liatris à ép
Photo : Wasyl Bakowsky

Description de l’espèce

Ce qui suit est un rapport sur les progrès accomplis dans la protection et le rétablissement du liatris à épi (Liatris spicata) en Ontario de 2007 à 2020, selon la politique de rétablissement de l’Ontario propre à l’espèce. Le présent rapport répond à l’exigence législative d’un examen des progrès réalisés en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD ou « la Loi »). Le liatris à épi est inscrit comme espèce menacée sur la liste des espèces en péril en Ontario (EPO) aux termes de la LEVD.

Le liatris à épi est considéré comme une espèce en péril depuis 2004. Il a d’abord été classé comme espèce menacée et répertorié à ce titre en vertu de la LEVD, lors de l’entrée en vigueur de cette loi en juin 2008.

Depuis 2008, le liatris à épi est protégé par une interdiction de tuer, de blesser, d’attaquer, de capturer ou de prendre cette espèce.

De plus, l’habitat du liatris à épi est protégé de l’endommagement et de la destruction depuis 2013.

La politique de rétablissement propre au liatris à épi, politique connue sous le nom de Déclaration du gouvernement de l’Ontario (ci-après dénommée « la Déclaration » ou « la déclaration du gouvernement »), a été publiée en 2016. Elle comprend l’objectif gouvernemental de rétablissement visant l’espèce et les mesures et initiatives prioritaires que le gouvernement entend déployer ou soutenir à cette fin. La Déclaration tient compte des avis scientifiques fournis dans le cadre de la stratégie de rétablissement lors de l’élaboration des mesures de rétablissement de l’espèce. Comme le prévoit la loi, l’objectif de cet examen est de rendre compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures de protection et de rétablissement prévues par la Déclaration. L’examen peut également aider à relever les possibilités d’ajustement et d’adaptation de la mise en œuvre des mesures de protection et de rétablissement pour atteindre l’objectif de rétablissement de l’espèce.

2004 Inscription comme espèce menacée
 
2008 Protection de l'espèce
 
2013 Protection de l'habitat en vertu de la définition générale du terme « habitat » figurant dans la LEVD depuis 2013.
 
2016 Achèvement du programme de rétablissement
 
2016 Achèvement de la déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement
 
2021 Achèvement de l'examen
 

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le liatris à épi, notamment les menaces auxquelles cette espèce est confrontée et les mesures prises en vue de sa protection et de son rétablissement, consultez la page Web du gouvernement de l’Ontario consacrée au liatris à épi. Un résumé des progrès réalisés en ce sens et une mise à jour annuelle du programme plus vaste sur les espèces en péril (c.-à-d. l’avant-propos du rapport de l’examen des progrès réalisés en 2021) sont accessibles sur la page Web Examen des progrès accomplis dans la protection et le rétablissement des espèces en péril en Ontario .

Aperçu : Progrès accomplis dans la protection et le rétablissement du liatris à épi

Progrès accomplis dans l’atteinte de l’objectif de rétablissement

  • L’objectif de rétablissement dans la Déclaration du gouvernement de l’Ontario en réponse au programme de rétablissement du liatris à épi est « de maintenir la répartition et l’abondance de l’espèce en Ontario et de soutenir les augmentations naturelles de son abondance aux endroits viables existants ». « Le gouvernement appuie la conduite d’une enquête sur la faisabilité d’augmenter les populations existantes qui sont considérées comme étant non viables en l’absence d’efforts de rétablissement supplémentaires ».
  • Des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de toutes les mesures dirigées par le gouvernement. En particulier, des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de tous les objectifs de rétablissement soutenus par le gouvernement et de la plupart des mesures associées. Voici quelques exemples de progrès :
    • gestion de l’habitat de liatris à épi par des méthodes telles que le brûlage dirigé et le contrôle de la population de cerfs
    • mise en œuvre du Plan stratégique de l’Ontario contre les espèces envahissantes dans le but de réduire l’incidence des espèces envahissantes telles que la sous-espèce européenne du roseau commun et la salicaire pourpre, qui représentent une menace pour la survie du liatris à épi
    • les ateliers et les pancartes éducatives pour promouvoir la connaissance de liatris à épi et de son habitat
  • En accord avec la Déclaration, des efforts continus sont nécessaires pour mettre en œuvre un protocole de surveillance standardisé dans les populations existantes de liatris à épi. Des recherches et une surveillance sont nécessaires pour évaluer la viabilité des populations dont le nombre de plantes individuelles est faible et pour déterminer si l’une des populations d’origine inconnue est constituée de plantes indigènes de l’Ontario.

Occurrences et répartition

  • La répartition du liatris à épi est limitée au sud-ouest de l’Ontario, dans les régions situées entre le lac Érié, le lac Sainte-Claire et le lac Huron, avec une répartition de 152 km2 selon des observations récentes, et de 153 km2 supplémentaires selon des observations historiques.
  • Le Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN) a reçu près de 1 760 observations de l’espèce qui ont eu lieu pendant la période entre 1884 et 2020.
  • Depuis 2008, l’espèce a été observée dans de multiples endroits où sa présence n’était pas connue auparavant. Les données actuelles dont on dispose laissent croire que l’aire de répartition actuelle de l’espèce est d’une superficie supérieure de 82 km2 à ce qui était connu lors de la promulgation de la LEVD

Projets d’intendance soutenus par le gouvernement

  • À l’aide du Programme d’intendance des espèces en péril, le gouvernement de l’Ontario a permis à ses partenaires d’intendance de réaliser 41 projets (1 965 607 $) qui ont contribué à la protection et au rétablissement de plusieurs espèces en péril, dont le liatris à épi.
  • Le soutien financier du gouvernement a aidé les partenaires d’intendance à faire participer 1 881 personnes qui ont consacré bénévolement 18719 heures à des activités de protection et de rétablissement de plusieurs espèces en péril, dont le liatris à épi. La valeur estimée de ces participations bénévoles, à laquelle s’ajoutent le financement et l’appui non financier, s’élève à 3 465 160 $.
  • Les partenaires d’intendance ont déclaré que leurs interventions ont permis d’améliorer 483 hectares d’habitat pour le liatris à épi et pour d’autres espèces en péril qui habitent le même écosystème.
  • Les partenaires d’intendance ont fait état de mesures de sensibilisation au sujet de plusieurs espèces en péril, dont le liatris à épi, effectuées auprès de 1 157 681 personnes.

Soutien aux activités humaines liées au rétablissement de l’espèce

  • Le gouvernement de L’Ontario a délivré neuf permis au titre de cette espèce : sept permis destinés à « aider à la protection ou au rétablissement » ont été mis en place en vertu de l’alinéa 17(2)b), et un permis visant à procurer un « avantage plus que compensatoire » a été délivré en vertu de l’alinéa 17(2)c) et un permis visant à procurer un « avantage social ou économique » a été délivré en vertu de l’alinéa 17(2)d de la LEVD.
  • Dix accords ont été conclus pour le liatris à épi. Ces accords ont été autorisés par l’entremise du Règlement de l’Ontario 242/08 (avant la modification du 1er juillet 2013).
  • Soixante-sept activités ont été enregistrées au titre de l’espèce. Ces activités sont enregistrées sous les « Installations de drainage » (article 23.9), « Protection des écosystèmes » (article 23.11), « Centrales hydro-électriques » (article 23.12), « Activités de protection et de rétablissement des espèces » (article 23.17) et « Menaces non imminentes pour la santé et la sécurité » (article 23.18) au titre du Règlement de l’Ontario 242/08 de la LEVD.

Rapport sur les progrès accomplis dans la protection et le rétablissement du liatris à épi

Objectif de rétablissement

L’objectif du gouvernement en matière de rétablissement de liatris à épi est de maintenir la répartition et l’abondance de l’espèce en Ontario et de soutenir les augmentations naturelles de son abondance aux endroits viables existants. Le gouvernement appuie la conduite d’une enquête sur la faisabilité d’augmenter les populations existantes qui sont considérées comme étant non viables en l’absence d’efforts de rétablissement supplémentaires.

La mise en œuvre de mesures dirigées et soutenues par le gouvernement démontre les progrès accomplis pour atteindre les objectifs souhaités et le but du rétablissement défini dans la Déclaration.

Progrès dans la mise en œuvre des mesures dirigées par le gouvernement

Des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de toutes les mesures dirigées par le gouvernement et recensées dans la Déclaration. Les mesures courantes que le gouvernement doit mener pour atteindre l’objectif de rétablissement d’une espèce sont les suivantes :

  • Coopérer avec les partenaires fédéraux, comme Environnement et Changement climatique Canada, pour mettre en œuvre des mesures de protection et de rétablissement, le cas échéant.
  • Renseigner les autres organismes et autorités qui prennent part aux processus de planification et d’évaluation environnementales quant aux exigences de protection prévues à la LEVD.
  • Encourager l’intégration de données sur le liatris à épi à l’entrepôt de données central du gouvernement de l’Ontario au Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN).
  • Réaliser des activités de communication et d’intervention directe pour sensibiliser davantage le public aux espèces en péril en Ontario.
  • Protéger le liatris à épi et son habitat par l’entremise de la LEVD.
  • Élaborer une orientation pour fournir aux promoteurs et les partenaires des éclaircissements sur les zones d’habitat général protégées en vertu de la LEVD en ce qui concerne les espèces végétales à risque.
  • Appuyer les partenaires en conservation ainsi que les organismes, les municipalités, l’industrie et les collectivités autochtones partenaires pour les aider à prendre des mesures de protection et de rétablissement du liatris à épi. Ce soutien prendra la forme, selon le cas, de financement, d’ententes, de permis assortis de conditions et/ou de services consultatifs.
  • Encourager la collaboration et établir et communiquer des mesures prioritaires annuelles en matière d’appui gouvernemental, et ce dans le but de réduire le chevauchement des travaux.

En outre, le gouvernement a directement entrepris les mesures suivantes propres à l’espèce :

  • Continuer à gérer l’habitat du liatris à épi dans le parc provincial Pinery et dans la réserve naturelle provinciale d’Ojibway Prairie, afin de le rendre plus favorable à la survie du liatris à épi à l’aide de méthodes appropriées (par exemple, modification des clôtures d’enceinte, réorientation des activités récréatives vers d’autres secteurs, enlèvement de la végétation ligneuse, brûlage dirigé, etc.).
  • Continuer à mettre en œuvre le Plan stratégique contre les espèces envahissantes de l’Ontario pour prendre en charge les espèces envahissantes telles que la sous-espèce européenne du roseau commun, le mélilot blanc et la salicaire pourpre, qui représentent une menace pour la survie du liatris à épi.

Les principaux progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces mesures sont décrits dans les sections suivantes.

Parcs Ontario continue de surveiller et de gérer l’habitat des espèces en péril dans le parc provincial Pinery afin de maintenir l’intégrité écologique et de minimiser la menace des pressions récréatives. Les mesures prises par Parcs Ontario comprennent la gestion de l’habitat du liatris à épi par brûlage dirigé, par le contrôle des espèces envahissantes et par la gestion de la population de cerfs. Parcs Ontario contribue également à la protection du liatris à épi dans la réserve naturelle provinciale d’Ojibway Prairie par le biais de brûlages dirigés et de la gestion des espèces envahissantes.

Loi sur les espèces envahissantes de l’Ontario

La Déclaration relative au liatris à épi mentionne que les espèces envahissantes (par exemple, la sous-espèce européenne du roseau commun, le mélilot blanc et la salicaire pourpre) menacent la survie et le rétablissement de l’espèce en Ontario. Le Plan stratégique de 2012 sur les espèces envahissantes de l’Ontario et la Loi de 2015 sur les espèces envahissantes fournissent le cadre politique et législatif pour empêcher les nouveaux envahisseurs de s’introduire et de survivre en Ontario, et ce afin de ralentir et, si possible, d’inverser la propagation des espèces envahissantes existantes et de réduire leur incidence négative, notamment celle touchant les espèces en péril. Ce cadre peut favoriser la mise en place de mesures qui visent à réduire la menace que représentent les espèces envahissantes.

Occurrences et répartition

Le liatris à épi est limité au sud-ouest de l’Ontario, dans les régions situées entre le lac Érié, le lac Sainte-Claire et le lac Huron. Pour cet examen des progrès accomplis, les données sur la présence de l’espèce ont été évaluées à l’échelle du paysage en utilisant des « carrés » de grille d’une superficie de 1 km2, afin de rendre compte le plus fidèlement possible de la répartition de l’espèce. Les carrés ont été utilisés pour estimer où l’espèce a été observée récemment (c’est-à-dire au cours des 20 dernières années) et où elle est considérée comme historique footnote 1 .

En utilisant cette approche, l’espèce a été récemment observée dans 152 carrés. Il y a 153 autres carrés où des observations historiques ont eu lieu. Cela revient à une aire de répartition potentielle footnote 2 d’environ 152 km2 d’après les observations récentes de l’espèce, et de 153 km2 supplémentaires d’après les observations historiques. De plus, il y a 51 carrés avec des enregistrements d’observations datant de plus de 50 ans, où aucune observation plus récente n’a eu lieu. L’espèce pourrait donc être considérée comme disparue de ces lieux.

Le CIPN a reçu près de 1 760 enregistrements du liatris à épi. Ces enregistrements sont tirés d’observations qui ont eu lieu pendant la période entre 1884 et 2020. Sur la base des enregistrements effectués depuis 2008, l’espèce a été observée dans des endroits associés à 82 carrés dans lesquels sa présence n’était pas connue auparavant, et la présence de l’espèce a été reconfirmée dans 58 autres carrés.

Cet élargissement de la répartition estimée de l’espèce est probablement dû en partie à la plantation intentionnelle de l’espèce en dehors de son aire d’origine. L’augmentation de la répartition peut également être en partie le résultat d’un effort de recherche et d’une éducation accrus sur le liatris à épi et s’explique donc par une meilleure connaissance de la répartition de l’espèce. Les efforts visant à mobiliser des chercheurs bénévoles dans la collecte de données sur ces espèces ont augmenté depuis 2008, avec un assortiment de programmes et d’outils disponibles pour permettra la soumission et la confirmation des observations.

La promotion de la soumission d’observations de cette espèce est parmi les mesures dirigées par le gouvernement et énoncées dans la Déclaration. La soumission d’observations d’espèces permet d’accroître nos connaissances des endroits où elles sont présentes et peut contribuer grandement à l’évaluation de la viabilité des populations de l’espèce.

Toute personne disposant d’observations du liatris à épi ou de toute autre espèce en péril est priée, et pourrait être obligée par une autorisation ou une approbation, de soumettre au CIPN ces observations, et ce aux fins d’intégration au répertoire provincial des observations. Actuellement, les observations peuvent être soumises au CIPN par le biais du projet sur les espèces rares en Ontario, dans iNaturalist.

  • 1 183
    signalements de ces espèces ont été communiqués au CIPN depuis 2004

Projets d’intendance soutenus par le gouvernement

Le soutien financier à la mise en œuvre d’activités de protection et de rétablissement du liatris à épi de la part de nos partenaires constitue une importante mesure dirigée par le gouvernement. Elle est par ailleurs mentionnée dans la Déclaration relative à l’espèce. À l’aide du Programme d’intendance des espèces en péril, le gouvernement a appuyé 41 projets (1 965 607 $) visant à contribuer à la protection et au rétablissement de plusieurs espèces en péril, dont le liatris à épi footnote 3 . En plus du financement gouvernemental, les partenaires dont les projets sont conçus pour profiter à de multiples espèces en péril, notamment le liatris à épi, ont fait savoir qu’ils avaient obtenu des fonds supplémentaires (3 465 160 $) provenant d’autres sources. Ces montants comprennent l’appui non financier prenant la forme du temps et de l’expertise que les bénévoles ont consacrés aux projets.

Les partenaires d’intendance ont fait savoir que le soutien financier octroyé par la province leur a permis d’obtenir l’appui non financier de 1 881 personnes, qui ont consacré bénévolement 18719 heures à des activités de protection et de rétablissement visant plusieurs espèces en péril, dont le liatris à épi, ce qui revient à une valeur estimée de 522 913 $. Les partenaires ont indiqué que grâce à leurs efforts et à ceux de leurs bénévoles pour mettre en œuvre les mesures recensées dans la Déclaration, ils ont réussi à améliorer 483 hectares d’habitat au bénéfice de plusieurs espèces en péril, dont le liatris à épi. En outre, les partenaires de l’intendance ont déclaré avoir fourni à 1 157 681 personnes des renseignements sur l’écosystème concernant de multiples espèces, notamment le liatris à épi.

Les paragraphes suivants mettent en évidence deux projets appuyés par le Programme d’intendance des espèces en péril ainsi que les mesures correspondantes soutenues par le gouvernement aux fins de rétablissement de l’espèce.

Dans le cadre d’un projet de deux ans axé sur les espèces en péril des prairies, les organisations collaboratrices ont mis en œuvre un projet de gestion de l’habitat dans le complexe d’Ojibway Prairie, dans le sud-ouest de l’Ontario. Les bénévoles et les autorités locales ont amélioré l’habitat en effectuant des brûlages dirigés et en éliminant la végétation ligneuse envahissante et les autres espèces envahissantes. Ces travaux ont créé des conditions favorables pour le liatris à épi et d’autres espèces indigènes des prairies et ont contribué à la mesure hautement prioritaire de la Déclaration qui vise à élaborer et à mettre en œuvre des plans pour maintenir et améliorer la qualité de l’habitat de liatris à épi (mesure 5).

Un projet mené par la Carolinian Canada Coalition de 2013 à 2015 a contribué à de multiples mesures figurant dans la Déclaration en faveur du liatris à épi et d’autres espèces en péril. En créant des plans d’action pour des propriétés du comté d’Elgin, de Chatham-Kent et d’autres sites de la zone carolinienne du Canada, le projet a contribué aux efforts d’amélioration de l’habitat de plusieurs espèces en péril, dont le liatris à épi. Une autre composante de ce projet était l’initiative EcoTrails, qui comprenait le développement ciblé de sentiers de randonnée près des sites d’espèces en péril. En éloignant les activités récréatives des espèces sensibles et en concevant des pancartes éducatives, EcoTrails a contribué à la mesure de la Déclaration qui vise à mettre en œuvre des approches pour prévenir ou limiter les retombées des activités récréatives sur le liatris à épi (mesure 7). Cette initiative a également soutenu les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la mesure qui vise à promouvoir la sensibilisation au liatris à épi (mesure 9) et à d’autres espèces en péril par le biais d’une série d’activités de sensibilisation, notamment des camps et des ateliers pour les jeunes, la mobilisation des propriétaires fonciers et un inventaire du patrimoine naturel.

Programme d’intendance des espèces en péril

  • 41

    projets pour le liatris à épi

  • 1 965 607 $

    pour des projects visant plusieurs espèces, dont le liatris à épi

  • 3 465 160 $

    en appui et financement supplémentaires

  • 1 881

    bénévoles

  • 18 719

    heures de bénévolat

  • 1 157 681

    personnes atteintes par la sensibilisation

  • 483

    hectares d'habitat amélioré

Soutien aux activités humaines liées au rétablissement de l’espèce

L’octroi d’autorisations et la mise en place de conditions liées à ces autorisations constituent une mesure importante dirigée par le gouvernement dans le cadre de ses activités de soutien offert aux partenaires.

Neuf permis ont été délivrés relativement au liatris à épi depuis que l’espèce est protégée par le LEVD : sept permis visant à « aider à la protection ou au rétablissement » [17(2)b)], un permis visant à procurer un « avantage plus que compensatoire » [(17(2)(c] et un permis visant à procurer un « avantage social ou économique » (17(2)(d)).

Des « permis destinés à la protection ou au rétablissement » sont délivrés lorsque l’activité autorisée vise à aider à la protection ou au rétablissement d’une espèce en péril. Sur les sept permis visant à « aider à la protection ou au rétablissement », six ont été délivrés exclusivement au titre du liatris à épi et un permis a été délivré au titre de plusieurs espèces, dont le liatris à épi. Ces permis ont permis à divers organismes d’entreprendre des activités en faveur de l’espèce, telles que la collecte de graines ou encore la propagation et la transplantation dans des zones de restauration.

Un permis visant à procurer un « avantage plus que compensatoire » a été délivré relativement au liatris à épi. Ce permis a été délivré pour de multiples espèces, dont le liatris à épi, sur un site de développement où le liatris à épi pousse. Plusieurs des conditions prévues par le permis ont été conçues pour favoriser le liatris à épi, et notamment :

  • la collecte de graines à des fins de propagation, à raison de quatre nouvelles plantes pour chaque plante trouvée sur le site de développement
  • la transplantation de liatris à épi dans une zone de restauration proche
  • l’amélioration de l’habitat dans la zone de restauration par l’élimination des espèces envahissantes, la transplantation de terre végétale appropriée et l’ensemencement avec un mélange de graines de prairie à herbe haute indigène

D’autres conditions conçues pour atténuer les effets nuisibles comprennent :

  • Fournir une formation de sensibilisation aux espèces pour tout le personnel travaillant sur le site.
  • Entreprendre des activités telles que la transplantation pendant la période de l’année où les plantes sont le moins sensibles aux perturbations.

De plus amples renseignements sur le permis visant à procurer un « avantage plus que compensatoire » relativement à cette espèce sont disponibles auprès du Registre environnemental de l’Ontario.

Un permis visant à procurer un « avantage social ou économique » [17(2)d)] a été délivré pour de multiples espèces, dont le liatris à épi, dans le cadre du processus d’autorisation de la construction d’une infrastructure améliorée de passage de la frontière internationale entre Windsor et Detroit. Le permis visant à procurer un « avantage social ou économique » a été accordé au ministère des Transports de l’Ontario au titre de multiples espèces en péril, dont le liatris à épi. Le permis était l’une des autorisations délivrées au titre de la construction de la promenade Right Honourable Herb-Gray, la voie routière donne accès à un nouveau système de transport frontalier de bout en bout entre Windsor (Ontario) et Detroit (Michigan).

Bien que le but principal d’une activité autorisée par un permis 17(2)d) ne soit pas de contribuer à la protection ou au rétablissement de l’espèce, l’avis du ministre devrait être que l’activité entraînerait un avantage social ou économique important pour l’Ontario. Le ministre doit également être d’avis que l’activité ne mettra pas en péril la survie ou le rétablissement de l’espèce en Ontario, que des solutions de rechange raisonnables ont été envisagées et que des mesures raisonnables visant à réduire au minimum les effets néfastes sur les membres individuels de l’espèce sont requises par les conditions prévues par le permis.

Dans ce permis, les conditions générales visant à minimiser les effets néfastes sur les espèces comprennent :

  • Fournir à tous les travailleurs sur le site une fiche d’information identifiant chacune des espèces en péril mentionnées dans le permis et des conseils spécifiques sur les mesures à prendre lorsqu’un membre de ces espèces est rencontré.
  • S’assurer qu’avant de commencer à mener des activités d’atténuation ou de surveillance autorisées par le permis, toute personne reçoit une formation sur les espèces en péril concernées, dispensée par des personnes autorisées par le gouvernement.

Le permis comprenait également des conditions d’une portée plus restreinte, notamment celles qui suivent :

  • l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de restauration et de gestion du liatris à épi approuvé qui fournit des informations détaillées sur les activités de restauration, notamment : i) la collecte des semences; ii) les techniques de propagation des semences ; iii) les techniques et la gestion de la plantation des semis; iv) les techniques et la gestion de la transplantation; v) les techniques de restauration, d’amélioration et de création d’habitats pour les sites de restauration
  • recueillir les graines des individus de liatris à épi sur le site de construction dans le but de propager un minimum de cinq nouveaux semis du liatris à épi pour chaque individu touché
  • enlever tous les individus de liatris à épi du site de construction et les transplanter sur des sites de restauration
  • fournir des rapports de surveillance annuels au gouvernement pour chaque espèce de liatris à épi planté ou transplanté qui s’y trouve : i) la date de plantation ou de transplantation; ii) la date et le type de soins; iii) l’état de santé des espèces plantées; iv) si la reproduction naturelle a lieu

Dix accords ont été conclus pour le liatris à épi. Ces accords ont été autorisés par l’entremise du Règlement de l’Ontario 242/08 (avant la modification du 1er juillet 2013). Les conditions des accords comprennent la création d’un plan d’atténuation de la mise en œuvre des mesures prévues par ce dernier, et notamment :

  • prendre des mesures raisonnables pour limiter les effets néfastes des activités sur les espèces
  • faire un suivi, collecter et maintenir les renseignements sur les espèces et les mesures d’atténuation prises
  • soumettre un rapport annuel résumant les résultats et l’efficacité du travail

Soixante-sept activités susceptibles de toucher le liatris à épi ou son habitat ont été enregistrées aux fins du Règlement de l’Ontario 242/08 en vertu de la LEVD. 10 activités sont enregistrées sous les « Installations de drainage » (article 23.9), 5 sous « Protection des écosystèmes » (article 23.11), 1 sous « Centrales hydro-électriques » (article 23.12), 8 sous « Activités de protection et de rétablissement des espèces » (article 23.17) et 43 sous « Menaces non imminentes pour la santé et la sécurité » (article 23.18). Aux termes de ces enregistrements, la personne enregistrée est tenue de respecter toutes les conditions du règlement, notamment :

  • préparation d’un plan de mesures d’atténuation à partir des meilleurs renseignements disponibles concernant les mesures qui sont susceptibles de contribuer à limiter ou à prévenir les conséquences préjudiciables pour l’espèce
  • prendre des mesures raisonnables pour minimiser les effets néfastes de l’activité sur une espèce, par exemple en transplantant les spécimens de l’espèce dans un habitat approprié à proximité, si possible
  • signalement des observations de l’espèce en soumettant un Formulaire de signalement d’une espèce en péril auprès du Centre d’information sur le patrimoine naturel (CIPN)
  • 1
    permis pour raison d’avantage social ou économique
  • 7
    permis pour raison de protection ou de rétablissement
  • 1
    permis pour avantage plus que compensatoire
  • 10
    accords
  • 67
    enregistrements

Progrès dans la mise en œuvre des mesures soutenues par le gouvernement

Les mesures soutenues par le gouvernement sont organisées en fonction d’objectifs de rétablissement globaux. Des progrès ont été accomplis relativement à un objectif de rétablissement soutenu par le gouvernement de l’Ontario et à la majorité des mesures connexes énoncées dans la Déclaration.

Objectif : Améliorer les connaissances sur la biologie, la répartition et la situation actuelle de la population de liatris à épi

  • Mesure 1 (Hautement prioritaire) – Concevoir et mettre en œuvre un protocole normalisé de surveillance des populations existantes de liatris à épi afin d’inscrire les changements de taille des populations, les changements démographiques, le taux de reproduction, les menaces et la qualité de l’habitat. Faciliter le partage des données de surveillance.
  • Mesure 4 – Inciter à inscrire, à partager et à transférer les connaissances traditionnelles autochtones sur le liatris à épi accessibles, y compris les renseignements sur la répartition historique de l’espèce et les conditions de son habitat (p. ex. fréquence historique des feux de friches dans l’aire d’habitat de l’espèce) pour élaborer les protocoles d’enquête et les mesures de gestion de l’habitat. Coordonner ces activités avec celles menées pour d’autres espèces en péril qui se trouvent dans le même écosystème.

Dans le cadre de cet objectif, des progrès initiaux ont été réalisés concernant la mise en œuvre des mesures 1 et 4. La première mesure a été mise en œuvre par le biais de projets soutenus par le Programme d’intendance des espèces en péril qui ont inclus des inventaires des espèces en péril dans l’habitat du liatris à épi. Des progrès vers la mise en œuvre de la mesure 4 ont été réalisés grâce à trois projets entrepris dans le cadre du Programme d’intendance des espèces en péril. Ces projets ont favorisé le partage des connaissances écologiques traditionnelles sur de multiples espèces en péril, dont le liatris à épi, en mettant l’accent sur la participation des jeunes de la Première Nation de l’île Walpole.

Objectif : Maintenir ou améliorer la qualité de l’habitat pour favoriser l’augmentation naturelle de l’abondance de liatris à épi à chacun des endroits où il existe en Ontario.

  • Mesure 5 (Hautement prioritaire) – Assurer et évaluer l’efficacité des plans de gestion pour maintenir ou améliorer la qualité de l’habitat du liatris à épi. Les plans peuvent comprendre des pratiques comme les suivantes :
    • enlèvement des plantes envahissantes (p. ex. sous-espèce européenne du roseau commun, mélilot blanc et salicaire pourpre), de la végétation ligneuse et d’autres plantes qui sont en compétition avec le liatris à épi
    • modifications du calendrier du fauchage ou des applications d’herbicides
    • brûlage dirigé selon le besoin, à condition que l’espèce en tire parti
  • Mesure 6 – Concevoir, mettre en œuvre et évaluer des approches pour éviter ou minimiser les effets de l’aménagement du territoire et des travaux d’infrastructure sur le liatris à épi et son habitat (p. ex. projets qui risquent d’altérer le drainage et les conditions du sol dans l’habitat de l’espèce, comme l’installation ou la modification de fossés ou de tuyaux de drainage, le pavage ou le compactage du sol).
  • Mesure 7 – Mettre en œuvre et évaluer des approches visant à éviter ou à atténuer les effets des activités récréatives sur le liatris à épi et son habitat, notamment :
    • détourner les activités récréatives de l’espèce
    • bâtir des barrières physiques
    • installer des pancartes pour prévenir les gens de la présence de l’espèce

Dans le cadre de cet objectif, des progrès considérables ont été réalisés dans la mise en œuvre des mesures 5 et 6. Un certain progrès peut être observé dans la mise en œuvre de la mesure 7. La mise en œuvre de la mesure 5 a été réalisée grâce à de multiples projets de restauration et d’amélioration de l’habitat soutenus par le Programme d’intendance des espèces en péril. Ces projets comprennent l’élaboration et la mise en œuvre d’une série de techniques visant à améliorer la qualité de l’habitat de liatris à épi et d’autres espèces en péril, comme le brûlage dirigé et l’élaboration de pratiques exemplaires de gestion aux fins de contrôle des espèces envahissantes. Des progrès vers la mesure 6 ont été réalisés grâce aux conditions des autorisations et des accords de LEVD exigeant que les promoteurs élaborent, mettent en œuvre et évaluent des plans d’atténuation pour minimiser l’incidence sur le liatris à épi tout en travaillant dans son habitat. Un projet comprenant l’aménagement d’un sentier récréatif et la mise en place de pancartes a également contribué à la mesure 7.

Objectif : Augmenter la sensibilisation de la population aux activités qui menacent le liatris à épi et inciter à partager les renseignements sur les méthodes à utiliser pour réduire les menaces.

  • Mesure 8 – Résumer et communiquer les pratiques de gestion exemplaires aux municipalités, aux compagnies de chemin de fer, aux sociétés de services publics et aux autres organismes qui travaillent dans le secteur de l’habitat du liatris à épi afin de les informer des méthodes à utiliser pour atténuer les effets de la gestion de la végétation et des activités d’entretien sur l’espèce et son habitat.
  • Mesure 9 – Sensibiliser les collectivités et organismes autochtones, les propriétaires fonciers, les gestionnaires de terres ainsi que les utilisateurs de terres au liatris à épi, en les renseignant notamment sur :
    • comment identifier les espèces
    • les exigences de l’espèce en matière d’habitat
    • la protection accordée à l’espèce et à son habitat en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition
    • les mesures pouvant être prises pour éviter ou minimiser les effets sur l’espèce et son habitat

Dans le cadre de cet objectif, des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de la mesure 8 grâce à un projet soutenu par le Programme d’intendance des espèces en péril qui s’est concentré sur la conception de pratiques exemplaires de gestion aux fins de restauration des prairies sur les anciens sites d’agrégats. Des progrès considérables ont été réalisés dans le cadre de la mesure 9 grâce à de nombreux projets visant à promouvoir la sensibilisation aux espèces en péril, notamment le liatris à épi. Ces projets comprenaient le partage d’informations sur le liatris à épi et son habitat, les menaces qui pèsent sur lui et les mesures qui peuvent être prises pour la protéger et contribuer à son rétablissement.

Résumé des progrès accomplis vers l’atteinte de l’objectif de rétablissement

L’objectif du gouvernement en matière de rétablissement de liatris à épi est « de maintenir la répartition et l’abondance de l’espèce en Ontario et de soutenir les augmentations naturelles de son abondance aux endroits viables existants ». « Le gouvernement appuie la conduite d’une enquête sur la faisabilité d’augmenter les populations existantes qui sont considérées comme étant non viables en l’absence d’efforts de rétablissement supplémentaires ». Les efforts déployés en vue de l’accomplissement des mesures dirigées et soutenues par le gouvernement ont contribué aux progrès vers l’atteinte de cet objectif. Par exemple, la gestion de l’habitat par Parcs Ontario et diverses organisations soutenues par le Programme d’intendance des espèces en péril a contribué à réduire les menaces telles que les espèces envahissantes et la succession des plantes ligneuses. Les projets entrepris dans le cadre du Programme d’intendance des espèces en péril ont également contribué à améliorer les connaissances sur l’espèce, à la fois en faisant connaître le liatris à épi et en encourageant le partage des connaissances écologiques traditionnelles. Les conditions requises par les permis LEVD, les activités enregistrées et les accords ont contribué à la protection de liatris à épi. En outre, le registre provincial des observations indique que, depuis 2008, le liatris à épi a été découvert à des endroits (82 carrés de 1 km2) où il était auparavant inconnu. Même si cette augmentation de l’aire de répartition connue pourrait se révéler le fruit d’une augmentation de l’effort de recherche plutôt que d’une véritable expansion de l’espèce, l’acquisition de données sur la répartition exacte du liatris à épi est une étape importante dans le maintien de sa répartition et de son abondance.

Recommandations

Conformément à la Déclaration, cet examen des progrès accomplis peut permettre de déterminer si des ajustements aux mesures qui y sont prévues sont nécessaires aux fins de protection et de rétablissement des espèces. C’est en tenant compte des progrès réalisés à ce jour que l’orientation générale énoncée par la Déclaration, notamment en ce qui concerne les mesures hautement prioritaires, doit continuer à diriger les efforts de protection et de rétablissement de l’espèce.

Bien que des progrès initiaux aient été réalisés dans le cadre de la mesure visant à élaborer et à mettre en œuvre un protocole de surveillance standardisé au sein des populations existantes de liatris à épi, des travaux supplémentaires sont nécessaires pour mettre pleinement en œuvre cette mesure pour toutes les populations indigènes. Un suivi régulier est nécessaire pour aider à documenter les changements dans la taille des populations, le succès de la reproduction, les menaces et la qualité de l’habitat.

Bien que l’accent ait été mis sur la réalisation d’autres mesures, les mesures suivantes nécessitent un soutien supplémentaire pour aider à protéger et à rétablir les espèces :

  • Mesure 2 (hautement prioritaire) – Faire une recherche sur la génétique des populations de liatris à épi et les populations d’origine inconnue dans le but suivant :
    • déterminer si une population d’origine inconnue est constituée de plantes indigènes de l’Ontario
    • mieux comprendre la menace de l’hybridation avec d’autres espèces de liatris et de cultivars
  • Mesure 3 – Évaluer la viabilité des populations ayant un faible nombre de plantes. Étudier la faisabilité d’augmenter toutes les populations considérées comme étant non viables en l’absence d’efforts de rétablissement supplémentaires.

La protection et le rétablissement du liatris à épi continueront d’être une responsabilité partagée qui nécessitera la participation d’un grand nombre de particuliers, d’organismes et de collectivités. Un soutien financier à la mise en place des mesures pourrait être offert par l’intermédiaire du Programme d’intendance des espèces en péril. Le gouvernement pourrait aussi offrir des conseils sur l’éventuelle nécessité d’obtenir une autorisation en vertu de la LEVD ou d’autres lois avant d’entreprendre un projet. En conjuguant nos efforts, nous pourrons continuer à accomplir des progrès vers la protection et le rétablissement du liatris à épi en Ontario.


Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe Une population est considérée comme historique si elle n’a pas fait l’objet d’un enregistrement au cours des 20 dernières années. Il peut arriver que les populations catégorisées comme historiques soient encore existantes, mais que les données dont on dispose actuellement ne permettent pas de le confirmer.
  • note de bas de page[2] Retour au paragraphe L’aire de répartition potentielle de l’espèce est estimée selon une grille dont les carrés ont une superficie de 1 km2 chacun. Les carrés correspondent aux secteurs où des observations de l’espèce ont eu lieu. Cette superficie n’est pas représentative de l’étendue de l’habitat approprié de l’espèce ni de la superficie totale habitée par l’espèce.
  • note de bas de page[3] Retour au paragraphe Pour pouvoir être mis en œuvre, certains projets soutenus par le Programme d’intendance des espèces en péril peuvent nécessiter l’obtention d’un permis conformément à l’alinéa 17(2)b). Il est donc possible que certains des permis en vertu de l’alinéa 17(2)b) mentionnés au présent rapport aient été délivrés aux fins d’autorisation de tels projets.