Recommandation no 1

Que le gouvernement de l’Ontario adopte une loi (la « Loi Rowan ») qui régit tous les sports que les jeunes pratiquent en milieu scolaire ou hors du milieu scolaire et qui établit les lignes directrices internationales consensuelles sur la prise en charge des commotions cérébrales dans le sport (élaborées à Zurich) comme la norme de pratique en matière de prise en charge des commotions cérébrales.

La Loi devrait reconnaître l’importance des quatre critères suivants pour protéger les enfants et les jeunes :

  • sensibiliser les athlètes, les entraîneurs et les parents aux commotions cérébrales liées au sport
  • retirer un enfant ou un jeune athlète du jeu si on soupçonne qu’il a subi une commotion cérébrale
  • veiller à ce que l’enfant ou le jeune ne retourne pas au jeu sans en avoir obtenu l’autorisation d’un médecin au préalable
  • veiller à la mise en place de stratégies de retour aux études et de retour au jeu appropriées

Recommandation no 2

L’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) (qui comprend le Registre ontarien des traumatismes [ROT] et le Système national d’information sur les soins ambulatoires [SNISA]), le Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) de l’Agence de la santé publique du Canada ainsi que le ministère de la Santé et des Soins de longue durée et le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l’Ontario devraient améliorer le ou les systèmes de signalement des commotions cérébrales existants afin d’assurer une classification plus précise et plus exhaustive des blessures de manière à permettre d’évaluer le nombre d’incidents et l’efficacité des mesures de prévention des blessures liées au sport.

Recommandation no 3

Pour tous les sports de plein air pratiqués par les jeunes, le MTCS devrait adopter et promouvoir les lignes directrices internationales consensuelles sur la prise en charge des commotions cérébrales dans le sport (élaborées à Zurich) comme norme de pratique en matière de prise en charge des commotions cérébrales. La diffusion de messages d’intérêt public et l’utilisation des divers médias sont à envisager à cette fin.

Recommandation no 4

Le MTCS devrait obtenir des renseignements et des ressources auprès de Parachute Canada, de l’Association pour la santé et l’éducation physique de l’Ontario (Ophea), de la Collaboration canadienne sur les commotions cérébrales et des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis et les mettre à la disposition des parents, des entraîneurs, des joueurs, des arbitres et des soigneurs afin de les informer.

Recommandation no 5

Le MTCS devrait exiger qu’avant qu’une activité sportive à haut risque (conformément à la définition de l’Association pour la santé et l’éducation physique de l’Ontario [Ophea]) ne soit pratiquée par des jeunes, les parents et les athlètes signent une entente de participation qui confirme qu’ils ont assisté à un atelier de sensibilisation aux commotions cérébrales et d’information sur leur prise en charge avant le début de la saison et connaissent les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale.

Recommandation no 6

Le MTCS devrait encourager l’esprit sportif en exigeant que tous les joueurs, entraîneurs et parents soient régis par un code de conduite.

Recommandation no 7

Le MTCS devrait mettre au point (et en exiger l’utilisation) des mécanismes à utiliser avant et après les matchs et les entraînements pour vérifier auprès des membres de l’équipe qu’il n’y a aucune blessure ni risque pour le bien-être d’un joueur. Si l’on soupçonne une blessure, il faudrait encourager le joueur/les parents à consulter un médecin.

Recommandation no 8

Le MTCS devrait promouvoir et encourager la communication entre la communauté et les entraîneurs de sport des écoles secondaires pour assurer la pratique sécuritaire des sports visés et le bien-être des élèves qui les pratiquent. Pour ce faire, il faudrait veiller à la cohérence des messages et des pratiques en matière de retour au jeu. Il y a plusieurs possibilités : communication avec les parents, passeport, messages électroniques ou toute autre méthode qui respecte la vie privée tout en permettant de veiller à ce que l’information clé soit transmise et se traduise en mesures.

Recommandation no 9

Le MTCS devrait exiger l’emploi d’un classeur standard de l’entraîneur qui contiendrait des formulaires types et divers autres documents, comme des formulaires d’information dans lesquels figurent les coordonnées d’un médecin et d’une personne-ressource à contacter en cas d’urgence, des outils de dépistage de certaines blessures liées au sport, un outil de reconnaissance des commotions cérébrales, un formulaire d’information contenant les coordonnées de personnes-ressources pour les entraîneurs d’autres sports, des formulaires pour vérifier l’assiduité aux entraînements et aux séances obligatoires de formation en prévention des blessures, des formulaires d’autorisation et d’autres documents sur les pratiques exemplaires associées au sport visé.

Recommandation no 10

Le ministère de l’Éducation devrait dégager des fonds pour les districts scolaires afin d’assurer la pleine mise en oeuvre de la NPP 158.

Ces fonds devraient servir notamment à couvrir les dépenses liées au projet de modification des Lignes directrices sur la sécurité en éducation physique de l’Ontario, en vigueur en septembre 2016, visant la certification des entraîneurs et les exigences relatives au secourisme.

Recommandation no 11

Le ministère de l’Éducation devrait élaborer un programme d’évaluation pour assurer la conformité avec la NPP 158 relative aux commotions cérébrales, afin de surveiller les processus liés aux activités sportives offertes en milieu scolaire et d’en mesurer l’efficacité.

De plus, il faudrait publier les résultats des évaluations effectuées et étudier la possibilité d’offrir des incitatifs pour encourager une mise en oeuvre de qualité.

Recommandation no 12

Le ministère de l’Éducation devrait élaborer, pour les écoles privées, une NPP semblable à la NPP 158 actuelle relative aux commotions cérébrales qui prévoit les mêmes activités de sensibilisation aux commotions cérébrales et les mêmes lignes directrices de prise en charge que celle-ci.

Recommandation no 13

Le ministère de l’Éducation devrait veiller à ce que la mise en oeuvre de la NPP 158 permette de répondre aux besoins uniques des familles dont la première langue n’est ni l’anglais ni le français, en mettant des ressources multilingues (p. ex., un outil de reconnaissance des commotions cérébrales) à la disposition des districts scolaires.

Recommandation no 14

Le ministère de l’Éducation devrait revoir le curriculum de l’Ontario pour veiller à ce que la sensibilisation aux commotions cérébrales et leur prise en charge constituent un volet obligatoire du curriculum des écoles élémentaires et secondaires et soient intégrées à l’enseignement des sciences, de la santé et de l’éducation physique et d’autres matières adaptées à l’âge des élèves.

Il faudrait élaborer des modèles de curriculum à partir des modèles et des pratiques exemplaires actuels des divers conseils scolaires de la province.

Recommandation no 15

Le ministère de l’Éducation et Ophea devraient élaborer un module de formation sur la sensibilisation aux commotions cérébrales et leur prévention, ainsi que sur les stratégies de retour aux études et de retour au jeu, à l’intention des employés des districts scolaires.

Recommandation no 16

Le ministère de l’Éducation, Ophea et le Fonds d’échange d’assurance des conseils scolaires de l’Ontario (OSBIE) devraient élaborer une méthode de suivi des commotions cérébrales subies par les élèves afin de permettre de s’assurer qu’ils reçoivent un traitement approprié et que leur retour aux études et au jeu se passe selon les règles, et d’obtenir des données claires pour évaluer l’efficacité des mesures de prévention et de prise en charge des commotions cérébrales.

Il faudrait rendre accessibles les données anonymisées recueillies, afin d’informer le public et d’évaluer l’efficacité des mesures de prévention des commotions cérébrales.

Recommandation no 17

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient adopter les lignes directrices internationales consensuelles sur la prise en charge des commotions cérébrales dans le sport (élaborées à Zurich) comme norme de pratique pour assurer la prise en charge des commotions cérébrales.

Recommandation no 18

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient veiller à ce que les élèves, parents ou tuteurs, enseignants, administrateurs scolaires, entraîneurs, soigneurs et arbitres soient au fait des signes et des symptômes d’une commotion cérébrale.

Recommandation no 19

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, afin de soutenir les efforts de sensibilisation, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient obtenir des renseignements et des ressources auprès de Parachute Canada, d’Ophea, de la Collaboration canadienne sur les commotions cérébrales et des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis et les rendre accessibles.

Recommandation no 20

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient veiller à ce que les parents et les athlètes signent une entente qui confirme qu’ils ont assisté à un atelier de sensibilisation aux commotions cérébrales et d’information sur leur prise en charge avant le début de la saison, avant la tenue de toute activité sportive scolaire en équipe à haut risque.

Outre confirmer la participation à l’atelier, l’entente devrait identifier le sport visé, confirmer qu’il est considéré comme à haut risque selon les Lignes directrices sur la sécurité en éducation physique de l’Ontario, contenir de l’information sur ces dernières ainsi que sur le calendrier des matchs et des entraînements et rappeler aux parties intéressées qu’ils doivent signaler toute blessure, y compris les commotions cérébrales avérées ou présumées.

Recommandation no 21

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient encourager l’esprit sportif en exigeant que tous les joueurs, entraîneurs et parents soient régis par un code de conduite.

Recommandation no 22

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient mettre au point (et en exiger l’emploi) des mécanismes à utiliser avant et après les matchs et les entraînements pour vérifier auprès des membres de l’équipe qu’il n’y a aucune blessure ni risque pour le bien-être d’un joueur.

Si l’on soupçonne une blessure, il faudrait encourager le joueur/les parents à consulter un médecin et prendre les mesures de signalement appropriées.

Recommandation no 23

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient promouvoir et encourager la communication entre la communauté et les entraîneurs de sport des écoles secondaires pour assurer la pratique sécuritaire des sports visés et le bien-être des élèves qui les pratiquent. Pour ce faire, il faudrait veiller à la cohérence des messages et des pratiques en matière de retour au jeu. Il y a plusieurs possibilités : communication avec les parents, passeport, messages électroniques ou toute autre méthode qui respecte la vie privée tout en permettant de veiller à ce que l’information clé soit transmise et se traduise en mesures.

Recommandation no 24

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient exiger l’emploi d’un classeur standard de l’entraîneur qui contiendrait des formulaires types et divers autres documents, comme des formulaires d’information dans lesquels figurent les coordonnées d’un médecin et d’une personne-ressource à contacter en cas d’urgence, des outils de dépistage de certaines blessures liées au sport, un outil de reconnaissance des commotions cérébrales, un formulaire d’information contenant les coordonnées de personnes-ressources pour les entraîneurs d’autres sports, des formulaires pour vérifier l’assiduité aux entraînements et aux séances obligatoires de formation en prévention des blessures, des formulaires d’autorisation et d’autres documents sur les pratiques exemplaires associées au sport visé.

Recommandation no 25

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient offrir un programme annuel de sensibilisation des élèves, comme la « Journée du cerveau » (de Parachute Canada), ou un module conçu par Ophea, afin que tous les élèves reçoivent chaque année une information cohérente et précise.

Recommandation no 26

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient offrir un module d’apprentissage obligatoire sur les commotions cérébrales dans le cadre du programme-cadre d’éducation physique et santé de 9e année.

Recommandation no 27

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient veiller à ce que tous les enseignants participant aux programmes de sport et d’éducation physique soient tenus de lire les Lignes directrices sur la sécurité en éducation physique de l’Ontario après qu’elles ont été mises à jour, et de confirmer cet état de fait auprès du directeur ou du directeur sportif de l’école.

Confirmation qui devrait être consignée.

Recommandation no 28

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient veiller à ce que toutes les trousses de premiers soins des écoles contiennent un outil de reconnaissance des commotions cérébrales.

Recommandation no 29

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient veiller à ce que l’information sur les politiques/les procédures relatives aux commotions cérébrales et la prise en charge de ces blessures fassent partie du Programme d’insertion professionnelle du nouveau personnel enseignant.

Recommandation no 30

Dans le cadre de la mise en oeuvre de la NPP 158, tous les conseils scolaires de l’Ontario devraient envisager d’offrir un programme de rugby s’échelonnant sur toute l’année scolaire, afin de permettre d’acquérir les compétences nécessaires et de régler les problèmes observés quant à la nécessité de mettre à l’horaire tous les matchs et entraînements requis à l’intérieur d’une courte période.

Recommandation no 31

Rugby Canada, Rugby Ontario, l’Eastern Ontario Rugby Union, l’OSBIE et Ophea devraient établir une norme en ce qui a trait à la qualité de la surface des terrains de rugby, pour veiller à ce qu’elle soit sécuritaire pour les jeunes athlètes.

  • Cette recommandation devrait être appliquée à d’autres sports à haut risque (p. ex., le football), s’il y a lieu.

Recommandation no 32

Pour favoriser la pratique sécuritaire du rugby dans les clubs de sport et les écoles, Rugby Canada, Rugby Ontario, l’Eastern Ontario Rugby Union, les conseils scolaires de l’Ontario, l’OSBIE et Ophea devraient offrir, avant le début de la saison, des séances de formation obligatoires sur la sécurité aux athlètes faisant partie d’équipes sportives et à leurs parents.

Ces séances visant les sports à haut risque devraient traiter des signes et des symptômes des commotions cérébrales, du signalement des éventuelles commotions cérébrales, de l’exclusion des joueurs qui pourraient avoir subi une commotion cérébrale, et de la prise en charge appropriée des commotions cérébrales, notamment du retour aux études et du retour au jeu.

Une histoire/vidéo personnelle, comme celle portant sur Rowan Stringer, devrait faire partie intégrante de la formation sur la sécurité. La participation à ces séances devra être vérifiée et consignée.

Les athlètes ne devraient pas être autorisés à jouer s’ils n’ont pas suivi cette formation.

  • Cette recommandation devrait être appliquée à d’autres sports à haut risque (p. ex., le football), s’il y a lieu.

Recommandation no 33

Pour favoriser la pratique sécuritaire du rugby dans les clubs de sport et les écoles, Rugby Canada, Rugby Ontario, l’Eastern Ontario Rugby Union, l’OSBIE et Ophea devraient adopter une politique de tolérance zéro à l’égard des coups portés à la tête et des plaquages hauts, quel que soit le niveau de jeu, et imposer des sanctions progressives aux joueurs, notamment l’expulsion dans le cas des récidivistes.

  • Cette recommandation devrait être appliquée à d’autres sports à haut risque (p. ex., le football), s’il y a lieu.

Recommandation no 34

Pour favoriser la pratique sécuritaire du rugby dans les clubs de sport et les écoles, Rugby Canada, Rugby Ontario, l’Eastern Ontario Rugby Union, l’OSBIE et Ophea devraient envisager d’imposer le port de maillots de rugby moulants sans col, afin de réduire l’incidence des plaquages dangereux (p. ex., les plaquages « par torsion » du maillot) pendant les matchs ou les entraînements.

Recommandation no 35

Pour favoriser la pratique sécuritaire du rugby dans les clubs de sport et les écoles, Rugby Canada, Rugby Ontario, l’Eastern Ontario Rugby Union, l’OSBIE et Ophea devraient envisager la possibilité de veiller à ce qu’un arbitre adjoint soit présent à tous les matchs de rugby joués par des jeunes.

Recommandation no 36

Pour favoriser la pratique sécuritaire du rugby dans les clubs de sport et les écoles, Rugby Canada, Rugby Ontario, l’Eastern Ontario Rugby Union, l’OSBIE et Ophea devraient veiller à ce qu’il y ait un nombre minimal d’entraîneurs (au moins deux) présents sur le terrain pour chaque équipe de jeunes jouant au rugby.

Recommandation no 37

Pour favoriser la pratique sécuritaire du rugby dans les clubs de sport et les écoles, Rugby Canada, Rugby Ontario, l’Eastern Ontario Rugby Union, l’OSBIE et Ophea devraient déterminer l’intervalle de temps le plus sécuritaire entre les matchs ou les entraînements avec contacts, afin de réduire le risque de commotion cérébrale ou autre blessure évitable, tout particulièrement chez les jeunes athlètes qui jouent dans plusieurs ligues.

Recommandation no 38

Pour favoriser la pratique sécuritaire du rugby dans les clubs de sport et les écoles, Rugby Canada, Rugby Ontario, l’Eastern Ontario Rugby Union, l’OSBIE et Ophea devraient aussi envisager d’exiger la présence d’un soigneur/thérapeute sportif pendant les entraînements et les matchs, dans le cas des sports à haut risque pratiqués en milieu scolaire.

Recommandation no 39

Pour favoriser la pratique sécuritaire du rugby dans les écoles, l’OSBIE et Ophea devraient s’assurer que l’entraîneur en chef de toute équipe de rugby d’une école secondaire a atteint, au minimum, le niveau 1 du programme de certification des entraîneurs, conformément aux normes de World Rugby.

Tous les entraîneurs de rugby devraient, à tout le moins, satisfaire aux exigences de leur profession énoncées dans les Lignes directrices sur la sécurité en éducation physique de l’Ontario, élaborées par Ophea.

Recommandation no 40

Le ministère de l’Éducation et l’Agence de la santé publique du Canada devraient compiler, examiner et publier les réponses aux questions sur les commotions cérébrales figurant dans l’Enquête sur les comportements de santé des enfants d’âge scolaire, administrée par l’Université Queen’s et l’Agence de la santé publique du Canada, afin d’évaluer l’incidence à long terme des initiatives de prévention des commotions cérébrales.

Recommandation no 41

Le MSSLD, l’Ontario Medical Association, Ophea et les conseils scolaires de l’Ontario devraient veiller à ce que les médecins qui examinent des élèves susceptibles d’avoir subi une commotion cérébrale pour se prononcer sur leur retour aux études et leur retour au jeu ne facturent aucuns frais de rapport.

Recommandation no 42

Le ministère de l’Éducation, l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et le ministère de la Formation et des Collèges et Universités devraient veiller à ce que tous les étudiants inscrits à un programme de baccalauréat en éducation obtiennent un certificat en secourisme, en suivant notamment une formation sur la sensibilisation aux commotions cérébrales et la prévention et la prise en charge de celles-ci.

Recommandation no 43

Le ministère de l’Éducation, l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et le ministère de la Formation et des Collèges et Universités devraient veiller à ce que tous les étudiants inscrits à un programme de baccalauréat en éducation suivent un cours obligatoire d’entraîneur de sport, afin de faire en sorte que tous les nouveaux enseignants aient la même formation, qu’ils aient ou non l’intention d’enseigner un sport, et d’encourager ces derniers à s’investir en tant qu’entraîneurs de sport.

Recommandation no 44

Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, le Collège des médecins de famille du Canada, l’Association médicale canadienne et les ministères provinciaux des Collèges et Universités devraient intégrer des volets consacrés aux blessures liées au sport, notamment le diagnostic et la prise en charge des commotions cérébrales, aux cours offerts dans les écoles de médecine, afin de rendre le traitement de ces blessures plus uniforme.

Recommandation no 45

Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, le Collège des médecins de famille du Canada, l’Association médicale canadienne et les ministères provinciaux des Collèges et Universités devraient exiger qu’on mette à jour les programmes d’agrément des médecins de famille de sorte qu’ils mettent l’accent sur la sensibilisation aux commotions cérébrales et sur le diagnostic et la prise en charge de celles-ci, comme l’indiquent les lignes directrices élaborées à Zurich.

Recommandation no 46

La Société canadienne de la Croix-Rouge, Ambulance Saint-Jean et la Société de sauvetage devraient inclure un volet consacré à la sensibilisation aux commotions cérébrales et à la prise en charge de celles-ci dans la formation en secourisme. Ce volet de la formation devrait traiter des signes et des symptômes des commotions cérébrales, des conséquences catastrophiques possibles d’une prise en charge inadéquate de celles-ci et de l’emploi des lignes directrices élaborées à Zurich.

Recommandation no 47

Parachute Canada et Ophea devraient collaborer à l’élaboration de ressources multimédia de sensibilisation aux commotions cérébrales, en s’inspirant de ce qui est arrivé à Rowan Stringer; idéalement, il faudrait obtenir la participation de personnes ayant bien connu Rowan.

Ces ressources devraient être offertes dans divers médias afin d’encourager les athlètes des écoles secondaires et leurs coéquipiers à signaler toute commotion cérébrale présumée.

Recommandation no 48

Parachute Canada et Ophea devraient collaborer à l’élaboration d’un module Web d’information sur les commotions cérébrales qui pourrait être utilisé comme un atelier de sensibilisation préalable afin de faciliter la diffusion de l’information avant le début de la saison des sports à haut risque.

Recommandation no 49

Les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des Sports devraient jouer un rôle de chef de file dans les efforts déployés pour souligner l’importance de sensibiliser les joueurs, les parents et les arbitres aux commotions cérébrales et assurer la prise en charge de celles-ci dans les sports pratiqués à l’extérieur du milieu scolaire. À cette fin, des lignes directrices semblables à celles figurant dans la note Politique/Programmes 158 (NPP 158) du ministère de l’Éducation de l’Ontario, qui vise les sports pratiqués en milieu scolaire, pourraient être utilisées comme modèle.