Dans le cadre de ses examens de cas, le CEDE (SAE) recueille des renseignements qui, au fil du temps, peuvent révéler des tendances émergentes. Ces connaissances peuvent aider à comprendre comment améliorer les services pour mieux assurer la sécurité des enfants qui entrent en contact avec le système de bien-être de l’enfance. Vous trouverez à l’annexe B les définitions et critères des facteurs dégagés.

En plus des facteurs mis en évidence par le CEDE (SAE) dans le cadre de son processus d’examens de cas, les Sociétés rendent compte des facteurs de vulnérabilité associés à l’enfant, au jeune ou à la famille dans la fiche de signalement et le sommaire du cas. Ces facteurs de vulnérabilité présentent des similitudes avec les facteurs que surveille le CEDE (SAE). Ni les facteurs de vulnérabilité, ni les facteurs surveillés dans l’examen du CEDE ne permettent de prédire avec certitude les décès; ces deux ensembles de données aident toutefois à analyser les tendances au fil du temps.

À l’avenir, le BCC espère harmoniser son approche afin de suivre les deux ensembles de renseignements.

Figure 28A : Les 10 facteurs le plus souvent cités dans les examens de cas du CEDE (SAE) effectués en 2016

  • La figure 28A illustre les 10 facteurs cités le plus souvent dans les examens de cas du CEDE (SAE) effectués en 2016. Les dix principaux facteurs relevés dans les cas examinés par le CEDE (SAE) sont les suivants : abus de substances (66 %), problème de santé mentale (63 %), violence familiale (47 %), enfant à risque élevé (41 %), négligence ou supervision inadéquate (41 %), 3 renvois ou plus à une Société (41 %), abus physique (34 %), degré de collaboration des tuteurs (28 %), 3 dossiers ouverts ou plus dans une Société (28 %) et autres, incluant antécédents d’intervention d’une Société (25 %) et activités criminelles (25 %).

Figure 28B : Les 10 facteurs le plus souvent cités dans les examens de cas du CEDE (SAE) effectués en 2017

  • La figure 28B illustre les 10 facteurs cités le plus souvent dans les examens de cas du CEDE (SAE) effectués en 2016. Les dix principaux facteurs relevés dans les cas examinés par le CEDE (SAE) sont les suivants : abus de substances (69 %), abus sexuels (62 %), problème de santé mentale (62 %), négligence ou supervision inadéquate (54 %), 3 dossiers ou plus ouverts dans une SAE (38 %), violence familiale (38 %), 3 renvois ou plus à une Société (31 %), degré de collaboration des tuteurs (15 %), problème de compétences parentales (15 %) et autres (24 %), incluant activités criminelles (8 %), antécédents d’intervention d’une Société (8 %) et enfant à risque élevé ayant des besoins particuliers ou étant âgé de moins d’un an (98 %). Les deux facteurs le plus souvent cités ans les examens du CEDE (SAE) n’ont pas changé au cours des trois dernières années, tandis que les dix facteurs qui reviennent le plus souvent varient d’une année à l’autre.  

Comme c’est le cas des années précédentes, les résultats mettent en évidence la prévalence des facteurs multiples dans les cas examinés par le CEDE :

  • 41 % (13 sur 32) des cas examinés par le CEDE (SAE) en 2016 présentaient au moins cinq des dix facteurs le plus souvent cités et 38 % (5 sur 13) des cas présentaient ces mêmes facteurs en 2017.
  • 13 % (4) des cas examinés en 2016 présentaient les cinq facteurs les plus courants (c.-à-d. abus de substances, 3 renvois ou plus à une Société, négligence ou supervision inadéquate, violence familiale et problème de santé mentale). Un cas examiné en 2017 (8 %) présentait les cinq facteurs les plus courants (c.-à-d. abus de substances, négligence ou supervision inadéquate, abus physique, abus sexuel et problème de santé mentale).  
  • 9 % (3) des cas examinés en 2016 présentaient les 10 facteurs le plus souvent observés et un cas (3 %) présentait 8 des facteurs les plus souvent cités.

En 2017, un cas (8 %) présentait 7 des facteurs les plus souvent observés.

Il pourrait être nécessaire d’étudier davantage la prévalence de ces facteurs dans les cas examinés par le CEDE (SAE) afin de déterminer s’ils entraînent un risque accru de décès ou non.