Espèces envahissantes

Les espèces envahissantes sont définies comme des plantes, animaux et micro-organismes qui ont été introduits accidentellement ou intentionnellement dans des habitats à l’extérieur de leur aire de répartition naturelle. Les espèces « exotiques » envahissantes sont des espèces nuisibles dont l’introduction ou la prolifération menace l’environnement, l’économie et la société, y compris la santé humaine. La définition ontarienne d’une espèce envahissante peut également comprendre des espèces originaires de l’Ontario qui ont été introduites dans une nouvelle aire géographique à la suite d’activités humaines. Ces espèces peuvent se propager parce que leur nouvel environnement ne comprend pas les prédateurs et la concurrence qui limiteraient normalement leur distribution et leur abondance.

La Stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes (Environnement Canada, 2004) identifie diverses voies d’entrée qui permettent l’introduction ou la prolifération d’espèces envahissantes aquatiques et de maladies qui touchent la ZGP 18. Ces voies d’entrée représentent toutes des défis uniques pour prévenir l’introduction et la prolifération de ces espèces dans la zone. Les voies d’entrée identifiées comprennent :

  • navigation maritime (comme dans la ZGP 20 adjacente – fleuve Saint-Laurent 
  • navigation de plaisance
  • utilisation d’appâts vivants
  • commerce d’aquariums et de jardins aquatiques
  • poissons comestibles vivants
  • introductions non autorisées
  • canaux et déviations des cours d’eau

Le plan stratégique contre les espèces envahissantes de l’Ontario (MRN, 2012) fournit présentement une orientation provinciale concernant l’introduction d’espèces envahissantes.

Les lacs et rivières de la ZGP 18 sont particulièrement vulnérables à l’introduction d’espèces envahissantes. Plusieurs des lacs sont reliés au lac Ontario et au fleuve Saint-Laurent par l’entremise de plusieurs de leurs affluents. Ces connexions accroissent les risques associés aux espèces qui viennent s’établir dans les Grands Lacs. De plus, les pécheurs et les plaisanciers parcourent diverses eaux de la zone, ce qui rend le risque de prolifération d’espèces envahissantes plus élevé. La prévalence de propriétés en bordure de l’eau accroît également ce risque avec la présence d’aquariums et de jardins aquatiques.

L'introduction d’une nouvelle espèce peut avoir des répercussions importantes sur l’écosystème aquatique. La prolifération de la moule zébrée (Dreissena polymorpha) a accru la limpidité de l’eau et réduit la quantité d’éléments nutritifs disponibles pour les représentants des niveaux trophiques inférieurs de la chaîne alimentaire. Ceci a probablement fait baisser la capacité productive générale des lacs et contribué aux tendances observées dans les communautés halieutiques, créant des conditions plus favorables à certaines espèces (comme l’achigan et le maskinongé) et moins favorables à d’autres (comme le doré jaune). Lorsque l’eau devient plus limpide, la quantité d’habitat pour le doré jaune sensible à la lumière est réduite et la prédation des jeunes dorés jaunes est probablement plus forte. On croit que la limpidité de l’eau a un impact très important sur la productivité du doré jaune dans les lacs intérieurs (Lester et al., 2004).

Les espèces envahissantes qui constituent présentement une menace comprennent le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus) qui a eu des répercussions négatives importantes, dont une réduction de la diversité des espèces en poursuivant et en faisant concurrence à d’autres espèces dans des aires où il s’est établi. Le gobie à taches noires a également augmenté la charge de contaminants et entraîné des inquiétudes pour la santé des pêcheurs qui consomment les poissons-gibiers prédateurs de gobies qu’ils capturent. De plus, il pourrait y avoir un lien entre la moule zébrée, le gobie à taches noires et les flambées de botulisme qui ont tué des centaines de milliers d’oiseaux aquatiques et de poissons dans les Grands Lacs (MRN, 2009b). Enfin, le gobie à taches noires mange beaucoup de moules zébrées envahissantes et on croit qu’il réintroduit des éléments nutritifs dans la chaîne alimentaire qui étaient auparavant filtrés par les moules zébrées (Bunnell et al., 2005).

Plusieurs nouvelles menaces posées par des espèces envahissantes ont été identifiées. Le cladocère épineux, le myriophylle en épi et les phragmites se retrouvent dans plusieurs lacs de la ZGP 18. La possibilité d’introduction de la carpe asiatique, de la tête-de-serpent, de la grémille et de plantes aquatiques envahissantes (comme le cabomba de Caroline, la châtaigne d’eau, l’aloès d’eau, etc.) pose aussi des risques importants à la biodiversité et aux écosystèmes aquatiques indigènes.

Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes

Au début des années 1990, l’Ontario Federation of Anglers and Hunters (OFAH) et le MRN ont mis sur pied le Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes. Le programme avait les objectifs suivants :

  • sensibiliser davantage la population aux problèmes causés par les espèces envahissantes et inciter le public à participer aux efforts visant à prévenir la prolifération de ces espèces
  • surveiller et faire un suivi de la prolifération des espèces envahissantes dans les eaux ontariennes à l’aide de rapports de citoyens signalés à la ligne d’information sur les espèces envahissantes et au Programme de surveillance des espèces aquatiques envahissantes
  • effectuer des recherches sur les répercussions et le contrôle des espèces envahissantes

Maladies des poissons

Plusieurs maladies des poissons sont causées par des parasites, virus et bactéries qui peuvent être considérés dans le même contexte que les espèces envahissantes. Au cours des étés 2007 et 2008, des dizaines de milliers de carpes communes sont mortes dans la voie navigable Trent-Severn qui se trouve dans la ZGP 17 adjacente. En plus d’infections bactériennes, l’herpèsvirose de la carpe koï a été identifiées dans plusieurs des échantillons testés. Ce dépistage en 2007 représentait le premier cas confirmé d’herpèsvirose de la carpe koï en Ontario. Cette maladie des poissons est causée par un virus qui affecte seulement la carpe commune, le cyprin doré et la carpe koï. Les poissons peuvent devenir infectés par le virus lorsqu’ils sont en contact étroit avec un poisson infecté. Lorsqu’ils subissent un stress, les poissons infectés par ce virus peuvent devenir malades. Les survivants d’une flambée de cette maladie peuvent devenir porteurs du virus et le transmettre à d’autres poissons.

On croit que l’herpèsvirose de la carpe koï s’est propagée dans le monde grâce à l’industrie des poissons d’ornement. Le virus a été observé pour la première fois aux États-Unis en 1999 et il a été associé à une mortalité massive de carpes communes et de carpes koï dans l’état de New York. On ne sait pas quand ou comment le virus est apparu dans les eaux de l’Ontario.

En plus de l’herpèsvirose de la carpe koï, il y a un certain nombre d’autres agents pathogènes du poisson qui ont été découverts en Ontario dans les années récentes. La septicémie hémorragique virale (SHV) a été identifiée pour la première fois en 2005 après une mortalité massive de malachigans d’eau douce dans la baie de Quinte (ZGP 20). Ce virus a maintenant été trouvé dans au moins 28 espèces de poissons des Grands Lacs, y compris le doré jaune, la perchaude, le maskinongé, l’achigan à petite bouche, le crapet de roche, la marigane noire, le gobie à taches noires, le méné émeraude, le ventre-pourri et la queue à tache noire. La SHV a été liée à une mortalité massive du maskinongé dans le fleuve Saint-Laurent et le lac Sainte-Claire. Ce virus n’a pas encore été observé dans les poissons des eaux intérieures de la ZGP 18.

Le lymphosarcome est une maladie virale indigène qui affecte les ésocidés (maskinongé et grand brochet) en âge de frayer. La maladie est très contagieuse et tue généralement le poisson dans l’année qui suit son infection. On croit que le lymphosarcome se propage par contact direct avec la peau pendant le frai. Le lymphosarcome a fait l’objet d’un suivi à l’aide du programme de journal du pêcheur de Muskies Canada et il a été estimé que 15 % des maskinongés des lacs Kawartha étaient affectés par cette maladie. Le taux d’infection est resté uniforme pendant les 20 dernières années. Les taux d’infection actuels ne sont pas jugés poser un risque pour la viabilité des pêches mais il faut quand même continuer de surveiller la progression de cette maladie.

Le virus de l’achigan à grande bouche a été identifié chez l’achigan dans le lac Sainte-Claire et la partie ouest du lac Érié. Dans les aires où ce virus a joué un rôle dans la mortalité massive d’achigans, on a remarqué que les poissons de plus grande taille étaient plus vulnérables.

Programme national sur la santé des animaux aquatiques

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) entend protéger les aliments, les animaux et les plantes. L’ACIA est responsable du contrôle des maladies des poissons au Canada et collabore avec le MPO – qui est en charge de la recherche sur les poissons, y compris le diagnostic et le dépistage des maladies, au palier fédéral. L’ACIA a récemment mis sur pied le nouveau Programme national sur la santé des animaux aquatiques – un programme de réglementation scientifique visant les maladies des animaux aquatiques qui comprend les maladies désignées comme des agents pathogènes à déclaration et à notification obligatoires au Canada en raison de leur impact possible sur le commerce et notre économie. En particulier, les activités de l’ACIA relevant de ce programme comprennent : protéger la santé des ressources halieutiques, maintenir une liste des maladies réglementées des animaux aquatiques, mettre en œuvre des programmes de surveillance et de suivi visant le dépistage précoce des maladies des poissons, le contrôle et l’élimination des maladies des poissons aquatiques, selon ce qui est approprié, et établir des exigences concernant l’importation et l’exportation, en plus de maintenir et d’accroître les possibilités offertes par les marchés d’exportation.

Actions visant les espèces envahissantes

Les gouvernements œuvrent fort pour réduire les risques posés par les espèces envahissantes au palier provincial et national. Le Groupe de travail sur les espèces aquatiques envahissantes, établi par le Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture, a élaboré le Plan d’action canadien de lutte contre les espèces aquatiques envahissantes (2004) – un plan d’action relevant de la Stratégie nationale sur les espèces envahissantes (Environnement Canada, 2004). Au palier provincial, la stratégie ontarienne sur la biodiversité identifie la mise en œuvre de la stratégie nationale et du plan d’action comme une priorité. L’Ontario collabore avec d’autres organismes et parties intéressées pour identifier les initiatives qui sont présentement en cours pour mettre en œuvre la stratégie nationale, déterminer les lacunes et formuler des mesures pour traiter les lacunes.

Le MRNF a également le pouvoir de déterminer les règlements associés à l’industrie des appâts et à l’utilisation des appâts par les pêcheurs à la ligne en vertu du Règlement de pêche de l’Ontario. Le MRNF effectue présentement un examen de sa politique sur les appâts (pour ce qui est des poissons d’appât et des sangsues) pour, entre autres, aider à traiter les risques de prolifération d’espèces envahissantes par l’entremise des appâts. Les détenteurs de permis de pêche au poisson d’appât doivent dresser un plan d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques (plan HACCP) pour traiter les dangers posés par les espèces envahissantes dans le cadre de leurs activités.

La triste réalité est qu’une fois qu’une espèce envahissante devient établie dans un écosystème, il y a peu d’options pour un contrôle efficace et il est souvent impossible de l’éliminer. Il faut donc essayer de prévenir la prolifération d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes des poissons. Dans certains cas, le MRNF a mis en œuvre des mesures pour prévenir l’introduction et la prolifération d’espèces non indigènes. Ceci comprend des interdictions concernant la vente d’écrevisses et, plus récemment, des restrictions du déplacement de poissons d’appât vivants par les récolteurs autorisés pour empêcher la transmission de la septicémie hémorragique virale (SHV). Le MRNF a élaboré des directives de réglementation concernant les restrictions sur les appâts et les engins de pêche (trousse d’outils disponible en anglais seulement) pour simplifier l’utilisation et la description des règlements de la pêche récréative. Il n’existe présentement aucune restriction particulière concernant les appâts vivants dans la ZGP 18, sauf celles qui s’appliquent dans toute la province. Si d’autres règlements sur l’utilisation des appâts deviennent nécessaires, ces directives de réglementation constitueront un bon point de départ.

Actions visant les agents pathogènes des poissons

Une fois qu’une maladie s’établit, on met l’accent sur son contrôle ou le ralentissement de sa prolifération. La démarche du gouvernement concernant la septicémie hémorragique virale (SHV) est un bon exemple de ceci.

En 2007, le ministre des Richesses naturelles a adopté des mesures intérimaires pour contrôler la récolte et le transport des poissons d’appât. Ces mesures étaient nécessaires pour traiter les risques immédiats de prolifération possible de la SHV dans les eaux intérieures mais elles ont également eu des répercussions importantes sur les récolteurs de poissons d’appât.

Ces mesures comprenaient entre autres :

  • établir une zone de gestion de la SHV comprenant des eaux testées positives pour la SHV dans une aire délimitée par le réseau routier provincial – ces eaux comprennent les lacs Ontario, Érié et Huron (y compris la baie Georgienne), leurs affluents et les voies navigables qui les relient jusqu’au premier obstacle insurmontable (ceci ne comprend pas les passes à poissons)
  • permettre la collecte du frai du doré jaune dans la zone de gestion de la SHV seulement si ce poisson est ensemencé dans la zone et si l’installation piscicole qui le reçoit est située dans la zone
  • permettre aux récolteurs et aux vendeurs de poissons d’appât qui se trouvent dans la zone de gestion de la SHV de récolter des poissons d’appât tout en restreignant le déplacement des poissons d’appât vivants hors de la zone

Gestion des espèces envahissantes et des maladies des poissons dans la ZGP 18

Les espèces envahissantes et les agents pathogènes des poissons représentent un des plus importants facteurs de stress pouvant affecter les écosystèmes aquatiques et les ressources halieutiques de la ZGP 18. Le MRNF et le conseil consultatif ont identifié un certain nombre de défis concernant la gestion des espèces envahissantes et des maladies des poissons dans la ZGP 18.

Défis posés par la gestion :

  • les espèces envahissantes et les maladies des poissons menacent tout l’écosystème aquatique d’une pêche donnée et peuvent causer des changements néfastes dans les communautés halieutiques
  • vulnérabilité des lacs et des rivières de la ZGP 18 à l’introduction et à la prolifération d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes des poissons

Le MRNF, avec l’aide du conseil consultatif, a élaboré des objectifs et des stratégies pour traiter les défis posés et aider à atteindre le but de gestion suivant concernant les espèces envahissantes et les maladies des poissons.

But :

Prévenir l’introduction d’espèces envahissantes ou contrôler leur prolifération ainsi que celle d’agents pathogènes dans la ZGP 18.

Objectif 1 :

Réduire le risque que représentent l’introduction et la prolifération d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes par toutes les sources reconnues.

La façon la plus rentable de prévenir l’introduction initiale d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes causant les maladies des poissons est de réduire le risque de cette introduction. Plusieurs règlements et pratiques de gestion optimales peuvent aider à prévenir la prolifération des espèces envahissantes mais il existe tout de même un besoin de mieux sensibiliser le public aux risques posés par les espèces envahissantes et aux règlements connexes.

Les stratégies pour atteindre l’objectif visé comprennent :

  • réagir efficacement à des mortalités massives à grande échelle en mettant en œuvre le protocole d’intervention à cet effet à l’échelle du district
  • réagir efficacement à l’introduction de nouvelles espèces envahissantes
  • appuyer la mise en œuvre d’un plan d’action sur les espèces envahissantes aquatiques pour l’Ontario
  • appuyer l’élaboration de mesures législatives efficaces pour prévenir l’introduction et la prolifération d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes des poissons (comme des mesures de contrôle des eaux de lest)
  • continuer de collaborer avec les récolteurs et les vendeurs d’appâts pour s’assurer que leurs plans d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques (plans HACCP) sont efficaces et mis en œuvre correctement
  • surveiller la présence d’espèces envahissantes aquatiques et d’agents pathogènes dans le cadre du programme de SGÉ et encourager leur détection dans tous les lacs de la zone
  • identifier le transfert des poissons vivants comme un risque important d’introduction et de prolifération d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes pour permettre la mise en application de lois qui assurent la viabilité écologique de diverses pêches
  • appuyer un programme de surveillance qui favorise une détection précoce des agents pathogènes envahissants des poissons

Ce but, ces objectifs et ces stratégies ont été résumés dans le tableau 12.

Tableau 12 : Résumé de la gestion des espèces envahissantes et des maladies des poissons

Adapté du format tabulaire.

But de la gestion des espèces envahissantes et des maladies des poissons

Prévenir l’introduction d’espèces envahissantes ou contrôler leur prolifération ainsi que celle d’agents pathogènes dans la ZGP 18.

Objectifs 1 :

Réduire le risque que représentent l’introduction et la prolifération d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes par toutes les sources reconnues.

Stratégies

  • Réagir efficacement à des mortalités massives à grande échelle en mettant en œuvre le protocole d’intervention à cet effet à l’échelle du district.
  • Réagir efficacement à l’introduction de nouvelles espèces envahissantes.
  • Appuyer la mise en œuvre d’un plan d’action sur les espèces envahissantes aquatiques pour l’Ontario.
  • Appuyer l’élaboration de mesures législatives efficaces pour prévenir l’introduction et la prolifération d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes des poissons (comme des mesures de contrôle des eaux de lest).
  • Continuer de collaborer avec les récolteurs et les vendeurs d’appâts pour s’assurer que leurs plans d’analyse des risques et de maîtrise des points critiques (plans HACCP) sont efficaces et mis en œuvre correctement.
  • Surveiller la présence d’espèces envahissantes aquatiques et d’agents pathogènes dans le cadre du programme de SGÉ et encourager leur détection dans tous les lacs de la zone.
  • Identifier le transfert des poissons vivants comme un risque important d’introduction et de prolifération d’espèces envahissantes et d’agents pathogènes pour permettre la mise en application de lois qui assurent la viabilité écologique de diverses pêches.
  • Appuyer un programme de surveillance qui favorise une détection précoce des agents pathogènes envahissants des poissons.

Mesures du rendement

  • Nombre de mortalités massives et d’introductions à grande échelle qui ont fait l’objet d’une intervention.
  • Nombre de projets de surveillance/ d’intendance mis sur pied.
  • Nombre de règlements/ plans mis en œuvre ou appuyés.

Évaluation des progrès

  • Chaque cycle du programme de SGÉ

Surveillance et évaluation des espèces envahissantes et des maladies des poissons

Le programme provincial de surveillance à grande échelle (SGÉ) et le Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes sont les principales méthodes d’évaluation utilisées pour recueillir des données sur les espèces envahissantes en Ontario. Ces programmes pourront fournir des renseignements sur les tendances et le statut des espèces envahissantes à l’échelle de la zone de gestion des pêches.

Les protocoles d’intervention en cas de mortalité massive de poissons à grande échelle des districts du MRNF sont la principale méthode d’évaluation utilisée pour recueillir des données sur les maladies des poissons en Ontario. Ces protocoles permettront de fournir des renseignements sur les tendances et le statut des maladies des poissons à l’échelle de la ZGP.

Stratégies :

  • utiliser le programme de SGÉ (et son échantillonnage des espèces envahissantes) pour surveiller la répartition de ces espèces
  • appuyer les efforts continus du Programme de sensibilisation aux espèces envahissantes pour dépister les espèces envahissantes dans la ZGP 18
  • utiliser les protocoles d’intervention en cas de mortalité massive de poissons à grande échelle des districts pour gérer et signaler les flambées de maladies des poissons