En matière de sommeil, il n’y a pas de petits conseils à donner aux parents, et le nombre de parents dont les enfants ont des problèmes de sommeil récurrents n’est pas petit non plus. L’anxiété peut perturber le sommeil lorsque :

  • la routine de sommeil est difficile à ancrer
  • les enfants dorment dans le lit parental plus longtemps que prévu
  • le problème de sommeil des enfants se répercute sur le sommeil des autres occupants

L’heure du coucher peut s’avérer pleine d’émotions. Certaines sont parfois source d’inquiétude. La nuit, tout est plus calme. L’esprit est moins engagé dans des activités amusantes. Des pensées inquiétantes peuvent alors surgir. Si l’enfant se sent dépassé, il ira peut-être vers quelqu’un qui l’aidera à gérer son ressenti et qui restera ensuite à ses côtés (Puis-je avoir une collation? Un câlin?). Dormir seul est une compétence, et les parents sont les professeurs et entraîneurs. Or, de nombreux pièges les attendent. Mettre fin rapidement aux mauvaises habitudes permettra d’éviter que les exceptions du moment ne perturbent durant des années le sommeil de toute la famille.

Les parents veulent souvent apaiser les enfants dans leur sommeil, et leur éviter une journée qui pourrait être troublante. Pensez à votre rôle dans les routines du dodo et à la façon dont les enfants apprendront à s’endormir. La façon dont ils s’endorment à l’heure du coucher sera ce dont ils ont besoin pour se rendormir durant la nuit. En créant une routine qu’ils connaissent et qu’ils sont capables de suivre, vous contribuerez à réduire leur dépendance vis-à-vis de vous pendant la nuit.

Voici quelques facteurs environnementaux que le Dr G. Hanley recommande aux parents pour soutenir leur plan de sommeil.

Conditions liées au sommeil

Les conditions nécessaires pour s’endormir doivent rester toute la nuit pour que l’enfant qui se réveille puisse se rendormir plus facilement. Cela inclut les ventilateurs ou appareils sonores.

Température : il est plus facile de dormir dans une chambre légèrement plus fraîche que chaude.

Éclairage : réduire l’éclairage est essentiel pour que notre corps fabrique de la mélatonine. PAS d’écrans d’ordinateur, de télé, etc., une heure avant le coucher; baissez si possible tout l’éclairage.

Activité : choisissez une activité avant sommeil qui « calme le corps et maintient l’esprit occupé », comme lire dans la chambre, dessiner ou écouter une histoire. (Le parent pourrait devoir encadrer l’activité jusqu’à ce que l’enfant apprenne à se calmer et à s’endormir.)

Alimentation : offrez une petite collation contenant des protéines, pas un gros repas! Attention à l’alimentation : Les ventres ne restent pas pleins toute la nuit; ne vous habituez pas à dormir après un repas.

S’attaquer aux problèmes du sommeil

Parlez tout d’abord au médecin de votre enfant. Certains enfants atteints de déficience intellectuelle ont un sommeil perturbé en raison de différences dans la chimie de leur corps et de leur cerveau.

Choisissez le bon moment pour gérer le nouveau plan, pas avant une grosse réunion ou durant la semaine avant un voyage, mais lorsque vous pouvez rester debout toute la nuit. Il y aura une période d’essais et d’erreurs au début jusqu’à ce que vous trouviez ce qui fonctionne le mieux pour votre enfant. L’objectif est de rechercher une routine qui lui convient et de l’adopter.

Une bonne nuit de sommeil, c’est essentiel pour passer une bonne journée!