Alvar
Zone couverte naturelle au sol mince ou sans sol recouvrant essentiellement de la roche calcaire, de la dolomie ou du marbre, constituée d’une végétation rare couverte surtout d’arbustes et d’herbes.
Aménagement
Création d’un nouveau lot, modification de l’utilisation du sol ou construction d’immeubles ou de structures nécessitant une approbation en vertu de la Loi sur l’aménagement du territoire. Sont exclus :
  1. les activités visant à créer ou à maintenir une infrastructure autorisée en vertu d’un processus d’évaluation environnementale;
  2. les travaux assujettis à la Loi sur le drainage (définition basée sur la DPP de 2014 et modifiée pour le présent plan).
Aménagement à faible incidence
Approche de la gestion des eaux pluviales cherchant à gérer les précipitations, sous forme de pluie ou autres, aussi près que possible de l’endroit où elles tombent, pour atténuer les répercussions d’une pollution accrue due aux eaux pluviales et à leur ruissellement. Elle inclut une série de stratégies de conception de sites et de pratiques structurelles simples et distribuées qui visent à reproduire le plus fidèlement possible l’hydrologie naturelle par voie d’infiltration, d’évapotranspiration, de collecte, de filtration et de rétention des eaux pluviales. L’aménagement à faible incidence peut prendre des formes variées : rigoles de drainage biologique, surface des rues perméable, jardins de pluie, toits végétalisés et systèmes d’exfiltration. La conception d’un aménagement à faible incidence fait souvent appel à du sol et à de la végétation, mais ce n’est pas nécessairement le cas.
Aménagement majeur
S’entend de chacun des aménagements suivants,
  1. la création de quatre lots ou plus;
  2. l’édification d’un ou de plusieurs immeubles dont la superficie au sol est de 500 m2 ou plus;
  3. la création d’une utilisation récréative majeure.
Aquifères hautement vulnérables
Aquifères sur lesquels des sources externes ont ou auront vraisemblablement un effet néfaste important. S’entend en outre des terres situées au-dessus de ceux-ci.
Collectivités complètes
Quartiers à utilisations mixtes et autres secteurs d’une ville, d’un village ou d’une zone de peuplement qui permettent aux gens de tous les âges et de toutes capacités d’avoir facilement accès à la majorité des nécessités de la vie quotidienne, comme une combinaison adéquate d’emplois, de magasins locaux et de services, différents types de logements, des moyens de transport et des installations de services publics. Les collectivités complètes sont adaptées aux aînés et peuvent prendre différentes formes selon le contexte (Plan de croissance).
Connectivité
Degré auquel les éléments du patrimoine naturels clés ou les éléments hydrologiques cléssont reliés les uns aux autres par des liens tels que les couloirs de migration des plantes et des animaux, le cycle de l'eau et des nutriments, les échanges génétiques et les flux d’énergie dans les réseaux alimentaires.
Conservation (patrimoine)
Fait d’identifier, de protéger, de gérer et d’utiliser les ressources du patrimoine bâti, les paysages du patrimoine culturel et les ressources archéologiques de manière à en conserver la valeur ou l’intérêt sur le plan du patrimoine culturel aux termes de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario. Cela peut s’effectuer par la mise en œuvre des recommandations formulées dans un plan de conservation, une évaluation archéologique ou une évaluation des répercussions sur le patrimoine, qui peuvent inclure des mesures d’atténuation ou des méthodes de remplacement en matière d’aménagement (DPP de 2014).
Cours d’eau intermittents
Cours d’eau qui, durant l’année, contiennent de l’eau ou s’assèchent occasionnellement de façon plus ou moins prévisible, où généralement durant les saisons humides de l’année l’eau s’écoule et où durant certaines parties de l’année la nappe phréatique est au-dessus du fond du cours d’eau.
Cours d’eau permanents
Cours d’eau dont le flux est continu durant une année moyenne.
Densification
Aménagement d’un bien, d’un emplacement ou d’un secteur qui a pour effet d’accroître la densité actuelle par les moyens suivants :
  1. le réaménagement, y compris la réutilisation des friches contaminées;
  2. l’aménagement de terrains vacants ou sous-utilisés dans des secteurs précédemment aménagés;
  3. l’aménagement intercalaire;
  4. l’agrandissement ou la conversion d’immeubles existants (DPP de 2014).
Éléments clés du patrimoine naturel
Éléments clés du patrimoine naturel tels que décrits à la section 3.2.5.
Éléments du relief
Caractéristiques physiques distinctes de la terre, telles qu’une pente, une forme, une élévation et une orientation.
Éléments hydrologiques clés
Éléments hydrologiques clés tels que décrits à la section 3.2.5.
Espèces en voie de disparition
Espèces classifiées comme étant des espèces en voie de disparition dans le Règlement de l’Ontario 230/08 : Liste des espèces en péril en Ontario, pris en application de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition, dans ses versions successives.
Espèces menacées
Espèces classifiées comme étant des espèces menacées dans le Règlement de l’Ontario 230/08 : Liste des espèces en péril en Ontario, pris en application de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition, dans ses versions successives.
État favorable à l’agriculture
Signifie :
  1. relativement aux zones de cultures spéciales, état où essentiellement les mêmes zones et la même capacité agricole moyenne du sol sont rétablies, le même éventail et la même productivité de cultures spéciales courantes dans la zone peuvent être réalisés et, le cas échéant, le microclimat dont dépendent le site et la zone environnante quant à la production de cultures spéciales doit être maintenu ou rétabli;
  2. relativement aux terres agricoles à fort rendement hors des zones de cultures spéciales, état où essentiellement les mêmes zones et la même capacité agricole moyenne sont rétablies (DPP de 2014).
Évaluation des répercussions sur l’agriculture
Étude qui, d’une part, évalue les répercussions éventuelles d’un aménagement non agricole sur des exploitations agricoles et sur le système agricole et, d’autre part, recommande des façons d’éviter les répercussions néfastes ou, à défaut de pouvoir les éviter, des façons de les minimiser et de les atténuer.
Exploitation d’agrégats minéraux
Comprend tout ce qui suit :
  1. les terres visées par une licence ou un permis, autre que pour les puits d’extraction et carrières en bordure de route, délivré(e) en vertu de la Loi sur les ressources en agrégats;
  2. dans le cas des terres non désignées aux termes de la Loi sur les ressources en agrégats, les puits d’extraction ou carrières qui ne vont pas à l’encontre des règlements de zonage municipaux et qui comprennent les terres adjacentes que l’exploitant possède ou qu’il détient en vertu d’un permis afin de permettre la continuité de l’exploitation;
  3. les installations connexes servant à l’extraction, au transport, à l’enrichissement, au traitement ou au recyclage des ressources en agrégats minéraux et des produits dérivés comme l’asphalte et le béton, ou à la production de produits secondaires connexes (DPP de 2014).
Fonctions écologiques
Processus, produits ou services naturels que les environnements biotiques ou non biotiques procurent ou effectuent au sein des espèces, des écosystèmes et des paysages ou entre ceux-ci. Ils peuvent comprendre les fonctions hydrologiques et des interactions biologiques, physiques, chimiques et socioéconomiques.
Fonctions hydrologiques
Fonctions du cycle hydrologique incluant la présence, la circulation, la distribution et les propriétés chimiques et physiques de l’eau se trouvant à la surface, dans le sol et dans le soubassement rocheux ainsi que dans l’atmosphère, et l’interaction de l’eau avec l’environnement, y compris sa relation avec les organismes vivants (DPP de 2014).
Formules de séparation par une distance minimale
Formules et lignes directrices créées par la province et modifiées de temps à autre visant à séparer les utilisations de manière à diminuer les problèmes d’incompatibilité concernant les odeurs émanant des installations à bétail (DPP de 2014).
Gestion planifiée des bassins versants
Planification qui fournit le cadre pour l’établissement des buts, des objectifs et de l’orientation nécessaires à la protection des ressources en eau, la gestion des activités humaines, des terres, de l’eau, de même que des ressources et de la vie aquatiques au sein d’un bassin versant, de même que pour l’évaluation des répercussions cumulatives pouvant toucher plusieurs administrations et bassins versants.

La gestion planifiée des bassins versants prévoit généralement : la caractérisation des bassins versants, un bilan hydrique et un plan de conservation; une évaluation des charges de nutriments; la prise en compte des répercussions du changement climatique et des phénomènes météorologiques violents; des objectifs et stratégies d’utilisation et de gestion du sol et de l’eau; la modélisation de scénarios pour évaluer les répercussions de la croissance prévue et des options de viabilisation ainsi que les mesures d’atténuation; un plan de suivi environnemental; des exigences visant l’utilisation des pratiques de gestion exemplaires, des programmes et des mesures du rendement liés à l’environnement; des critères d’évaluation de la protection de la qualité et de la quantité de l’eau, de même que l’identification et la protection des éléments, zones et fonctions hydrologiques comme de leurs interrelations; et enfin, des cibles visant la protection et le rétablissement des régions riveraines.

La gestion planifiée des bassins versants, qui a lieu à des échelles très variées, tient compte des répercussions cumulatives pouvant toucher plusieurs administrations et bassins versants. Sa spécificité et la précision des analyses s’y rapportant augmentent en général lorsqu’elles s’appliquent à des zones géographiques de moindre envergure, telles que des sous-bassins versants et des affluents.

Habitat des espèces en voie de disparition et des espèces menacées
  1. Relativement aux espèces qui sont inscrites sur la Liste des espèces en péril en Ontario comme espèce en voie de disparition ou espèce menacée pour lesquelles un règlement pris en application de l’alinéa 55 1) a) de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition est en vigueur, zone prescrite par ledit règlement comme étant l’habitat de l’espèce concernée.
  2. Relativement aux autres espèces qui sont inscrites sur la Liste des espèces en péril en Ontario comme espèce en voie de disparition ou espèce menacée, zone dont dépend directement ou indirectement la survie de l’espèce concernée, y compris ses processus vitaux comme la reproduction, l’alevinage, l’hibernation, la migration ou l’alimentation, telle qu’approuvée par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario.

Lieux au sein des zones décrites au paragraphe a) ou b), selon le cas, dont les représentants de l’espèce concernée se servent pour établir leurs tanières, nids, hibernacula ou autres gîtes (DPP de 2014).

Habitat du poisson
Au sens de la Loi sur les pêches, les frayères et autres endroits, y compris les aires d’alevinage, de croissance et d’alimentation et les routes migratoires, dont dépend directement ou indirectement la survie du poisson (DPP de 2014).
Habitat faunique
Régions où vivent les plantes, les animaux et d’autres organismes et où ils trouvent en quantité suffisante la nourriture, l’eau, le gîte et l’espace dont ils ont besoin pour maintenir leurs populations. Les habitats fauniques particulièrement sensibles comprennent les régions où les espèces se concentrent à un point vulnérable de leur cycle annuel ou de leur cycle de vie et les régions importantes pour les espèces migratrices et les espèces sédentaires (DPP de 2014).
Importance (d’importance)
Signifie :
  1. relativement aux terres humides et aux zones d’intérêt naturel et scientifique touchant les sciences de la vie, zone considérée comme étant d’importance provinciale, selon les procédés d’évaluation établis par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts et modifiés de temps en temps;
  2. relativement aux régions boisées, zone d’importance écologique pour ce qui est de ses caractéristiques telles que la composition des espèces, l’âge des arbres et l’historique forestier; d’importance fonctionnelle en raison de sa contribution à l’ensemble du paysage par son emplacement, sa taille ou la grandeur de la surface boisée dans la zone d’aménagement; ou d’importance économique en raison de la qualité de son emplacement, de la composition des espèces ou ses antécédents de gestion; la province (le ministère des Richesses naturelles et des Forêts) détermine les critères relatifs à ce qui précède;
  3. relativement aux autres éléments et zones dont traite la section 3.2.5 du présent plan, tout ce qui est important sur le plan écologique du point de vue des caractéristiques, des fonctions, des représentations ou des quantités et qui contribue à la qualité et à la diversité du système du patrimoine naturel. La province (le ministère des Richesses naturelles et des Forêts) détermine les critères relatifs à ce qui précède;

Même si certaines ressources d’importance ont vraisemblablement déjà été déterminées et inventoriées par des sources officielles, l’importance d’autres ressources ne peut être déterminée qu’après une évaluation.

Infrastructure
Structures matérielles (installations et couloirs) qui constituent la base de l’aménagement. L’infrastructure comprend les réseaux d’égout et d’approvisionnement en eau, les systèmes de traitement des boues, les systèmes de gestion des eaux pluviales, les systèmes de gestion des déchets, les installations de production d’électricité, les réseaux de transmission et de distribution de l’électricité, les couloirs et installations de communications, de télécommunications, de transport en commun et de transport, les oléoducs et les gazoducs, ainsi que les installations connexes (DPP de 2014).
Infrastructures vertes
Éléments naturels et artificiels qui comportent des fonctions et procédés écologiques et hydrologiques. Les infrastructures vertes peuvent notamment inclure des éléments et des systèmes du patrimoine naturel, des parcs, des systèmes de gestion des eaux pluviales, des arbres de rue, des forêts urbaines, des couloirs naturels, des surfaces perméables, des toits verts, etc. (DPP de 2014).
Installations de services publics
Terres, immeubles et structures servant à la prestation de programmes et de services fournis ou subventionnés par un gouvernement ou un autre organisme, notamment : aide sociale, loisirs, service de police et de protection contre l’incendie, programmes de santé et d’éducation, services culturels. Ces installations ne comprennent pas l’infrastructure (DPP de 2014).
Intégrité écologique
Englobant l’intégrité hydrologique, s’entend de l’état des écosystèmes :
  1. dont la structure, la composition et la fonction ne sont pas entravées par les contraintes liées à l’activité humaine;
  2. dont les processus écologiques naturels sont intacts et stables;
  3. qui évoluent de façon naturelle.
Lac
Masse d’eau stagnante, généralement fraîche, située à l'intérieur des terres, plus grande qu’un étang ou une mare, ou masse d’eau remplissant une dépression à la surface de la terre.
Landes sableuses
Terres (à l’exception des terres servant à l’agriculture ou qui ne présentent plus les caractéristiques des landes sableuses) qui :
  1. ont une végétation clairsemée et éparse dominée par des plantes qui :
    1. sont adaptées à une sécheresse intense et à des niveaux faibles d’éléments nutritifs;
    2. sont maintenues par des limitations environnementales graves comme la sécheresse, des niveaux faibles d’éléments nutritifs et des perturbations périodiques comme l’incendie;
  2. ont un couvert arboré de moins de 25 p. 100;
  3. ont un sol sableux (autre que les rivages) exposé par l’érosion naturelle ou le processus sédimentaire, ou les deux;
  4. ont été désignées comme telles, par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts ou par toute autre personne, selon des procédés d’évaluation établis par le ministère et modifiés de temps en temps.
Modification d’emplacements
Travaux, comme les remblais, le nivellement et les travaux de terrassement, qui transformeraient la topographie et les caractéristiques végétales de l’emplacement (DPP de 2014).
Nouveaux ensembles de logements ou lots multiples destinés à des aménagements résidentiels
Création de plus de trois logements ou lots par l’entremise d’un plan de lotissement, d’une approbation ou d’un plan de condominium.
Paysage du patrimoine culturel
Région géographique définie qui a pu être modifiée par l’activité humaine et qui revêt de l’importance ou présente un intérêt sur le plan du patrimoine culturel pour une collectivité, y compris une communauté autochtone. Cette région peut comporter des caractéristiques telles que des structures, des lieux, des sites archéologiques ou des éléments naturels qui, ensemble, sont jugés importants en raison de leurs rapports, significations ou associations. Comme exemples, mentionnons les districts de conservation du patrimoine désignés aux termes de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario; les villages, parcs, jardins, champs de bataille, rues principales et quartiers, cimetières, sentiers, cônes visuels, zones naturelles et complexes industriels ayant une valeur patrimoniale; les zones reconnues par des organismes de désignation fédéraux ou internationaux (p. ex., lieu ou district historique national, site du patrimoine mondial de l’UNESCO) (DPP de 2014).
Plan des sous-bassins versants
Plan qui reflète et précise les buts, objectifs, cibles et évaluations de la gestion planifiée des bassins versants pour les petits bassins versants, et qui est adapté aux besoins et répond aux enjeux locaux concernant les sous-bassins versants.

Le plan des sous-bassins versants devrait tenir compte des aménagements existants et évaluer les répercussions des utilisations du sol et des aménagements éventuels ou proposés; nommer les éléments, zones, liens et fonctions hydrologiques; nommer les éléments et zones naturels ainsi que les fonctions hydrologiques connexes; permettre de protéger, d’améliorer et de rétablir tant la qualité que la quantité de l’eau dans un sous-bassin versant.

Le plan des sous-bassins versants est basé sur une surveillance et une évaluation antérieures à un aménagement; est intégré à la protection du patrimoine naturel; et enfin, établit des critères, objectifs, seuils, actions et cibles spécifiques et des pratiques de gestion exemplaires pour l’aménagement, l’approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées comme la gestion des eaux pluviales, pour la gestion et la réduction au minimum des répercussions liées aux phénomènes météorologiques violents de même que pour satisfaire les besoins de l’écologie.

Prairies à hautes herbes
Terres (à l’exception des terres servant à l’agriculture ou qui ne présentent plus les caractéristiques des prairies à hautes herbes) qui :
  1. ont une végétation dominée par des plantes non ligneuses, y compris les espèces de prairies à herbes hautes qui sont maintenues par la sécheresse saisonnière ou les perturbations périodiques comme l’incendie, ou les deux;
  2. ont un couvert arboré de moins de 25 p. 100;
  3. ont un sol minéral;
  4. ont été désignées comme telles, par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts ou par toute autre personne, selon les procédés d’évaluation établis par le ministère et modifiés de temps en temps.
Pratiques agricoles normales
Pratiques, au sens où l’entend la Loi de 1998 sur la protection de l’agriculture et de la production alimentaire, qui sont exécutées conformément à des coutumes et à des normes adéquates et acceptables, telles qu’elles sont établies et respectées à l’égard d’exploitations agricoles comparables dans des circonstances similaires, ou qui utilisent des technologies novatrices conformément à des pratiques de gestion agricole modernes et adéquates. Ces pratiques doivent être conformes à la Loi de 2002 sur la gestion des éléments nutritifs et aux règlements pris en application de cette loi (DPP de 2014). 
Région élargie du Golden Horseshoe
Zone géographique désignée comme la zone du Plan de croissance de la région élargie du Golden Horseshoe, telle qu’établie (sous l’appellation « Greater Golden Horseshoe Growth Plan area ») dans le Règlement de l’Ontario 416/05 pris (en anglais seulement) en application de la Loi de 2005 sur les zones de croissance (Plan de croissance).
Régions boisées
Zones arborées qui fournissent des avantages environnementaux et économiques aux propriétaires de terrains privés et au grand public, par exemple la prévention de l’érosion, les cycles hydrologiques et de nutriments, la purification de l’air et l’emmagasinage à long terme du carbone, l’habitat faunique, les possibilités de loisirs en plein air et la récolte durable d’une vaste gamme de produits de la forêt. Les régions boisées comprennent les zones arborées, les terrains boisés et les zones forestières et varient en ce qui a trait à leur degré d’importance aux niveaux local, régional et provincial. La délimitation des régions boisées se fait conformément à la définition de « terrain boisé » dans la Loi sur les forêts ou à la définition de « forêt » utilisée par le système de classification écologique des terres de la province (DPP de 2014).
Répercussions néfastes
Signifie :
  1. relativement à l’eau, dégradation de la qualité ou de la quantité de l’eau de surface ou de l’eau souterraine, des éléments hydrologiques clés ou des régions vulnérables et de leurs fonctions hydrologiques connexes, en raison d’activités uniques, multiples ou successives d’aménagement ou de modification d’emplacement;
  2. relativement à l’habitat du poisson, altération ou destruction permanente de l’habitat du poisson, sauf dans les cas permis aux termes de la Loi sur la pêche, en conjonction avec les autorités appropriées;
  3. relativement à d’autres éléments et zones du patrimoine naturel, la dégradation qui menace la santé et l’intégrité des éléments naturels ou des fonctions écologiques pour lesquels une zone a été reconnue en raison d’activités uniques, multiples ou successives d’aménagement ou de modification d’emplacement.
Réseau agroalimentaire
Réseau au sein du système agricole qui regroupe des éléments importants pour la viabilité du secteur agroalimentaire, tels que : les réseaux régionaux d’infrastructure agricole et de transport, les immeubles et l’infrastructure situés sur une exploitation agricole, les services agricoles, les marchés de producteurs, les distributeurs et les usines de première transformation des produits agricoles, de même que des collectivités dynamiques, favorables à l’agriculture.
Résidence excédentaire d’une exploitation agricole
Habitation existante d’une exploitation agricole devenue excédentaire par suite du fusionnement d’exploitations agricoles (acquisition de parcelles d’exploitation agricole supplémentaires devant être exploitées comme une seule exploitation agricole) (DPP de 2014).
Ressources archéologiques
Comprennent les artéfacts, les sites archéologiques et les sites archéologiques marins, tels qu’ils sont définis aux termes de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario. L’identification et l’évaluation de ces ressources reposent sur les travaux archéologiques sur le terrain menés conformément à la Loi sur le patrimoine de l’Ontario (DPP de 2014).
Ressources du patrimoine bâti
Immeubles, structures, monuments, installations ou vestiges fabriqués qui contribuent à la valeur ou à l’intérêt d’un bien sur le plan du patrimoine culturel, selon ce que détermine une collectivité, y compris une communauté autochtone. En général, une telle ressource se trouve sur un bien-fonds désigné en vertu de la partie IV ou V de la Loi sur le patrimoine de l’Ontario ou figure dans un registre local, provincial ou fédéral (DPP de 2014).
Ressources du patrimoine culturel
Englobent les ressources du patrimoine bâti, paysages du patrimoine culturel et ressources archéologiques reconnus comme ayant une valeur ou un intérêt pour le patrimoine culturel en raison de leur contribution importante à la compréhension de l’histoire d’un lieu, d’un événement ou d’un peuple.

Même si certaines ressources du patrimoine culturel ont vraisemblablement déjà été déterminées et inventoriées par des sources officielles, l'importance d’autres ressources ne peut être déterminée qu’après une évaluation.

Savane
Terres (à l’exception des terres servant à l’agriculture ou qui ne présentent plus les caractéristiques des savanes) qui :
  1. ont une végétation composée principalement de plantes non ligneuses, y compris les espèces de prairies à herbes hautes qui sont maintenues par la sécheresse saisonnière ou les perturbations périodiques comme les incendies, ou les deux;
  2. ont un couvert arboré de 25 à 60 p. 100;
  3. ont un sol minéral;
  4. ont été désignées comme telles, par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts ou par toute autre personne, selon des procédés d’évaluation établis par le ministère et modifiés de temps en temps.
Services d’approvisionnement en eau communautaires privés
Réseau d’eau potable non municipal au sens de l’article 2 de la Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable, qui approvisionne six lots ou résidences privées ou plus (DPP de 2014).
Services d’approvisionnement en eau municipaux
Réseau d’eau potable municipal au sens de l’article 2 de la Loi de 2002 sur la salubrité de l’eau potable (DPP de 2014).
Services d’égout communautaires privés
Station d’épuration des eaux d’égout au sens de l’article 1 de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario, alimentée par six lots ou résidences privées ou plus et qui n’appartient pas à la municipalité (DPP de 2014).
Services d’égout municipaux
Station d’épuration des eaux d’égout au sens de l’article 1 de la Loi sur les ressources en eau de l’Ontario, qui appartient à une municipalité ou qui est exploitée par une municipalité (DPP de 2014).
Système agricole
Système qui a été cartographié et dont les cartes ont été publiées par la province, composé d’éléments interreliés qui, collectivement, donnent naissance à un secteur agricole viable et prospère. Ce système comprend deux composantes :
  1. un territoirenécessaire à l’agriculture formé de zones agricoles à fort rendement, notamment de zones de cultures spéciales, et de terres rurales;
  2. un réseau agroalimentaire, qui inclut l’infrastructure, les actifs agroalimentaires et les services importants pour la viabilité du secteur.
Terres agricoles à fort rendement
Terres qui comprennent les zones de cultures spéciales ou les terres de classes 1, 2 et 3 selon l’Inventaire des terres du Canada, tel que modifié au besoin, dans cet ordre de priorité à des fins de protection (DPP de 2014).
Terres dangereuses
Propriétés ou terres qui constituent un risque pour l’aménagement en raison de processus naturels. Le long des rivages du réseau hydrographique des Grands Lacs et du Saint-Laurent, les terres, y compris celles qui sont recouvertes par l’eau, entre la frontière internationale, s’il y a lieu, et la limite terrestre la plus éloignée des limites des risques d’inondation, des risques d’érosion ou des risques liés au dynamisme des plages. Le long des rivages des grands lacs intérieurs, les terres, y compris celles qui sont recouvertes par l’eau, entre une distance ou profondeur côtière définie et la limite terrestre la plus éloignée des limites des risques d’inondation, des risques d’érosion ou des risques liés au dynamisme des plages. Le long des réseaux de rivières, de ruisseaux et de petits lacs intérieurs, les terres, y compris celles qui sont recouvertes par l’eau, jusqu’à la limite terrestre la plus éloignée des limites des risques d’inondation et des risques d’érosion (DPP de 2014).
Terres humides
Étendue de terre recouverte d’eau peu profonde, en saison ou en permanence, ou dont la nappe phréatique est à la surface ou à la limite de celle-ci. Dans les deux cas, les eaux abondantes ont favorisé la formation de sols hydriques et la prolifération de plantes hydrophiles ou hydrophytes. Les quatre types principaux de terres humides sont les marécages, les marais, les tourbières oligotrophes et les tourbières minérotrophes.

Les terres périodiquement humides ou mouillées qui servent à l’agriculture et qui ne présentent plus les caractéristiques des terres humides ne sont pas considérées comme des terres humides aux fins de la présente définition.

Sont également des terres humides les terres qui ont été désignées comme telles, par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts ou par toute autre personne, selon des procédés d’évaluation établis par le ministère et modifiés de temps en temps.

Terres rurales
Terres qui sont situées à l’extérieur des zones de peuplement et des zones agricoles à fort rendement (DPP de 2014).
Total de la zone aménageable
Zone totale de la propriété, moins toute zone occupée par des éléments clés du patrimoine naturel ou des éléments hydrologiques clés, plus toute zone de protection de la végétation(voir la section 3.2.2).
Transport actif
Forme de transport où l’énergie est fournie par l’être humain, notamment la marche, la bicyclette, le patin à roues alignées, et mode de déplacement employant des aides à la mobilité, notamment les fauteuils roulants motorisés et les autres dispositifs à commande assistée se déplaçant à une vitesse comparable (DPP de 2014).
Utilisations agricoles
La culture, y compris les cultures en pépinière, la biomasse et les cultures horticoles; l’élevage de bétail ou d’autres animaux pour la chair, la fourrure ou les fibres, y compris la volaille et les poissons; l’aquaculture; l’apiculture; l’agroforesterie, la production de sirop d’érable, ainsi que les bâtiments et structures connexes situés sur la ferme, y compris les installations à bétail, les entrepôts à fumier, les installations conservant de la valeur et le logement pour la main-d’œuvre agricole à temps plein lorsque la taille et la nature de l’exploitation exigent une main-d’œuvre supplémentaire (DPP de 2014).
Utilisations diversifiées à la ferme
Utilisations secondaires à l’utilisation agricole principale de la propriété, menées à petite échelle. Les utilisations diversifiées à la ferme incluent notamment les emplois à domicile, les industries à domicile, les utilisations liées à l’agritourisme et les utilisations qui produisent des produits agricoles à valeur ajoutée (DPP de 2014).
Utilisations existantes
Signifie :
  1. soit les utilisations légales établies avant le 16 décembre 2004, date de prise d’effet du Plan de la ceinture de verdure;
  2. soit, aux fins des terres ajoutées au Plan de la ceinture de verdure après le 16 décembre 2004, les utilisations légales établies avant la date de prise d’effet du Plan de la ceinture de verdure relativement aux terres où ces utilisations sont établies.
Utilisations liées à l’agriculture
Utilisations commerciales et industrielles liées directement à l’exploitation agricole dans la région qui soutiennent l’agriculture, tirent profit de la proximité immédiate d’exploitations agricoles et assurent comme principale activité la fourniture directe de produits et de services à ces exploitations (DPP de 2014).
Utilisation récréative majeure
Utilisation récréative nécessitant une modification à grande échelle du terrain ou de la végétation, ou des deux, et nécessitant aussi d’habitude des immeubles ou des structures à grande échelle, y compris mais sans s’y limiter : terrains de golf, terrains de sports et de camping aménagés et pentes de ski.
Valeur écologique
Valeur de la végétation dans le maintien de la santé des éléments clés du patrimoine naturel et des éléments hydrologiques clés et des éléments et fonctions écologiques connexes, telle que mesurée par les facteurs comme la diversité des espèces, la diversité des habitats et la pertinence et la quantité des habitats qui sont disponibles aux espèces rares, menacées et en voie de disparition. 
Vallée
Zone naturelle présente dans une vallée ou autre dépression du relief où l’eau s’écoule ou stagne pendant une période de l’année (DPP de 2014).
Végétation naturelle stable
Végétation dominée par des plantes indigènes qui peuvent croître et persister sans la gestion, la protection ou les soins directs de l’homme.
Vulnérable
S’entend de l’eau de surface ou de l’eau souterraine qui peut être facilement changée ou touchée (DPP de 2014).
Zone agricole à fort rendement
Zone où les terres agricoles à fort rendement prédominent, notamment : toute zone de terres agricoles à fort rendement et terres connexes de classes 4 à 7 selon l’Inventaire des terres du Canada, ainsi que toute zone additionnelle où il existe une concentration locale d’exploitations agricoles présentant les caractéristiques liées à l’agriculture continue. Leszones agricoles à fort rendement sont définies par le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario à l’aidede lignes directrices établies, et au besoin modifiées, par la province.
Zones de cultures spéciales
Régions désignées au moyen de lignes directrices établies et modifiées de temps à autre par la province. Dans ces zones, des cultures spéciales sont cultivées de façon prédominante, comme les fruits tendres (pêches, cerises, prunes), les raisins, les autres cultures fruitières, les cultures légumières, les cultures de serre et les cultures provenant de terres agricoles organiques, ce qui résulte en général de ce qui suit :
  1. le sol convient à la production de cultures spéciales ou les terres sont soumises à des conditions climatiques particulières, ou une combinaison des deux; 
  2. des exploitants agricoles ont les compétences pour produire des cultures spéciales; 
  3. un investissement à long terme en capital est réalisé dans les zones de cultures, dans les installations de drainage, dans l’infrastructure et dans les établissements et les services connexes servant à produire, à entreposer ou à conditionner les cultures spéciales (DPP de 2014).
Zones de peuplement
Zones urbaines et zones de peuplement rurales dans les municipalités (cités, villes, villages et hameaux) qui constituent :
  1. des zones bâties où se concentre l’aménagement et qui incluent diverses utilisations du sol;
  2. les terres désignées dans un plan officiel aux fins d’aménagement en conformité avec les politiques du Plan de croissance. Lorsqu’aucune terre n’a été désignée pour l’aménagement, la zone de peuplement peut se limiter à la zone où se concentre l’aménagement. (Plan de croissance)
Zones de protection de tête de puits
Zones superficielles et souterraines entourant un puits ou un champ d’alimentation en eau servant à l’approvisionnement d’un réseau d’eau public, par lesquelles il est raisonnable de penser que les polluants passeront vraisemblablement avant d’atteindre le puits ou le champ d’alimentation en eau.
Zone de protection de la végétation
Zone tampon de végétation entourant un élément clé du patrimoine naturel ou un élément hydrologique clé.
Zones d’infiltration et sources
Emplacements d’émergence de l’eau souterraine lorsque la nappe phréatique est présente à la surface du sol.
Zones d’intérêt naturel et scientifique (ZINS) touchant les sciences de la vie
Zones qui :
  1. comprennent des éléments naturels de valeur en ce qui a trait à la protection, aux études scientifiques et à l’éducation;
  2. ont été désignées comme telles par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts, selon les procédés d’évaluation établis par le ministère et modifiés de temps en temps.
Zone hydrologique clé
Zone hydrologique clé, telle que décrite à la section 3.2.4.
Zone importante d’alimentation d’une nappe souterraine
Zone importante d’alimentation d’une nappe souterraine :
  1. reconnue en tant que telle par un organisme public aux fins de la mise en œuvre de la DPP;
  2. reconnue en tant que telle dans le rapport d’évaluation exigé par la Loi de 2006 sur l’eau saine;
  3. reconnue en tant que zone d’alimentation d’une nappe souterraine importante sur le plan écologique délimitée dans un plan des sous-bassins versants ou l’équivalent conformément aux lignes directrices provinciales.

Sont des zones d’alimentation d’une nappe souterraine importantes sur le plan écologique les zones qui reconstituent les systèmes d’eaux souterraines qui eux mêmes alimentent directement des zones sensibles telles que les cours d’eau froide et les terres humides.

Zones importantes d’apport en eau de surface
Zones, généralement associées aux zones de captage des eaux d'amont, qui contribuent au débit d’écoulement de base déterminant les volumes d’ensemble des eaux de surface au sein d’un bassin versant.