Dans le cadre de notre travail en tant que comité, nous avons entendu une grande variété de points de vue. Certaines questions soulevées en matière de travail vont au-delà du mandat de notre comité, mais nous croyons que notre analyse et nos recommandations répondent aux principales préoccupations des Ontariens et de leur gouvernement.

En conclusion, nous proposons quelques réflexions.

Premièrement, nous reconnaissons que le programme de politiques s’appliquant à un dossier aussi complexe que celui du travail représente un défi de taille. Bien que chaque recommandation soit autonome, plusieurs recommandations se renforcent mutuellement. Il faudra faire des choix quant aux recommandations à concrétiser et aux changements à apporter en premier. Nous ne pouvons persévérer dans l’inaction sous prétexte que la perfection est inatteignable. Le fait d’agir dès maintenant, ne serait-ce que par rapport à quelques-unes des recommandations du présent rapport, permettra d’améliorer le sort des Ontariens.

Deuxièmement, le comité a examiné plusieurs questions qui vont au- delà de la compétence du ministère du Travail, de la Formation et du Développement des compétences. Certaines ont été communiquées à d’autres territoires de compétence, alors que d’autres vont tout simplement au-delà de la compétence provinciale.

De nombreuses questions, comme le développement d’infrastructures et la conception de régimes de prestations transférables, sont mentionnées dans ce rapport.

Certaines questions soulevées, comme des questions touchant la politique d’immigration, les définitions et la mesure de la population active et l’imposition des sociétés, n’ont pas été examinées parce que, selon nous, elles ne relèvent pas de notre mandat.

Troisièmement, le comité suggère que le gouvernement étudie d’autres territoires de compétence pour relever des idées, des pratiques exemplaires et des possibilités de collaboration. Les questions que nous avons examinées pour produire ce rapport sont vastes, générales et difficiles à résoudre. Les représentants du gouvernement devraient interagir régulièrement et systématiquement avec leurs homologues des autres provinces et pays afin de rester à la fine pointe dans ce domaine de politique qui évolue rapidement.

Enfin, le comité conseille au gouvernement de poursuivre cet important travail et d’établir un processus annuel pour mesurer les points de vue des résidents provinciaux, évaluer les tendances du marché du travail et les politiques en la matière, et fournir des statistiques sur les indicateurs clés de l’emploi en vue de produire un rapport sur l’état de la main- d’œuvre.

En terminant, nous remercions encore une fois le ministre McNaughton de nous avoir confié cet important travail ainsi que les nombreuses personnes et organisations qui ont pris le temps de nous parler, ou de nous communiquer leurs commentaires par écrit. Il y a beaucoup à faire, et le gouvernement de l’Ontario en a déjà beaucoup fait, mais nous croyons que ce rapport et ses recommandations représentent un bon point de départ pour favoriser des progrès clairs et significatifs pour tous les habitants de la province.