J’ai commencé mon examen en établissant les six principes qui allaient guider mon travail. L’examen devait être :

Rayonnement et communication avec les intervenants

Dès le début de l’examen, j’ai compris que les enjeux sur lesquels je me penchais suscitaient de l’intérêt et des préoccupations chez un grand nombre de personnes et d’organismes. En novembre 2014, j’ai communiqué avec plus de trente groupes d’intervenants de l’Ordre. J’ai fini par parler à un beaucoup plus grand nombre de groupes.

J’ai également rencontré M. Tim Armstrong et le juge Kevin Whitaker, qui ont tous les deux produit des rapports déterminants commandés par le gouvernementfootnote 1 qui ont mené à l’établissement de l’Ordre des métiers de l’Ontario.

Les voies de communication sont restées ouvertes tout au long de la période d’examen. Une des premières choses que j’ai faites a été de créer le site Web. Ce site fournissait de l’information sur moi ainsi que sur le cadre de référence et le plan de travail de l’examen. On pouvait y trouver également mes coordonnées (numéro de téléphone, adresse électronique et adresse postale). Toutes les personnes intéressées pouvaient communiquer avec moi, selon le moyen de leur choix. J’ai parlé, en personne ou au téléphone, avec chaque personne et représentant d’organisme qui voulait me faire part de son opinion ou soulever des questions.

J’ai fait le point régulièrement sur le site Web pour tenir les intervenants à jour sur les progrès de l’examen et de ma réflexion. Ces mises à jour comprenaient de l’information sur le processus de consultation des intervenants; le Guideet le Questionnaire de consultation; les observations écrites des personnes et des organisations (publiées avec leur consentement); et des détails sur les consultations régionales en personne. À mesure que la fin de l’examen approchait, je me suis fait un devoir de signaler les orientations et les résultats probables.

Guide et questionnaire de consultation

J’ai lancé le processus de consultation officiel avec la publication du Guide de consultation et du Questionnaire de consultation. Toute personne ou tout groupe intéressé pouvait utiliser le questionnaire pour réagir au guide. Le guide et le questionnaire ont aidé les participants à réagir à des enjeux complexes d’une manière cohérente et organisée. Les participants qui ont répondu au questionnaire pouvaient me soumettre une observation écrite et l’accompagner de renseignements additionnels. J’ai également accepté les réactions de personnes et de groupes qui n'avaient pas utilisé le questionnaire.

Au total, j’ai reçu 109 observations écrites de gens de métier et d’apprentis, d’employeurs de petites et grandes entreprises, d’organismes de formation, d’organisations syndicales et d’associations. J’ai reçu des observations de personnes reliées aux métiers des quatre secteurs – construction, industrie, force motrice et services. La plus grande partie des réactions est venue du secteur de la construction, puisque près de la moitié des observations provenait de gens qui travaillent dans le secteur de la construction, ou d’organismes qui emploient, forment ou représentent des gens qui travaillent dans ce secteur.

Les participants pouvaient consentir à ce que leur observation écrite soit publiée sur le site Web de l’examen. Sur les 109 observations, 102 ont été publiées. De plus, en rédigeant le présent rapport, j’ai cité un grand nombre des observations reçues, en mentionnant le nom de la personne ou de l’organisme qui avait donné son consentement.

Le questionnaire de consultation est fourni à l’annexe 2L’annexe 3 comprend la liste des personnes et organismes que j’ai rencontrés.

Consultations régionales en personne

J’ai invité chaque personne ou groupe qui m'avait fait parvenir une observation écrite à venir me rencontrer dans le cadre des consultations régionales en personne tenues dans tout l’Ontario. J’avais prévu des consultations dans huit centres urbains de la province, soit Kingston, Ottawa, Hamilton, London, Sarnia, Thunder Bay, Sudbury et Toronto. J’ai également assisté à des rencontres à Oshawa, à Whitby et à Vaughan, et eu des entretiens au téléphone avec des personnes provenant d’autres régions.

Au total, j’ai rencontré plus de 300 personnes et représentants d’organismes. Chacun a été entendu. Les personnes et les représentants d’organismes ont eu l’occasion de me faire connaître leurs expériences et leurs idées. Ils avaient toute la latitude voulue pour donner leurs conseils et leurs points de vue sur des enjeux qui faisaient partie ou non de mon cadre de référence.

Ces rencontres ont été à la fois constructives et utiles. Les participants m'ont aidé à comprendre les possibilités et les difficultés de mon mandat. Ils m'ont également fait part d’idées mûrement réfléchies pour les aborder. Ce rapport et les recommandations qu'il contient sont le reflet de ce que j’ai appris au cours de ces discussions.

Rencontres avec les conseils de l’Ordre

J’ai eu la chance de rencontrer 35 conseils de métier représentant plus de 70 métiers des quatre secteurs couverts par le mandat de l’Ordre. J’ai également eu l’occasion de rencontrer les conseils sectoriels des métiers des services et de la force motrice. Ces discussions, aussi positives qu'instructives, m'ont guidé dans mon travail.

Les conseils de métier et les conseils sectoriels sont des éléments importants de la structure de gouvernance de l’Ordre et le rôle des conseils de métier est décrit dans certaines de mes recommandations. De mon point de vue, ils servent d’intermédiaire entre l’Ordre et ses membres et ses intervenants. Les conseils ont une capacité uniformément solide. Ils sont constitués de personnes dévouées et engagées qui sont appuyées par des professionnels tout aussi consciencieux.

L’annexe 3 présente la liste des conseils sectoriels et de métier que j’ai rencontrés.

Rencontres avec le conseil d’administration et le personnel de l’Ordre

Le bureau du registraire de l’Ordre m'a permis de rencontrer régulièrement les membres du conseil d’administration et du comité de direction pendant l’examen. J’ai rencontré le président, le vice-président et le registraire en janvier, en juillet et en septembre. J’ai également tiré profit des discussions que j’ai eues avec des membres de la haute direction de l’Ordre, y compris les directeurs de la conformité et de l’application, des politiques et des programmes et des communications. Finalement, j’ai pu rencontrer le personnel du service des politiques et des recherches, qui m'a donné une précieuse rétroaction lorsque j’ai communiqué la direction initiale de mes travaux et dans d’autres correspondances par la suite lorsque j’ai rédigé la version préliminaire de mon rapport. Toutes ces discussions m'ont été d’une aide précieuse.

Indépendant
Pour agir de façon impartiale et indépendante par rapport au gouvernement de l’Ontario et à l’Ordre;
Fondé sur des politiques
Pour cerner les difficultés et les possibilités et trouver des solutions;
Éclairé par des recherches et des données probantes : pour trouver des solutions réalistes à des enjeux concrets;
Ouvert et transparent
Pour gagner la confiance des intervenants qui devront vivre avec les résultats de l’examen;
Participatif
Pour mettre à profit les connaissances et l’expérience des intervenants de l’industrie et des membres de l’Ordre, y compris les apprentis et les compagnons;
Itératif
Pour tester les idées tout au long de l’examen. Je voulais éviter les surprises.

Notes en bas de page

  • note de bas de page[1] Retour au paragraphe Tim Armstrong, Compulsory Certification Project Report, 2008 and Kevin Whitaker, College of Trades Report, 2009