Questions relatives à la province

À l’intention de l’Ontario

  1. Afin de servir l’intérêt supérieur des jeunes des Premières Nations dans un esprit de collaboration, l’Ontario doit poursuivre la mise en oeuvre de la Stratégie ontarienne pour les enfants et les jeunes autochtones (anciennement la Stratégie pour les enfants et les jeunes autochtones) avec les collectivités et les organisations autochtones, dont la NAN. Cette stratégie visera en priorité à améliorer les résultats et les perspectives pour les enfants et les jeunes des Premières Nations, notamment en répondant aux besoins particuliers de ceux des collectivités éloignées du Nord. Elle sera axée sur la satisfaction des besoins des enfants et des jeunes grâce à des services holistiques animés par la communauté et conscients de l’importance fondamentale de la culture et de l’identité.
  2. Par le truchement du ministère de l’Éducation, l’Ontario doit travailler avec les collectivités des Premières Nations, en collaboration avec les conseils scolaires de district, pour mettre en commun les ressources élaborées par le ministère, les documents de référence et la formation professionnelle sur toutes les politiques et les initiatives ou sur tous les programmes provinciaux, à la demande des écoles ou des éducateurs des Premières Nations.
  3. Afin de promouvoir la collaboration entre les écoles des Premières Nations et les écoles financées par la province, par le truchement du ministère de l’Éducation, l’Ontario doit dialoguer avec les collectivités des Premières Nations pour recenser les méthodes de partage de l’information et de l’expertise en vue de soutenir le renforcement des capacités des écoles des Premières Nations.
  4. Par le truchement du ministère de l’Éducation, l’Ontario doit travailler avec les collectivités et les conseils scolaires des Premières Nations, ainsi qu’avec le gouvernement fédéral, pour résoudre les questions liées aux ententes sur les frais de scolarité.
  5. Par le truchement du ministère de l’Éducation, l’Ontario doit travailler avec la NAN, dans le cadre du Programme des partenariats en éducation, afin de promouvoir les relations locales entre les conseils scolaires et les collectivités des Premières Nations pour faciliter les transitions des élèves entre les écoles financées par la province et les écoles des Premières Nations.
  6. Par le truchement du ministère de l’Éducation, l’Ontario doit poursuivre le travail continu, réalisé dans les dispositifs de soutien des élèves confrontés au racisme, ainsi que la collaboration avec ses partenaires pour lutter contre ce problème en le traitant dans le programme d’études.
  7. Par le truchement de la Direction générale de l’action contre le racisme, l’Ontario doit réaliser une recherche et collaborer avec les collectivités autochtones à l’élaboration d’une campagne d’information et de sensibilisation du public, inspirée par les Autochtones, afin de lutter contre le racisme.
  8. Par le truchement du ministère de l’Éducation, l’Ontario doit améliorer sa collaboration avec ses partenaires, dont les Premières Nations, les Métis et les Inuits, afin d’élaborer des ressources authentiques permettant d’intégrer au programme d’études les histoires, les cultures, les enjeux, les points de vue et les contributions des Autochtones et d’accroître la capacité des éducateurs à enseigner ces questions à tous les élèves avec assurance et compétence.
  9. Les partenaires de l’Initiative de jonction écoles-collèges-milieu de travail (JECT) du Ministère doivent permettre à un plus grand nombre d’élèves de la DFCHS de s’intéresser aux parcours postsecondaires et de les suivre, en participant aux programmes de double reconnaissance de crédit du Collège Confederation. De plus, le Ministère doit étudier par quels moyens développer le programme de double reconnaissance de crédit au MLC. L’équipe régionale de planification de la JECT du Nord-Ouest de l’Ontario est composée de représentants du Collège Confederation et de huit conseils scolaires de district, dont les conseils scolaires de district catholiques de Lakehead et de Thunder Bay.

Questions relatives au Bureau du coroner en chef

À l’intention du Bureau du coroner en chef

  1. Afin de suivre et d’analyser les taux de décès des jeunes des Premières Nations en réserve et hors réserve, le Bureau du coroner en chef doit élaborer un processus ou un protocole pour améliorer la collecte et l’analyse des données.
  2. Le Bureau du coroner en chef doit étudier de nouvelles méthodes de prestation des services de coroner dans les régions éloignées, en consultant les collectivités concernées.
  3. Afin d’uniformiser toutes les enquêtes sur les cas de mort subite, dans toute la mesure du possible et en tenant compte des ressources disponibles dans une collectivité, les coroners de service doivent coordonner leur calendrier de travail pour éviter que d’autres responsabilités les empêchent de se rendre sur les lieux d’un décès.
  4. Le Bureau du coroner en chef doit travailler en partenariat avec les dirigeants et les collectivités autochtones pour élaborer un protocole de communication entre le Bureau du coroner et les peuples autochtones qui priorise la communication avec les familles.
  5. Le Bureau du coroner en chef doit modifier les politiques pour autoriser les membres de sa famille élargie à accéder à l’information au sujet de la personne décédée, conformément à la loi.
  6. Lors du cours de formation annuel à l’intention des coroners et des pathologistes de 2017, les progrès accomplis et les résultats obtenus à la suite des recommandations 130 à 134 doivent être présentés et débattus.