Les années intermédiaires font référence à la période de la vie qui se situe entre la petite enfance et l’adolescence. En règle générale, les spécialistes du développement des enfants considèrent que les enfants âgés de six à 12 ans sont à la phase intermédiaire.

L’importance des années intermédiaires

Les enfants à la phase intermédiaire d’aujourd’hui

L’Ontario compte plus d’un million d’enfants âgés de six à 12 ans. Ce nombre devrait passer à 1,26 million au cours des 20 prochaines années.footnote 1 Comme la population de l’Ontario vieillit, ce groupe rapetisse, même si ce segment de notre province n’a jamais été aussi important.

Les enfants qui sont à la phase intermédiaire en Ontario aujourd’hui sont différents de la génération qui les a précédés. Ils grandissent à une époque dynamique qui change rapidement. La technologie joue de plus en plus un rôle prépondérant dans la vie des enfants et apporte avec elle plusieurs possibilités nouvelles tout comme des défis.

Les enfants à la phase intermédiaire de l’Ontario sont très diversifiés : 32 % d’entre eux sont identifiés comme faisant partie d’une minorité visible et 45,5 % d’entre eux sont identifiés comme des Canadiens de première ou de deuxième génération.footnote 2 Bien que la plupart des enfants à la phase intermédiaire en Ontario s’épanouissent, il y a des enfants dans certains groupes qui sont confrontés à de plus grands défis que d’autres.

Un stade de développement distinct et important

Il y a une recherche nouvelle et émergente qui met davantage en lumière ce stade important du développement. Les années intermédiaires sont maintenant considérées comme un point tournant clé du développement qui jette les fondements de l’identité personnelle, des aptitudes, des habitudes et des valeurs qui suivront les enfants et les jeunes durant toute leur vie.

Le stade intermédiaire de l’enfance est une période pendant laquelle les enfants explorent qui ils sont et qui ils veulent devenir, en établissant les compétences de base et les saines habitudes, en composant avec la puberté, les changements physiques et le rôle sexuel, en se faisant des amis, en forgeant des attitudes à l’égard du monde dans lequel ils vivent et en franchissant les premières étapes vers l’indépendance. C’est une période de défis et de possibilités pour les enfants ainsi que pour les personnes qui en prennent soin. Les familles, les familles élargies et les communautés bienveillantes jouent toutes un rôle central afin d’accompagner les enfants tout au long de leurs années intermédiaires.

Les années intermédiaires sont aussi une période pendant laquelle les indicateurs précoces de la santé mentale et les difficultés de comportement et d’apprentissage deviennent plus visibles et où les interventions précoces peuvent avoir une incidence importante sur les résultats à long terme. Les parents, les fournisseurs de soins et les autres adultes attentionnés peuvent soutenir les enfants pendant cette fenêtre cruciale en leur fournissant les possibilités et les ressources qui les aideront à s’épanouir et en décelant les « signes avant-coureurs » qui dénotent des difficultés sur les plans de la santé mentale, du comportement et de l’apprentissage.

Jeter un pont entre la petite enfance et la jeunesse

Mon cheminement : un guide pour soutenir le développement des enfants durant les années intermédiaires jette un pont entre les cadres de développement de la petite enfance et de l’enfance qui existent. Les ressources pour la petite enfance sont notamment Comment apprend-t-on? Pédagogie de l’Ontario pour la petite enfance, qui se veut un outil pour guider la programmation et la pédagogie dans les programmes destinés à la petite enfance, ainsi que L’apprentissage des jeunes enfants à la portée de tous dès aujourd’hui, qui comprend un continuum du développement pour les enfants, de la petite enfance à l’âge scolaire.

Dans le but de favoriser le développement des enfants, le gouvernement de l’Ontario a diffusé D’un stade à l’autre : une ressource sur le développement des jeunes afin de guider les soutiens et les services pour les jeunes âgés de 12 à 25 ans.

Ensemble, ces cadres de développement forment un continuum de ressources afin de favoriser un développement optimal et d’améliorer les résultats pour les enfants et les jeunes, de la naissance jusqu’à l’âge de 25 ans, durant tout le cycle de vie.

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Un document dynamique

La recherche sur le développement des enfants qui sont à la phase intermédiaire : Treize nouveaux documents de recherche ont été conçus par les plus grands chercheurs canadiens afin de compiler les données probantes actuelles sur le développement des enfants durant les années intermédiaires.

Un groupe de réflexion formé de chercheurs : Un forum de recherche s’est déroulé avec environ 35 des principaux chercheurs dans le domaine du développement des enfants sur des sujets clés liés à un développement sain durant les années intermédiaires.

Des discussions avec les familles : Des discussions avec des groupes de concertation et des entretiens individuels ont eu lieu avec une centaine de parents et de fournisseurs de soins afin d’entendre leurs parcours et leurs points de vue.

Un sondage sur l’expérience des parents et des fournisseurs de soins durant les années intermédiaires : Un sondage a été réalisé sur les expériences de plus de 1 400 parents et fournisseurs de soins qui élèvent des enfants qui sont à la phase intermédiaire, y compris les défis auxquels ils sont confrontés et les soutiens qu’ils reçoivent.

Des ateliers communautaires : Une série d’ateliers menés aux quatre coins de la province ont mobilisé 165 partenaires communautaires et fournisseurs de services afin d’obtenir une perspective sur le soutien pour le bien-être des enfants et des familles durant les années intermédiaires.

Une table ronde stratégique : Une table ronde s’est tenue avec plus de 60 partenaires et intervenants provinciaux afin de discuter des priorités et des résultats stratégiques pour les enfants qui sont à la phase intermédiaire.

Le Conseil de la première ministre pour de meilleures perspectives pour la jeunesse : Le Conseil de la première ministre pour de meilleures perspectives pour la jeunesse a apporté de précieux points de vue sur les priorités, les résultats et les possibilités afin d’améliorer le bien-être de tous les enfants qui sont à la phase intermédiaire.

Des partenaires autochtones : Le gouvernement provincial a travaillé en étroite collaboration avec les partenaires autochtones dans le cadre des tables de concertation technique de la Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones, d’un examen des présentations des partenaires autochtones pour la Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones et d’une étude des modifications apportées à la Loi sur les services à l’enfance et à la famille afin de s’assurer que les perspectives des membres des Premières Nations, des Métis, des Inuits et des Autochtones en milieu urbain soient intégrées à cette ressource.

Un point de vue équilibré et global du développement

La présente ressource donne un aperçu des aptitudes de base, des compétences et des étapes clés du développement que les enfants acquièrent et franchissent généralement durant les années intermédiaires. Le développement peut être observé à travers cinq domaines:

MON cheminement : un guide pour soutenir le développement des enfants durant les années intermédiaires

Le développement est interdépendant

Le développement ne se fait pas le long d’une ligne droite. Nous avons déterminé cinq domaines ou domaines de développement — cognitif, affectif, social, physique et de la communication — qui sont constamment sollicités en s’influençant et en profitant des uns et des autres. Comme les domaines du développement sont interdépendants, des progrès dans un domaine favorisent des progrès dans d’autres domaines. Pour favoriser un développement optimal, il faut de l’encouragement et du soutien afin d’atteindre un équilibre et une croissance dans tous les domaines.

On peut voir l’interdépendance en examinant comment le développement du cerveau de l’enfant commence à lui permettre de reconnaître les autres et de prendre conscience des points de vue des autres. Cela lui permet, en retour, d’avoir des interactions sociales plus pertinentes et, par conséquent, d’améliorer ses aptitudes sociales et d’exercer ses aptitudes à communiquer grandissantes.

Dans le même ordre d’idées, lorsqu’un enfant éprouve des difficultés dans un domaine du développement, cela aura une incidence sur d’autres aspects de son développement.

Si c’est le cas, pourquoi ne pas décomposer le développement des enfants en domaines différents? La réponse est qu’ils sont à un point d’entrée.

Penser en fonction des différents domaines nous permet de décomposer et de comprendre tous les différents changements qui s’opèrent. Cette décomposition est utile pour comprendre les « stades » du développement ou ce qui se passe chez les enfants, leurs influences et les moyens que nous pouvons prendre pour favoriser des résultats optimaux au fur et à mesure que les enfants se développent durant leurs années intermédiaires.

Les influences et le contexte sont la clé

Les enfants qui sont à la phase intermédiaire cherchent l’indépendance, explorent un nouveau monde dynamique et influent formé d’amis, d’enseignants, de membres du personnel scolaire, d’entraîneurs et de gardiens du savoir traditionnel et ils établissent une nouvelle identité sociale dans une communauté qui leur semble de plus en plus grande.

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Parallèlement, les enfants qui sont à la phase intermédiaire dépendent des soins et du soutien qu’ils reçoivent à la maison, à l’école et dans la collectivité. Que ce soit en donnant aux enfants un sentiment de confort et de sécurité ou en guidant leur développement affectif et cognitif, les parents, les fournisseurs de soins et les autres adultes attentionnés dans la collectivité ont un rôle très important à jouer. L’influence positive des adultes attentionnés sur le développement des enfants est un élément essentiel de la Stratégie ontarienne de soutien durant les années intermédiaires.

La meilleure façon pour que les enfants grandissent et se développent avec succès est de faire en sorte que toutes les personnes qui ont une influence importante dans leur vie travaillent ensemble afin de les soutenir. Cela inclut la famille et la famille élargie, le personnel de l’école et des programmes d’activités après l’école, les fournisseurs de services ainsi que les autres adultes attentionnés dans la collectivité.

Chaque enfant est unique et se développe à son propre rythme

Peu importe leurs capacités et leur milieu, les enfants se développent sur les plans physique, social, affectif et cognitif et ils acquièrent tous des aptitudes à communiquer. Par contre, les façons dont les enfants se développent à travers ces domaines diffèrent grandement. Chaque enfant est unique et se développe à son propre rythme. Le cheminement du développement de l’enfant se fait le long d’un parcours qui est façonné par sa propre expérience, par le contexte ainsi que par des facteurs sociaux et environnementaux.

En raison de ces différences, il est important d’éviter le concept du développement « normal ». Aucun parcours de développement ne peut être généralisé de manière à inclure tous les enfants.

Valoriser tous les enfants de manière égale signifie respecter la diversité de leurs parcours de développement. La présente ressource pose un regard inclusif sur le développement des enfants afin que tous les enfants puissent s’y reconnaître.

Les familles comptent

Les familles et les familles élargies jouent un rôle crucial dans le soutien des enfants durant les années intermédiaires. Les enfants vivent dans plusieurs types de famille différents, y compris celles qui sont dirigées par un parent seul, par plusieurs parents, par un ou des grands-parents, par un ou des parents de famille d’accueil ou par un ou des fournisseurs de soins. Il y a des familles qui sont grandes et élargies et il y a des familles qui sont petites. Les amis et les voisins peuvent aussi faire partie du réseau de soutien familial élargi. Il n’existe pas une seule façon d’être une famille. Chaque type de famille peut être une source de force pour les enfants qui sont à la phase intermédiaire.

Les parents et les fournisseurs de soins sont souvent les meilleurs soutiens et les champions de l’enfant. Les soutiens les plus efficaces pour les enfants sont ceux qui visent le bien-être global de l’enfant et de la famille. Le gouvernement de l’Ontario reconnaît que pour accompagner nos enfants, nous devons soutenir les familles. Les enfants n’existent pas et ne grandissent pas de façon isolée. Les parents et les fournisseurs de soins sont les spécialistes de leurs enfants.

Néanmoins, les parents et les fournisseurs de soins ont parfois besoin d’aide. Bien que la plupart des familles vivant en Ontario s’en sortent bien, il y en a qui sont confrontées à des pressions et à des difficultés importantes. La pauvreté, le traumatisme intergénérationnel et colonial, les besoins particuliers, les obstacles linguistiques, les difficultés liées à l’établissement, le racisme et la discrimination sont tous des facteurs qui peuvent avoir une incidence sur les besoins et la résilience des parents et des fournisseurs de soins. Soutenir les familles et créer des conditions propices afin qu’elles soient toutes en mesure de s’épanouir est le meilleur moyen à prendre afin de favoriser le développement optimal des enfants et d’assurer un avenir prometteur pour tous les enfants en Ontario.

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Respecter les points de vue autochtones sur le bien-être

Les personnes autochtones vivant en Ontario englobent plusieurs communautés des Premières Nations, d’Inuits, de Métis et d’Autochtones en milieu urbain. Il existe une diversité foisonnante à l’intérieur et dans l’ensemble des cultures autochtones. Cette diversité s’étend à l’endroit où les peuples autochtones vivent, aux langues qu’ils parlent, au système de gouvernance de chaque communauté, aux traditions et aux pratiques culturelles (y compris les pratiques et les normes liées à l’éducation des enfants) ainsi qu’à l’accès et à la prestation des services.footnote 3

Les familles autochtones

Lorsqu’on prend en considération les points de vue autochtones sur le bien-être et le développement des enfants, il est important de comprendre l’impact traumatisant de la colonisation sur les familles et les communautés autochtones. Le traumatisme colonial continue d’avoir des répercussions sur le bien-être des familles et des communautés autochtones à ce jour. Ce traumatisme est enraciné dans des politiques et des pratiques qui visaient précisément à perturber et à détruire les traditions culturelles, les structures familiales et communautaires ainsi que les pratiques liées à l’éducation des enfants autochtones.

Le système de pensionnats indiens a retiré de force des enfants qui étaient dans des familles et des communautés enrichissantes et aimantes dans le but de les placer dans des établissements où il leur était interdit de respecter leurs traditions culturelles et de parler dans leurs langues autochtones, ce qui a eu pour effet de les rendre vulnérables à la violence, à l’abus et à l’isolement.

Les politiques colonialistes ont eu des répercussions intergénérationnelles à grande échelle, notamment en perturbant les styles de parentage autochtones traditionnels.footnote 4 La Commission de vérité et de réconciliation a noté que les survivants des pensionnats indiens avaient demandé de l’aide afin de renouer avec les pratiques et les valeurs parentales traditionnelles.

Aujourd’hui, de nombreuses familles autochtones de l’Ontario sont dirigées par des parents vulnérables qui sont confrontés à des défis de toutes sortes. Douze % des familles autochtones sont dirigées par des parents de moins de 25 ans et 27 % des familles autochtones sont dirigées par une mère seule.footnote 5 Les taux de pauvreté sont plus élevés dans les familles autochtones que dans les familles non autochtones et le taux d’incapacité au sein des peuples autochtones est deux plus élevé que la moyenne nationale.footnote 6

Malgré ces problèmes, les systèmes de connaissances culturelles foisonnants et les pratiques liées à l’éducation des enfants des peuples autochtones sont largement mis en pratique et transmis par les familles autochtones aujourd’hui.footnote 7, footnote 8 Cela consiste notamment à participer à des activités rattachées aux ressources naturelles, à partager les « aliments prélevés dans la nature » (p. ex. le poisson et la faune) ou traditionnels et à favoriser l’apprentissage des langues autochtones.

Le bien-être des Autochtones

Comprendre que le bien-être est interdépendant et qu’il implique le bien-être de la personne, de la famille, de la famille élargie et de la communauté est un élément que les cultures autochtones ont en commun.footnote 9 Le bien-être est un concept universel et global qui inclut l’estime de soi, la dignité personnelle, l’identité culturelle, l’interdépendance, l’équilibre et l’harmonie dans son être physique, émotif, mental et spirituel.footnote 10

Les étapes du cycle de la vie sont célébrées tandis que chaque personne offre des présents différents et joue un rôle en contribuant au bien-être de l’ensemble de la communauté. Le cycle de la vie reflète l’interdépendance des personnes, des familles et des collectivités ainsi que leurs responsabilités les uns envers les autres.footnote 11

L’appartenance à une famille et à une communauté est l’un des indicateurs les plus importants du bienêtre des Autochtones.footnote 12 Les systèmes de soins fondés sur la culture placent l’enfant au centre de la société avec les parents, les grands-parents, les tantes et les oncles et avec les gardiens du savoir traditionnel qui agissent comme des enseignants, des nourriciers et des protecteurs.footnote 13 Les structures sociales traditionnelles procurent aux enfants un sentiment d’appartenance et une identité qui sont fondés sur « une bonne vie jour après jour », en assurant la continuité du mode de vie traditionnel. Les jeunes qui grandissent au sein de ces cultures sont épaulés afin d’acquérir un solide sens du soi qui s’exprime à travers la responsabilité à l’égard de la communauté.

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L’apprentissage culturel et le développement

Il est indispensable pour le bien-être des enfants, des familles et des communautés autochtones de préserver la culture et l’identité des enfants autochtones. L’apprentissage culturel et le développement du soi et de son esprit est un besoin développemental fondamental pour les enfants autochtones qui touche tous les domaines de comportement. Les jeunes membres des Premières Nations et inuits ont indiqué que leur culture leur permet d’atteindre un équilibre et d’établir des relations saines.footnote 14 Les jeunes ont besoin d’acquérir une solide identité du moi qui doit être enracinée dans leur culture autochtone et qui est nécessaire pour contrer l’impact du traumatisme intergénérationnel ainsi que ses effets qui se font sentir toute la vie durant.footnote 15La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones reconnaît les droits des peuples autochtones de revitaliser, d’utiliser, de développer et de transmettre l’apprentissage culturel.footnote 16

Les structures culturelles et les méthodes d’apprentissage culturel diffèrent à l’intérieur et dans l’ensemble des cultures des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Ces exemples de structures culturelles mettent en évidence l’étendue des possibilités de favoriser l’apprentissage culturel auprès des enfants autochtones qui sont à la phase intermédiaire.

Les aînés, les sénateurs, les gardiens du savoir traditionnel et les dirigeants communautaires jouent également un rôle de premier plan en guidant les jeunes autochtones, en transmettant le savoir traditionnel et en aidant les enfants et les jeunes à acquérir de la confiance ainsi qu’un solide sens du soi.

Exemples de structures culturellesfootnote 17 :

Les relations transformées

Les familles et les communautés membres des Premières Nations, métisses et inuites sont les mieux placées pour définir leur propres besoins et pour déterminer les soutiens dont ils ont besoin afin d’aider leurs enfants et leur familles à s’épanouir. Les services aux Premières Nations, aux Métis et aux Inuits sont plus efficaces lorsqu’ils ont conçus et assurés par les communautés membres des Premières Nations, métisses ou inuites.

Le droit à l’autodétermination des Autochtones doit être respecté par quiconque vise à soutenir un enfant autochtone. Chaque communauté membre des Premières Nations, métisse et inuite possède un contexte culturel, social, historique et politique unique. Les perspectives ou les traditions culturelles ne devraient jamais être généralisées dans l’ensemble des groupes membres des Premières Nations, métis et inuits. Les fournisseurs de services devraient établir des liens et travailler en partenariat avec les organisations et les communautés autochtones pertinentes, surtout quand ils envisagent d’offrir des soutiens et des services à des enfants et à des familles autochtones.

Les efforts déployés en vue de la réconciliation et de la transformation des relations entre les familles, les communautés et les partenaires autochtones et non autochtones sont une responsabilité partagée. Les années intermédiaires sont une belle occasion pour renforcer, accompagner et éduquer tous les enfants — y compris ceux qui sont autochtones et ceux qui ne le sont pas — afin de participer à la réconciliation en tant que partenaires informés, respectueux et actifs.

La phase intermédiaire de l’enfance est une période cruciale pour favoriser la construction de l’identité, l’apprentissage culturel et le développement spirituel. En ce qui a trait aux enfants autochtones qui sont à la phase intermédiaire, leur famille et leur communauté, cette période est une occasion importante de solidifier les fondements au sein de la famille et de la communauté et de créer un lien permanent avec soi-même, son esprit et sa culture qui touche à tous les domaines du développement et qui procure les outils dont les enfants autochtones ont besoin pour s’épanouir.


Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe Ministère des Finances de l’Ontario. (2017). Mise à jour des projections démographiques pour l’Ontario, 2016–2041. Ontario, Canada : Ministère des Finances. Consulté à l’adresse http://www.fin.gov.on.ca/fr/economy/demographics/projections/projections2016-2041.pdf.
  • note de bas de page[2] Retour au paragraphe Statistique Canada. (2013). Canada (Code 01) (tableau). Profile de l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM). Enquête nationale auprès des ménages, 2011. Statistique Canada, no de catalogue 99-004-XWE. Ottawa.
  • note de bas de page[3] Retour au paragraphe Métis Nation of Ontario, Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, Ontario Native Women’s Association. (2014). A Collaborative Submission Regarding a Provincial Aboriginal Children and Youth Strategy. Ontario, Canada : Metis Nation of Ontario, Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, Ontario Native Women’s Association. Consulté à l’adresse http://ofifc.org/sites/default/files/content-files/ACYS-Submission%202014-09-17.pdf.
  • note de bas de page[4] Retour au paragraphe Muir, N. et Bohr, Y. (2014). Contemporary practice of traditional Aboriginal child rearing: A review. First Peoples Child and Family Review 9: 66–79. Accessible à l’adresse : http://journals.sfu.ca/fpcfr/index.php/FPCFR/article/view/231 [21 septembre 2015].
  • note de bas de page[5] Retour au paragraphe Métis Nation of Ontario, Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, Ontario Native Women’s Association (2014). Submission to Ontario’s Minister of Children and Youth Services Regarding a Provincial Aboriginal Children and Youth Strategy Ontario, Canada.
  • note de bas de page[6] Retour au paragraphe Ontario Coalition of Aboriginal People (2014). Note sommaire de l’OCAP sur la consultation sur le stratégie du MSEJ. Ontario, Canada.
  • note de bas de page[7] Retour au paragraphe Muir, N. et Bohr, Y. (2014). Contemporary practice of traditional Aboriginal child rearing: A review. First Peoples Child and Family Review 9: 66–79. Accessible à l’adresse : http://journals.sfu.ca/fpcfr/index.php/FPCFR/article/view/231 [21 septembre 2015].
  • note de bas de page[8] Retour au paragraphe Simard, E. (2017). Indigenous Wellbeing in the “Middle Years”: A Thematic Outline. Ontario, Canada : Institute for Culturally Restorative Practices.
  • note de bas de page[9] Retour au paragraphe Ibidem.
  • note de bas de page[10] Retour au paragraphe Healey, G. K., Noah, J., & Mearns, C. (2016). The Eight Ujarait (Rocks) Model: Supporting Inuit Adolescent Mental Health With an Intervention Model Based on Inuit Ways of Knowing. International Journal of Indigenous Health, 11(1), 92-110.
  • note de bas de page[11] Retour au paragraphe Ontario Native Women’s Association; Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres. (2017). Definitions of Indigenous Health and Wellbeing. Ontario, Canada : Ontario Native Women’s Association.
  • note de bas de page[12] Retour au paragraphe Métis Nation of Ontario, Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, Ontario Native Women’s Association. (2014). A Collaborative Submission Regarding a Provincial Aboriginal Children and Youth Strategy. Ontario, Canada : Metis Nation of Ontario, Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, Ontario Native Women’s Association. Consulté à l’adresse http://ofifc.org/sites/default/files/content-files/ACYS-Submission%202014-09-17.pdf.
  • note de bas de page[13] Retour au paragraphe Chefs de l’Ontario et le Ontario First Nations Young Peoples Council. (2014) Submission for the Child and Family Services Act, Review 2014/15 and Aboriginal Children and Youth Strategy. Ontario, Canada : Chefs de l’Ontario.
  • note de bas de page[14] Retour au paragraphe Blanchet-Cohen, N., & Elliot, E. (2011). Young Children and Educators Engagement and Learning Outdoors: A Basis for Rights-Based Programming. Early Education & Development, 22(5), 757-777.
  • note de bas de page[15] Retour au paragraphe Métis Nation of Ontario, Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, Ontario Native Women’s Association. (2014). A Collaborative Submission Regarding a Provincial Aboriginal Children and Youth Strategy. Ontario, Canada : Métis Nation of Ontario, Ontario Federation of Indigenous Friendship Centres, Ontario Native Women’s Association. Consulté à l’adresse http://ofifc.org/sites/default/files/content-files/ACYS-Submission%202014-09-17.pdf.
  • note de bas de page[16] Retour au paragraphe Nations Unies. (2008). Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. New York : Conseil économique et social. Consulté à l’adresse : http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/documents/DRIPS_fr.pdf.
  • note de bas de page[17] Retour au paragraphe Simard, E. (2017). Indigenous Wellbeing in the “Middle Years”: A Thematic Outline. Ontario, Canada : Institute for Culturally Restorative Practices.