Salamandre de Jefferson

Photo : Leo Kenney, Vernal Pool Association

Description de l’espèce

La salamandre de Jefferson (Ambystoma jeffersonianum) est une salamandre longévive de taille relativement grande qui peut vivre jusqu’à 30 ans et atteindre une longueur de 12 à 20 centimètres. Elle a le dos gris ou brun et le dessous du corps plus clair; de petites taches bleues couvrent parfois ses flancs et ses pattes. Les jeunes salamandres (larves) ressemblent à des adultes miniatures, mais sont dotées de branchies externes. L’espèce se trouve seulement en Amérique du Nord, l’Ontario constituant la limite nordique de son aire de répartition.

Au Canada, on trouve la salamandre de Jefferson seulement dans le sud de l’Ontario, principalement le long de l’escarpement du Niagara. On a documenté un total de 45 populations dans la province. Les salamandres de Jefferson adultes passent la plupart de leur vie dans des forêts de feuillus ou mixtes. Le site Web sur les espèces en péril du gouvernement de l’Ontario présente une carte de la répartition provinciale de la salamandre de Jefferson.

Les individus passent l’hiver dans des fissures rocheuses profondes ou dans des terriers de rongeurs sous la ligne de gel. À l’arrivée du printemps, les salamandres de Jefferson doivent souvent se déplacer dans divers types d’habitats et traverser des routes pour gagner les étangs des terrains boisés où elles se reproduiront et déposeront leurs oeufs. Les adultes se dirigent ensuite dans la forêt environnante pour y passer l’été et l’automne, typiquement sous des rochers et des souches, dans des amas de feuilles mortes ou dans les sols humides et meubles. Après l’éclosion, les jeunes vivent sous l’eau jusqu’à ce qu’ils perdent leurs branchies au milieu de l’été, puis ils pénètrent dans la forêt environnante.

Les principales menaces à la survie et au rétablissement de la salamandre de Jefferson comprennent la perte et la dégradation de l’habitat, la fragmentation des terrains boisés et des étangs de reproduction, la mortalité sur les routes (p. ex., causée par les véhicules et les polluants) et l’introduction de poissons carnivores dans les étangs de reproduction, qui peuvent faire leur proie de l’espèce, aux stades d’oeuf, juvénile et adulte.

D’autres facteurs influent également sur la survie et le rétablissement de la salamandre de Jefferson. Plus particulièrement, en raison des exigences précises en matière d’habitat de la salamandre de Jefferson, les possibilités de trouver un habitat convenable pour l’espèce sont souvent limitées. Pour la reproduction, l’espèce requiert des étangs de terrain boisé n’abritant pas de poissons (mais contenant suffisamment de nourriture et de sites pour la fixation des oeufs), mais de nombreuses terres forestières humides sont reliées à des cours d’eau par lesquels les poissons peuvent accéder aux étangs de reproduction. Par ailleurs, les populations de salamandre de Jefferson peuvent être touchées par le gel ou la sécheresse des étangs pendant la reproduction ou le développement des juvéniles.

Facteur important, l’habitat terrestre doit comporter des caractéristiques appropriées pour que l’espèce puisse s’alimenter, préserver son humidité et éviter les prédateurs.

La salamandre de Jefferson est inscrite comme espèce en voie de disparition à l’échelon provincial (Liste des espèces en péril en Ontario) et comme espèce menacée à l’échelon fédéral (Annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril). À l’échelle mondiale, elle est classée apparemment non en péril, car elle est considérée comme peu commune, mais non rare, dans l’ensemble de son aire de répartition.

Situation provinciale

Avant l’adoption de la Loi sur les espèces en voie de disparition, en 2007 (LEVD ou la « Loi »), le Comité de détermination du statut des espèces en péril en Ontario (CDSEPO) avait établi que la salamandre de Jefferson était une espèce menacée. Celle-ci a été inscrite comme espèce menacée en 2004 et a conservé ce statut lors de l’entrée en vigueur de la Loi en 2008. En 2011, le CDSEPO a réévalué la situation de la salamandre de Jefferson et, cette même année, celle-ci est passée d’espèce menacée à espèce en voie de disparition sur la Liste des espèces en péril en Ontario. Dans ses prochaines évaluations, le CDSEPO pourrait examiner les renseignements qui concernent les menaces pour l’espèce et les tendances de sa population et de sa répartition que les mesures de protection et de rétablissement ont permis d’obtenir.

Protection de l’espèce et de l’habitat

La protection de la salamandre de Jefferson et l’application de la réglementation qui protège l’habitat particulier de cette espèce sont des éléments importants de la mise en application de la LEVD et continuent d’être des mesures menées par le gouvernement, comme le précise la Déclaration du gouvernement de l’Ontario en réponse au programme de rétablissement. En tant qu’espèce menacée antérieurement et maintenant en voie de disparition, la salamandre de Jefferson est protégée depuis l’entrée en vigueur de la LEVD en 2008, loi qui interdit de la tuer, blesser, harceler, capturer ou prendre. De plus, l’habitat de la salamandre de Jefferson est protégé de l’endommagement et de la destruction depuis 2010, année où le gouvernement a élaboré un règlement sur l’habitat pour cette espèce. Avant sa transition vers la LEVD, il n’y avait aucune protection de l’espèce ou de l’habitat pour la salamandre de Jefferson. La section 2.3 du chapitre d’introduction du présent document présente de plus amples renseignements sur la protection de l’espèce et de son habitat.

Même si la LEVD n’exige pas l’élaboration d’un règlement sur l’habitat pour une espèce en transition footnote 1 comme la salamandre de Jefferson, le gouvernement a tout de même élaboré un règlement (Règlement de l’Ontario 242/08, article 28) en 2010 afin de fournir des éclaircissements au public et aux autres intéressés sur les aires protégées en tant qu’habitat de la salamandre de Jefferson. Le règlement sur l’habitat est inspiré des besoins de l’espèce en matière d’habitat et des commentaires reçus dans le cadre d’une consultation publique. Le règlement sur l’habitat continue de s’appliquer à la salamandre de Jefferson sous sa désignation actuelle sur la liste.

Toute personne qui nuit à la salamandre de Jefferson ou à son habitat sans autorisation préalable risque une poursuite judiciaire en vertu de la LEVD.

Toutes les salamandres de Jefferson sont protégées depuis l’entrée en vigueur de la LEVD en 2008, loi qui interdit de les tuer, blesser, harceler, capturer ou prendre.

De plus, l’habitat de la salamandre de Jefferson est protégé de l’endommagement ou de la destruction depuis 2010, moment où le gouvernement a élaboré un règlement sur l’habitat pour l’espèce.

Programme de rétablissement

La salamandre de Jefferson fait l’objet d’un programme de rétablissement depuis le 18 février 2010, date qui a précédé celle exigée par la LEVD. Ce programme renferme les meilleurs conseils scientifiques à l’intention du gouvernement. Il mentionne les besoins de la salamandre de Jefferson en matière d’habitat et les menaces auxquelles elle est confrontée, en plus de recommander des objectifs et des approches pour protéger et rétablir l’espèce. Le programme de rétablissement comprend également des recommandations sur les aires d’habitat à envisager dans le cadre de l’élaboration d’un règlement sur l’habitat.

Déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement

Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (le « Ministère ») a publié le 18 novembre 2010 une déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement (la « Déclaration ») de la salamandre de Jefferson, période qui correspond à l’échéance imposée par la LEVD. La Déclaration est une politique gouvernementale qui contient l’objectif du gouvernement de l’Ontario en ce qui a trait au rétablissement de la salamandre de Jefferson.

Objectif de rétablissement

L’objectif du gouvernement de l’Ontario pour le rétablissement de la salamandre de Jefferson est de veiller à ce qu’on traite des menaces qui pèsent sur les populations et l’habitat de l’espèce pour permettre la persistance à long terme et l’expansion de l’espèce dans son aire de répartition actuelle en Ontario.

Pour faciliter l’atteinte de cet objectif, le gouvernement dirige et appuie un certain nombre de mesures de rétablissement. La section 2.5 du chapitre d’introduction du présent document présente les mesures communes menées par le gouvernement dans le cadre de travaux qui visent à atteindre l’objectif de rétablissement de l’espèce. Voici une des mesures précises que doit mener le gouvernement pour aider à protéger et à rétablir la salamandre de Jefferson :

  • assurer, dans l’application de la LEVD, des périodes particulières appropriées pour les activités entreprises dans l’habitat de la salamandre de Jefferson et ses environs

La Déclaration relative à la salamandre de Jefferson fait mention de 10 mesures dans le cadre desquelles le gouvernement a mis en place différentes démarches pour soutenir la participation d’autres intervenants. Ces mesures, appuyées par le gouvernement, vont dans le sens des quatre objectifs énoncés dans la Déclaration, à savoir :

  • identifier et surveiller les populations de salamandre de Jefferson en Ontario
  • évaluer et mettre en oeuvre des techniques d’atténuation des menaces et de restauration de l'habitat
  • l’habitat;combler les lacunes dans les connaissances sur les déplacements de l’espèce et son utilisation de l’habitat afin d’éclairer la protection de l’habitat
  • rehausser la sensibilisation à la salamandre de Jefferson et son habitat en Ontario et en promouvoir l’intendance

Les autres sections de ce chapitre présentent un examen des mesures menées ou appuyées par le gouvernement en vue d’atteindre l’objectif de rétablissement de la salamandre de Jefferson.

2004 Inscription comme espèce menacé
 
2008 Inscription comme espèce protégée
 
2010 Habitat protégé par un règlement sur l’habitat
 
2010 Achèvement du programme de rétablissement
 
2010 Achèvement de la déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement
 
2011 Inscription comme espèce en voie de disparition
 
2015 Achèvement de l'examen quinquennale
 

Projets financés par le gouvernement

Le soutien financier de partenaires pour la mise en oeuvre d’activités de protection et de rétablissement de la salamandre de Jefferson constitue une importante mesure menée par le gouvernement qui est mentionnée dans la Déclaration relative à l’espèce. Le Ministère, par l’entremise du Fonds d’intendance des espèces en péril, a financé un total de 40 projets conçus pour favoriser la protection et le rétablissement de la salamandre de Jefferson. Trois de ces projets (42 999 $) ciblaient exclusivement l’espèce, tandis que les 37 autres projets (1 438 056 $) ciblaient plusieurs espèces en péril, dont la salamandre de Jefferson. En plus du financement fourni par l’entremise du Fonds d’intendance des espèces en péril, les partenaires qui se concentraient exclusivement sur la salamandre de Jefferson ont signalé qu’ils avaient réussi à obtenir des fonds supplémentaires et un appui non financier (31 975 $) d’autres sources, comme l’ont fait les partenaires des projets conçus pour profiter à plusieurs espèces en péril, y compris la salamandre de Jefferson (2 425 924 $). Ces valeurs du financement supplémentaire et de l’appui non financier comprennent les valeurs estimées du temps et de l’expertise que des bénévoles ont consacrés aux projets, et sont mentionnées ci-dessous.

Les partenaires d’intendance ont également indiqué que le soutien financier de la province leur avait permis de faire participer bénévolement 13 personnes, pendant 136 heures, à des activités de protection et de rétablissement axées exclusivement sur la salamandre de Jefferson, pour une valeur estimée à 3 670 $. Par ailleurs, un total de 2 559 personnes ont consacré bénévolement 33 887 heures de leur temps à des activités de protection et de rétablissement de plusieurs espèces en péril, dont la salamandre de Jefferson, pour une valeur estimée à 825 785 $.

Les partenaires d’intendance du Ministère ont déclaré que, grâce à leurs efforts et à ceux de leurs bénévoles pour mettre en oeuvre les mesures contenues dans la LEVD, ils ont réussi à améliorer 1 113 hectares d’habitat qui pourraient profiter à plusieurs espèces en péril, y compris la salamandre de Jefferson. Les partenaires d’intendance ont également déclaré avoir assuré un rayonnement axé sur plusieurs espèces en péril (y compris la salamandre de Jefferson) auprès de 207 303 personnes.

Le ministère soutient également les promoteurs qui effectuent des recherches pour combler les importantes lacunes dans les connaissances sur les espèces en péril. Par l’entremise du Fonds de recherche sur les espèces en péril de l’Ontario, le Ministère a offert du financement à un partenaire pour qu’il effectue des recherches sur une nouvelle technique de relevé pour la salamandre de Jefferson.

Le reste de la présente section souligne trois projets qui ont été soutenus par l’entremise du Fonds d’intendance des espèces en péril ou du Fonds de recherche sur les espèces en péril de l’Ontario, et les mesures de rétablissement correspondantes appuyées par le gouvernement.

Un partenaire a mené un projet, échelonné sur trois années, pour appuyer un projet à long terme sur la moraine d’Oak Ridges. Le projet a compris des relevés de la salamandre de Jefferson (à l’aide de pièges à ménés et de tests génétiques), qui ont permis de repérer un nouveau site de reproduction de l’espèce. Le partenaire a également entrepris des activités visant à réduire les menaces à ces populations et à restaurer l’habitat, comme l’utilisation de mesures de lutte contre l’érosion pour réduire l’envasement d’un étang de reproduction, la construction d’une promenade de bois pour empêcher les dommages aux habitats de l’étang et le recensement des sites de mortalité routière aux fins d’atténuation. En outre, le partenaire a élargi son programme de visite publique, grâce auquel 257 élèves et membres du public en ont appris sur l’habitat de la salamandre de Jefferson et d’autres espèces en péril de 2009 à 2011. Le projet a soutenu plusieurs mesures énoncées dans la Déclaration, notamment celles axées sur la documentation des lieux des populations, l’atténuation des menaces ainsi que la sensibilisation à l’espèce et à son habitat et la promotion de l’intendance à cet égard.

Les travaux exécutés par un partenaire dans la région de Niagara illustrent un autre exemple des projets d’intendance qui ont été réalisés pour la salamandre de Jefferson. Conformément à la mesure hautement prioritaire énoncée dans la Déclaration et consistant à documenter les lieux des populations, le partenaire a réalisé des relevés sur le terrain pour l’espèce et son habitat, ce qui a permis de confirmer (grâce à des tests génétiques) sept occurrences de la salamandre de Jefferson et un site de reproduction (mare printanière) utilisé par l’espèce. Le partenaire a utilisé ces renseignements pour mettre à jour les inventaires biologiques ainsi que pour installer une plate-forme d’observation et des panneaux d’interprétation à côté du site de reproduction afin de le protéger des visiteurs tout en offrant au public la possibilité d’observer cet important habitat et d’en apprendre à son sujet. Un communiqué de presse et un article dans le bulletin d’information du partenaire ont contribué à informer le public de cette nouvelle possibilité éducative. Ces activités ont mis en oeuvre les mesures énoncées dans la Déclaration axées sur l’atténuation des menaces et la sensibilisation à l’espèce et à son habitat et la promotion de l’intendance à cet égard.

Grâce au Fonds de recherche sur les espèces en péril de l’Ontario, un partenaire a élaboré un protocole de relevé rapide – et en a testé l’efficacité – qui permettrait de mieux comprendre la répartition et la présence de la salamandre de Jefferson dans toute son aire de répartition dans le sud de l’Ontario. Plus particulièrement, le projet a pour but d’évaluer si on peut utiliser l’ADN environnemental et le séquençage pour déterminer s’il est possible de détecter la salamandre de Jefferson dans les échantillons d’eau prélevés au sein des habitats où la présence de l’espèce est connue. Les résultats des tests précoces indiquent que la technique est efficace pour détecter l’ADN environnemental de la salamandre de Jefferson, et le partenaire poursuit avec des tests à un stade ultérieur. Ce projet appuie l’élaboration de la mesure énoncée dans la Déclaration visant la mise en oeuvre d’un protocole de surveillance normalisé pour mesurer la présence ou l’absence de la salamandre de Jefferson.

Fonds d’intendance des espèces en péril

  • 42 999 $

    pour la salamandre de Jefferson exclusivement

  • 1 438 056 $

    pour des projets visant plusieurs espèces, dont la salamandre de Jefferson

  • 2 457 899 $

    en appui et financement supplémentaires

  • 40

    projets incluaient la salamandre de Jefferson

  • 2 572

    bénévoles

  • 34 023

    heures de bénévolat

  • 207 303

    personnes atteintes par la sensibilisation

  • 1 113

    hectares d'habitat amélioré

Efforts en vue de réduire au minimum les effets nuisibles sur la salamandre de Jefferson et créer un avantage plus que compensatoire pour celle-ci

Le soutien des partenaires pour qu’ils entreprennent des activités visant à protéger et à rétablir la salamandre de Jefferson, par exemple par l’entremise de permis et des conditions assorties, est une importante mesure menée par le gouvernement indiquée dans la Déclaration pour l’espèce. Un total de 60 permis ont été délivrés pour la salamandre de Jefferson depuis que l’espèce est protégée en vertu de la LEVD. Cela comprend 58 « permis pour raison de protection ou de rétablissement » (c.-à-d. permis délivré en vertu de l’alinéa 17(2)b)), dont la plupart concernaient exclusivement la salamandre de Jefferson, tandis que cinq concernaient d’autres espèces en péril. Les permis pour raison « de protection et de rétablissement » sont délivrés si le but de l’activité qu’ils permettent est de contribuer à la protection ou au rétablissement de l’espèce précisée dans le permis. Ces permis ont autorisé diverses organisations à entreprendre des activités comme effectuer des relevés pour vérifier et documenter les emplacements des populations, ainsi que restaurer l’habitat en réduisant l’érosion, en plantant un couvert naturel, en luttant contre les espèces envahissantes et en installant une promenade et des clôtures pour réduire au minimum l’interférence anthropique avec les espèces. En outre, deux « permis d’avantage plus que compensatoire » (c.-à-d. permis délivrés en vertu de l’alinéa 17(2)c)) ont été délivrés pour la salamandre de Jefferson. Plusieurs des conditions assorties à ces deux types de permis visent la mise en oeuvre des mesures menées et appuyées par le gouvernement énoncées dans la Déclaration relative à la salamandre de Jefferson, notamment :

  • entreprendre les travaux de construction en dehors de la saison de reproduction printanière afin d’éviter d’éventuelles répercussions sur les salamandres migratrices
  • planter des arbres, des arbustes et des plantes herbacées convenables pour restaurer l’habitat d’alimentation et créer des corridors de dispersion reliés entre les régions boisées actuelles et d’autres habitats appropriés, y compris les étangs de reproduction potentiels, ce qui facilitera l’interaction entre les deux populations de salamandre de Jefferson
  • accroître la sensibilisation de la collectivité à la salamandre de Jefferson et décourager l’empiétement dans l’habitat réglementé en installant des panneaux et en élaborant une brochure sur l’intendance à distribuer aux résidents locaux

Parmi les autres conditions visant à réduire au minimum les effets négatifs, mentionnons les suivantes :

  • exiger l’installation de mesures adéquates de contrôle de l’érosion et des sédiments avant que ne commencent les travaux de construction
  • protéger l’habitat de la salamandre de Jefferson en installant des systèmes de gestion des eaux souterraines et des eaux de surface afin de maintenir les débits actuels d’eau des étangs de reproduction
  • installer une clôture permanente et un mur d’exclusion pour empêcher les salamandres de Jefferson d’entrer dans les lots résidentiels et de limiter l’accès à l’habitat réglementé aux humains et aux animaux
  • surveiller l’utilisation des aires d’habitat amélioré ou restauré de la salamandre de Jefferson et l’efficacité des mesures d’atténuation, ce qui améliorera les connaissances des techniques de rétablissement efficaces
  • combler toute lacune dans les aires d’habitat restauré et les mesures d’atténuation avant la prochaine période de migration de la salamandre de Jefferson
  • 2
    permis pour avantage plus que compensatoire
  • 58
    permis pour raison de protection ou de rétablissement
  • 3
    accords
  • 2
    enregistrements

On trouvera de plus amples renseignements concernant les « permis d’avantage plus que compensatoire » dans le Registre environnemental de l’Ontario.

Un total de trois accords ont été conclus pour la salamandre de Jefferson. Ces accords ont été autorisés par l’entremise du Règlement de l’Ontario 242/08 (avant la modification du 1er juillet 2013). Les conditions des accords comprennent la mise en oeuvre de mesures dans le plan d’atténuation, y compris, entres autres, les suivantes :

  • réduire au minimum les effets négatifs (p. ex., déterminer les périodes sensibles pour l’espèce d’après les caractéristiques du cycle biologique)
  • surveiller, recueillir et tenir à jour l’information sur l’espèce et sur les mesures d’atténuation prises
  • soumettre un rapport annuel résumant les résultats et l’efficacité des travaux

Depuis 2013, deux activités susceptibles de toucher la salamandre de Jefferson ou son habitat ont été enregistrées pour l’application du Règlement de l’Ontario 242/08 en vertu de la LEVD.

Les deux activités sont enregistrées sous « Activités de protection et de rétablissement des espèces » (article 23.17) du Règlement de l’Ontario 242/08 et comprennent des travaux tels que des relevés pour documenter les emplacements des populations éventuelles de salamandre de Jefferson. Ces enregistrements exigent que la personne enregistrée se conforme à toutes les conditions du règlement, notamment :

  • mettre en oeuvre les mesures dans un plan d’atténuation élaboré par un spécialiste de l’espèce pour aider à réduire au minimum ou éviter toute conséquence préjudiciable
  • s’assurer que toute personne qui exerce quelque partie que ce soit de l’activité reçoit une formation sur la façon d’identifier l’espèce et son habitat, les menaces éventuelles de l’activité pour l’espèce et son habitat et les mesures à prendre pour réduire au minimum les conséquences préjudiciables
  • mettre à jour les plans d’atténuation tous les cinq ans afin d’y inclure les renseignements obtenus lors de l’observation des effets de l’activité sur l’espèce
  • signaler les observations de l’espèce au Ministère à l’aide du formulaire de signalement d’espèce rare
  • à la fin de l’activité, préparer un rapport qui comprend un résumé des résultats de l’activité, y compris une évaluation détaillée de la mesure dans laquelle l’activité a atteint son but

Occurrences de la salamandre de Jefferson en Ontario

Centre d’information sur le patrimoine naturel

Quarante-cinq populations footnote 2 de salamandre de Jefferson ont été documentées en Ontario, dont 21 sont subsistantes (c.-à-d. qu’elles ont été observées au cours des 20 dernières années). Il est important de prendre note que la confirmation de l’espèce salamandre de Jefferson est difficile et exige beaucoup de temps, car il faut procéder à des tests génétiques pour distinguer les individus étudiés des autres espèces de salamandre.

Vingt-quatre des 45 populations sont historiques footnote 3 (c.-à-d. qu’elles n’ont pas été signalées ou confirmées au cours des 20 dernières années). Le statut de seize de ces populations est passé récemment (depuis 2008) à historique en raison de la date de la dernière observation de l’espèce à cet emplacement. Selon le rapport de 2010 sur la salamandre de Jefferson du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), la majorité des sites étudiés en 1990 et en 1991 n’abritaient plus de populations de salamandre de Jefferson lorsque des relevés de suivi ont été effectués en 2003 et 2004. Aux sites où l’espèce était présente en 2003 ou 2004, on a observé une réduction notable du nombre de masses d’oeufs comparativement aux relevés effectués plus tôt.

Depuis 2008, année où la salamandre de Jefferson a bénéficié de la protection en vertu de la LEVD, le Ministère a reçu 262 signalements de l’espèce. Ces signalements sont tirés d’observations documentées entre 1937 et 2014. Ils ont aidé à redéfinir les lieux où l’on sait que l’espèce était ou est présente et ont fourni de plus amples renseignements sur l’habitat et les menaces. Bien que la majorité des signalements soumis ne comprenaient pas de tests génétiques, un sous-ensemble en comprenait et ceux-ci ont aidé à déterminer le statut actuel de huit des 45 populations où la salamandre de Jefferson est maintenant considérée comme subsistante (quatre populations) ou historique (quatre populations); ces huit signalements sont fondés sur des observations documentées avant 2008. Encourager la soumission des observations de la salamandre de Jefferson fait partie des mesures menées par le gouvernement qui sont énoncées dans la Déclaration.

Tout le monde est encouragé ou pourrait être obligé, par les exigences liées à une autorisation ou à une approbation, de soumettre ses observations de la salamandre de Jefferson au Centre d’information sur le patrimoine naturel du Ministère pour qu’elles soient consignées au registre d’observations provincial.

  • 262
    signalements de ces espèces ont été communiqués au CIPN depuis 2008

Résumé des progrès accomplis vers l’atteinte de l’objectif de rétablissement et des recommandations

Résumé des progrès

La mise en place de toutes les mesures menées par le gouvernement et de la majorité des mesures appuyées par le gouvernement dont il est fait mention dans la Déclaration relative à la salamandre de Jefferson a progressé. Comme l’indique le présent chapitre, le gouvernement de l’Ontario a pris directement des mesures pour : assurer des périodes particulières appropriées pour les activités entreprises dans l’habitat de la salamandre de Jefferson et ses environs; encourager la soumission de données sur la salamandre de Jefferson au Centre d’information sur le patrimoine naturel; protéger l’espèce grâce à la LEVD et son habitat grâce au règlement sur l’habitat; appuyer les partenaires dans la mise en oeuvre d’activités de protection et de rétablissement de l’espèce. De plus, comme le mentionne le chapitre d’introduction du présent document, le gouvernement a établi et fait connaître ses mesures annuelles à financer en priorité (section 3.1); instruit les autres organismes et les autorités de planification sur la nécessité de tenir compte de la protection de l’espèce et de son habitat (sections 3.3 et 4.4); réalisé des activités de communication et de rayonnement pour sensibiliser davantage le public aux espèces en péril en Ontario (section 4.3).

Des progrès ont été réalisés vers l’atteinte de la plupart des objectifs de rétablissement appuyés par le gouvernement, et de plusieurs des mesures connexes, mentionnés dans la Déclaration relative à la salamandre de Jefferson.

Pour ce qui est de l’objectif d’identifier et surveiller les populations de l’espèce, des progrès considérables ont été accomplis vers la réalisation de la première des deux mesures et des progrès initiaux ont été faits vers la réalisation de la deuxième mesure. La première mesure a été mise en place par le truchement de nombreux projets appuyés par le Fonds d’intendance des espèces en péril ou par le truchement des conditions des autorisations, tandis qu’un projet entrepris grâce au Fonds de recherche sur les espèces en péril de l’Ontario et l’élaboration d’un protocole de relevé ont appuyé les progrès accomplis vers la réalisation de la deuxième mesure. Les mesures respectives relevant de cet objectif sont les suivantes :

  • vérifier et documenter les emplacements actuels, historiques et potentiels des populations et les caractéristiques de leur habitat (mesure no 1; hautement prioritaire)
  • mettre en oeuvre un protocole de surveillance normalisé pour mesurer la présence ou l’absence des salamandres, les impacts propres à chacun des sites et leurs effets cumulatifs, et les tendances sur le plan de l’état de l’habitat. La priorité quant à la fréquence des activités de surveillance des divers sites sera établie en fonction des menaces actuelles et potentielles. Chaque année, la surveillance devrait inclure des sites naturels et des sites menacés afin de permettre la comparaison des impacts (mesure no 2; hautement prioritaire)

Pour ce qui est de l’objectif d’évaluer et mettre en oeuvre des techniques d’atténuation des menaces et de restauration de l’habitat, divers projets permis grâce au Fonds d’intendance des espèces en péril et les activités permises grâce à des autorisations ont aidé à faire progresser considérablement une des cinq mesures, plus précisément :

  • lorsque cela est approprié, mettre en oeuvre les techniques d’atténuation des menaces et de restauration de l’habitat aux sites prioritaires (mesure no 6)

Quant à l’objectif de rehausser la sensibilisation à la salamandre de Jefferson et son habitat et en promouvoir l’intendance, on a fait des progrès considérables vers la réalisation de la mesure de rétablissement. La mesure a été mise en place par le truchement de nombreux projets appuyés par le Fonds d’intendance des espèces en péril et par le truchement d’une condition d’autorisation; il s’agit de la mesure suivante :

  • mettre au point des produits et outils de communication pour renseigner les propriétaires fonciers, les gestionnaires immobiliers, l’industrie, les conseils d’intendance locaux, les offices de protection de la nature et autres parties intéressées afin de contribuer au rétablissement de l’espèce et de promouvoir l’intendance des terres (mesure no 10)

Comme on l’a énoncé ci-dessus, l’objectif du gouvernement de l’Ontario pour le rétablissement de la salamandre de Jefferson est de veiller à ce qu’on traite des menaces qui pèsent sur les populations et l’habitat de l’espèce pour permettre la persistance à long terme et l’expansion de l’espèce dans son aire de répartition actuelle en Ontario. Plusieurs mesures menées par le gouvernement abordent les menaces aux populations et à l’habitat. Les partenaires ont également abordé les menaces à l’espèce en mettant en place la mesure appuyée par le gouvernement consistant à mettre en oeuvre des techniques de restauration de l’habitat et d’atténuation des menaces aux sites prioritaires. Ces mesures menées et appuyées par le gouvernement ont progressé vers l’atteinte de l’objectif de rétablissement, et il demeure important d’atténuer les menaces cette espèce. On peut y parvenir en continuant de mettre en oeuvre les techniques de restauration de l’habitat et d’atténuation des menaces, tout en mettant en place plusieurs des mesures énoncées dans la Déclaration qui ont fait état de progrès limités.

Recommandations

Comme le stipule la Déclaration, l’évaluation des progrès accomplis pour protéger et rétablir la salamandre de Jefferson peut servir à déterminer plus facilement les ajustements à faire pour parvenir à protéger et à rétablir l’espèce. D’après les progrès accomplis à ce jour, l’orientation générale que propose la Déclaration relative à la salamandre de Jefferson devrait continuer de guider les mesures de protection et de rétablissement de l’espèce, surtout en ce qui a trait aux mesures que la Déclaration désigne comme hautement prioritaires. Les recommandations sur la mise en oeuvre de la Déclaration proposées ci-dessous visent à aller plus loin dans la protection et le rétablissement de la salamandre de Jefferson :

  • il faudrait soutenir les mesures qui ont fait état de progrès limités dans la prochaine planification de la mise en oeuvre, comme faire une enquête sur la tolérance de l’espèce aux agressions et sur les approches potentielles pour atténuer ces menaces (mesure no 3; hautement prioritaire); aux sites où la salamandre de Jefferson existait autrefois, cerner les facteurs qui sont les plus susceptibles d’avoir causé la disparition de la population (mesure no 4); déterminer les sites où l’espèce existait autrefois, mais où elle est actuellement absente et où l’habitat pourrait être amélioré ou restauré pour le rendre à nouveau adéquat (mesure no 5); au fur et à mesure que les occasions se présentent, appuyer la protection de l’habitat et de la salamandre de Jefferson par l’entremise des programmes actuels de protection et d’intendance des terres (mesure no 7); poursuivre les recherches sur la façon dont l’espèce utilise l’habitat, en se concentrant surtout sur l’acquisition d’information sur les déplacements automnaux, les aires d’hivernage et la dispersion des juvéniles (mesure no 8); effectuer des recherches sur l’hydrologie de l’habitat de reproduction pour déterminer la sensibilité de cet habitat aux changements dans la quantité et la qualité de l’eau (mesure no 9)
  • bien qu’on ait commencé à faire des progrès vers la mise en place de la mesure visant la mise en oeuvre d’un protocole de surveillance normalisé (mesure no 2; hautement prioritaire), d’autres travaux sont requis pour mettre pleinement en oeuvre cette mesure

Dans l’avenir, la protection et le rétablissement de la salamandre de Jefferson continueront d’être une responsabilité partagée qui nécessitera la participation d’un grand nombre de particuliers, d’organismes et de collectivités. Le Fonds d’intendance des espèces en péril, le Fonds de recherche sur les espèces en péril en Ontario ou le Programme d’encouragement des exploitants agricoles à la protection des espèces en péril pourraient assurer un soutien financier pour la mise en place des mesures. Le Ministère pourrait aussi donner des conseils sur la possible nécessité d’obtenir une autorisation en vertu de la LEVD ou d’autres lois avant d’entreprendre un projet. Un travail concerté permettra d’accomplir d’autres progrès pour la protection et le rétablissement de la salamandre de Jefferson en Ontario.

Résumé des progrès accomplis vers la protection et le rétablissement de la salamandre de Jefferson en Ontario (2007 à 2014)

Situation provinciale

  • La salamandre de Jefferson est désignée espèce en voie de disparition en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD). Avant sa transition vers la LEVD, la salamandre de Jefferson figurait sur la Liste des espèces en péril en Ontario en tant qu’espèce menacée, et elle a conservé ce statut au moment de l’entrée en vigueur de la LEVD. L’espèce est protégée depuis 2008, et il est interdit de la tuer, blesser, harceler, capturer ou prendre; de plus, son habitat est protégé de l’endommagement et de la destruction depuis 2010.

Documents et directives propres à l’espèce publiés par le gouvernement

Projets appuyés par le gouvernement

  • Par l’entremise du Fonds d’intendance des espèces en péril, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (le « Ministère »), a permis à ses partenaires d’intendance de mettre en oeuvre un total de 40 projets qui ont favorisé la protection et le rétablissement de la salamandre de Jefferson. Trois projets (42 999 $) ciblaient exclusivement la salamandre de Jefferson, tandis que les 37 autres projets (1 438 056 $) ciblaient plusieurs espèces en péril, dont la salamandre de Jefferson.
  • Le soutien financier du Ministère a aidé les partenaires d’intendance à faire participer 2 572 personnes qui ont consacré bénévolement 34 023 heures de leur temps à des activités de protection et de rétablissement de la salamandre de Jefferson et d’autres espèces en péril. La valeur estimée de ces participations bénévoles, à laquelle s’ajoute l’appui non financier, s’élève à 2 457 899 $.
  • Les partenaires d’intendance ont déclaré que leurs interventions ont permis d’améliorer 1 113 hectares d’habitat pour la salamandre de Jefferson et les autres espèces en péril qui habitent le même écosystème.
  • Les partenaires d’intendance ont déclaré avoir assuré un rayonnement sur la salamandre de Jefferson et d’autres espèces en péril auprès de 207 303 personnes.Par l’entremise du Fonds de recherche sur les espèces en péril de l’Ontario, le Ministère a soutenu un partenaire de recherche pour qu’il élabore un protocole de relevé rapide et en teste l’efficacité.

Soutien des activités humaines tout en assurant le soutien adéquat du rétablissement de l’espèce

  • Le Ministère a délivré 60 permis pour cette espèce : 58 « permis pour raison de protection ou de rétablissement » ont été délivrés en vertu de l’alinéa 17(2)b) et deux « permis d’avantage plus que compensatoire » ont été délivrés en vertu de l’alinéa 17(2)c) de la LEVD.
  • Un total de trois accords ont été conclus pour la salamandre de Jefferson. Ces accords ont été autorisés par l’entremise du Règlement de l’Ontario 242/08 (avant la modification du 1er juillet 2013).
  • Deux activités ont été enregistrées en vertu de la LEVD pour cette espèce. Les deux activités ont été enregistrées sous « Activités de protection et de rétablissement des espèces » (article 23.17) en vertu du Règlement de l’Ontario 242/08 pris en application de la LEVD.

Occurrences et répartition

  • Quarante-cinq populations de salamandre de Jefferson ont été documentées dans le sud de l’Ontario, principalement le long de l’escarpement du Niagara. Sur ces 45 populations, 21 sont subsistantes et 24 sont historiques. Sur les 24 populations qui sont maintenant considérées comme historiques, 16 étaient considérées comme subsistantes avant 2008.

Références et renseignements connexes

Catégoriser et protéger l’habitat conformément à la Loi sur les espèces en voie de disparition

Centre d’information sur le patrimoine naturel

Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). 2010. Évaluation et rapport de situation du COSEPAC sur la salamandre de Jefferson (Ambystoma jeffersonianum) au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. Xi + 38 p.

Fonds d’intendance des espèces en péril

Liste des espèces en péril en Ontario

Loi sur les espèces en voie de disparition en Ontario

Orientation de politique relativement à « nuire et harceler » aux termes de la Loi sur les espèces en voie de disparition

Programme de rétablissement de l’Ontario et Déclaration du gouvernement de l’Ontario en réponse au programme de rétablissement de la salamandre de Jefferson

Règlement 242/08 de la Loi sur les espèces en voie de disparition en Ontario


Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe Une « espèce en transition » est inscrite aux annexes 1, 3 ou 4 de la LEVD, mais a conservé le même statut depuis juin 2008.
  • note de bas de page[2] Retour au paragraphe Une population est une occurrence d’élément qui représente une zone de terre ou d’eau sur ou dans laquelle un élément (c.-à-d. salamandre de Jefferson) est ou a été présent. Elle comprend au moins une observation, et la zone a une valeur pratique de conservation puisqu’elle est importante pour la conservation de l’espèce.
  • note de bas de page[3] Retour au paragraphe Une population est considérée comme historique si elle n’a pas été enregistrée dans les 20 dernières années. Le remplacement du terme « subsistante » par le terme « historique » reflète notre connaissance de la population et n’indique pas nécessairement un changement à la population en soi. Il se peut que des populations historiques existent encore, mais des renseignements mis à jour ne sont pas disponibles.