17 | Comportement obsessionnel | L’agresseur avait posé un acte ou affichait un comportement indiquant une préoccupation intense à l’égard de la victime. Par exemple, suivre ou épier la victime, l’appeler constamment ou la combler de cadeaux. |
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18 | Violation d’une ordonnance émise par une autorité | L’agresseur avait enfreint une ordonnance d’un tribunal civil, criminel ou de la famille, ses conditions de libération conditionnelle, une ordonnance de surveillance dans la collectivité, une ordonnance de non-communication, et ainsi de suite, alors qu’il se trouvait sous caution, en probation, sous le coup d’une ordonnance restrictive, et ainsi de suite |
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19 | Jalousie sexuelle | L’agresseur accusait constamment la victime d’infidélité, la questionnait sans arrêt, cherchait des preuves, mettait la fidélité de la victime à l’épreuve et la traquait parfois. |
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20 | Attitude misogyne | L’agresseur détestait les femmes ou avait de forts préjugés contre elles. Cette attitude peut s’exprimer ouvertement par des propos haineux ou plus subtilement par la conviction que les femmes ne sont faites que pour les travaux ménagers ou sont toutes des « putains ». |
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21 | Antécédents de destruction des biens de la victime ou de privation de la victime de ses biens | L’agresseur avait posé un acte témoignant de son intention d’endommager un bien appartenant, en totalité ou en partie, à la victime ou ayant appartenu à l’agresseur (par exemple, crever les pneus de la voiture de la victime, casser ses fenêtres ou lancer des objets sur sa résidence). Tous les incidents de cette nature sont pris en compte, qu’il y ait eu ou non accusation ou déclaration de culpabilité. |
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22 | Antécédents de violence extrafamiliale | L’agresseur avait commis ou tenté de commettre des voies de fait à l’endroit d’une personne qui n’était pas ou n’avait jamais été dans une relation intime avec lui (amis, connaissances, étrangers). Il n’est pas nécessaire que l’incident ait donné lieu à des accusations ou à une déclaration de culpabilité; il peut avoir été attesté par un document écrit (rapport de police, dossier médical, et ainsi de suite) ou des témoins (famille, amis, voisins, collègues, conseillers, personnel médical, et ainsi de suite). |
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23 | Antécédents de violence familiale – ex‑partenaires | L’agresseur avait infligé ou tenté ou menacé d’infliger des mauvais traitements (physiques, émotionnels, psychologiques, financiers, sexuels, et ainsi de suite) à une personne avec qui il avait déjà entretenu une relation intime. Il n’est pas nécessaire que l’incident ait donné lieu à des accusations ou à une déclaration de culpabilité; il peut avoir été attesté par un document écrit (rapport de police, dossier médical, et ainsi de suite) ou des témoins (famille, amis, voisins, collègues, conseillers, personnel médical, et ainsi de suite). Par exemple, un voisin aurait pu entendre l’agresseur crier après la victime, ou un collègue aurait pu remarquer que la victime avait des ecchymoses semblables à ceux attribuables à des sévices. |
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24 | Antécédents de violence familiale – partenaire actuel (victime) | L’agresseur avait infligé ou tenté ou menacé d’infliger des mauvais traitements (physiques, émotionnels, psychologiques, financiers, sexuels, et ainsi de suite) à une personne avec qui il entretenait alors une relation intime. Il n’est pas nécessaire que l’incident ait donné lieu à des accusations ou à une déclaration de culpabilité; il peut avoir été attesté par un document écrit (rapport de police, dossier médical, et ainsi de suite) ou des témoins (famille, amis, voisins, collègues, conseillers, personnel médical, et ainsi de suite). Par exemple, un voisin aurait pu entendre l’agresseur crier après la victime, ou un collègue aurait pu remarquer que la victime avait des ecchymoses semblables à ceux attribuables à des sévices. |
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25 | Antécédents de menace de mort à l’égard de la victime | L’agresseur avait adressé à la victime ou à une autre personne des propos visant à faire craindre pour la vie de la victime. Ces propos peuvent avoir été tenus verbalement, faits par écrit ou laissés sur un répondeur, de façon plus ou moins explicite, allant de « je vais te tuer » à « tu vas payer pour ce que tu as fait », en passant par « si je ne peux pas t’avoir, personne ne t’aura » ou « tu me le revaudras ». |
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26 | Antécédents de menaces armées | L’agresseur avait menacé la victime de se servir d’une arme (arme à feu, couteau, et ainsi de suite) ou d’un autre objet comme arme (bâton, branche, outil de jardinage, véhicule, et ainsi de suite) dans le but de lui faire peur. Cette menace peut avoir été explicite (par exemple, « je vais t’enfoncer une balle » ou « je vais te passer sur le corps avec mon auto ») ou implicite (brandir un couteau ou mentionner « j’ai acheté un pistolet aujourd’hui »). Note : Ne sont pas incluses ici les menaces proférées gestuellement (par exemple, lever le poing). |
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27 | Antécédents d’agressions armées | L’agresseur avait agressé ou tenté d’agresser la victime avec une arme (arme à feu, couteau, et ainsi de suite) ou un autre objet utilisé comme arme (bâton, branche, outil de jardinage, véhicule, et ainsi de suite). Note : Est exclue la violence infligée avec des parties du corps (poing, pied, coude, tête, et ainsi de suite). |
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28 | Antécédents de tentatives d’isoler la victime | L’agresseur avait un comportement sans contact physique – efficace ou non – visant à empêcher la victime d’entrer en contact avec d’autres personnes, à savoir différentes tactiques psychologiques (par exemple, culpabilisation) pour la dissuader de voir sa famille, ses amis ou d’autres connaissances (par exemple, « si tu pars, ne pense même pas à revenir », « je n’aime pas que tes parents viennent nous voir » ou « si tu invites tes amis ici, je te quitte. »). |
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29 | Contrôle de la plupart ou de la totalité des activités quotidiennes de la victime | L’agresseur avait posé ou tenté de poser des actes – efficaces ou non – visant à dominer complètement la victime. Par exemple, lorsqu’il l’autorisait à sortir en public, il l’obligeait à lui dire tous les endroits et toutes les personnes qu’elle avait fréquentés, ou l’empêchait de gérer ses finances (il lui donnait une allocation, lui interdisait de travailler, et ainsi de suite). |
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30 | Antécédents de prise d’otage ou de séquestration | L’agresseur avait posé ou tenté de poser des actes – efficaces ou non – visant à limiter physiquement les déplacements de la victime, par exemple, en la séquestrant (enfermer la victime dans une pièce, et ainsi de suite) ou en lui interdisant de se servir du téléphone (débrancher l’appareil lorsque la victime tente de l’utiliser, et ainsi de suite). Les tentatives d’empêcher l’accès aux transports devraient aussi être incluses (par exemple, s’emparer des clés de l’auto ou les cacher). L’agresseur peut avoir usé de violence active (empoigner ou frapper la victime, et ainsi de suite) ou passive (se tenir devant une sortie pour la bloquer, et ainsi de suite) pour que la victime lui obéisse. |
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31 | Antécédents d’actes sexuels forcés ou d’agression lors d’une relation sexuelle | L’agresseur avait posé ou tenté ou menacé de poser des actes – efficaces ou non – visant à forcer la victime à avoir un rapport sexuel (de quelque nature que ce soit) avec lui. Sont aussi incluses les agressions contre la victime, de quelque nature que ce soit (morsure, égratignure, coup de poing, strangulation, et ainsi de suite), durant un rapport sexuel. |
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32 | Antécédents de strangulation de la victime | L’agresseur avait déjà tenté d’étrangler la victime (avant l’incident ayant entraîné la mort). Il peut s’être servi de différentes choses pour arriver à ses fins (mains, bras, corde, et ainsi de suite). Note : Sont exclues les tentatives d’étouffement (par exemple, à l’aide d’un oreiller). |
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33 | Antécédents de violence contre un animal de compagnie de la famille | L’agresseur avait posé des gestes contre un animal de compagnie de la victime, ou un ancien animal de compagnie de l’agresseur, dans le but de faire souffrir la victime ou de lui faire peur. Il peut s’agir d’enlever, de torturer ou de tuer l’animal. À ne pas confondre avec une correction infligée à l’animal pour un problème de comportement. |
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34 | Antécédents d’agression de la victime pendant qu’elle était enceinte | L’agresseur avait posé ou tenté de poser des actes de violence physique contre la victime, allant d’une bousculade ou d’une gifle au visage à des coups de poing ou de pied au ventre, alors que celle-ci était enceinte au su de l’agresseur. |
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35 | Escalade de la violence | L’agresseur infligeait à la victime des mauvais traitements (physiques, psychologiques, émotionnels, sexuels, et ainsi de suite) qui augmentaient en fréquence ou en gravité. Comme preuve, des visites plus fréquentes chez le médecin ou la multiplication des plaintes auprès ou en provenance de la famille, d’amis ou de connaissances. |
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36 | Menaces ou préjudices à l’endroit d’enfants | L’agresseur avait infligé ou tenté ou menacé d’infliger des mauvais traitements (physiques, émotionnels, psychologiques, financiers, sexuels, et ainsi de suite) à des enfants de la famille. Il n’est pas nécessaire que l’incident ait donné lieu à des accusations ou à une déclaration de culpabilité; il peut avoir été attesté par un document écrit (rapport de police, dossier médical, et ainsi de suite) ou des témoins (famille, amis, voisins, collègues, conseillers, personnel médical, et ainsi de suite). |
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37 | Forte minimisation ou négation complète des antécédents de violence conjugale | La victime, un parent, un ami ou une connaissance avait mis l’agresseur face à ses comportements, mais ce dernier avait refusé d’y mettre fin ou de suivre un traitement (par exemple, programme d’aide aux hommes agresseurs), ou l’agresseur avait nié avoir commis des voies de fait (en totalité ou en partie), avait nié sa responsabilité dans celles-ci (par exemple, en jetant le blâme sur la victime) ou avait nié leur gravité (par exemple, « elle n’a pas vraiment été blessée »). |
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