L’électricité en Ontario, de 1906 à 2003

Le 11 octobre 1910, lorsque Adam Beck a pressé le bouton qui a allumé une plaque de rue à Kitchener, sur laquelle on pouvait lire « For the People » [pour le peuple], toute la ville s’est exclamée et l’électrification de l’Ontario a commencé. C’était le tout premier projet d’envergure de la Hydro-Electric Power Commission of Ontario, la toute première compagnie d’électricité au monde appartenant à l’État, créée en 1906. Monsieur Beck,un politicien municipal et provincial était convaincu qu’il était essentiel, pour le développement économique de la province, que l’électricité soit disponible pour tous les Ontariens.

La centrale électrique Queenston-Chippawa située à Niagara (renommée Sir Adam Beck I en 1950) a aidé l’Ontario à répondre à la demande croissante d’électricité pendant le boom d’après-guerre. Mais, en dépit d’une expansion continue, il était devenu de plus en plus évident que l’énergie hydroélectrique à elle seule ne serait pas en mesure de répondre à la demande de la province.

L’Ontario a donc commencé à diversifier son approvisionnement dans les années 50, ajoutant de nouvelles sources d’énergie, y compris six centrales électriques alimentées au charbon construites près des régions où la demande était la plus élevée. Entre le début des années 70 et le début des années 90, l’énergie nucléaire s’est également ajoutée, grâce à la construction de trois centrales. Entre-temps, en 1974, la Hydro-Electric Power Commission a été reconnue société de la Couronne et rebaptisée Ontario Hydro.

Ce trio d’énergie – de source hydroélectrique, au charbon et nucléaire – allait soutenir la prospérité économique de l’Ontario jusque dans les années 90. Mais déjà, une grande partie de l’infrastructure électrique de la province prenait de l’âge et avait besoin d’être remplacée ou remise à neuf. Le fonctionnement du réseau était devenu incertain et le doute était grand concernant sa capacité de répondre à la demande projetée.

Entre 1996 et 2003, la capacité de production de l’Ontario a diminué de six pour cent - autant que si on mettait fin à la production d’électricité aux chutes Niagara, cependant que la demande d’électricité augmentait de 8,5 pour cent. Les investissements dans la construction de nouvelles sources d’approvisionnement et l’entretien des lignes étaient modestes. Les sommes investies dans les mises à niveau du réseau de transport et de distribution représentaient la moitié des investissements actuels. Il n’y avait aucun programme de conservation financé par la province.

En 1998, l’Ontario adoptait une loi autorisant l’établissement de marché de l’électricité. En avril 1999, Ontario Hydro était réorganisé en cinq organisations remplaçantes. La décision de démanteler Ontario Hydro et de privatiser partiellement la filière énergétique a laissé l’Ontario aux prises avec une dette de plus de 20 milliards de dollars.

Une brève expérience de déréglementation du marché a vu les prix de l’électricité connaître une hausse moyenne de 30 pour cent en sept mois à peine. Le gouvernement d’alors a été forcé de plafonner les prix pour les consommateurs résidentiels et les petites entreprises - une politique insoutenable. Ce plafonnement n’a fait que masquer le problème sous-jacent, soit la pression provenant de la hausse des coûts d’une filière énergétique nécessitant un renouvellement de l’approvisionnement, ainsi qu’un approvisionnement additionnel.

L’Ontario dépendait également beaucoup de la production alimentée au charbon. Environ 25 pour cent de la production d’électricité provenaient de centrales alimentées au charbon polluant. En outre, l’Ontario importait des états américains voisins de l’électricité produite à partir du charbon. L’Ontario, une province dotée d’importantes ressources pour la production d’énergie, était devenu un importateur net d’électricité.

Les accomplissements de l’Ontario en matière d’électricité, de 2003 à 2010

Après son entrée au pouvoir, en 2003, le gouvernement de l’Ontario s’est trouvé face à de nombreux défis, notamment : un approvisionnement insuffisant, un réseau dépendant de la production axée sur le charbon à haute teneur en soufre, une absence de programmes de conservation, un barème de prix insoutenable et enfin, peu de planification à long terme.

Les lacunes dans l’approvisionnement ont été comblées grâce à des investissements de plus de 10 milliards de dollars, afin de garder les lumières allumées dans les foyers et les entreprises de la province. Depuis 2003, environ 8 400 mégawatts (MW) de nouvelle énergie propre ont été ajoutés au réseau - soit plus de 20 pour cent de la puissance actuelle. Cette quantité d’électricité est suffisante pour alimenter des villes de la taille d’Ottawa et de Toronto. L’Ontario a finalisé la remise en fonction de l’unité 1 de la centrale Pickering et a facilité la mise en oeuvre d’autres projets hydroélectriques. La province a également investi 7 milliards de dollars afin d’améliorer quelque 5 000 kilomètres de lignes de transport et de distribution - l’équivalent de la distance entre Toronto et Whitehorse (Yukon).

L’énergie de l’Ontario est devenue plus propre grâce à la fermeture des centrales au charbon et l’investissement dans l’énergie renouvelable. En 2005, le gouvernement a fermé définitivement la centrale au charbon de Lakeview à Mississauga - ce qui équivalait à retirer de la route 500 000 véhicules. La province est en voie d’éliminer le charbon d’ici 2014, ce qui constitue l’initiative de lutte au changement climatique la plus importante en Amérique du Nord.

L’Ontario est actuellement le chef de file canadien en matière d’énergie solaire et éolienne, il accueille les quatre plus grandes fermes éoliennes et solaires au pays. La province est en train d’instaurer un réseau électrique intelligent qui contribuera à intégrer les milliers de mégawatts de nouvelle énergie renouvelable qui s’ajouteront grâce, entre autres, à ces projets.

Les programmes de conservation destinés au public ont été réintroduits en Ontario en 2005 afin d’encourager et de motiver les familles, les entreprises et industries à consommer moins d’énergie. La conservation est maintenant une pierre angulaire de la planification à long terme des besoins en électricité, sachant que tous les Ontariens - pour des générations à venir - profiteront d’un air plus propre et d’une empreinte carbone réduite.

En 2004, le gouvernement a adopté un barème de prix stables, reflétant plus fidèlement le coût réel de l’électricité en Ontario. Suite à cela, la Commission de l’énergie de l’Ontario (CEO) a rendu publique, en 2005, la Grille tarifaire réglementée qui a apporté aux consommateurs résidentiels et aux petites entreprises une certaine prévisibilité quant aux prix de l’électricité. La CEO met à jour et ajuste les prix tous les six mois afin de refléter le coût de l’approvisionnement pour la période.

L’Ontario a également pris des mesures pour diminuer la dette que nous a laissée le gouvernement précédent. Depuis 2003, l’Ontario a réduit cette dette de 5,7 milliards de dollars.

En 2004, le gouvernement a créé l’Office de l’électricité de l’Ontario (OEO) et l’a chargé de la planification à long terme de l’énergie pour l’Ontario. Ceci a déclenché un processus de planification assurant la modernisation continue de l’infrastructure énergétique de l’Ontario. En 2007, l'OEO a préparé un plan énergétique sur 20 ans (connu sur le nom de Plan pour le réseau d’électricité intégré ou PREI). Le plan de 2007 était axé sur la création d’un approvisionnement énergétique durable, visant à améliorer les installations actuelles alimentées au gaz naturel et à partir des sources d’énergie renouvelables, à un coût raisonnable et réaliste. Le gouvernement a accompli des progrès importants relativement aux divers éléments présentés dans le plan de 2007.

Assurer un approvisionnement suffisant
Investissement de plus de 10 milliards de dollars afin d’ajouter au réseau plus de 8 400 MW d’énergie nouvelle - suffisamment pour répondre aux besoins annuels de 2 millions de foyers.

Doubler l’approvisionnement de sources renouvelables (pour atteindre 15 700 MW d’ici 2025)
Plus de 1 500 MW d’énergie propre, renouvelable ont été ajoutés au réseau depuis 2003, soit suffisamment d’électricité pour alimenter plus de 400 000 foyers.

Réduire la demande de 6 300 MW d’ici 2025
Plus de 1 700 MW ont pu être conservés (grâce à la réduction de la demande) depuis 2005, c’est-à-dire autant que si on avait retiré du réseau plus de 500 000 foyers.

Remplacer le charbon aussi rapidement qu’il est possible de le faire
Élimination graduelle de la production au charbon d’ici 2014 Quatre unités ont été fermées en 2010, bien avant la date prévue.

Renforcer le réseau de transport
Plus de 7 milliards de dollars en investissements depuis 2003 - modernisation de plus de 5 000 km de lignes

Mise en oeuvre de projets de transport permettant d’ajouter de l’énergie additionnelle de sources renouvelables; et remise à niveau des installations nucléaires

Assurer aux Ontariens des prix stables
La Grille tarifaire réglementée adoptée en 2005 a apporté une certaine prévisibilité Les prix de l’électricité ont augmenté en moyenne d’environ 4,5 pour cent par année au cours des sept dernières années

Adoption d’un nouveau crédit d’impôt afin d’aider les consommateurs résidentiels et les petites entreprises à faire face au coût de l’électricité

En 2009, le gouvernement adopterait l’avant-gardiste Loi de 2009 sur l’énergie verte et l’économie verte. Cette loi est un catalyseur de croissance de la production axée sur les sources d’énergie propres et renouvelables, telles que les éoliennes, l’énergie solaire, l’énergie hydroélectrique et la bioénergie. Une série de mesures de conservation prévues dans cette loi incitent à utiliser moins d’énergie. Au cours des trois premières années de son entrée en vigueur, la loi aidera à créer dans la province 50 000 emplois dans le secteur de l’énergie propre. L’assise manufacturière de l’énergie propre est en croissance dans la province et crée des emplois pour les Ontariens.

L’avenir de l’Ontario, 2010 à 2030

Les priorités fixées et les investissements effectués aujourd’hui par le gouvernement jettent les bases de l’Ontario de demain, un Ontario caractérisé par une économie moderne, propre et compétitive à l’échelle mondiale; des collectivités saines, vibrantes et accueillantes; et une qualité de vie exceptionnelle pour tous les Ontariens. Le gouvernement a la responsabilité d’assurer un système propre, moderne et fiable pour la santé et le bien-être des familles et les entreprises de l’Ontario.

D’ici 2030, l’on s’attend à ce que la population de l’Ontario augmente d’environ 28 pour cent – soit un gain de presque 3,7 millions de personnes. La population de l’Ontario s’urbanisera et la croissance démographique sera concentrée dans les régions plus urbaines. La population de la Région du Grand Toronto (RGT) augmentera de près de 38 pour cent pendant cette période.

La composition générale de l’économie chargera également, à mesure qu’évolueront les industries de services et de haute technologie et que les fabricants changeront leur façon de faire des affaires, afin de demeurer à jour relativement aux avancées technologiques et à la concurrence mondiale. L’on s’attend à ce que la demande des grands consommateurs du secteur industriel, qui compte pour environ 20 pour cent de la demande totale, augmente modérément.

Il deviendra plus facile de se déplacer pour tous les Ontariens. Les systèmes de transport en communs locaux et régionaux améliorés qui forment les réseaux de transport intégrés seront plus faciles à utiliser, aussi bien à l’intérieur des centres urbains que d’un centre à l’autre. Il y aura davantage de voitures électriques sur la route - l’objectif de l’Ontario est qu’environ une voiture sur 20 soit un véhicule électrique d’ici 2020.

L’Ontario travaille à instaurer une culture de la conservation et, par conséquent, l’on s’attend à ce que la demande d’énergie dans la province ne connaisse qu’une croissance très modérée au cours des 20 prochaines années. L’augmentation de la demande à long terme sera attribuable à la croissance démographique, à la croissance du secteur industriel et à une utilisation accrue des appareils et des véhicules électriques.

Le plan

Depuis le plan de 2007, les avancées technologiques, les tendances démographiques, les changements survenus dans l’économie et les progrès accomplis dans le secteur de l’énergie renouvelable (grâce au Programme de tarifs rachat garantis) font en sorte que l’Ontario doit mettre son plan à jour. Ce plan énergétique à long terme à jour permettra de s’assurer que l’Ontario est en mesure de répondre aux besoins d’une économie en évolution et aux changements survenant dans la demande d’électricité, tout en fournissant de l’électricité à un prix abordable.

Actuellement, la capacité de production de la filière énergétique de l’Ontario est d’environ 35 000 MW. Selon l’Office de l’électricité de l’Ontario (OEO), il faudra renouveler, remplacer ou ajouter plus de 15 000 MW d’ici 2030. Grâce à la puissance ajoutée au réseau au cours des dernières années, l’Ontario dispose d’une certaine marge de manoeuvre. Le défi consiste à faire un choix équilibré parmi les sources possibles et à investir les sommes nécessaires pour moderniser l’infrastructure énergétique de l’Ontario, afin de répondre aux besoins futurs.

Grâce à des projets en cours de réalisation, la province sera en mesure de répondre à la demande d’électricité jusqu’à 2015. L’Ontario doit planifier dès maintenant l’amélioration de sa capacité de production, de sorte à être en mesure de répondre aux besoins de la province après 2015. Les facteurs suivants font en sorte que l’Ontario doit planifier à l’avance :

  • L’insuffisance dans les investissements effectués entre 1995 et 2003 s’est traduite par un système d’approvisionnement vieillissant et très peu de production nouvelle.
  • Une production propre additionnelle sera nécessaire pour éliminer complètement le charbon de l’approvisionnement diversifié après 2014.
  • Il faudra stopper les centrales nucléaires pendant leur remise à niveau.
  • L’on prévoit une augmentation de la population.

Pour répondre à ces besoins, l’Ontario a besoin d’un approvisionnement diversifié. Chaque type de production a son rôle à jouer dans la filière énergétique pour combler les besoins en électricité. Il faut à l’Ontario la bonne combinaison d’actifs afin d’assurer un approvisionnement diversifié équilibré qui soit fiable, moderne, propre et rentable en termes de coût.

L’Ontario doit également, d’abord et avant tout, faire le meilleur usage possible des actifs actuels et moderniser, agrandir ou convertir les installations.

Un réseau fiable doit pouvoir compter à la fois sur de petits et grands producteurs. L’énergie nucléaire continuera à fournir un approvisionnement fiable répondant à environ 50 pour cent des besoins de la province. Elle ne produit aucun polluant atmosphérique ni émission pendant la production. L’énergie hydroélectrique est en expansion, grâce à la capacité additionnelle qui proviendra du projet de tunnel sous la Niagara et du projet de la Lower Mattagami - deux projets produisant de l’énergie propre à partir de sources d’énergie renouvelables et gratuite. Les centrales au gaz naturel ont la souplesse nécessaire pour répondre lorsque la demande est élevée - agissant en tant que source d’appoint pour les heures de pointe ou en tant que réserve. Le gaz naturel est le plus propre des combustibles fossiles; il émet moins de la moitié du dioxyde de carbone produit par le charbon.

L’Ontario planifie également la production future qui sera axée sur une production locale, efficiente, à partir de centrales plus petites et plus propres, plutôt que d’être exclusivement axée sur les grandes installations centralisées nécessitant le transport de l’électricité sur de longues distances. On appelle « production décentralisée » une telle stratégie. La production décentralisée ouvre également des possibilités pour les petits producteurs, permettant aux particuliers, aux collectivités autochtones et aux petites coopératives ou aux petits partenariats de se lancer dans la production.

L’énergie renouvelable - vent, soleil, eau et bioénergie - constitue une partie importante de l’approvisionnement diversifié. Une fois les sommes initiales investies dans l’équipement et l’infrastructure, le combustible est peu coûteux et les émissions de gaz à effet de serre sont inexistantes ou très faibles. Grâce à l’énergie renouvelable, il est maintenant possible de produire de l’électricité dans les régions urbaines et rurales, ce qui n’était pas possible autrefois.

Dans le cadre de l’élaboration du présent rapport, le gouvernement a entendu plus de 2 500 Ontariens (particuliers, groupes du secteur de l’énergie, représentants de la collectivité, chefs des Premières nations et des Métis et groupes autochtones). Le présent rapport tient compte de leurs opinions. En outre, l’Office de l’électricité de l’Ontario (OEO), Hydro One, l’Ontario Power Generation (OPG), la Commission de l’énergie de l’Ontario (CEO) et la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE) ont fourni des données et des conseils.

Le plan énergétique à long terme de l’Ontario guidera la province dans l’édification d’un réseau électrique propre, moderne et fiable pour les familles de l’Ontario, maintenant et pour des années à venir. Il permettra à l’Ontario de demeurer un chef de file en Amérique du Nord en matière d’emplois et de technologies de l’énergie propre et lui permettra également de se libérer totalement du charbon d’ici 2014. Voici les principales caractéristiques du plan :

  • L’on s’attend à ce que la demande connaisse une hausse modérée (environ 15 pour cent) entre 2010 et 2030.
  • L’Ontario sera totalement débarrassé du charbon d’ici 2014. L’élimination de la production à partir du charbon représentera la majeure partie de l’objectif de réduction des gaz à effet de serre que veut atteindre le gouvernement d’ici 2014. Deux unités de la centrale au charbon de Thunder Bay seront converties au gaz et Atikokan sera convertie à la biomasse. Deux autres unités de Nanticoke seront fermées en 2011.
  • Le gouvernement s’est engagé à ce que le nucléaire, propre et fiable, continue à fournir environ 50 pour cent de l’approvisionnement en électricité de la province. Pour ce faire, il faudra moderniser les unités des centrales Darlington et Bruce et la province devra ajouter deux nouvelles unités nucléaires à la centrale Darlington. L’investissement dans la remise à niveau de la centrale Pickering B, qui permettra d’en prolonger la durée de vie jusqu’en 2020, est une mesure de saine gestion, favorable aux Ontariens.
  • L’Ontario continuera à augmenter sa capacité hydroélectrique en vue d’atteindre 9 000 MW. L’objectif sera atteint par le biais de nouvelles constructions et des investissements importants visant à maximiser l’utilisation des installations ontariennes existantes.
  • L’objectif de l’Ontario, soit une production propre, renouvelable, provenant du vent, du soleil et de la biomasse se chiffrant à 10 700 MW d’ici 2018 (exclusion faite de l’hydroélectricité) – pourra être atteint grâce à l’expansion du réseau de transport et à l’utilisation optimale de la filière existante. L’Ontario continuera à développer l’économie de l’énergie propre en poursuivant le Programme de TRG et le Programme de TRG pour les micros projets.
  • La production à partir du gaz naturel en période de pointe sera utile pour combler certains besoins locaux et suppléer à la fiabilité du réseau. Le gaz naturel servira de soutien à mesure qu’augmente le recours aux sources renouvelables au fil du temps et viendra suppléer la modernisation des centrales nucléaires.
  • La production combinée électricité-chaleur est une source d’énergie efficiente et l'OEO mettra au point un programme d’offre standard pour les projets de moins de 20 MW.
  • L’Ontario procédera en priorité à la réalisation de cinq projets de transport nécessaires dans l’immédiat pour assurer la fiabilité, permettre l’accroissement de la production à partir de sources renouvelables et s’ajuster à la demande. Les plans ultérieurs définiront d’autres projets au fur et à mesure qu’ils s’avéreront nécessaires.
  • L’Ontario est un chef de file en matière de conservation et le gouvernement continuera à viser plus haut, fixant son objectif à 7 100 MW, et réduisant la demande globale de 28 térawatts-heures (TWh) d’ici 2030.
  • Au cours des 20 prochaines années, des investissements estimés à un total de 87 milliards de dollars contribueront à faire en sorte que l’Ontario dispose d’une filière énergétique propre, moderne et fiable.
  • Les mesures décrites dans le présent plan contribueront à créer et maintenir des emplois et des investissements dans l’économie de l’énergie propre de l’Ontario, en pleine croissance.
  • Les factures résidentielles augmenteront vraisemblablement de 3,5 pour cent par année, pendant les 20 prochaines années. Les factures industrielles augmenteront vraisemblablement de 2,7 pour cent par année, pendant les 20 prochaines années.
  • La Prestation ontarienne pour l’énergie propre proposée par le gouvernement donnera aux familles, aux agriculteurs et aux petites entreprises de l’Ontario une prestation équivalant à 10 pour cent de leur facture d’électricité, pendant cinq ans.

Ce plan aidera l’Ontario à répondre à ses besoins en électricité jusqu’en 2030 et à construire une filière énergétique moderne, propre et fiable qui fournira de l’électricité aux foyers et aux entreprises de l’Ontario pendant des générations.