Partie 1 : Mieux servir la population et faciliter les affaires en Ontario

La nécessité d’apporter des changements concrets est bien réelle en ce qui a trait à la réduction du fardeau réglementaire en Ontario. Avant notre élection il y a un an et demi environ, aucun progrès notable n’avait été accompli en plus d’une décennie. Par conséquent, notre province croule sous des règles inutiles et souvent désuètes qui mettent des bâtons dans les roues aux entreprises et empêchent nos collectivités et nos familles de s’épanouir.

Une réglementation efficace assure la présence de règles fermes qui nous protègent et qui protègent notre environnement, que ce soit au travail, à la maison ou dans nos loisirs. C’est pourquoi nous travaillons à alléger le fardeau réglementaire – nous y travaillons avec minutie afin de maintenir ou de rehausser les mesures de protection de la santé, de la sécurité et de l’environnement lorsque c’est nécessaire.

Les règlements inefficaces sont ceux qui ne servent à rien, en plus de coûter cher en temps et en argent aux gens et aux entreprises. Peut-être avaient-ils une utilité dans les années 1950, mais ils ne sont plus pertinents aujourd’hui. Certains autres règlements, créés pour s’appliquer à une situation particulière, ont eu des conséquences imprévues.

À l’heure actuelle, les soupes populaires et autres programmes communautaires d’alimentation doivent se conformer à des règles et des règlements régissant l’équipement, les infrastructures et la manipulation des aliments comparables à ceux destinés aux chaînes de restauration rapide offrant un service complet et aux grandes cafétérias d’établissements. Les organismes de bienfaisance qui aident les plus démunis n’ont pas toujours les ressources nécessaires mais doivent entreprendre d’interminables démarches pour savoir quelles règles s’appliquent à eux. Ils ne devraient pas avoir à le faire.

Les épiciers doivent prêter une attention particulière à l’emplacement des bananes dans leur commerce. En effet, si elles sont vendues dans la section des aliments prêts-à-manger, un inspecteur pourrait les obliger à indiquer le nombre de calories ou à apposer un tableau de la valeur nutritive.

Grâce à l’amélioration des normes de véhicules et aux progrès réalisés, nous avons rendu la conduite automobile plus efficace pour les familles de l’Ontario grâce à l’élimination du coûteux programme Air pur. Nous nous efforçons maintenant de rendre la conduite plus efficace pour les camionneurs professionnels de l’Ontario qui travaillent d’arrache-pied.

Chaque année, les camions en Ontario doivent subir de multiples inspections pour être autorisés à circuler sur nos routes. Le ministère des Transports exige d’abord une inspection de sécurité annuelle, laquelle peut durer trois heures. Ensuite, les camions inspectés subissent un test d’émissions du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs pour vérifier s’ils respectent les normes environnementales élevées de l’Ontario. Ces deux tests sont importants. Cependant, il est illogique d’effectuer ces tests séparément et d’empêcher ainsi les camions de transport de rouler alors qu’ils pourraient être en train de livrer des biens fabriqués en Ontario. 

Ce sont là des exemples du type de règlements inutiles et désuets que nous nous employons à éliminer, à simplifier ou à clarifier. Dans le cas de la « règle arbitraire sur l’emplacement des bananes », il est évident que certains de nos règlements manquent de clarté ou n’ont aucun sens. Pour les camionneurs professionnels, un seul test prendrait moins de temps et serait plus efficace. Il en est de même pour les soupes populaires : nous avons le devoir de faire mieux.

C’est pourquoi nous voulons apporter les changements qui aideront nos entreprises et nos collectivités, en plus de placer l’Ontario sur la voie du succès.

Nous repérerons les formalités administratives qui empêchent les entreprises et les gens d’atteindre leur plein potentiel. Trop souvent, ce sont des règles onéreuses et inutiles qui freinent les investissements, retardent l’accomplissement des rêves et forcent les entreprises à disparaître.

Nous adoptons une approche pangouvernementale afin de ne plus faire obstacle à la réussite des entreprises. Nous voulons créer un climat concurrentiel propre à attirer les investissements, à stimuler notre économie et à favoriser un Ontario ouvert aux affaires et à l’emploi.