : 797; Hôpitaux communautaires : 428. Total : 3 156 autopsies sur 10 381 (30,4 %)

Le SMLO combine ses données sur les autopsies soupçonnées d’être liées à la drogue avec la base de données de l’outil Opioid Investigative Aid du Bureau du coroner en chef.

Recherche sur le syndrome du hochement de tête

Le syndrome du hochement de tête est un trouble neurologique africain énigmatique qui touche des milliers d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes dans certaines des communautés rurales les plus vulnérables d’Afrique. La maladie débute généralement pendant l’enfance (lorsque l’enfant est âgé entre 5 et 15 ans) par des hochements de tête typiques de la maladie, suivis d’une crise d’épilepsie.

Sur la base de nos travaux antérieurs sur le terrain et de nos recherches en laboratoire sur le syndrome du hochement de tête en Ouganda, l’équipe a mis au point un ambitieux plan de recherche interdisciplinaire échelonné sur dix ans afin d’étudier cette maladie encore mal comprise sous l’angle d’une maladie cérébrale évolutive. Nous pensons que notre recherche a le potentiel de fournir un éclairage indispensable sur la cause et la pathogenèse de la maladie d’Alzheimer, car le syndrome du hochement de tête et la maladie d’Alzheimer présentent des similitudes fondamentales.

En décembre 2021, le Dr Pollanen, médecin légiste en chef, a été nommé au Centre de recherche sur les maladies neurodégénératives de Tanz, en plus des fonctions qu’il occupe ici, afin de renforcer la collaboration et de contribuer à la recherche sur le syndrome du hochement de tête.

Soutenir les futurs adjoints au médecin légiste pendant leur stage

Chaque année, l’UPML assure la formation des étudiants à la Master of Clinical Sciences - Pathologists’ Assistants (maîtrise en sciences cliniques pour les adjoints au médecin légiste) de l’Université Western Ontario (UWO) et à la Master of Health Sciences - Pathologists’ Assistants (maîtrise en sciences de la santé – programmes pour les adjoints au médecin légiste) de l’Université de Toronto. La formation offerte à l’UPML dure entre quatre et six semaines au cours desquelles les apprenants sont formés à l’autopsie médicolégale et acquièrent des compétences en matière de dissection.

En mars 2022, le programme de l’UWO a été recommandé pour une accréditation continue de 10 ans par la National Accreditation Agency for Clinical Laboratory Sciences (NAACLS). La NAACLS est l’une des plus importantes agences d’accréditation et d’approbation des programmes éducatifs dans le domaine des sciences de laboratoire clinique et des disciplines de soins de santé connexes en Amérique du Nord.

L’UPML se réjouit de continuer à soutenir la formation de ces étudiants à la maîtrise et de la future main-d’œuvre en médecine légale.

Soutenir les collègues internationaux en Jamaïque

Depuis 2011, le SMLO a un partenariat avec des universités et des collègues en Jamaïque pour renforcer les capacités en science et en médecine légales en Jamaïque. Ce partenariat à multiples volets est soutenu par la G. Raymond Chang Foundation et comprend une formation postdoctorale pour les médecins légistes jamaïcains, ainsi que la promotion de la médecine légale. La construction d’un centre médicolégal aménagé à cet effet a débuté en février 2022 et devrait prendre fin à l’été 2024.