Annexe A : Définitions

Centres de traitement pour enfants (CTE) – Ils offrent des services multidisciplinaires d’évaluation et de réadaptation (physiothérapie, ergothérapie et orthophonie) aux enfants et aux jeunes ayant des déficiences physiques, des troubles du développement ou des troubles de la communication.footnote 19 Les CTE devront rendre compte de l’ensemble des fonctions des carrefours BonDépart.

Enfants ayant des besoins particuliers – Terme général utilisé pour désigner les enfants et les jeunes ayant des besoins en matière de services, ce qui comprend les enfants ayant un handicap ainsi que les enfants qui ne s’identifient pas nécessairement comme étant handicapés.

Pratique axée sur les solutions – Pratique qui offre une approche humaniste de la prestation de services en reconnaissant l’enfant ou le jeune (et sa famille) comme expertfootnote 20, et en se concentrant sur l’établissement d’objectifs et la recherche de solutions qui s’appuient sur la capacité actuelle du client ou de la famille.footnote 21

Approche fondée sur les forces – Approche qui regarde au-delà des faiblesses pour reconnaître la résilience, les forces et les capacités d’un enfant ou d’un jeune et de sa famille. Cette approche s’appuie sur ces attributs pour autonomiser l’enfant/le jeune et sa famille.footnote 22

Services adaptés sur le plan culturel – Prestation de services qui tiennent compte de la dynamique de pouvoir qui existe entre le fournisseur et la personne recevant le service et qui visent à éliminer ce déséquilibre. La notion d’adaptation culturelle reconnaît que les fournisseurs peuvent ne pas connaître les traditions et les coutumes de chaque culture qu’ils peuvent rencontrer et demande plutôt aux fournisseurs de fournir un environnement exempt de racisme, de discrimination et d’oppression. La prestation de services adaptés sur le plan culturel repose sur un engagement respectueux de la part du fournisseur, afin d’aider tous les enfants, les jeunes et les familles à se sentir en sécurité en recevant des services.footnote 23

Lutte contre le racisme – Lutte qui suppose que les gens reconnaissent les façons dont les systèmes racistes se manifestent dans la pensée, les actions et les pratiques, et qu’ils démantèlent activement ce racisme tel qu’il se manifeste.footnote 24

Lutte contre l’oppression - L’oppression est l’utilisation du pouvoir ou de privilèges par un ou plusieurs groupes qui dominent sur le plan social, politique, économique ou culturel afin d’enlever ou de réduire le pouvoir, de marginaliser, de faire taire ou d’autrement subordonner un groupe ou une catégorie sociale. footnote 25 La lutte contre l’oppression suppose que les gens reconnaissent les façons dont les systèmes oppressifs se manifestent dans la pensée, les actions et les pratiques, et qu’ils démantèlent activement cette oppression lorsqu’elle se manifeste.footnote 26

Prise en compte des traumatismes – Les soins tenant compte des traumatismes visent à reconnaître que les enfants et les familles sont affectés par une variété d’expériences et de situations – passées et présentes – qui peuvent avoir une incidence sur leur santé ou leur capacité à obtenir des soins. Les soins tenant compte des traumatismes reconnaissent que les traumatismes sont répandus et visent à intégrer les connaissances sur les traumatismes à toutes les pratiques, et à éviter activement les nouveaux traumatismes.

Validisme – Discrimination à l’égard d’une personne en fonction de ses capacités, qui mène à souvent favoriser ceux qui n’ont pas de handicap et à moins percevoir la valeur de ceux qui en ont. Le validisme peut se traduire dans des gestes, des paroles, des comportements et des problèmes d’accès.

Groupes en quête d’équité ou marginalisés – Groupes et communautés victimes de discrimination et d’exclusion (sociale, politique et économique) en raison des rapports de pouvoir inégaux dans les dimensions économique, politique, sociale et culturelle.footnote 27

Racialisé – En reconnaissant la race comme un construit social, nous pouvons utiliser les termes « personne racialisée » ou « groupe racialisé » plutôt que les termes désuets et inexacts « minorité raciale », « minorité visible », « personne de couleur » ou « personne non blanche ».footnote 28

Xénophobie – Peur ou haine des étrangers, y compris des immigrants et des migrants, ou ceux qui sont perçus comme ayant migré.footnote 29

Islamophobie – Préjugés à l’égard des peuples musulmans qui peuvent mener à la haine, à des menaces et des abus à l’égard des musulmans ou de ceux qui paraissent être musulmans. L’islamophobie est ancrée dans de nombreux systèmes et institutions. footnote 30

Antisémitisme – Perception du peuple juif qui est souvent exprimée sous forme de haine envers les Juifs.footnote 31

Racisme anti-Noirs – Forme unique de racisme qui touche les Noirs, en raison de l’histoire unique de l’esclavage et de la colonisation ainsi que de la nature actuelle du racisme systémique.footnote 32

Annexe B : Mise en correspondance des énoncés de problèmes avec les fonctions des carrefours

Le tableau ci-dessous vise à mettre en correspondance les énoncés de problèmes définis dans la partie 2 des présentes lignes directrices avec les fonctions des carrefours BonDépart, afin de relier les fonctions aux problèmes qu’elles tentent de résoudre.

Accès à l’information et aux soutiens
Énoncé du problèmeFonction
Certaines familles ne savent pas où aller lorsqu’elles sont préoccupées par le développement de leur enfantAccès clair
Les fournisseurs de soins primaires (p. ex., les pédiatres, les médecins de famille) ne sont pas toujours au courant de la portée complète des mesures de soutien offertes aux familles des personnes ayant un handicap et aux personnes ayant des besoins particuliers.Accès clair
Les familles ne savent pas toujours comment rechercher et interpréter l’information sur les problèmes de développement ou comment repérer les bonnes informations.Accès clair
Certaines familles font face à des obstacles d’accès, comme l’absence d’accès à Internet, le manque de transport et les obstacles linguistiques.Accès clair
Il est difficile de naviguer dans les programmes et les services; les formulaires peuvent être inaccessibles (difficiles à remplir, pas en langage clair, éventuel manque de pertinence) et les renseignements fournis peuvent être bouleversants ou difficiles à traiter (p. ex., lorsqu’ils sont donnés de vive voix, surtout si l’anglais n’est pas la première langue)Liaison avec les services
Certaines familles ressentent un manque d’adaptation culturelle lorsqu’elles accèdent à des services qui ne reflètent pas leur culture, ou qui ne tiennent pas compte du traumatisme vécu par l’enfant ou la famille ou des situations de déplacement.Toutes les fonctions
Évaluations
Énoncé du problèmeFonction
Les évaluations peuvent être menées dans la perspective étroite d’interventions, de traitements ou de services particuliers et ne pas prendre en considération l'enfant dans son ensemble.Collecte de renseignements
Les évaluations peuvent être effectuées en fonction d’un modèle reposant sur les faiblesses et encourager les familles et les fournisseurs de services à réfléchir à ce qui « ne va pas » chez l’enfant.Collecte de renseignements
Les processus d’évaluation peuvent être intimidants pour les familles, surtout lorsqu’ils sont perçus comme difficiles d’accès ou onéreux. Il est possible d’effectuer des évaluations qui peuvent sembler répétitives pour les familles et qui les obligent à raconter leur histoire plusieurs fois.Collecte de renseignements
Manque d’accès aux évaluations dans les collectivités du Nord

Accès clair

Liaison avec les services

Services coordonnés et intégrés
Énoncé du problèmeFonction
Les services ne sont pas toujours coordonnés; par exemple, les cliniciens peuvent fixer des objectifs en fonction de leur discipline, plutôt qu’en fonction d’objectifs holistiques qui sont significatifs pour l’enfant et la famille. Les fournisseurs de services ne partagent pas toujours l’information, ce qui freine l’offre de soutiens intégrés.

Liaison avec les services

Rationalisation des parcours de service

Les services ne sont pas intégrés – les familles doivent effectuer des transitions entre les fournisseurs de services et communiquerà nouveau les mêmes renseignements, effectuer de nouvelles évaluations qui ne sont pas éclairées par les évaluations précédentes et être placées sur plusieurs registres de services.

Liaison avec les services

Rationalisation des parcours de service

LManque de suivi ou de continuité dans la prestation des services (p. ex., plus de soutien nécessaire pendant la période d’attente des services), en particulier pour les familles issues des collectivités isolées des Premières Nations

Liaison avec les services

Rationalisation des parcours de service

Annexe C : Exemples de profils de clients

Kobi

Kobi a 4 ans. Il vit à Toronto, en Ontario, avec sa mère, son père et deux frères et soeurs plus âgés. La famille de Kobi a émigré du Ghana quand Kobi avait 2 ans et demi et parle anglais et akan à la maison. Son père et sa mère travaillent à temps plein. Ils vivent dans un immeuble du quartier Jane et Finch, dans un logement de trois chambres à coucher. Kobi aime regarder des vidéos YouTube sur les expériences scientifiques et jouer au basketball.

Les parents de Kobi ont remarqué un bégaiement lorsqu’il parle anglais. Il n’a toutefois aucun problème à comprendre sa famille lorsqu’elle lui parle en anglais ou akan et est sociable avec ses frères et soeurs et ses cousins. Kobi fréquente l’école maternelle durant la journée. Son professeur a dit aux parents de Kobi qu’il n’a pas tendance à communiquer avec les autres enfants et devient très frustré quand il essaie de leur parler.

Les parents de Kobi craignent que sa frustration et sa difficulté à interagir avec les autres élèves soient liées à son bégaiement. Les parents ont fait part de leurs préoccupations à leur médecin de famille, qui a laissé entendre que les difficultés de Kobi étaient peut-être attribuables au « manque de présence des parents à la maison ». Les parents de Kobi ont quitté le rendez-vous en se sentant confus et avaient peur d’être signalés à la société d’aide à l’enfance, comme cela est arrivé à un de leurs voisins.

Ils ont peur de demander l’aide d’un professionnel, mais veulent s’assurer que leur fils reçoit des soins appropriés.

Mohammad

Mohammad est un nourrisson de 13 mois qui a immigré au Canada en provenance de la Jordanie avec sa mère de 19 ans et son père de 23 ans, il y a environ six mois. Mohammad a une soeur d’un mois. Les parents parlent arabe et tous les rendezvous nécessitent les services d’un interprète. Les membres de la famille paternelle élargie vivent également au Canada. La mère est la principale aidante et Mohammad compte sur elle pour tous les aspects de ses soins. Son père est actuellement inscrit à un cours d’anglais langue seconde et cherche du travail. Le médecin traitant décrit la famille comme étant très stressée.

Mohammad a été orienté vers le CTE pour une consultation pédiatrique sur le développement, puisqu’il est né avec une microcéphalie à 36 semaines de gestation par césarienne d’urgence.

Les parents indiquent qu’il a souffert de crises d’épilepsie durant ses premiers jours de vie. Les notes indiquent qu’il a reçu du phénobarbital pendant 4 jours. Depuis sa sortie de l’unité de soins intensifs néonataux, ses parents indiquent qu’il est en assez bonne santé. Ils n’ont observé aucune autre crise.

Les parents sont principalement préoccupés par le fait que Mohammad ne peut pas encore se tenir debout/marcher ou s’asseoir tout seul.

Ils rapportent qu’il dort toute la nuit et qu’il effectue encore 2 siestes par jour, qu’il ne suit pas les objets du regard ou n’est pas capable de se concentrer sur les objets tenus directement devant lui. Il réagit aux voix de ses parents en souriant. Il émet des sons comme « ah » ou « ag » et ses parents ont l’impression qu’il fait ces bruits pour attirer leur attention. Il aime être tenu. Lorsqu’il ne dort pas, il pleure s’il est posé par terre. Ses parents notent qu’il réagit différemment avec des personnes étrangères. Il semble plus calme autour d’eux. Il aime aussi le bain et la musique et se tourne vers les parents quand ils l’appellent par son nom. Ils disent qu’il aime aussi prendre la voiture mais pleure quand sa mère lui dit au revoir.

Les parents indiquent qu’il est capable de lever la tête un peu, mais n’aime pas être sur le ventre. Lorsqu’il est maintenu en position assise, il n’a pas un bon maintien de la tête. Il ne cherche pas à atteindre des objets et ne retient les objets que pendant quelques secondes lorsqu’ils sont placés entre ses mains. Il ne se nourrit pas tout seul et aime le mélange de fruits et d’aliments à texture crémeuse et épaisse. Il boit seulement à la bouteille. Il tousse ou s’étouffe parfois lorsqu’il est nourri. La nourriture tombe parfois en dehors de sa bouche.

Sorin

Sorin est un enfant autochtone de cinq ans qui vit à Timmins, en Ontario. Sorin vit actuellement chez ses grands-parents qui lui offrent des connaissances et un soutien suffisants sous la forme de liens culturels, de traditions et de cérémonies. Les parents de Sorin sont incapables de s’occuper de lui à l’heure actuelle. Il a été placé auprès d’une société d’aide à l’enfance à l’âge de 4 ans avant de vivre chez ses grands-parents. Des visites supervisées de 3 heures sont actuellement organisées entre Sorin et ses parents deux fois par semaine à la société locale d’aide à l’enfance.

Lorsqu’il était encore un nourrisson, les aidants avaient du mal à apaiser Sorin lorsqu’il était contrarié. Ses besoins comportementaux ont continué de progresser et de devenir plus apparents avec l’âge. À l’école, il devenait agressif avec les enseignants et les élèves. Sorin a donné des coups de pied, des coups de poing et des gifles aux professeurs quand il était contrarié. Sorin est souvent trop stimulé et agit impulsivement pour obtenir ce dont il a besoin. Par exemple, un enfant allumait et éteignait les lumières et Sorin poussait l’enfant au sol et lui criait d’arrêter. En raison de son comportement agressif, Sorin a été retiré de l’école à plusieurs reprises. Sorin ne fréquente actuellement l’école que deux demi-journées par semaine en raison de ses comportements.

Sorin a du mal à gérer ses émotions quand il atteint un état de crise. Il réagit souvent en se battant ou en se fermant complètement et en se désengageant. À la maison, ses grands-parents peinent à passer quelques jours sans une explosion majeure. Quand il est en colère, il casse des objets et devient violent physiquement. Quand Sorin est calme, il est capable d’exprimer ses émotions verbalement et d’expliquer ce qui l’a contrarié. La structure et la routine de la vie du domicile sont utiles pour Sorin, car il sait à quoi s’attendre pendant sa journée. Si quelque chose change rapidement, il peut déclencher un accès de colère. Quand Sorin a des jours positifs, il aime faire du vélo, de la trottinette, écouter de la musique et jouer à des jeux vidéo. Sorin est craintif quand il tente une nouvelle tâche et a souvent besoin de quelqu’un pour l’encourager et lui montrer comment faire avant d'essayer luimême.

Troy

Troy a 4 ans et 7 mois et vit avec sa mère, Sara et sa soeur de 3 ans, Lily. La famille est en train de déménager de Hamilton à Toronto. Sara est une mère célibataire et bien qu’elle soit en contact avec le père de Troy, ils ne sont pas d’accord sur les problèmes de développement que présente Troy. Sara a 22 ans et reçoit le soutien de sa mère et du partenaire de sa mère qui travaillent tous deux à temps plein. Sara et ses deux enfants ont passé la majeure partie de leur temps chez la mère de Sara pendant le processus de déménagement. Cela a été d’une grande aide pour Sara, car sa mère a une bonne relation avec Troy et Lily.

Troy n’a jamais fréquenté une garderie ou une école. Sara est en train de chercher un logement à Toronto et n’a pas encore inscrit les enfants à l’école. Sara et Troy ont participé au programme Early Abilities (programme de la parole et du langage de Toronto) lorsque Troy avait deux ans; cependant, le service a cessé lorsque la famille a déménagé à Hamilton. À l’heure actuelle, Sara et Troy profitent des offres sociales en participant à un programme ON y va à Scarborough.

Troy est né à terme (40 semaines). Il n’y avait pas eu de complications pendant le travail ou après la naissance. Troy est allergique aux arachides et garde toujours avec lui un auto-injecteur d'adrénaline. À l’heure actuelle, il n’a aucun problème médical connu. Il a réussi son dernier test auditif, qui a eu lieu à la naissance. Troy n’a jamais été vu par un dentiste, et n’a jamais reçu d’évaluation visuelle. Sara a éliminé les produits laitiers de l’alimentation de Troy car il semble qu’ils provoquent des troubles gastriques, tels que des gaz et de la diarrhée. La mère a été incapable d’effectuer un suivi auprès du médecin de famille pour approfondir la question.

Les préoccupations actuelles de Sara pour Troy se concentrent sur ses compétences en communication, son comportement à la maison et dans la communauté, et son indépendance en matière d'utilisation des toilettes. Troy communique actuellement en utilisant une combinaison de mots ou un seul mot, des phrases structurées et des gestes. Il peut être difficile de comprendre ce qu’il dit lorsqu’il tente de prononcer 3 ou 4 phrases structurées.

À la maison, Sara gère continuellement les conflits entre Troy et sa soeur. Sara croit qu’il essaye surtout d’attirer son attention. En règle générale, Troy tentera de perturber le jeu de sa soeur en enlevant ses jouets pendant qu’elle joue. Cela attirera généralement l’attention de Sara et elle tentera de résoudre le problème et/ou de séparer les enfants. Les tentatives de Sara ont abouti à une « crise » de Troy, qui peut durer de cinq minutes à une heure. La colère peut impliquer des cris et des pleurs, des coups envers Sara, ou des tentatives de coups envers sa soeur. Ces difficultés surgissent surtout à la maison, mais aussi dans la collectivité. Sara a aussi du mal à calmer Troy quand il est avec sa soeur; cependant, quand il n’est en présence que de sa mère, il semble mieux suivre ses ordres. Lorsque ces situations difficiles se produisent, Sara est incapable de donner des instructions verbales seule. Troy a besoin d’un soutien plus direct, comme de l’aide physique pour s’habiller et pour quitter la maison.

Sara est également préoccupée par son indépendance en ce qui concerne les routines de toilette. Troy peut aller aux toilettes pendant la journée, mais il a quelques accidents tout au long de la semaine. Il a été difficile pour Sara d’enseigner les routines de toilette, comme Troy a tendance à jouer avec le papier hygiénique, l’eau, ou à retirer l’arrière de la toilette. Sara est préoccupée par le soutien dont Troy pourrait avoir besoin et ne sait pas par où commencer ni avec qui communiquer. Elle veut prendre rendez-vous avec son médecin de famille pour discuter de ses préoccupations. Toutefois, en tant que mère célibataire, elle a eu du mal à naviguer dans le système et à prendre des rendez-vous avec les deux enfants à sa charge durant la journée.

Annexe D : Renseignements généraux sur la Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones

La Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones a été entièrement élaborée en collaboration avec des partenaires des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des Autochtones vivant en milieu urbain de l’Ontario.

Entre 2013 et début 2015, le MSEJ a beaucoup collaboré avec ses partenaires :

  • Tables rondes du leadership (TRL) (TRL des Premières Nations; TRL des Inuits; TRL des Métis et des Autochtones en milieu urbain)
  • Processus de réunion bilatérale
  • Groupes de discussion technique (groupe de discussion technique des Premières Nations, groupe de discussion technique des Métis, des Inuits et des Autochtones vivant en milieu urbain)
  • Consultations des organismes et des associations (25 séances avec des représentants de plus de 150 organismes)
  • Participation des jeunes (activités dirigées par le MSEJ et des partenaires en présence de plus de 500 jeunes)

À l’hiver 2015, le cadre stratégique qui en a résulté a été approuvé par les dirigeants des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des Autochtones vivant en milieu urbain de la province.

La Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones est le cadre stratégique à long terme pour la transformation fondamentale du système de services pour les enfants et les jeunes autochtones.

Strategie ontarienne pour les enfants et les jeunes Autochtones

VISION
Les enfants et les jeunes issus des Premieres Nations, des Metis, des Inuits et des populations autochtones urbaines, sont en sante, heureux, resilients, ancres dans leurs cultures et leurs langues, et s'epanouissent pleinement en tant que personnes, ainsi qu'en tant que membres de leurs families et de leurs nations/communautes.
PRINCIPES DIRECTEURS DE LA STRATEGIE
  • Est axee sur les enfants et les jeunes
  • Considere que la culture et l'identite sont fondamentales
  • Respecte les droits et les aspirations en matiere de competence
  • Pratique la concertation et le partenariat
  • Est axee sur les resultats
  • Est attentive au point de vue des jeunes
  • Fait preuve de souplesse
  • Pratique le partage des responsabilites
  • Pratique la reconciliation lreconna1t le passe, agit maintenant, et regarde vers l'avenir).
 
PILIERS
Competence et controle des Premieres Nations/ controle des Metis, Inuits, et des populations autochtones urbainesPrevention, culture et possibilitesCercle de soins coordonnes et receptifsSuivi, evaluation, et responsabilite partageeRelations transformees, et action holistique et concertee
Les Premieres Nations, les Metis, les Inuits et les communautes ou les organisations autochtones urbaines ont le pouvoir de prendre soin de leurs enfants et de leurs jeunes.Les enfants et les jeunes issus des Premieres Nations, des Metis, des Inuits et des populations urbaines autochtones ont acces a des services de prevention axes sur le mieux etre, la culture et les possibilites.Le personnel des services aux enfants et aux jeunes est equipe pour fournir des services de haute qualite, integres et adaptes aux rea lites culturelles.Suivi des progres dans le cadre de methodes de suivi et d'evaluation adaptees aux realites culturelles et au contexte.Changement systemique grace a une action concertee et a des relations transformees avec des partenaires representant les Premieres Nat ions, les Metis, les Inuits et des populations autochtones urbaines.

Notes en bas de page