Parfois ce que le client veut, c’est d’être capable de s’arrêter, d’avoir des freins qui fonctionnent aussi bien que ceux des autres!

Dans ce service, nous offrons un traitement fondé sur l’expérience clinique pour la trichotillomanie (manie de s’arracher les cheveux ou les poils) ou l’excoriation (grattage de la peau) nommé le contrôle du « comportement répétitif centré sur le corps », ou le contrôle du CRCC.

À qui s’adresse ce service?

  • Enfants et adolescents ayant reçu un diagnostic de CRCC (trichotillomanie ou trouble de l’excoriation) et angoissés par celui-ci.
  • Soignants d’enfants ou de jeunes ayant un trouble de CRCC.

Comment ce service aide-t-il à « vider le bécher »?

  • L’expression « avoir le bécher plein » sert à décrire lorsqu’on se sent dépassé par la pression, les demandes ou le stress lié au fait d’avoir une fuite aux freins. Le débordement d’un bécher peut prendre la forme d’une anxiété non contrôlable, de « perdre la tête », de crises de larmes ou de rage.
  • Les CRCC gênants, embêtants, perturbants, inquiétants ou prenants sont des facteurs qui remplissent le bécher. La lutte pour « cacher » ces pensées et actions atypiques, la gestion des réactions des autres à ces comportements ou l’incapacité de « changer » quand on s’y attend contribuent également à remplir le bécher.
  • Apprendre à contrôler, à diminuer et à éliminer les comportements répétitifs gênants centrés sur le corps réduit le « remplissage du bécher. »

Que fait-on dans ce service?

  • Le traitement du CRCC (une forme de thérapie cognitivo-comportementale) responsabilise nos clients en leur donnant des outils très efficaces pour prendre en charge leurs pensées et leurs comportements. Ces outils les aident à renverser la vapeur sur le CRCC et à améliorer leur flexibilité et liberté. Les clients qui utilisent ce traitement apprennent à résister à l’impulsion de faire leur comportement répétitif.
  • Symptômes ciblés par le traitement : s’arracher les cheveux ou se gratter la peau (comportements répétitifs centrés sur le corps, ce que nous appelons la « fuite aux freins qui stoppent ces impulsions »).

Où le service est-il donné?

  • Campus du CPRI (bâtiment Crombie; s’enregistrer à l’accueil et aller dans la salle d’attente)
  • Pour les familles qui ne peuvent pas participer en personne, des options « virtuelles » (vidéoconférence ou autre) peuvent être mises en place.

Qui participera à ce service?

  • Membres de la Clinique de l’atelier de dépannage pour les freins et soignants

Que se passe-t-il si je refuse ce service?

  • Il n’existe actuellement aucun médicament approuvé dont l’efficacité universelle a été démontrée pour la gestion d’un CRCC, mais des médicaments peuvent être bénéfiques pour traiter les symptômes d’anxiété ou de dépression.
  • Les CRCC ont tendance à être des problèmes chroniques; s’ils ne sont pas traités, ils peuvent varier (fluctuer) avec le temps; ils peuvent s’aggraver pendant les périodes de stress.

Quelles sont les conditions requises pour recevoir ce service?

  • La présence de problèmes importants de CRCC (arracher les cheveux, se gratter la peau).
  • Ces comportements problématiques sont pénibles pour le client, et il est conscient de ces symptômes.
  • Une motivation à s’engager dans le traitement.
  • Le client peut s’engager à faire des exercices chaque semaine.
  • Une situation de vie raisonnablement stable.
  • Un fonctionnement cognitif global du client se situant dans la moyenne (QI > 80).
  • Un âge mental d’au moins 8 ans (les temps d’attente seront prolongés jusqu’à ce que ce critère soit rempli).
  • Les soignants peuvent s’engager à assister à toutes les séances, à soutenir le client dans son traitement et à lire/regarder les divers matériels éducatifs fournis.
  • Le client et les soignants sont prêts à faire face à une brève augmentation initiale des symptômes et à en discuter en toute confidentialité.
  • En cas de symptomatologie de TDAH, celle-ci doit déjà être traitée.

*Les médicaments doivent rester stables pendant toute la durée du traitement. Si cela crée un problème, veuillez en discuter avec le clinicien du CRCC.

Numéro de téléphone important :