Pie-grièche migratrice

Renseignements sur les espèces

Voici un rapport sur les progrès réalisés en vue de la protection et du rétablissement de la pie-grièche migratrice (Lanius ludovicianus) en Ontario de 2007 à 2021, selon la politique de rétablissement spécifique. Le présent rapport répond à l’exigence législative d’un examen des progrès réalisés en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD ou « la Loi »). La pie-grièche migratrice est inscrite comme espèce en voie de disparition sur la liste des espèces en péril en Ontario (LEPO) en vertu de la LEVD.

La pie-grièche migratrice est classée comme une espèce en péril depuis 1992 en vertu de l’ancienne Loi sur les espèces en voie de disparition. Elle a été classée à l’origine comme une espèce en voie de disparition dans le cadre de la LEVD lorsqu’elle est entrée en vigueur en juin 2008.

La protection de l’habitat de cette espèce est fondée sur la définition générale de l’habitat dans la loi. Une description générale de l’habitat de la pie-grièche migratrice a été élaborée en 2013 et fournit plus de précision sur la zone d’habitat protégée en fonction de la définition générale de l’habitat dans la Loi.

La politique de rétablissement spécifique à la pie-grièche migratrice, connue sous le nom de déclaration du gouvernement (DG), a été publiée en 2017 et comprend l’objectif de rétablissement du gouvernement pour les espèces et les mesures et priorités qu’il entend mettre en œuvre ou soutenir pour aider à atteindre cet objectif. Le gouvernement tient compte dans sa DG des avis scientifiques fournis dans la stratégie de rétablissement lorsqu’il élabore des mesures de rétablissement pour les espèces. Comme le prévoit la Loi, l’objectif de cet examen est de rendre compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures de protection et de rétablissement prévues par la DG. L’examen peut également aider à cerner les possibilités d’ajuster et d’adapter la mise en œuvre des actions de protection et de rétablissement pour atteindre l’objectif de rétablissement de l’espèce.

De plus amples renseignements sur la pie-grièche migratrice, y compris les menaces qu’elle doit affronter et les mesures prises pour aider à protéger et à rétablir cette espèce, figurent sur la page Web du gouvernement de l’Ontario consacrée à la pie-grièche migratrice. Un résumé des progrès réalisés en vue de la protection et du rétablissement de la pie-grièche migratrice, ainsi qu’une mise à jour annuelle du programme plus vaste des espèces en péril (c.‑à‑d. l’introduction au rapport de l’Examen des progrès réalisés en 2022) est disponible sur la page Web de l’Examen des progrès accomplis dans la protection et le rétablissement des espèces en péril en Ontario.

Aperçu : Progrès vers la protection et le rétablissement de la pie-grièche migratrice

Progrès réalisés vers l’objectif de rétablissement

• L’objectif de rétablissement à court terme dans la déclaration de réponse du gouvernement (DG) pour la pie-grièche migratrice en Ontario est de maintenir la persistance de l’espèce en Ontario tout en comblant les lacunes dans les connaissances relatives aux menaces.
• L’objectif de rétablissement à long terme est de maintenir une reproduction constante de la pie-grièche migratrice dans au moins deux zones centrales en Ontario en réduisant les menaces et en maintenant des conditions d’habitat appropriées.
• Des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de la majorité des mesures menées par le gouvernement. Des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de tous les objectifs de rétablissement soutenus par le gouvernement et de toutes les actions associées. Parmi les exemples des progrès réalisés, citons les suivants :
  • les efforts de radiomarquage et de baguage qui ont permis de découvrir les routes migratoires et les lieux d’hivernage de la pie-grièche migratrice
  • les activités d’intendance de l’habitat qui ont permis de maintenir, de créer et d’améliorer plus de 3 600 hectares d’habitat de la pie-grièche migratrice
  • la reproduction en captivité de la pie-grièche migratrice et la remise en liberté de plus de 1 300 individus depuis 2003
• Conformément à la DG, d’autres travaux sont nécessaires pour mener des recherches sur les menaces qui pèsent sur l’espèce (en particulier le long des voies de migration et dans les aires d’hivernage), pour obtenir un habitat supplémentaire pour la pie-grièche migratrice en Ontario et pour déterminer la composition génétique des individus en captivité en Ontario.

Observations et distribution

• En Ontario, la pie-grièche migratrice préfère les pâturages ou autres prairies avec des herbes courtes et des arbres et arbustes denses épars. Les principales aires de reproduction sont situées dans la plaine de Carden et la plaine calcaire de Napanee, mais d’autres lieux de reproduction isolés ont été découverts dans la province.
• En 2021, 24 couples reproducteurs ont été confirmés en Ontario par Conservation de la Faune au Canada, ce qui représente une augmentation par rapport à 2014 (14 couples) et 2016 (18 couples).
• Cette espèce a une répartition de 580 kilomètres carrés selon sur des observations récentes, et 1 500 kilomètres carrés supplémentaires d’habitat historique^{footnote 1[1]}.
• Le Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN) a reçu plus de 5 800 fiches de l’espèce fondées sur des observations faites entre 1906 et 2021.
• Depuis 2008, l’espèce a été observée dans 12 endroits où sa présence n’était pas connue auparavant, principalement près de l’aire principale de reproduction dans la plaine Carden.

Projets d’intendance soutenus par le gouvernement

• Grâce au Programme d’intendance des espèces en péril en Ontario, le gouvernement de l’Ontario a permis à ses partenaires d’intendance de réaliser 53 projets (en fournissant un financement de 2 331 529 $) qui ont favorisé la protection et le rétablissement de la pie-grièche migratrice.
• L’appui du gouvernement a permis à ses partenaires en matière d’intendance de recruter 2 055 bénévoles qui ont mené, durant 25 674 heures, des activités visant à protéger et à rétablir la pie-grièche migratrice. La valeur estimée de ces contributions volontaires, ainsi que du financement supplémentaire et du soutien en nature, est de 5 049 529 $.
• Les partenaires d’intendance ont indiqué que, grâce à leurs actions, 3 613 hectares d’habitat ont été améliorés pour la pie-grièche migratrice exclusivement et 3 134 hectares d’habitat ont été améliorés pour la pie-grièche migratrice et d’autres espèces en péril qui vivent dans le même écosystème.
• Les partenaires d’intendance ont déclaré avoir fourni des renseignements sur de nombreuses espèces en péril, y compris la pie-grièche migratrice, à 130 797 personnes (p. ex. en publiant des bulletins et des articles qui font le point sur la recherche sur la pie-grièche migratrice).
• Par l’entremise du Fonds de recherche sur les espèces en péril en Ontario, le gouvernement de l’Ontario a soutenu deux partenaires de recherche pour mener des recherches sur la migration de la pie-grièche migratrice, ses besoins en matière d’habitat, sa population et ses stratégies d’élevage en captivité et de remise en liberté.

Soutenir les activités humaines tout en assurant un soutien approprié à la reconstitution des espèces

• Le gouvernement de l’Ontario a délivré deux permis pour « avantages généraux » pour cette espèce aux termes de l’alinéa 17(2)c) de la LEVD, et treize permis de « protection et de rétablissement » aux termes de l’alinéa 17(2)b) de la LEVD.
• Quatre accords généraux ont été conclus pour la pie-grièche migratrice. Ces accords ont été autorisés aux termes du Règlement de l’Ontario 242/08 (avant la modification du 1er juillet 2013) en vertu de la LEVD.
• Cent soixante-dix-neuf activités ont été enregistrées pour l’espèce. Les activités ont été enregistrées sous les rubriques « Installations de drainage » (article 23.9), « Protection des écosystèmes » (article 23.11), « Puits d’extraction et carrières » (article 23.14), « Activités de protection et de rétablissement des espèces » (article 23.17), « Menaces non imminentes pour la santé et la sécurité » (article 23.18) et « Centrales éoliennes » (article 23.20) en vertu du Règlement de l’Ontario 242/08 de la LEVD.

Rapports sur les progrès réalisés en matière de protection et de rétablissement de la pie-grièche migratrice

La mise en œuvre de mesures dirigées et soutenues par le gouvernement démontre les progrès accomplis pour atteindre les objectifs souhaités et le but du rétablissement défini dans la DG.

Progrès dans la mise en œuvre des mesures menées par le gouvernement

Des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de la majorité des mesures gouvernementales indiquées dans la DG. Les mesures communes que le gouvernement doit mener pour atteindre l’objectif de rétablissement d’une espèce sont les suivantes :

• Travailler avec les partenaires et les intervenants pour mettre en œuvre la Stratégie et le Plan d’action pour la santé des pollinisateurs et réduire davantage l’utilisation globale des pesticides en Ontario grâce à des mesures comme la lutte antiparasitaire intégrée et l’éducation.
• Sensibiliser les autres agences et administrations engagées dans les processus de planification et d’évaluation environnementale aux exigences de protection de la LEVD.
• Encourager la soumission des données sur la pie-grièche migratrice au dépôt central du gouvernement de l’Ontario au Centre d’information sur le patrimoine naturel.
• Entreprendre des activités de communication et de sensibilisation afin de mieux faire connaître au public les espèces en péril en Ontario.
• Soutenir les partenaires de la conservation, des agences, des municipalités et de l’industrie, ainsi que les communautés et les organisations autochtones, afin d’entreprendre des activités visant à protéger et à rétablir la pie-grièche migratrice. Le soutien sera fourni, le cas échéant, au moyen de financements, d’accords, de permis (y compris les conditions) ou de services de conseil.
• Encourager la collaboration, et établir et communiquer les mesures prioritaires annuelles pour le soutien du gouvernement afin de réduire la duplication des efforts.

Le gouvernement de l’Ontario a pris des mesures pour renforcer les populations gérées d’abeilles domestiques et de pollinisateurs sauvages en travaillant avec les agriculteurs sur les moyens de promouvoir la gérance de l’environnement, en fournissant des programmes de formation et des soutiens aux agriculteurs pour promouvoir la lutte antiparasitaire intégrée, et en s’attaquant à l’exposition des pollinisateurs aux pesticides en réduisant le nombre d’acres plantés avec des semences de maïs et de soja traitées aux néonicotinoïdes^{footnote 2[2]}. L’Ontario a été la première administration en Amérique du Nord à réglementer les semences traitées aux néonicotinoïdes. Le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario a soutenu ces efforts en publiant et en mettant à jour des guides des grandes cultures, en administrant des programmes de partage des coûts avec les apiculteurs et les agriculteurs, et en menant des activités de surveillance, de recherche, d’éducation et de sensibilisation sur les insectes pollinisateurs.

En outre, le gouvernement a directement entrepris les mesures spécifiques aux espèces suivantes :

• Protéger la pie-grièche migratrice et son habitat au moyen de la LEVD. Continuer à mettre en œuvre, à promouvoir la conformité et à appliquer les mesures de protection de l’habitat en utilisant la description de l’habitat spécifique à l’espèce de la pie-grièche migratrice.

Les principaux progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces actions dirigées par le gouvernement sont décrits dans les sections suivantes. Une grande partie des recherches sur la pie-grièche migratrice décrites ci-dessous ont été soutenues et facilitées par Parcs Ontario, en particulier dans le parc provincial Carden Alvar, l’un des deux endroits en Ontario où la pie-grièche migratrice se reproduit.

Guides et ressources

Les collisions avec des véhicules et des bâtiments constituent l’une des nombreuses menaces au rétablissement de la pie-grièche migratrice en Ontario. Vous trouverez de plus amples renseignements sur la façon de réduire les collisions des oiseaux avec les véhicules et les bâtiments dans le document A Guide to Road Ecology in Ontario (PDF) et sur le site Web de FLAP Canada, respectivement.

Les propriétaires fonciers qui cherchent à créer, à améliorer ou à maintenir un habitat d’espèces en péril pour la pie-grièche migratrice peuvent être admissibles à un soutien financier dans le cadre du Programme d’intendance des espèces en péril, du Programme d’encouragement des exploitants agricoles à la protection des espèces en péril (PDF, en anglais seulement) ou de l’Initiative d’intendance des prairies. Vous pouvez également trouver des conseils spécifiques sur la création et la gestion de l’habitat dans le guide sur la pie-grièche migratrice à l’intention des propriétaires fonciers de l’Ontario (PDF, en anglais seulement) de Conservation de la faune Canada.

Observations et distribution

En Ontario, la pie-grièche migratrice se reproduit dans deux aires centrales de la province : la plaine de Carden dans le centre de l’Ontario et la plaine calcaire de Napanee dans le sud-est de l’Ontario. Plus de 70 % des observations de reproduction de la pie-grièche migratrice de l’Ontario ont été signalés dans ces deux zones. Cependant, il existe quelques sites de reproduction dispersés dans le centre et le sud de l’Ontario (comme à Smiths Falls et le long de la frontière Ontario-Québec ces dernières années) ainsi qu’un petit nombre de sites de reproduction dans le nord de l’Ontario. En 2021, Conservation de la Faune au Canada a confirmé qu’il y avait 24 couples reproducteurs dans la province (Conservation de la Faune au Canada, 2021). Cela représente une augmentation par rapport aux relevés correspondants réalisés par Conservation de la Faune au Canada en 2014 (14 couples reproducteurs) et 2016 (18 couples reproducteurs).

Compte tenu de la répartition de l’espèce, les renseignements sur la présence de l’espèce ont été évalués à l’échelle du paysage en utilisant des « carrés » de grille de 10 par 10 kilomètres pour estimer la répartition de l’espèce. Les carrés ont été utilisés pour estimer où ces espèces ont été récemment observées (c.‑à‑d. des individus y ont été observés au cours des 20 dernières années) ainsi que les carrés où ces espèces sont considérées comme des sites d’observation historiques.

En utilisant cette approche, l’espèce a été récemment observée dans 58 carrés, ce qui équivaut à une distribution de 580 kilomètres carrés. Les dossiers historiques d’il y a 20 à 50 ans font état de la présence de la pie-grièche migratrice dans 187 carrés, et elle a été observée plus récemment dans 37 de ceux-ci. Cela suggère qu’il y a 150 carrés (ou 1 500 kilomètres carrés) où l’espèce était historiquement distribuée, et 21 carrés (ou 210 kilomètres carrés) où l’espèce a été nouvellement documentée au cours des 20 dernières années. En outre, 44 carrés ont été identifiés comme ayant des dossiers datant de plus de 50 ans et ne comportant aucune observation plus récente, et l’espèce peut donc être considérée comme disparue de ces carrés.

Le dépôt central du gouvernement, le CIPN, a reçu plus de 5 800 dossiers de la pie-grièche migratrice. Les dossiers sont fondés sur des observations effectuées entre 1906 et 2021, et 3 497 de ces dossiers contiennent des preuves que les oiseaux observés ont pu nicher à proximité du lieu où les observations ont été enregistrées. Selon les données recueillies depuis 2008, l’espèce a été observée dans des endroits associés à 12 carrés où sa présence n’était pas connue auparavant (principalement près de la plaine Carden [six carrés], ainsi que l’île Manitoulin, la plaine calcaire de Napanee, Ottawa et Owen Sound), et la présence de l’espèce a été reconfirmée dans 31 carrés supplémentaires. Les données reçues depuis 2008 ont également permis au CIPN de documenter 886 observations historiques de la pie-grièche migratrice et 1 066 observations récentes de l’espèce dans divers lieux de reproduction.

Les sites nouvellement identifiés pour la pie-grièche migratrice peuvent représenter une amélioration des connaissances sur la répartition de l’espèce plutôt qu’un déplacement ou un élargissement réel de l’aire de répartition. Les efforts pour mobiliser des scientifiques citoyens dans la collecte de données sur cette espèce ont augmenté, avec un assortiment de programmes et d’outils disponibles pour que les observations soient soumises et confirmées. Il s’agit notamment du programme eBird, qui recueille un assortiment de données sur les oiseaux soumis par les utilisateurs, et qui partage ces données avec d’autres agences, comme le CIPN. Toutefois, des efforts considérables ont été déployés pour créer et améliorer l’habitat dans les principales zones de reproduction grâce à plusieurs projets soutenus par le programme d’intendance des espèces en péril et des autorisations, ce qui pourrait faciliter les changements dans la répartition de la pie-grièche migratrice.

Il est possible qu’il existe des observations de pie-grièche migratrice qui n’ont pas été soumises au gouvernement. Le gouvernement a mentionné l’encouragement à la soumission d’observations de cette espèce parmi les mesures prises dans la DG. La soumission d’observations d’espèces accroît notre connaissance des lieux où elles sont présentes et peut jouer un rôle important dans l’évaluation de la viabilité des populations d’espèces.

Chacun est encouragé, ou peut être tenu par une autorisation ou une approbation, de soumettre les observations de pie-grièche migratrice, ainsi que de toute autre espèce en péril observée, au CIPN pour qu’elles soient intégrées au registre provincial des observations. Les observations peuvent maintenant être soumises au CIPN par l’intermédiaire du projet Rare Species of Ontario dans iNaturalist ou eBird.

• 5 800+
  signalements de ces espèces ont été communiqués au CIPN depuis 2008

Projets d’intendance soutenus par le gouvernement

Une mesure importante menée par le gouvernement au titre de la DG pour la pie-grièche migratrice consiste à soutenir les partenaires pour qu’ils entreprennent des activités de protection et de rétablissement des espèces. Par l’intermédiaire de son Programme d’intendance des espèces en péril en Ontario, le gouvernement a appuyé 53 projets (2 331 529 $) conçus pour contribuer à la protection et au rétablissement de la pie-grièche migratrice. En plus du financement gouvernemental, les partenaires qui se concentrent exclusivement sur la pie-grièche migratrice ont indiqué qu’ils ont réussi à obtenir des fonds supplémentaires (1 111 509 $) d’autres sources, tout comme les partenaires dont les projets sont conçus pour bénéficier à plusieurs espèces en péril, y compris la pie-grièche migratrice (3 938 020 $). Ces montants comprennent le soutien en nature sous forme de temps et d’expertise fournis par des bénévoles.

Les partenaires en matière d’intendance ont indiqué que le financement provincial leur avait permis d’obtenir le soutien en nature de 2 055 bénévoles qui ont mené, durant 25 674 heures, des activités visant à protéger et à rétablir la pie-grièche migratrice, soit une valeur estimée de 624 049 $. Les partenaires ont également indiqué que grâce à leurs efforts et à ceux de leurs bénévoles pour mettre en œuvre la DG, ils ont réussi à améliorer 3 134 hectares d’habitats humides qui profiteront à de multiples espèces en péril, dont la pie-grièche migratrice, et 3 613 autres hectares spécialement pour la pie-grièche migratrice. En outre, les partenaires de l’intendance ont déclaré avoir fourni des renseignements ciblés sur la pie-grièche migratrice à 9 500 personnes, ainsi que des informations sur les écosystèmes de plusieurs espèces, dont la pie-grièche migratrice, à 121 297 personnes.

Le gouvernement aide également les promoteurs à mener des recherches qui comblent d’importantes lacunes dans les connaissances sur les espèces en péril. Par l’entremise du Fonds de recherche sur les espèces en péril de l’Ontario, le gouvernement a accordé des fonds à deux partenaires pour qu’ils mènent des recherches sur la migration de la pie-grièche migratrice, ses besoins en matière d’habitat, sa démographie et ses stratégies d’élevage en captivité et de remise en liberté.

Le reste de cette section met en évidence le Programme de rétablissement de la pie-grièche migratrice de l’Est, dirigé par Conservation de la faune Canada (CFC) avec le soutien financier du Programme d’intendance des espèces en péril.

Depuis sa création en 2007, le Programme d’intendance des espèces en péril a régulièrement soutenu les activités de recherche et de gestion sur le terrain de la pie-grièche migratrice par CFC et ses partenaires dans le cadre du Programme de rétablissement de la pie-grièche migratrice de l’Est. L’élevage en captivité et les mises en liberté pour soutenir la population sauvage de pies-grièches migratrices constituent une composante majeure de ce programme et ont contribué à la persistance de la pie-grièche migratrice en Ontario (Tischendorf, 2009, 2015 dans Chabot et coll, 2019). Le programme est également reconnu pour être le premier programme au monde à reproduire et à relâcher avec succès des oiseaux chanteurs migrateurs (Conservation de la Faune au Canada, 2022). Depuis 2003, le programme a permis de relâcher plus de 1 300 jeunes pies-grièches migratrices dans la nature et on estime que 90 oiseaux sont revenus dans les aires de reproduction de la plaine Carden et de la plaine calcaire de Napanee. En 2021, CFC a confirmé la présence de 24 couples reproducteurs dans la province, dont six oiseaux relâchés en captivité (Conservation de la Faune au Canada, 2021).

La surveillance, la recherche et l’intendance de l’habitat jouent également un rôle important dans le rétablissement de la pie-grièche migratrice en Ontario. À ce titre, les autres composantes du Programme de rétablissement de la pie-grièche migratrice de l’Est comprennent un relevé annuel pour déterminer la taille de la population, le succès de la reproduction et l’utilisation ou la réutilisation des sites; la réalisation de recherches pour localiser les voies de migration et les aires d’hivernage à l’aide de radiomarquage et de bagues de couleur; et la mise en œuvre de projets d’intendance de l’habitat sur les aires de reproduction en Ontario. CFC communique les résultats de ces initiatives avec ses partenaires du Canada et des États-Unis au sein du Groupe de travail sur la pie-grièche migratrice, et la planification du travail en collaboration au sein de ce groupe assure un effort coordonné de rétablissement de l’espèce dans toute l’Amérique du Nord.

En Ontario, les propriétaires fonciers jouent un rôle important dans le programme de rétablissement de CFC puisque les propriétés privées constituent une grande partie des deux principales aires de reproduction dans la plaine de Carden et la plaine calcaire de Napanee. Conscients de ce fait, CFC et ses partenaires ont collaboré avec de nombreux propriétaires fonciers afin de créer et d’améliorer des milliers d’hectares d’habitat pour la pie-grièche migratrice dans les principales zones de reproduction et ont mis au point le guide, The Loggerhead Shrike : An Ontario Landowner’s Guide, en 2015 pour soutenir la gestion des terres et la création d’habitats favorables à la pie-grièche migratrice en Ontario (Conservation de la Faune au Canada, 2015).

Grâce à ce programme, CFC et ses partenaires ont aidé à mettre en œuvre toutes les mesures soutenues par le gouvernement dans la déclaration de réponse du gouvernement sur la pie-grièche migratrice, comme décrites ci-dessous.

Programme d’intendance des espèces en péril

• 
  53

  projets incluant la pie-grièche migratrice

• 
  2 331 529 $

  pour des projects visant plusieurs espèces, dont la pie-grièche migratrice

• 
  5 673 578 $

  en appui et financement supplémentaires

• 
  2 055

  bénévoles

• 
  25 674

  heures de bénévolat

• 
  130 797

  personnes atteintes par la sensibilisation

• 
  6 747

  hectares d'habitat amélioré

Soutenir les activités humaines tout en assurant un soutien approprié à la reconstitution des espèces

Le soutien aux partenaires par l’intermédiaire d’autorisations et des conditions qui y sont associées est une action importante menée par le gouvernement.

Quinze permis ont été délivrés pour la pie-grièche migratrice depuis que l’espèce est protégée par la LEVD, dont deux permis pour « avantages généraux » (17(2) c)). Treize autres permis de « protection et de rétablissement » ont été délivrés en vertu de l’alinéa 17(2)b) de la LEVD pour permettre la surveillance de la mortalité après la construction de projets éoliens, y compris la collecte de spécimens décédés et le traitement médical des oiseaux blessés. Tous les permis ont été délivrés pour plusieurs espèces, dont la pie-grièche migratrice. Plusieurs des conditions incluses dans les permis sont conçues pour mettre en œuvre des mesures soutenues par le gouvernement et indiquées dans la DG pour la pie-grièche migratrice, notamment :

• préparer un plan d’amélioration de l’habitat de la pie-grièche migratrice en consultation avec le gouvernement de l’Ontario et un professionnel qualifié
• maintenir et améliorer l’habitat de la pie-grièche migratrice et mener des relevés sur celle-ci pendant cinq années consécutives
• mener des recherches qui contribuent à combler une lacune dans les connaissances sur la pie-grièche migratrice et qui sont pertinentes pour la protection et le rétablissement de l’espèce
• soumettre toutes les observations et les données de surveillance au gouvernement de l’Ontario pour qu’elles soient ajoutées aux dossiers provinciaux

D’autres conditions conçues pour minimiser les effets négatifs comprennent :

• ne pas mener d’activités qui pourraient avoir un impact sur l’habitat de la pie-grièche migratrice pendant sa période de nidification
• réduire les limites de vitesse sur les routes dans les lieux de travail, et réduire encore ces limites de vitesse si la pie-grièche migratrice est observée
• ne pas mener d’activités à une distance déterminée des nids historiques et connus de la pie-grièche migratrice
• distribuer aux propriétaires fonciers et aux membres de la collectivité du matériel éducatif sur la menace que représente la mortalité routière pour les espèces en péril, notamment la pie-grièche migratrice, qui comprend des messages encourageant le signalement des observations d’espèces en péril au gouvernement de l’Ontario

Des renseignements plus détaillés sur les permis relatifs aux « avantages généraux » pour cette espèce sont disponibles auprès du Registre environnemental de l’Ontario.

Quatre accords généraux ont été conclus pour la pie-grièche migratrice. Ces accords étaient autorisés aux termes du Règlement de l’Ontario 242/08 (avant la modification du 1er juillet 2013). Les conditions des accords portent sur la mise en œuvre des actions du plan d’atténuation, y compris, mais sans s’y limiter les suivantes :

• fournir des informations et une formation de sensibilisation sur la pie-grièche migratrice à toutes les personnes qui entrent sur le site de travail
• demander à un professionnel qualifié d’effectuer des relevés pour la pie-grièche migratrice pendant la période de nidification de l’espèce
• cesser immédiatement les activités lorsqu’une pie-grièche migratrice est rencontrée, lorsque les activités peuvent nuire à la pie-grièche migratrice

Cent soixante-dix-neuf activités susceptibles d’affecter la pie-grièche migratrice ou son habitat ont été enregistrées aux fins du Règlement 242/08 de l’Ontario en vertu de la LEVD. Douze de ces activités ont été enregistrées sous la rubrique « Installations de drainage » (article 23.9), une a été enregistrée sous la rubrique « Protection des écosystèmes » (article 23.11), trois ont été enregistrées sous la rubrique « Puits d’extraction et carrières » (article 23.14), une a été enregistrée sous « Activités de protection et de rétablissement des espèces » (article 23.17), 159 ont été enregistrés sous « Menaces non imminentes pour la santé et la sécurité » (article 23.18), et deux ont été enregistrés sous « Centrales éoliennes » (article 23.20). Ces dossiers exigent que le déclarant se conforme à toutes les conditions du règlement, comme les suivantes :

• la préparation d’un plan d’atténuation utilisant les meilleures informations disponibles sur les mesures susceptibles de contribuer à minimiser ou à éviter les effets négatifs sur l’espèce
• cesser les opérations lorsque l’espèce est rencontrée
• s’abstenir d’effectuer des travaux pendant une période de reproduction ou une autre période sensible pour l’espèce, sauf si la restriction des travaux entraîne un retard qui rendrait la menace pour la santé ou la sécurité humaine inévitable et inacceptable dans les circonstances

• 13
  permis pour raison de protection ou de rétablissement
• 2
  permis pour avantage plus que compensatoire
• 4
  accords
• 179
  enregistrements

Progrès dans la mise en œuvre des mesures soutenues par le gouvernement

Les mesures soutenues par le gouvernement sont organisées en fonction d’objectifs de rétablissement primordiaux. Des progrès ont été réalisés en vue d’atteindre tous les objectifs de rétablissement soutenus par le gouvernement et de mettre en œuvre toutes les mesures connexes énoncées dans la DG pour la pie-grièche migratrice.

Dans le cadre de cet objectif, des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre des mesures no 2 et no 3 et des progrès considérables ont été réalisés dans la mise en œuvre de la mesure no 4.

La mise en œuvre des mesures no 1 (priorité élevée), no 2 et no 3 a été appuyée par plusieurs projets soutenus par le Programme d’intendance des espèces en péril et le Fonds de recherche sur les espèces en péril, comme le Programme de rétablissement de la pie-grièche migratrice de l’Est établi par Conservation de la Faune au Canada. Ce programme suit les déplacements de la pie-grièche migratrice depuis plusieurs années grâce à des efforts de baguage et de radiomarquage des oiseaux qui ont permis d’identifier différentes stratégies de migration à travers l’Ontario et diverses zones d’escale et d’hivernage dans le nord-est et le sud-est des États-Unis (mesure no 1 – priorité élevée). Des travaux ont également été réalisés par ce groupe afin de réaliser les suivants :

• évaluer les préférences en matière d’habitat de la pie-grièche migratrice sur les sites d’hivernage et de reproduction (appuie la mesure no 1 – priorité élevée, et la mesure no 2)
• déterminer les menaces qui pèsent sur l’habitat de la pie-grièche migratrice en Ontario (mesure no 2)
• étudier les facteurs contribuant à l’échec des nids, tels que les contaminants environnementaux, la prédation et les événements météorologiques extrêmes (mesure no 2)
• suivre les taux de mortalité annuels et déterminer les causes de la mortalité après l’envol et de la mortalité juvénile (p. ex. en surveillant les oisillons dans la nature et en effectuant des nécropsies des oisillons et des juvéniles morts en captivité) (mesure no 3)

Des progrès considérables ont été réalisés en matière de coordination des efforts et d’échange d’informations avec d’autres administrations (mesure no 4) grâce aux réunions annuelles tenues par le Groupe de travail sur la pie-grièche migratrice. Le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario est membre de ce groupe de travail, de même que Conservation de la faune au Canada et plusieurs autres propriétaires fonciers, gouvernements, organisations non gouvernementales et organisations universitaires du Canada et des États-Unis.

Dans le cadre de cet objectif, des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de la mesure no 5 et des progrès initiaux ont été réalisés dans la mise en œuvre de la mesure no 6.

La mesure no 5 a été mise en œuvre par Conservation de la Faune au Canada, qui a élaboré le guide The Loggerhead Shrike : An Ontario Landowner’s Guide (PDF, en anglais seulement) et a mené de nombreux projets d’intendance de l’habitat de la pie-grièche migratrice avec le soutien du Programme d’intendance des espèces en péril. D’autres projets soutenus par ce programme ont permis de mener à bien des recherches, des planifications et des activités de restauration de l’habitat dans des zones où l’habitat de la pie-grièche migratrice est approprié. Certaines autorisations de la LEVD ont également exigé la création et l’entretien de l’habitat de la pie-grièche migratrice avec les conseils d’un professionnel qualifié. Ces efforts ont permis de créer ou d’améliorer plus de 3 600 hectares d’habitat pour la pie-grièche migratrice en particulier, et plus de 3 000 hectares supplémentaires d’habitat pour de multiples espèces en péril, dont la pie-grièche migratrice. Des pies-grièches migratrices en nidification ont été observées dans plusieurs de ces habitats créés et améliorés.

Le Programme d’intendance des espèces en péril a également appuyé plusieurs projets qui ont permis de protéger un habitat supplémentaire pour la pie-grièche migratrice dans la plaine Carden (l’une des deux principales aires de reproduction de la pie-grièche migratrice en Ontario) et de faciliter l’intendance par les propriétaires fonciers dans les zones où l’habitat de la pie-grièche migratrice est adéquat (mesure no 6).

Dans le cadre de cet objectif, des progrès considérables ont été réalisés en vue de la mise en œuvre de la mesure no 7 (priorité élevée) et des progrès ont été réalisés en vue de la mise en œuvre de la mesure no 8, principalement par l’intermédiaire du Programme de rétablissement de la pie-grièche migratrice de l’Est établi par Conservation de la Faune au Canada (CFC). CFC a collaboré, et continue de collaborer, avec plusieurs partenaires pour surveiller les populations et l’habitat de la pie-grièche migratrice et travaille à l’achèvement d’une évaluation de la viabilité de la population et de l’habitat de la pie-grièche migratrice (mesure no 7 – priorité élevée). De plus, CFC maintient la population de pies-grièches migratrices en Ontario grâce à son programme d’élevage et de remise en liberté de pies-grièches migratrices en captivité et évalue et affine continuellement ses stratégies d’élevage et de remise en liberté afin d’accroître le succès de ce programme (mesure no 8).

Les dossiers d’observation soumis au CIPN par des particuliers et diverses organisations ont également contribué à améliorer notre compréhension de la répartition de la pie-grièche migratrice en Ontario. Des efforts pour recueillir davantage de données d’observation sont en cours grâce à des programmes tels que le troisième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, dirigé par Oiseaux Canada entre 2021 et 2025, en partenariat avec Parcs Ontario, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts, Environnement et Changement climatique Canada et diverses organisations non gouvernementales. Le projet vise à recenser tous les oiseaux nicheurs de la province et les observations d’espèces en péril seront soumises à la base de données des espèces importantes du CIPN.

Résumé des progrès réalisés en vue d’atteindre l’objectif de rétablissement

L’objectif de rétablissement à court terme de la pie-grièche migratrice en Ontario est de maintenir la persistance de l’espèce en Ontario tout en comblant les lacunes dans les connaissances relatives aux menaces. L’objectif de rétablissement à long terme est de maintenir une reproduction constante de la pie-grièche migratrice dans au moins deux zones centrales en Ontario en réduisant les menaces et en maintenant des conditions d’habitat appropriées. Les efforts déployés dans le cadre des mesures dirigées et soutenues par le gouvernement, notamment par l’intermédiaire d’un programme à long terme d’élevage en captivité et de remise en liberté mis sur pied par Conservation de la faune au Canada, ont permis à l’espèce de persister dans ses deux principales aires de reproduction en Ontario. Grâce aux recherches en cours visant à surveiller les tendances de la population, à déterminer les itinéraires de migration et les lieux d’hivernage, et à identifier les menaces pesant sur l’espèce, des progrès ont été réalisés vers l’objectif à court terme.

Ces travaux, ainsi que les mesures mises en œuvre dans le cadre de projets d’intendance et les conditions des autorisations en application de la LEVD (comme l’amélioration et la création d’habitats et l’évitement de certaines activités dans les sites de nidification actuels et historiques), soutiennent également l’objectif à long terme. En 2021, la présence de 24 couples reproducteurs de pies-grièches migratrices a été confirmée en Ontario par Conservation de la faune au Canada, ce qui représente une augmentation par rapport à 2014 (14 couples) et 2016 (18 couples). Les données d’observation de la pie-grièche migratrice soumises au CIPN nous ont également permis d’en savoir plus sur les lieux où cette espèce est actuellement présente et sur les zones où elle était historiquement présente. En dehors des deux aires de reproduction principales, une reproduction sporadique a eu lieu dans des endroits isolés en Ontario, y compris à Smiths Falls et le long de la frontière Ontario-Québec au cours des dernières années.

Recommandations

Comme indiqué dans la DG, cet examen des progrès peut être utilisé pour aider à déterminer si des ajustements à la mise en œuvre des mesures de la DG sont nécessaires, afin de parvenir à la protection et au rétablissement des espèces. Selon les progrès réalisés à ce jour, l’orientation générale fournie dans la DG pour la pie-grièche migratrice, en particulier la mise en œuvre des mesures dites hautement prioritaires, devrait continuer à guider la protection et le rétablissement des espèces.

Bien que des progrès aient été réalisés à l’égard de la mesure no 1 – priorité élevée (recherche sur les voies de migration et les aires d’hivernage) et de la mesure no 2 (étude des menaces sur les aires de reproduction), d’autres travaux sont nécessaires pour évaluer la qualité de l’habitat de la pie-grièche migratrice et les menaces qui pèsent sur elle pendant la migration et sur les aires d’hivernage (sous-mesures de la mesure no 1 – priorité élevée) et pour étudier les effets du changement climatique, des événements et des régimes météorologiques et de la mortalité routière sur la pie-grièche migratrice en Ontario (sous-mesures de la mesure no 2). On recommande également, pour soutenir le rétablissement de cette espèce, de déployer des efforts pour obtenir un habitat convenable supplémentaire dans les principaux lieux de reproduction et le long des voies de migration (sous-mesure de la mesure no 6) et de déterminer la composition génétique des individus captifs (sous-mesure de la mesure no 8).

La protection et le rétablissement de la pie-grièche migratrice continueront d’être une responsabilité commune qui nécessitera la participation de nombreuses personnes, organisations et communautés. Un soutien financier pour la mise en œuvre des actions peut être disponible par l’intermédiaire du Programme d’intendance des espèces en péril. Le gouvernement peut également indiquer si des autorisations au titre de la LEVD ou d’autres lois peuvent être nécessaires pour entreprendre un projet. En travaillant ensemble, on peut continuer à progresser vers la protection et le rétablissement de la pie-grièche migratrice en Ontario.

Références

• Chabot, A., Steiner, J., Wheeler, H., 2019. The Plight of the Loggerhead Shrike: A One-Plan Approach to Saving an Iconic Grassland Bird in North America (PDF). Animal Keeper’s Forum 46, 153-157. Consulté le 9 mai 2022.
• Conservation de la Faune au Canada. 2021. Rapport sommaire du programme de rétablissement de la pie-grièche migratrice de l’Est, 2021 (PDF). Consulté le 11 octobre 2022.
• Conservation de la Faune au Canada. 2015. The Loggerhead Shrike: An Ontario Landowner’s Guide (PDF). Consulté le 10 mai 2022.
• Groupe d’écologie routière de l’Ontario, Zoo de Toronto. 2010. A Guide to Road Ecology in Ontario, préparé pour le Programme d’intendance de l’habitat pour les espèces en péril d’Environnement Canada. Consulté le 10 mai 2022.