Cas examinés entre 2003 et 2018

  • Entre 2003 et 2018, le Comité d’examen des décès dus à la violence familiale (CEDVF) a examiné 329 cas (représentant 470 décès).
  • Sur ces cas, 66 % étaient des homicides, et 34 %, des homicides-suicides.
  • Dans environ 71 % des cas, la victime était dans un couple avec des antécédents de violence familiale, et dans 67 %, il s’agissait d’un couple séparé ou en instance de séparation.
  • Voici les principaux autres facteurs de risque relevés :
    • État dépressif de l’agresseur (50 %);
    • Comportement obsessionnel de l’agresseur (46 %);
    • Antécédents de menaces ou de tentatives de suicide (44 %);
    • Crainte intuitive de la victime à l’égard de l’agresseur (43 %);
    • Vulnérabilité de la victime (43 %) (Ce facteur de risque fait l’objet d’un suivi depuis 2017);
    • Manifestation de jalousie sexuelle par l’agresseur (39 %);
    • Antécédents de menaces de mort à l’égard de la victime (36 %);
    • Consommation excessive d’alcool ou de drogues (40 %);
    • Agresseur sans emploi (39 %);
    • Antécédents de violence extrafamiliale (33 %).
  • Dans 70 % des cas, au moins sept facteurs de risque ont été relevés.

Cas examinés en 2018

  • En 2018, le CEDVF a examiné 18 cas, soit 15 homicides et 3 homicides-suicides, à l’origine de 25 décès (22 victimes d’homicide et 3 agresseurs suicidés).
  • Ces cas ont donné lieu à 28 recommandations.
  • Sur les 22 victimes, on comptait 13 femmes (59 %), 5 hommes (23 %), 2 filles (9 %) et 2 garçons (9 %).
  • Dans 14 (78 %) des 18 cas examinés, l’agresseur était un homme, et dans les 4 autres (22 %), il s’agissait d’une femme.
  • Les victimes étaient âgées de 4 à 82 ans.
  • L’âge moyen des victimes était de 39,3 ans.
  • Les agresseurs étaient âgés de 23 à 82 ans.
  • L’âge moyen des agresseurs était de 44 ans.
  • Le nombre moyen de facteurs de risque relevés était de 7,5.
  • Le nombre de facteurs de risque allait de 1 à 17.
  • Dans 11 (61 %) des cas examinés, on a relevé au moins sept facteurs de risque.
  • Dans 3 cas, la victime ou l’agresseur s’identifiait comme Autochtone.