La relation parent-enfant évolue constamment. C'est pourquoi il est essentiel que les personnes qui s'occupent de l'enfant soient au courant de ses besoins en matière d'attachement et qu'elles utilisent une approche basée sur l'attachement et tenant compte des traumatismes subis, le cas échéant, pour les aider dans leur cheminement. L'attachement dure toute la vie et il est dans la nature humaine de changer. Nous devons donc réaliser que les indices fournis et les erreurs commises par un enfant ou un adolescent, ses besoins et ses réactions face aux interventions des personnes qui s'occupent de lui changeront probablement aussi avec le temps. Nous devons également garder à l'esprit l'impact des troubles de l'attachement sur le développement du cerveau et nous rappeler que ces enfants ont besoin d'une approche aimable, solidaire et non réactive pour les aider à apprendre des façons mieux adaptées pour établir et entretenir de saines relations.

Lorsqu'on examine les comportements d'un enfant, on doit se concentrer sur ses ÉMOTIONS et lui suggérer gentiment ce dont il a besoin de votre part. Lorsqu'un enfant se sent incapable de composer avec ses émotions, il réagit souvent de façon jugée inacceptable par la société, en optant pour l'attaque ou la fuite comme réponse.

En bref...

  • Une approche cohérente et prévisible crée un sentiment de sécurité.
  • Restez avec votre enfant ou votre jeune pendant toute la durée de la situation. Aidez-le à contrôler ses émotions.
  • Évitez les longues séances de remontrances verbales et de solution de problèmes axées sur le comportement.
  • Faites plaisir à votre enfant même si son comportement est décevant.
  • Aidez-le à régler le problème ensemble.
  • L'établissement d'horaires, d'une structure, de règles et de limites aide également les enfants à contrôler leurs émotions.

Vous trouverez à la page suivante quelques stratégies qui pourraient être utiles pour promouvoir des façons de soutenir votre enfant ou votre jeune dans des situations complexes chargées d'émotivité. Ces stratégies ne sont PAS des ordonnances, ni des « remèdes », mais plutôt des outils pouvant être adaptés en fonction du comportement de votre enfant ou de votre jeune pour l'aider à maîtriser ses émotions.

Stratégies d'intervention pour les aidants

Comportement : Vol

Les enfants et les jeunes ayant des troubles de l'attachement peuvent commettre de petits larcins pour tenter d'apaiser leur stress interne (par exemple, Loïc s'empare d'objets qui se trouvent sur le bureau de son professeur même si les objets en question n'ont aucune valeur pour lui). Si on fait abstraction des problèmes d'attachement ou de traumatisme, on pourrait penser que Loïc veut « se venger de son professeur » ou encore « contrôler » son professeur. Or, Loïc essaie peut-être tout simplement de se calmer et de réguler ses sentiments d'anxiété associés à sa présence en classe et/ou de composer avec une période de transition. Pour un enfant traumatisé, ces situations peuvent créer un sentiment d'impuissance. Ce qui est tout aussi déroutant, c'est que Loïc peut très bien ramener les objets volés à la maison et ne pas tenter de les cacher à ses parents. Loïc ne vole pas nécessairement pour « voir jusqu'où il peut aller ». Il utilise plutôt une stratégie pour l'aider à faire face à des sentiments envahissants. Cela peut se produire à l'école, à la maison ou dans la communauté.

L'enfant peut déjà être conscient, de manière cognitive, que le fait de voler est une erreur, mais il n'est pas en mesure de réguler ses émotions sans votre aide. Vous êtes vraiment la clé du succès pour aider ces enfants à composer avec des émotions complexes.

On doit se concentrer sur les émotions de l'enfant – Que peut-il bien ressentir?

  • Stress
  • Peur
  • Culpabilité
  • Honte
  • Inconfort
  • Tristesse
  • Anxiété
  • Jalousie
  • Impuissance

On doit éviter de porter un jugement et adopter une attitude solidaire et structurée.

En cas de vol, vous devez reconnaître ce dont votre enfant a besoin de votre part, c'est-à-dire…

  • Prenez les choses en main d'une manière bienveillante et encourageante.
  • Essayez de ne pas prendre ce comportement personnellement!
  • Restez près de votre enfant, émotionnellement et physiquement, dans un environnement qui évoque le stress.
  • Limitez son espace et créez une structure de confinement émotionnel.
  • Expliquez à votre enfant que vous ne le blâmez pas, mais que vous l'aidez à comprendre les limites sociales.
  • Restez avec lui malgré les sentiments d'anxiété et de peur et élaborez ensemble un plan pour faire face aux situations à l'origine d'une telle réaction.
  • Élaborez un plan de sécurité pour savoir à qui votre enfant peut s'adresser en toute sécurité lorsqu'il ressent le besoin de voler.
  • Aidez votre enfant à exprimer ses sentiments en utilisant des images ou des jeux de rôles qui suscitent une envie de commettre un vol.
  • Encouragez/aidez votre enfant à remettre les choses « à leur place ».
  • Aidez-le à rétablir les relations sociales, si possible en présentant des excuses.
  • L'honnêteté en toute circonstance est essentielle à la croissance et au développement de votre enfant ou de votre jeune.
  • Dans certains cas, vous pouvez adopter une règle selon laquelle il est interdit de prêter, d'échanger ou d'emprunter
  • Faites en sorte que le sac à dos et les affaires de votre enfant ou de votre jeune soient vérifiés chaque jour dès son arrivée à la maison ou à l'école. (Mettez l'enfant à contribution)
  • Établissez un niveau de surveillance plus élevé au début, puis réduisez-le par la suite.
  • Veillez à ce que vos effets personnels soient conservés dans un endroit sûr. Cela contribuera à réduire la tentation.

Stratégies d'intervention pour les aidants

Comportement : Mensonge

Les enfants ayant des troubles d'attachement peuvent devenir menteurs, mentir en tout temps, et même mentir à propos de choses complètement absurdes. Ce qui rend la situation encore plus frustrante pour les adultes qui s'occupent d'eux est le fait que même lorsqu'il est pris en flagrant délit, l'enfant fera tout ce qu'il peut « s'en sortir », ce qui conduit souvent à un autre mensonge.

N'oubliez pas que chez les enfants qui présentent des antécédents de traumatisme, le mensonge peut être attribuable à des sentiments intenses de « PEUR ». Ces enfants vivent dans un monde où leurs capacités de survie (c'est-à-dire de combat-fuite) sont en alerte tout au long de la journée. Étant donné qu'ils sont constamment aux aguets (c'est-à-dire hyper vigilants), leur perception d'une situation est déformée. Ils ont donc recours aux mensonges pour éviter la honte à tout prix. Ils persistent à mentir pour survivre. (Stratégie de survie)

De simples événements de la vie de tous les jours peuvent susciter des « réactions de peur » immédiates chez ces enfants. C'est le cas, notamment, d'un enfant qui trouve de l'argent par terre en sachant que cet argent appartient à quelqu'un d'autre et qui ment à ce sujet. Le fait de mentir provient non seulement d'une « peur » chez l'enfant, mais il suscite également une réaction de crainte des parents, qui risquent de lui dire : Mais qu'est-ce qui t'a pris, comment as-tu pu faire une chose pareille? Il est important que les parents et les personnes qui s'occupent des enfants comprennent que les punitions ne seront probablement pas efficaces et qu'elles peuvent même contribuer à accroître les sentiments de peur et de honte intense chez l'enfant. Vous trouverez à la page suivante une liste de stratégies pouvant être adoptées pour aider l'enfant et les personnes qui s'occupent de lui.

On doit se concentrer sur les émotions de l'enfant – Que peut-il bien ressentir?

  • Peur
  • Honte
  • Culpabilité
  • Embarras
  • Solitude
  • Tristesse/jalousie
  • Isolement
  • Désespoir
  • Stress

On doit éviter de porter un jugement et adopter une attitude solidaire et structurée.

En cas de mensonge, sachez reconnaître que votre enfant a besoin de compréhension et d'encadrement de votre part…

  • Le mensonge vient d'un état de stress et de survie.
  • Le mensonge peut provenir de la peur de l'abandon. « Si je ne suis pas parfait, cette famille ne me gardera pas ».
  • Le comportement peut donner l'impression qu'il est dirigé contre VOUS! Or, ce n'est probablement pas le cas.
  • Le fait de réagir à ce comportement ne fera probablement qu'accroître une lutte de pouvoir et ne permettra pas de répondre au besoin sous-jacent. (Sentiment)
  • Vous ne pouvez pas donner des leçons de morale à un enfant ou un jeune qui est en détresse. (Concentrez-vous sur les émotions associées au mensonge).
  • Soutenir l'enfant/le jeune.
  • Plus tard, quand tout le monde est calme, aborder la situation en explorant ensemble le sentiment et le comportement.
  • En tant qu'adulte, vous devez servir de modèle à votre enfant ou votre jeune.
  • Explorer des situations qui pourraient favoriser le comportement mensonger en utilisant des marionnettes avec de jeunes enfants et des jeux de rôle avec des enfants plus âgés.
  • Avoir des règles et des conséquences familiales cohérentes qui s'appliquent de la même manière à tous les membres de la famille.
  • Préparer les enfants/jeunes aux conséquences négatives à la maison, à l'école et dans la communauté en soutenant leurs besoins émotionnels à l'avance.
  • Les aidants doivent insister sur l'importance de toujours dire la vérité. (Cela pourrait se traduire par des réponses naturelles ou concrètes selon l'enfant et la famille).
  • Si vous savez que votre enfant va vous mentir, ne perdez pas votre temps à lui poser des questions, réagissez simplement au mensonge et passez à autre chose!

Stratégies d'intervention pour les aidants

Comportement : Accumulation et surconsommation

Les enfants/jeunes ayant des troubles de l'attachement peuvent manifester ce comportement après avoir été privés de nourriture ou d'autres nécessités de base. Les enfants qui sont accueillis dans un environnement qui ne correspond pas à cette réalité (notamment dans un environnement où ils ont accès à une nourriture saine et abondante) continuent de vouloir accumuler et/ou de se gaver, surtout lorsqu'ils se sentent en danger ou émotionnellement vulnérables. Les parents sont souvent surpris par un tel comportement, surtout lorsqu'il est clair qu'ils font tout en leur possible pour répondre aux besoins de l'enfant.

Lorsque les conditions familiales sont chaotiques et manquent de structure, les cycles normaux d'alimentation et de sommeil des enfants sont perturbés et cela peut également entraîner une accumulation ou un gavage. Les enfants peuvent également avoir un besoin exagéré de « nourriture réconfortante » pour trouver un certain apaisement.

On doit se concentrer sur les émotions de l'enfant – Que peut-il bien ressentir?

  • Peur
  • Honte
  • Culpabilité
  • Insécurité
  • Solitude
  • Tristesse
  • Isolement
  • Désespoir
  • Impuissance

On doit éviter de porter un jugement et adopter une attitude solidaire et structurée.

En cas d'accumulation excessive, sachez reconnaître que votre enfant a besoin de compréhension et d'encadrement de votre part…

  • Il s'agit là de sa façon de gérer le stress.
  • Essayez de ne pas trop insister sur le comportement; essayez plutôt de soutenir le sentiment.
  • Soutenez votre enfant et aidez-le à gérer les émotions à l'origine de ce comportement.
  • Continuez d'offrir des repas et des collations sains à intervalles réguliers.
  • Collaborez avec votre enfant ou votre jeune pour lui trouver un récipient de collation saine désigné qui soit facilement accessible et visible.
  • Aidez votre enfant à trouver une façon de vous manifester son besoin de réconfort, de soutien et de sécurité.
  • Cherchez des indices montrant que votre enfant se sent impuissant et qu'il est stressé, même s'il affirme le contraire (par exemple, le langage corporel, le ton de la voix, l'expression du visage).
  • Par mesure de prévention, cachez les collations malsaines rendez-les inaccessibles à votre enfant sans surveillance adéquate.
  • Les conséquences/approches punitives telles que le fait de parler longuement du comportement, de le rendre public et de supprimer tous les en-cas et les friandises peuvent accroître le niveau de détresse.
  • Servez de modèle en ce qui concerne les choix et les quantités d'aliments sains.
  • Continuez d'aider votre enfant ou votre jeune à trouver des façons d'obtenir du réconfort d'une autre façon (c'est-à-dire musique, art, doudous, jouets à presser). Si les câlins le réconfortent, n'hésitez pas à lui en faire Maman ou papa!
  • Organisez les repas en famille et concentrez-vous sur les conversations POSITIVES. (PAS d'appareils électroniques, y compris les téléphones portables et la télévision). Procédez à des contrôles quotidiens des chambres de TOUS les membres de la famille si le comportement soulève des préoccupations sur le plan de la santé.

Stratégies d'intervention pour les aidants

Comportement : Agression/Destruction

Les enfants et les jeunes qui souffrent de troubles de l'attachement peuvent se fâcher, faire une scène et repousser leurs proches lorsqu'ils se sentent menacés. Ces comportements sont le résultat de la réaction de « combat » déclenchée par le fait que l'enfant ou le jeune se sent TOTALEMENT impuissant, incompris et affolé. Il est important de reconnaître que ces enfants sont tétanisés et que, de ce fait, leur tolérance envers les autres ou face à une situation peut être compromise, ce qui peut entraîner une réaction plus rapide de l'enfant et une escalade de son comportement.

Les personnes qui s'occupaient de l'enfant dans le passé ont peut-être été effrayées elles-mêmes et/ou elles ont peut-être fait peur à l'enfant, ce qui a eu un impact sur la capacité de l'enfant à se sentir en sécurité avec ses figures d'attachement

Ces schémas relationnels troublés peuvent être répétés par l'enfant ou le jeune dans sa famille actuelle, malgré les efforts héroïques de parents aimants et dévoués. N'oubliez pas que certains de ces enfants ont eu de multiples aidants dans leur vie, et qu'ils craignent peut‑être constamment de perdre une autre figure d'attachement.

On doit se concentrer sur les émotions de l'enfant – Que peut-il bien ressentir?

  • Terreur
  • Honte
  • Désespoir
  • Impuissance
  • Tristesse
  • Incompris
  • Désespéré
  • Abandon

On doit éviter de porter un jugement et adopter une attitude solidaire et structurée.

En cas d'accumulation excessive, sachez reconnaître que votre enfant a besoin de compréhension et d'encadrement de votre part …

  • Le parent doit prendre le contrôle d'une manière bienveillante et réconfortante. Il s'agit notamment de protéger tous les membres de la famille (y compris les animaux domestiques).
  • Les parents doivent devenir des experts dans l'interprétation du langage corporel, des expressions faciales, du ton de la voix, etc. de leur enfant ou de leur jeune. Ce sont là des indicateurs précoces que l'enfant est en train de se laisser submerger par ses sentiments.
  • Si l'enfant est physiquement en sécurité, le parent peut avoir besoin de reconnaître l'intensité de ses propres sentiments et de s'éloigner pour se ressourcer.
  • Les parents doivent désamorcer le sentiment qui se cache derrière le comportement, en faisant des déductions gentilles et en NE participant PAS à la solution des problèmes pour le moment.
  • Chez certains enfants, le réconfort physique peut avoir un impact immédiat. Dans d'autres cas, il est préférable d'attendre, d'offrir verbalement un câlin et même de servir de bouc émissaire. L'objectif est de faire baisser le niveau de stress de l'enfant!
  • Si vous devez séparer l'enfant des autres membres de la famille, vous pouvez le faire pour des raisons de sécurité, mais essayez de maintenir une présence visuelle et physique pour rassurer l'enfant en lui indiquant qu'il n'est pas seul!
  • Vous pouvez offrir à l'enfant la possibilité de replacer les choses et de réparer les dommages. Par contre, vous devez le faire avec lui sans autre discussion sur la question.
  • Les excuses peuvent également être envisagées SI cela permet à l'enfant de réguler ses sentiments et ses préoccupations relationnelles.
  • Les problèmes peuvent être résolus uniquement lorsque la situation est complètement désamorcée.
  • Il est important que l'enfant soit mis au courant des règles applicables en société, ainsi que des limites à respecter pour comprendre les répercussions potentielles de ses gestes (sur le plan relationnel ou juridique).

Stratégies d'intervention pour les aidants

Comportement : Désobéissance/non-respect des consignes

La désobéissance, tout comme l'agression, peut survenir lorsqu'un enfant ou un jeune se sent acculé au pied du mur. L'enfant ou le jeune a l'impression d'être seul au monde et de ne pas être entendu, c'est pourquoi il se sent contraint d'adopter une attitude de « combat », tient des propos blessants et refuse d'accéder à toute demande provenant de ses aidants familiaux. Cette attitude est le fruit de ses antécédents, qui peuvent inclure des luttes de pouvoir et de la violence envers ses anciens aidants.

Outre les luttes de pouvoir, l'enfant/le jeune peut ne pas se sentir à l'aide/en sécurité lorsque les personnes qui s'occupent actuellement de lui ne réagissent pas de la même manière que celles qui s'occupaient de lui auparavant. Ces enfants ont besoin de temps et de pratique pour avoir l'impression que leurs nouveaux aidants vont le prendre en charge d'une manière calme, attentionnée et réconfortante. L'enfant ou le jeune aura ainsi le sentiment d'être entendu, compris et soutenu à travers ces sentiments envahissants. Grâce à ce nouveau système de soutien, l'enfant pourra finalement comprendre que l'attitude de ses nouveaux aidants l'aidera à se sentir en sécurité et valorisé, quels que soient ses comportements.

Les enfants souffrant de troubles de l'attachement ont souvent de la difficulté lorsqu'ils sont évalués, jugés et comparés avec d'autres enfants, la compétition étant difficile pour eux sur le plan émotionnel. L'enfant ou le jeune peut donc refuser de coopérer pour se protéger de ces sentiments désagréables.

Il est essentiel de tenir compte des sentiments de l'enfant ou du jeune lorsqu'on lui adresse une demande. Si on saute cette étape, l'enfant ou le jeune ne sera probablement pas en mesure d'accomplir la tâche à la satisfaction de l'adulte qui lui a adressé cette demande. Les fonctions cognitives d'un enfant diminuent lorsque le stress augmente.

On doit se concentrer sur les émotions de l'enfant – Que peut-il bien ressentir?

  • Jugement
  • Honte
  • Comparaison
  • Insécurité
  • Impuissance
  • Incompréhension
  • Non entendu
  • Abandon

On doit éviter de porter un jugement et adopter une attitude solidaire et structurée.

  • Les parents doivent être capables de prendre en charge les enfants d'une manière bienveillante et réconfortante.
  • Ils ne doivent pas personnaliser le comportement.
  • Ils doivent reconnaître le sentiment avant le comportement. Les enfants/jeunes répondront à la demande par un « NON » immédiat; les parents doivent donc ignorer cette réponse et soutenir le sentiment.
  • On doit toujours tenir compte des styles d'apprentissage et des besoins médicaux de l'enfant avant de lui imposer des attentes.
  • Le moment choisi est très important. Pour de meilleurs résultats, on impose des attentes ou on présente des demandes lorsque l'enfant n'est pas en train de s'adonner à son activité préférée.
  • La décomposition de la tâche en étapes faciles favorisera la réussite de l'enfant.
  • Les parents doivent adopter une attitude positive et prévoir une coopération par étapes, et non prédire une réponse négative.
  • Utilisez l'humour de manière appropriée, en fonction de la réaction de l'enfant ou du jeune. (Les sarcasmes et les taquineries seront interprétés comme de l'intimidation)
  • Les parents devraient proposer d'accomplir une tâche avec l'enfant ou le jeune, la rendre amusante, c'est une excellente occasion d'entrer en contact avec l'enfant ou le jeune.
  • En donnant à l'enfant ou au jeune l'occasion de nous aider, on l'aide à coopérer, à acquérir de nouvelles compétences et à renforcer son estime de soi.
  • N'encouragez pas l'enfant/le jeune à jouer le rôle de parent auprès d'autres enfants.
  • Maintenez la cohérence des routines et des tâches. La prévisibilité sécurise les enfants et les aide à avoir confiance dans leur capacité de répondre aux attentes.
  • Ne donnez pas trop de choix à un enfant anxieux. Cela augmentera la probabilité de non-conformité.
  • C'est aux parents qu'il incombe de garantir la sécurité, la santé et la prévisibilité de l'environnement familial.
  • Faites des compliments et des éloges lorsque l'enfant ou le jeune accomplit une tâche.
  • Aidez l'enfant ou le jeune à prendre de nouveaux risques en vue de son indépendance.
  • Il est de la responsabilité des parents d'aider les enfants à apprendre et à grandir en allant à l'école, en participant à des activités communautaires et, surtout, en s'amusant!