Le gomphe riverain

Description de l’espèce

Voici un rapport des progrès accomplis en matière de protection et de rétablissement du gomphe riverain (Stylurus amnicola) en Ontario de 2007 à 2020, selon la politique de rétablissement de l’Ontario propre à l’espèce. Le présent rapport répond à l’exigence législative d’un examen des progrès réalisés en vertu de la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition (LEVD ou « la Loi »). Le gomphe riverain est inscrit comme espèce en voie de disparition sur la Liste des espèces en péril en Ontario (Liste des EEPEO) en vertu de la LEVD.

Le 27 juin 2014, le gomphe riverain a été inscrit sur la liste des espèces en voie de disparition en vertu de la LEVD.

La politique de rétablissement du gomphe riverain, aussi appelée la Déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement (la Déclaration) a été publiée en 2016 et comprend l’objectif de rétablissement du gouvernement pour cette espèce, ainsi que les mesures et les priorités qu’il entend mener ou appuyer pour l’atteinte cet objectif. La Déclaration tient compte des avis scientifiques fournis dans le cadre du programme de rétablissement, lors de l’élaboration des mesures de rétablissement de l’espèce. Comme le prévoit la loi, l’objectif de cet examen est de rendre compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre des mesures de protection et de rétablissement prévues par la Déclaration. L’examen peut également aider à relever les possibilités d’ajustement et d’adaptation de la mise en œuvre des mesures de protection et de rétablissement pour atteindre l’objectif de rétablissement de l’espèce.

De plus amples informations sur le gomphe riverain, y compris les menaces auxquelles il est confronté et les mesures prises en matière de protection et de rétablissement de cette espèce, sont accessibles sur la page Web du gouvernement de l’Ontario consacrée au gomphe riverain. Un résumé des progrès accomplis en matière de protection et de sauvegarde du gomphe riverain, ainsi qu’une mise à jour annuelle du programme élargi des espèces en péril (p. ex., l’introduction du rapport d’évaluation des progrès 2021) sont disponibles sur la page Examen des progrès accomplis dans la protection et le rétablissement des espèces en péril en Ontario.

Aperçu : Progrès accomplis dans la protection et le rétablissement du gomphe riverain

Progrès accomplis dans l’atteinte de l’objectif de rétablissement

• L’objectif de rétablissement énoncé dans la Déclaration du gouvernement en réponse au programme de rétablissement pour le gomphe riverain en Ontario est de « maintenir la viabilité et l’autosuffisance des populations dans l’aire de répartition de l’espèce en Ontario ».
• Des progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre de la majorité des mesures menées par le gouvernement. Des progrès ont été accomplis relativement à la mise en œuvre de tous les objectifs de rétablissement appuyés par le gouvernement et de plusieurs mesures connexes. Voici quelques exemples de progrès :
  • relevés de présence/absence du gomphe riverain dans les zones comportant un habitat adéquat où aucune observation n’a eu lieu
  • identification de la structure des groupements végétaux présents aux emplacements où l’espèce est présente
  • en collaboration avec les partenaires locaux, les municipalités et les offices de protection de la nature, maintien et amélioration de l’habitat du gomphe riverain aux emplacements où l’espèce est présente
• Conformément à la Déclaration, plus d’efforts sont nécessaires pour intégrer les recherches sur le gomphe riverain aux programmes actuels de dénombrement des habitats benthiques pour les cours d’eau de l’Ontario et effectuer des recherches pour déterminer les processus de vie de l’espèce et ses besoins en matière d’habitat à chacun de ses stades de développement.

Occurrences et répartition

• Cinq populations de gomphes riverains ont été documentées en Ontario. Actuellement, ces cinq populations sont subsistantes. Trois populations de gomphes riverains ont été nouvellement identifiées depuis 2008 (dont une en 2020), tandis que deux populations ont été reconfirmées.

Projets d’intendance soutenus par le gouvernement

• À l’aide du Programme d’intendance des espèces en péril, le gouvernement de l’Ontario a permis à ses partenaires d’intendance de réaliser trois projets (en fournissant un financement de 171 874 $) qui ont contribué à la protection et au rétablissement du gomphe riverain. L’un de ces projets portait exclusivement sur le gomphe riverain, tandis que les deux autres projets portaient sur plusieurs espèces en péril, dont le gomphe riverain.
• Le soutien financier du gouvernement a aidé les partenaires d’intendance à faire participer 1 089 personnes qui ont consacré bénévolement 3 493 heures de leur temps à des activités de protection et de rétablissement de plusieurs espèces en péril, dont le gomphe riverain. La valeur estimée de ces participations bénévoles, à laquelle s’ajoutent le financement et l’appui non financier, s’élève à 245 055 $.
• Les partenaires d’intendance ont déclaré que leurs interventions ont permis d’améliorer 63 hectares d’habitat pour le gomphe riverain et d’autres espèces en péril qui habitent le même écosystème.
• Les partenaires d’intendance ont déclaré avoir procédé à une sensibilisation à plusieurs espèces en péril, dont le gomphe riverain, auprès de 7 000 personnes.

Soutien aux activités humaines liées au rétablissement de l’espèce

• Deux activités ont été enregistrées pour l’espèce. Les activités ont été enregistrées sous « Menaces non imminentes pour la santé et la sécurité » (article 23.18) en vertu du Règlement de l’Ontario 242/08de la LEVD.

Rapport des progrès accomplis dans la protection et le rétablissement du gomphe riverain

La mise en œuvre de mesures dirigées et soutenues par le gouvernement démontre les progrès accomplis pour atteindre les objectifs souhaités et le but du rétablissement défini dans la Déclaration.

Progrès dans la mise en œuvre des mesures dirigées par le gouvernement

Des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre de la plupart des mesures dirigées par le gouvernement et recensées dans la Déclaration. Les mesures courantes que le gouvernement doit mener pour atteindre l’objectif de rétablissement d’une espèce sont les suivantes :

• Renseigner les autres organismes et autorités qui prennent part aux processus de planification et d’évaluation environnementales quant aux exigences de protection prévues à la LEVD.
• Encourager la soumission de données sur le gomphe riverain à l’entrepôt de données central du gouvernement au Centre d’Information sur le patrimoine naturel (CIPN).
• Réaliser des activités de communication et d’intervention directe pour sensibiliser davantage le public aux espèces en péril en Ontario.
• Protéger le gomphe riverain et son habitat par l’entremise de la LEVD.
• Appuyer les partenaires en conservation, les agences, les municipalités et les industries, et les collectivités et organisations autochtones afin qu’ils organisent des activités visant à protéger et rétablir le gomphe riverain. Ce soutien prendra la forme, selon le cas, de financement, d’ententes, de permis assortis de conditions et/ou de services consultatifs.
• Encourager la collaboration et établir et communiquer des mesures prioritaires annuelles en matière d’appui gouvernemental, et ce dans le but de réduire le chevauchement des travaux.

En outre, le gouvernement a directement entrepris les mesures suivantes propres à l’espèce :

• Continuer la mise en œuvre du Plan stratégique de l’Ontario contre les espèces envahissantes afin de s’attaquer à celles (par exemple, gobie à taches noires, moules zébrées) qui menacent le gomphe riverain.
• Continuer à gérer l’habitat du gomphe riverain dans les zones protégées de la province afin de maintenir l’intégralité écologique de son habitat et de minimiser les menaces de pressions et l’incidence des activités récréatives.

Les principaux progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces mesures sont décrits dans les sections suivantes.

Occurrences et répartition

Cinq populations de gomphes riverains ont été documentées en Ontario. Les cinq populations sont considérées comme étant subsistantes (c’est-à-dire qu’elles ont été observées au cours des 20 dernières années). Les populations subsistantes sont situées au ruisseau Big Otter Creek, au ruisseau Big Creek, à la rivière Big East, au Parc provincial Chutes et à la rivière Spanish.

Depuis 2014, l’entrepôt de données central du gouvernement au Centre d’information sur le patrimoine naturel a reçu 51 signalements de l’espèce. Ces signalements sont tirés d’observations entre 2007 et 2020 en provenance de différentes sources. Les documents transmis ont permis de préciser les endroits où l’espèce est présente ou a déjà été présente et ont fourni des informations supplémentaires sur l’habitat de l’espèce et sur ce qui la menace.

Une surveillance accrue depuis 2008 dans les zones où l’on trouve le gomphe riverain a permis de confirmer à nouveau deux populations qui avaient été observées avant 2008 dans le ruisseau Big Otter Creek (première observation en 1999) et le ruisseau Big Creek. Trois nouvelles occurrences en Ontario ont été découvertes en 2014 (Parc provincial Chutes), 2015 (rivière Spanish) et 2020 (rivière Big East). Un grand nombre des observations soumises sont le résultat d’un échantillonnage ciblé pour l’espèce. La viabilité de deux populations locales est jugée bonne ou passable. La viabilité des trois autres populations subsistantes n’a pas encore été évaluée. Quatre des populations locales ont donné lieu à des observations de spécimens adultes vivants, dont deux présentaient des preuves de femelles reproductrices. L’occurrence de la rivière Spanish n’a été confirmée que par la collection d’une exuvie (enveloppe larvaire). Enfin, un projet de 2018 du Programme d’intendance des espèces en péril a permis de recueillir des données susceptibles d’élargir la répartition de l’espèce, qui n’ont pas encore été intégrées aux données d’occurrences provinciales (voir Projets d’intendance appuyés par le gouvernement). Les populations locales nouvellement recensées sont probablement le résultat de l’augmentation de l’effort de recherche et de l’éducation sur le gomphe riverain et pourraient ne pas représenter une hausse réelle du nombre de populations, mais plutôt une augmentation des connaissances sur la répartition et l’abondance de l’espèce.

Il se peut que des observations du gomphe riverain n’aient pas été signalées au gouvernement. La promotion de la soumission d’observations de cette espèce est parmi les mesures dirigées par le gouvernement et énoncées dans la Déclaration. La soumission d’observations d’espèces permet d’accroître nos connaissances des endroits où elles sont présentes et peut contribuer grandement à l’évaluation de la viabilité des populations de l’espèce.

Tout le monde est encouragé à transmettre (ou peut être tenu de le faire par une autorisation ou une approbation) les observations du gomphe riverain ou de toute autre espèce en péril observée au CIPN afin qu’elles soient intégrées au répertoire provincial des observations.

• 51
  signalements de ces espèces ont été communiqués au CIPN depuis 2014

Projets d’intendance soutenus par le gouvernement

Le soutien financier de partenaires pour la mise en œuvre d’activités de protection et de rétablissement du gomphe riverain constitue une importante mesure menée par le gouvernement qui est mentionnée dans la Déclaration relative à l’espèce. À l’aide du Programme d’intendance des espèces en péril, le gouvernement a appuyé trois projets (171 874 $) visant à contribuer à la protection et au rétablissement du gomphe riverain. L’un de ces projets portait exclusivement sur l’espèce, tandis que les deux autres projets portaient sur plusieurs espèces en péril, dont le gomphe riverain. En plus du financement du gouvernement, les partenaires se concentrant exclusivement sur le gomphe riverain ont signalé qu’ils avaient réussi à obtenir des fonds supplémentaires d’autres sources, tout comme les partenaires dont les projets visaient à bénéficier à plusieurs espèces en péril, dont le gomphe riverain (245 055 $). Ces montants comprennent l’appui non financier prenant la forme du temps et de l’expertise que les bénévoles ont consacrés aux projets.

Les partenaires d’intendance ont indiqué que le soutien financier de la province leur a permis d’obtenir l’appui non financier de personnes qui ont consacré bénévolement 30 heures de leur temps à des activités de protection et de rétablissement axées exclusivement sur le gomphe riverain. Par ailleurs, 1 089 personnes ont consacré bénévolement 3 463 heures de leur temps à des activités de protection et de rétablissement de plusieurs espèces en péril, dont le gomphe riverain, pour une valeur estimée à 95 055 $. Les partenaires ont indiqué que grâce à leurs efforts et à ceux de leurs bénévoles pour mettre en œuvre les mesures de la Déclaration, ils ont réussi à améliorer 63 hectares d’habitat dont bénéficieront plusieurs espèces en péril, y compris le gomphe riverain. En outre, les partenaires d’intendance ont indiqué avoir offert à 7 000 personnes une sensibilisation fondée sur l’écosystème portant sur plusieurs espèces, dont le gomphe riverain.

Les paragraphes suivants mettent en évidence deux projets appuyés par le Programme d’intendance des espèces en péril ainsi que les mesures correspondantes soutenues par le gouvernement aux fins de rétablissement de l’espèce.

En 2018, des chercheurs du Cambrian College ont mené des relevés des exuvies de gomphe riverain (rejets de peau larvaire) le long de rivières herbeuses dans le sud du Bouclier boréal de l’Ontario. Sur les 2 399 exuvies collectées, seules trois ont été identifiées comme étant des exuvies de gomphe riverain. Toutefois, deux de ces collectes effectuées dans la rivière Vermillion à Larchwood, en Ontario, ont permis d’étendre la répartition connue de l’espèce d’environ 85 kilomètres. En outre, ce projet a permis d’identifier 35 zones dont les conditions d’habitat pourraient être propices au gomphe riverain.

En 2016 et 2017, les naturalistes de terrain de l’organisation Sault Ste. Marie Field Naturalists ont mené des relevés d’exuvies de gomphe riverain le long de la rivière Goulais dans le district d’Algoma en Ontario. Avec l’aide d’étudiants du Sault College Ontario, ils ont recueilli 1 453 exuvies, représentant 15 espèces, au cours de 153 jours-personnes sur le terrain. En outre, un total de 240 heures a été consacré à l’identification et au catalogage de ces spécimens. Cependant, aucune exuvie n’a été identifiée comme étant du gomphe riverain, ce qui met encore davantage en exergue la rareté de cette espèce.

Ces projets ont appuyé les mesures visant l’objectif de la Déclaration pour déterminer la répartition, l’abondance et les besoins en habitat du gomphe riverain.

Programme d’intendance des espèces en péril

• 
  3

  projets pour le gomphe riverain

• 
  1

  projets pour le gomphe riverain exclusivement

• 
  171 874 $

  pour des projects visant plusieurs espèces, dont le gomphe riverain

• 
  245 055 $

  en appui et financement supplémentaires

• 
  1 089

  bénévoles

• 
  3 493

  heures de bénévolat

• 
  7 000

  personnes atteintes par la sensibilisation

• 
  63

  hectares d'habitat amélioré

Soutien aux activités humaines liées au rétablissement de l’espèce

L’octroi d’autorisations et la mise en place de conditions liées à ces autorisations constituent une mesure importante dirigée par le gouvernement dans le cadre de ses activités de soutien offert aux partenaires. Jusqu’à présent, aucun permis n’a été délivré pour le gomphe riverain.

Deux activités susceptibles d’affecter le gomphe riverain ou son habitat ont été enregistrées aux fins du Règlement de l’Ontario 242/08 en vertu de la LEVD. Elles ont été enregistrées sous « Menaces non imminentes pour la santé et la sécurité » (article 23.18), qui exige du déclarant qu’il se conforme à toutes les conditions du règlement, notamment :

• prendre des mesures raisonnables afin de réduire au minimum les conséquences préjudiciables de l’activité pour les espèces identifiées dans le formulaire d’avis relatif aux activités
• préparer un plan de mesures d’atténuation en utilisant les meilleurs renseignements disponibles sur les mesures pouvant contribuer à limiter ou à prévenir les conséquences préjudiciables pour l’espèce
• signaler les observations de l’espèce en utilisant le formulaire de signalement d’observations sur les espèces en péril et en le transmettant au CIPN

• 2
  enregistrements

Progrès dans la mise en œuvre des mesures soutenues par le gouvernement

Les mesures soutenues par le gouvernement sont organisées en fonction d’objectifs de rétablissement globaux. Des progrès ont été accomplis pour l’atteinte de tous les objectifs de rétablissement appuyés par le gouvernement et la mise en œuvre de plusieurs des mesures connexes identifiées dans la Déclaration pour le gomphe riverain.

Dans le cadre de cet objectif, des progrès ont été accomplis pour mesure 1, et des progrès initiaux ont été accomplis pour la mesure 2. La première mesure a été mise en œuvre dans le cadre de projets appuyés par le Programme d’intendance des espèces en péril. Deux projets ont permis d’effectuer des relevés de présence/absence du gomphe riverain et de reconfirmer sa présence en Ontario. Un projet a permis de déterminer la structure de la communauté végétale et de quantifier d’autres paramètres de l’habitat à des endroits adéquats, ce qui contribue à la mesure 2.

Dans le cadre de cet objectif, des progrès initiaux ont été accomplis dans la mise en œuvre de la mesure 5, et des progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre de la mesure 6. Ces deux mesures ont été mises en œuvre par l’entremise de divers projets appuyés par le Programme d’intendance des espèces en péril. Les partenaires d’intendance ont indiqué que le soutien financier de la province les a aidés à offrir à 7 000 personnes une sensibilisation fondée sur l’écosystème portant sur plusieurs espèces, dont le gomphe riverain, et qu’ils ont réussi à améliorer 63 hectares d’habitat pouvant accueillir le gomphe riverain.

Résumé des progrès accomplis vers l’atteinte de l’objectif de rétablissement

L’objectif du gouvernement en matière de rétablissement du gomphe riverain consiste à « maintenir la viabilité et l’autosuffisance des populations dans l’aire de répartition de l’espèce en Ontario ». Les efforts déployés en vue de l’accomplissement des mesures dirigées et soutenues par le gouvernement ont contribué aux progrès vers l’atteinte de cet objectif. Par exemple, le nombre de populations locales provinciales vérifiées, ainsi que l’aire de répartition actuelle connue de l’espèce en Ontario, ont tous deux augmenté depuis la finalisation de la Déclaration, d’après les efforts de relevés et les signalements soumis au CIPN. En outre, la structure des communautés végétales présentes dans les emplacements connus du gomphe riverain a également été identifiée, ce qui a permis d’élargir nos connaissances sur les besoins de l’espèce en matière d’habitat.

Recommandations

Conformément à la Déclaration, le présent examen des progrès accomplis peut servir à déterminer plus facilement les éventuels ajustements à apporter aux mesures prévues par la Déclaration aux fins de protection et de rétablissement de l’espèce. Sur la base des progrès réalisés à ce jour, l’orientation générale fournie dans la Déclaration pour le gomphe riverain, en particulier la mise en œuvre des mesures identifiées comme hautement prioritaires, devrait continuer à guider la protection et le rétablissement de l’espèce.

Bien que des progrès initiaux aient été accomplis dans le cadre de la mesure visant à déterminer la résilience de l’espèce face aux menaces telles que les modifications de son habitat aquatique, la contamination environnementale et les espèces envahissantes (mesure 2), des travaux supplémentaires sont nécessaires pour mettre pleinement en œuvre cette action.

Bien que l’accent ait été mis sur la réalisation d’autres mesures, les mesures suivantes nécessitent un soutien supplémentaire pour aider à protéger et à rétablir les espèces :

• Mesure 3 – Intégrer les recherches portant sur le gomphe riverain aux programmes actuels de dénombrement des habitats benthiques pour les cours d’eau de l’Ontario.
• Mesure 4 – Effectuer des recherches pour cerner les processus de vie et les besoins en matière d’habitat de l’espèce (p. ex., taille moyenne des territoires et distances du butinage) à chaque étape de son développement (c.-à-d. , œuf, larve et adulte) afin de mettre en œuvre des mesures de protection et de rétablissement de l’espèce.

La protection et le rétablissement du gomphe riverain continueront d’être une responsabilité partagée qui nécessitera la participation d’un grand nombre de particuliers, d’organismes et de collectivités. Un soutien financier à la mise en place des mesures pourrait être offert par l’intermédiaire du Programme d’intendance des espèces en péril. Le gouvernement pourrait aussi offrir des conseils sur l’éventuelle nécessité d’obtenir une autorisation en vertu de la LEVD ou d’autres lois avant d’entreprendre un projet. En travaillant ensemble, nous pourrons continuer d’accomplir des progrès dans la protection et le rétablissement du gomphe riverain en Ontario.